Natacha Chetcuti et la visibilité des lesbiennes



9 avril 2012 
Natacha Chetcuti, sociologue au Cesp-Inserm (1) et anthropologue, a publié en 2010 Se dire lesbienne : vie en couple, sexualité et représentation de soi (Payot).
"Les lesbiennes ont moins que les gays des rapports qui séparent l’affect de la sexualité, et pratiquent donc moins une sexualité dite récréative."
"Dans les entretiens que je peux mener, la question de la visibilité est centrale. Elles ont aussi la volonté d’avoir des espaces non mixtes pour ne pas avoir à subir le regard des hommes. Les plus jeunes, notamment, se trouvent sans modèle de référence."

 http://lectures.revues.org/1337
"Les femmes homosexuelles renseignent ainsi leurs proches sur leur lesbianisme, non pas en leur disant qu’elles sont lesbiennes mais en les informant de leur mise en couple avec une femme. La légitimité sociale du couple semble atténuer l’image de « déviance » véhiculée par l’homosexualité."
les couples de lesbiennes sont fondés sur un contrat explicite d’exclusivité."



Dans la série : " On accuse les femmes de tout et de n'importe quoi, et quand on accuse les hommes de quelque chose, on en profite pour nous en mettre une double dose", j'écrivais en 1997,  à propos du dictionnaire " Robert" qui parlait de " Lesbienne pédophile" :


29/06/97

LA LESBIENNE PEDOPHILE

Depuis l’émission de Mireille Dumas sur les abus sexuels contre les enfants, au cours de laquelle les seuls témoignages présentés furent ceux de jeunes garçons, on se demande si le nombre des agressions réelles contre des fillettes n’a pas été fortement exagéré par les féministes.
Tout le monde sait que les petites filles sont plus précoces que les petits garçons : à deux mois déjà elles aguichent les hommes :
« C’est à se demander à quel âge il faut prendre les femmes si on veut s’assurer la priorité. Le mieux c’est de les adopter à deux mois et d’aller les élever au sommet de l’Everest » « Les filles, jusqu’à ce qu’elles aient dix ans, leurs parents ont peur qu’elles tombent en avant, et ensuite, qu’elles tombent  en arrière » Frédéric Dard (1)
Par conséquent on ne peut véritablement  parler de pédophilie qu’à propos des petits garçons : si les petites belges n’avait pas été coureuses, elles n’auraient pas été affamées à mort.
Les pédophiles sont presque tous des hommes : des homosexuels donc, cumulant les deux perversions, d’ailleurs tous les homosexuels ne sont ils pas des pédophiles en puissance, comme l’affirme aujourd’hui une auditrice de Radio Courtoisie ?
Le cas des lesbiennes s’en prennant à des petits garçons, - des lesbiennes masculines dominatrices-,  est toutefois connu : c’est la fameuse « lesbienne pédophile « citée par le dictionnnaire Robert (2) .
CQFD
                                                                                              ELISSEIEVNA
 (1) Les pensées de San Antonio
(2 Rapport 97 de SOS Homophobie)

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