Sur la même musique, le chant des marais, les déportés ont créé une chanson - Die Moosoldaten (Le Chant des Marais) a été écrit en 1934-36 par Rudi Goguel et Herbert Kirmsze dans le camp de concentration de Börgermoor -, puis les féministes cette autre.
"Comparaison n'est pas raison" ...
Comment ne pas sentir un brin de négationnisme quand on voit défiler des féministes, dans un pays qui condamne les violences conjugales et abus sur enfants, sur l'air d'un chant de déportés, en omettant totalement de parler de ce chant là ? ...
Où étaient les féministes quand Klauss Mann ou Churchill criaient dans le vide contre Mein Kampf ?
DIE MOORSOLDATEN
Wohin auch das_ Auge blicket,
Moor und Heide nur ringsum,
Vogelsang uns_ icht erquicket,
Eichen stehen Kahl und krumm.
Wir sind die Moorsoldaten
Und ziehen mit dem spaten ins Moor
Hier in dieser öden Heide
Ist das Lager aufgebaut.
Wo wir ferne jeder Freude
Hinter Stacheldraht verstaut.
Morgens ziehen die Kolonnen
In das Moor zur Arbeit hin.
Graben bei dem Brand der Sonnen,
Doch zur Heimat steht der Sinn.
Auf und nieder gehn die Posten,
Keiner, keiner kann hindurch.
Flucht wird nur das Leben kosten !
Vierfach ist umzäunt die Burg.
Doch für uns gibt es kein Klagen,
Ewig kann’s nicht Winter sein.
Einmal werden froh wir sagen :
Heimat, du bist wieder mein !
Dann ziehn die Moorsoldaten
Nicht mehr mit dem Spaten ins Moor
Chansons féministes : l'hymne des femmes
Nous qui sommes sans passé, les femmes
Nous qui n'avons pas d'histoire
Depuis la nuit des temps, les femmes
Nous sommes le continent noir.
Refrain :
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout !
Asservies, humiliées, les femmes
Achetées, vendues, violées
Dans toutes les maisons, les femmes
Hors du monde reléguées.
Seules dans notre malheur, les femmes
L'une de l'autre ignorée
Ils nous ont divisées, les femmes
Et de nos soeurs séparées.
Le temps de la colère, les femmes
Notre temps, est arrivé
Connaissons notre force, les femmes
Découvrons-nous des miliers !
Reconnaissons-nous, les femmes
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble, on nous opprime, les femmes
Ensemble, Révoltons-nous !