L'enjeu de l'affaire Truchelut

L'enjeu du procès de Fanny Truchelut, c'est de conserver le droit de s'opposer à un comportement prescrit par la loi islamique.

L'enjeu du procès de Fanny Truchelut est de savoir si ceux qui s'opposent à l'avancée de la loi islamique imposant le voile, seront désormais punis ou pas.
Actuellement la loi française punit l'acte de faire une discrimination à raison de l'opinion des clients, mais elle n'interdit pas de refuser un service en fonction de leur comportement si on le juge non souhaitable ou abusif vis à vis du prestataire ou des autres clients.

Ce que veulent les musulmans militants, c'est voir dire qu'il est interdit de s'opposer à tout comportement prescrit par la loi islamique, la charia.
Après avoir obtenu toute une "jurisprudence" élaborée par la Halde, ce comité de non juristes, dont Fadela Amara et sa successeur à la Halde venant de "Ni putes ni soumise", qui interdit de s'opposer au port du voile, ils se présentent devant les tribunaux, pour faire entériner ce dévoiement des lois anti-racistes, pour reprendre les termes de l'ex président du MRAP, Alain Calles.

Notre droit prescrit à tous les employeurs d'afficher la loi sur l'égalité professionnelle entre hommes femmes : cette prescription est conforme à l'esprit de nos lois, au principe fondamental d'égalité. Le voile est l'affichage de l'attachement au principe antagoniste : coran IV/34 "les hommes ont autorité sur les femmes". Entre les deux il faut choisir !
Il est tout à fait normal d'interdire le port du voile dans un lieu commercial, ce que la loi interdit ce serait de refuser une femme non voilée parce qu'on la sait musulmane.

Réaction aux derniers numéros de Riposte laique et Respublica :

Caroline n'a encore rien compris
La question posee au tribunal n'était pas "est il souhaitable d'interdire le voile dans les lieux commerciaux" : cette question serait a poser au législateur.
la question était : " faut il punir ceux qui s'opposent à son port dans leur établissement " et la réponse doit être "non, car empêcher le port du voile, n'est pas un refus de vente à raison des sentiments religieux de la cliente ( définition de l'acte punissable), mais à raison de son comportement contraire au bon usage d'un lieu de convivialité ".
Considérer que ce comportement est contraire au bon usage d'un lieu de convivialité pour être discuté, mais ne saurait être puni.

L'UFAL n'a rien compris non plus : la question est justement que le lieu n'est pas "privé" mais commercial, d'ou la question du refus de service,
et d'autre part, que l'UFAL arrête de prendre les féministes pour des connes "à la remorque" de cathos décrits comme de vicieux croisés : c'est Mahomet qui a déclaré la guerre a l'humanité non musulmane, comme le dit Wafa Sultan, et si nous sommes à la remorque de certains, c'est de personnes comme Wafa Sultan, qui connaissent le contenu de l'islam et savent qu'il est irréformable et conquérant.

Elisseievna