S'il fallait un symbole de la politique suicidaire et morbide de notre gouvernement, c'est à dire, étant élu par une majorité des français, de la majorité des Français, rappelons le, c'est bien le fait que la mesure phare de cette journée des femmes, soit de donner plus pour ces actes d'échec et de mort, que sont les avortements.
Quel livre sort quelques semaines avant ce 8 mars ? Le livre de Elisabeth Badinter sur le "conflit" femme-mère : non, ce n'est pas un conflit "femme-mère dont il s'agit, c'est le conflit entre une civilisation qui veut l'enfance perpétuelle pour les déjà nés, (certainement pour beaucoup parce qu'elle a perdu l'espoir religieux et d'une existence après cette vie), et les enfants à naître, la vie qui continuerait ...
Cette civilisation met en avant un "droit des femmes à ne pas être mère", mais le "droit des femmes à avoir des enfants" sans être réduites à la pauvreté et à la peur de ne pas pouvoir les protéger, elle n'en a strictement rien à faire.
Cela fait maintenant plus de quinze ans, que moi et mon groupe, nous demandons que le coût de la maternité ne pèse plus sur les entreprises ( http://www.c-e-r-f.org/egaliteprof.htm) , afin que les entreprises ne soient plus conduites par la loi économique et non par un quelconque esprit de "discrimination abusive", à répercuter ce coût sur les femmes, (d'où le "plafond de verre", d'où les évictions de femmes enceintes etc ).
C'est un gouvernement de droite qui, un bref laps de temps, a repris cette idée en finançant, pour un montant ridicule mais tout de même, les frais de remplacement de la salariée en congé de maternité. Puis évidemment, la mesure disparut : aucun intérêt quand il y a tant d'immigrés à importer ou à calmer à coup de bakchichs.
La politique "capitaliste" enseigne aux parents qu'il faut des enfants gâtés, des enfants riches et consommateurs, que l'on est des mauvais parents si l'on ne donne pas à ses enfants le même gadget électronique que ses copains ... Sans doute des enfants riches pourront ils acheter des petites soeurs ou des petits frères quand ils seront grands ... Sauf que comme le remarquait Saint Exupéry, il n'y a pas de marchand d'amis.
Mais ni à gauche, ni parmi les féministes de gauche : rien ne passe de cette idée que nous avions lancée, d'une assurance pour les entreprises dont les salariées deviennent mères. Soit ces dames sont bornées par le gauchisme lutte des classes, soit elles sont tellement fonctionnaires et ignares en matière d'économie, qu'elles ne comprennent même pas de quoi on leur parle, soit elles n'en ont de toute façon rien à faire des enfants et des femmes qui ont envie d'être mère, à part de leur dire : tu vois bien que tu ne peux pas, va travailler, va avorter et dis nous que nous les femmes sommes heureuses comme cela.
Et de se flatter d'avoir obtenu de repousser plus loin les dates limites de l'avortement, comme si avoir le droit de tuer de plus en plus tard "ce" (embryon, être ou personne humaine, quel que soit le nom qu'on lui donne) qui est de toute façon dès le départ être humain, et qui chaque heure qui passe est de moins en moins petit groupe de cellules et de plus en plus bébé, pouvait être un progrès ... au point que de plus en plus de médecins votent avec leurs pieds et ne veulent plus s'en mêler.
Voilà comment notre pays se sclérose, vieilli, déprime, se came de prozac ou de cannabis, et risque de périr.
Billet très intéressant, Éli. Malheureusement, mon commentaire dépassait - de loin - les 4096 caractères autorisés !
RépondreSupprimerJ'ai donc décidé de consigner ma réponse sous forme de billet sur mon blog
Je vous en souhaite bonne lecture !
Zibous !