Qui s'en émeut ? Une anti-islam algérienne. Aucune féministe française ne moufte.
Merci Zohra !
« Khaybar ya Yahoud », scandé sur les Champs-Elysées, légitime le
massacre des juifs
Nous avons reçu ce texte d’une de nos lectrices,
Nedaa-Amal Zohra, qui, depuis les pays du Maghreb, relaie
régulièrement Riposte Laïque auprès de tous ceux qui veulent résister à la
dictature des imams et des mollahs. Elle nous donne une explication historique
sur le slogan « Khaybar ya Yahoud », scandé six fois sur les
Champs-Elysées par les manifestants, samedi dernier.
Mahomet s’octroya la princesse de Banu Nadir, Safiya comme esclave captive
dans sa part du butin. Le film qui a provoqué la fureur des manifestants « Innocence des musulmans » parle
effectivement de cette Safiya, au moment où son mari est torturé.
Si le film a théâtralisé l’histoire de Safiya, la captive juive dont le
père a été tué dans l’attaque et dont le mari a été torturé à mort, cela n’empêche
pas de dire que les historiens musulmans sont unanimes à authentifier
l’histoire de Safiya, captive de guerre de Mahomet. En effet, le Prophète la
prit dans sa part du butin, et eut des relations avec elle, le soir même du
jour où il tua son père, et tortura à mort son mari.
L’esclavagisme fait partie intégrante du fonctionnement de l’islam dès que
les premiers musulmans ont la possibilité de s’en emparer. Alors que les hommes
sont tués, les femmes et les enfants sont asservis et deviennent source de richesse
et de plaisirs. Le Coran fait explicitement mention de l’esclavagisme et de
l’usage sexuel des esclaves; cela n’a jamais été ni condamné ni abrogé.
L’histoire de Safiya, réduite à
l’esclavage lors de sa capture à Khaybar
La razzia contre Khaybar eut
lieu lors de la septième année de l’Hégire (628-629). Mahomet et ses fidèles
ont attaqué les Juifs vivant dans cette oasis de Khaybar, située à 150
kilomètres de Yathrib, actuelle Médine, La ville était assez riche, bien
fortifiée et majoritairement peuplée de juifs avant cette expédition, qui
devint le symbole de la victoire musulmane sur les juifs.
Les juifs vaincus furent réduits à l’esclavage. Ils se rendirent et durent
payer une rançon à Mahomet et donner toutes leurs terres aux musulmans. Les
troupes de Mahomet décapitèrent Huyayy ibn Akhtab de la tribu des Banu
Nadir. Ensuite, le Calife Omar expulsa l’ensemble de juifs de toute la
Péninsule arabique.
Leurs femmes et leurs enfants furent réduits à l’esclavage.
Ces historiens ne semblaient pas choqués par un tel comportement :
1. Bukhari (Hadiths dans Sahih Al Bukhari 7:12: 1) écrit : Une fois entré
dans le bourg, l’envoyé d’Allah s’écria :
« Allah est grand! Khaybar sera détruite!
Chaque fois que nous descendrons sur le territoire d’un peuple, sinistre sera
le matin de ceux qui ont été avertis de nos menaces! »
La ville ayant été prise de force, ajoute Anas, on rassembla les captifs.
Dihya se présenta alors et dit:
«Ô prophète d’Allah, donne-moi une des
femmes captives. »
« Va prendre une femme », lui répondit le
prophète. Et Dihya prit Safiyya ibn Hoyayy. Alors un homme vint trouver le
prophète et lui dit :
« Tu viens de donner à Dihya Safiyya bint
Hoyayy, la princesse des Qurayza et des Banu Nadir ; or cette femme ne convient
qu’à toi seul. »
« Qu’on les amène tous deux », répliqua le
prophète. Quand on les eut fait venir tous deux et que le prophète eut vu
Safiyya, il dit à Dihya:
« Reprends une autre femme parmi les
captives ». Le prophète, prit Safiyya dans sa part du butin.
2. Ibn Ishaq rapporte à la page 515 de sa biographie de Mahomet « Sirat
Rassoul Allah », la torture et le meurtre de Kinana, mari de Safiya :
« On fit venir, auprès de Mahomet,
l’Envoyé d’Allah, Kinânah b. al-Rabi, qui guardait le trésor de Banû al-Nadîr.
L’Envoyé d’Allah lui demanda où était ce trésor. Kinânah nia qu’il savait où il
était. Un juif vint à l’Envoyé d’Allâh et lui dit : ‘J’ai vu Kinânah fréquenter
cette ruine tous les matins.’ Alors l’Envoyé d’Allah dit à Kinanâh : ‘Si on le
trouve chez toi, es-tu conscient qu’on va te tuer ?’ Kinanâh répondit ‘oui’.
L’Envoyé d’Allah ordonna de creuser la ruine. On arriva à en extraire une
partie du trésor des Juifs. Il demanda à Kinanâh où se trouvait le reste. Mais
Kinanâh refusa de l’indiquer. Mahomet, l’Envoyé d’Allah ordonna à al-Zubayr b.
al-’Awwâm de le torturer jusqu’à ce qu’on extraie ce qu’il y a chez lui.
Al-Zubayr se mit à faire brûler sa poitrine, jusqu’à ce que Kinanâh fût sur le
point de mourir. Puis l’Envoyé d’Allâh l’a livré à Muhammad b. Maslamah et
celui-ci coupa son cou… »
3. Dans la Sira de Rassoul Allah, on
peut lire : Muhammad n’attendit pas d’être de retour à Médine pour consommer le
mariage. Un compagnon resta toute la nuit de noces à veiller, avec son épée,
près de leur tente, et dira au Prophète le lendemain quand celui-ci
l’interpella sur sa présence : « Je craignais la réaction de
cette femme à ton égard. C’est une femme dont tu as tué le père, le mari et le
peuple.»
4. Safiyya rapporta par la suite: « Nul ne me paraissait plus détestable que Mahomet car il
avait tué mon père et mon époux. »
Après, ces historiens musulmans
rapportent que les compagnons du Prophète lui ont demandé s’ils devaient
considérer Safiya comme femme du Prophète ou son esclave, Mahomet
répondit : « Si elle met le voile islamique, elle
sera considérée comme sa femme. Dans le cas contraire, elle gardera son
statut d’esclave. »
Mahomet et ses compagnons : des
obsédés sexuels !
Les médias du monde entier s’en sont fait l’écho, sans même se demander
quelle en était la source ? La source c’est les livres des Hadiths et de la
Sira de Mahomet.
Beaucoup de médias ont reproché au film de présenter Mahomet et ses
compagnons comme des brutes et des obsédés sexuels.
Mais si on se réfère aux historiens musulmans qui font référence, comme Ibn
Ishaq qui a été le premier à écrire la biographie de Mahomet ou Bukhari qui a
fait la recension des Hadiths (Le Sahih Al Bukhari) ou à d’autres noms
prestigieux, comme Tabarri ou Muslim, ils ne semblaient pas choqués par un tel
comportement :
1. Hadith: Sahih, Bukhari V 268 : Anas
bin Malik a dit : « Le Prophète avait l’habitude de faire
l’amour à toutes ses femmes à la suite, jour et nuit et elles étaient au nombre
de onze. »J’ai demandé à Anas: « Le Prophète avait assez de force ? » :
Anas a répondu : « nous disions souvent que le Prophète avait
reçu la force sexuelle de trente hommes. (Récit de Qatada)
2. Hadith: Sahih, Bukhari 34:109 : Etant
assis auprès du prophète, un homme dit:
« Ô envoyé d’Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses-tu du retrait de la verge au moment de l’éjaculation? »
« Ô envoyé d’Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses-tu du retrait de la verge au moment de l’éjaculation? »
« Pratiquez-vous donc ce procédé? s’écria
le prophète, Eh bien, il n’y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il
n’est pas une seule âme pour laquelle Allah a décidé qu’elle sortirait du néant
qui n’en sorte effectivement. » Autrement dit, si une âme devait
naitre de ces rapports, c’est à Allah de le décider et le fait d’utiliser les
captives comme esclaves sexuelles n’y changerait rien !!!!
En plus des quatre femmes permises,
Mahomet a des droits supplémentaires :
Coran (Sourate 33, Verset 47) : « O prophète! Nous t’avons rendue licites tes épouses à qui tu as
donné la do, ce que tu as possédé comme captives [ou esclaves] qu’Allah t’a
destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes
paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes
maternelles, – celles qui avaient émigré en ta compagnie, – ainsi que toute
femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le
Prophète consente à se marier avec elle : c’est là un privilège pour toi, à
l’exclusion des autres croyants. »
Quant aux esclaves, elles ne figurent dans
aucune limitation :
Coran (Sourate33, Verset
50) : « Ô Prophète ! Nous déclarons licites
pour toi tes épouses que tu as dotées et les captives que Dieu t’a accordées
comme esclaves au titre de butin de guerre.»
Coran (Sourate 23, Verset 5-6) : « …qui s’abstiennent de tout rapport charnel, sauf avec leurs
épouses ou leurs esclaves, en quoi ils ne sont pas à blâmer… » Ces
versets autorisent donc au maître les rapports sexuels avec ses esclaves en
toute liberté et sans aucune limitation.
Coran (Sourate 4, Verset 24) : « Il vous est aussi interdit d’épouser des femmes déjà
mariées, à moins qu’elles ne soient vos esclaves ou captives de guerre. » Même
les rapports avec des esclaves mariées sont permis et entièrement licites.
Salafisme et Islam
« modéré » :
Les médias dominants et les responsables
politiques tout en affirmant que le film « innocence des
musulmans » est « islamophobe », précise que les
manifestants sont essentiellement des Salafistes, qu’ils présentent comme un
mouvement ultra-minoritaire dans l’Islam.
Comment définir le Salafisme ?
En principe, le Salafisme est un mouvement sunnite revendiquant un
retour à l’islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna Mais ils ne sont
pas les seuls qui se revendiquent du Coran et de la Sunna. Tous les Sunnites se
revendiquent du Coran et de la Sunna. Et les Chiites ne divergent que sur
l’autorité politique qui doit revenir à Ali et à sa descendance : alors
que les Sunnites considèrent les quatres Califes orthodoxes, Abu Bakr, Omar,
Uthman et Ali, comme les « biens guidés d’Allah » (en
arabe : Ar-Rashydiyounes), les Chiites considèrent Abu Bakr, Omar, Uthman
comme des usurpateurs.
Ainsi, les divergences au sein du monde musulman, ne concernent pas le fait
fondamental de se revendiquer du Coran en tant que parole d’Allah et de la
Sunna du Prophète, pour interpréter et appliquer les préceptes coraniques.
Sur les principes, il y a unanimité chez les musulmans. Le
Salafisme va un peu plus loin en adoptant les apparences vestimentaires,
et le mode de vie du Prophète, ce qui est relativement sans importance. Mais
sur les principes, la seule différence porte sur les modalités d’application de
la loi islamique. Le Salafisme demande son application intégrale, et beaucoup
de pays musulmans sunnites ou chiites font exactement la même chose : regardez
la condamnation d’une petite fille chrétienne atteinte de trisomie par le
Pakistan, ou la pendaison des homosexuels et la condamnation à mort de Salman
Rushdie par l’Iran, ou les mutilations, flagellations et décapitations en
Arabie….et la liste est longue.
Donc, il est faux de faire une soit disant frontière étanche entre les
Salafisme et les autres interprétations de l’ et l’Islam, ou entre l’Islam des
origines et l’Islam d’aujourd’hui : jusqu’à maintenant, on enseigne dans
toutes les écoles des pays musulmans que Mahomet est le « modèle
parfait » que tout musulman doit imiter.
De même, on enseigne que les
prescriptions coraniques sont des « lois divines » qui seront
toujours supérieures aux lois humaines, et qui devront être respectée sans
aucunes limites, ni dans le temps ni dans l’espace, parce le Coran est la « Parole, incréée, éternelle et inaltérable » de
Dieu.
Sur la vidéo http://ripostelaique.com/ (EDITO
DE CYRANO : Jihad à Paris, Fourest agressée : Oriana Fallaci avait raison…
du 17 septembre 2012 par Cyrano) et difusée sur :http://www.youtube.com/watch?v=gJZF-Vvv3wg ,le
slogan « Khaybar, Khaybar ya Yahoud », ne signifie
pas mot à mot « Morts aux juifs », mais a un sens
encore plus grave. Il fait référenc au massacre des juifs de cet oasis de
Khaybar, à la réduction des femmes et des enfants en esclavage et finalement à
l’expulsion des juifs d’Arabie.
C’est à cette victoire totale et cette
humiliation des Juifs, ainsi qu’à leur expulsion des terres où ils vivaient
depuis des siècles, que les manifestants se réfèrent quand ils scandent « Khaybar ! Khaybar ! ya Yahoud ! » Traduite
mot à mot, ce slogan signifie : « (souvenez-vous
de) Khaybar ! (souvenez-vous de) Khaybar ! Ô
Juifs ! »
En fait ce slogan, bien connu des
manifestations organisées dans les pays musulmans, possède un sens encore plus
grave qu’ « Egorgez les juifs ». Ce
slogan fait référence à ce que les historiens musulmans appellent la « bataille
de Khaybar ». La razzia contre Khaybar eut lieu lors de la septième année de
l’Hégire (628-629).
En réalité ce slogan « Khaybar!
Khaybar! ya Yahoud! » légitime le massacre des juifs, la réduction de
leurs enfants et femmes à l’esclavage ou leur expulsion des terres où ils
vivaient depuis des siècles, comme faisant partie de la Sunna de Mahomet. Par
se slogan, ils donnent une légitimité religieuse au massacre, à l’esclavagisme
et à l’expulsion des juifs.
La référence de ces manifestants en plein Paris au XXIème siècle : c’est à
cette victoire totale et cette humiliation des Juifs, ainsi qu’à leur expulsion
des terres où ils vivaient depuis des siècles, que les manifestants appellent à
reproduire quand ils scandent « Khaybar! Khaybar! ya Yahoud !»
Autrement dit « Juifs : sachez que nous réaliserons de nouveau la victoire de
Khaybar », avec tout ce qu’elle comporte de massacre,
d’esclavagisme et d’expulsion. En fait, ce slogan appelle à la destruction
d’Israël et au génocide des juifs.
Comment expliquer le scandale du
film ?
Je n’arrive pas à comprendre qu’on ne soit pas choqué par le Coran et les
livres enseignés dans les instituts islamiques de l’ensemble des pays musulmans
ou même des pays européens, et qu’on soit scandalisé par ce film.
Nedaa-Amal Zohra
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire