En 2008, quelques jours après s'être affichée aux côtés d'Ayaan Hirsi Ali, Caroline Fourest explique que le point de vue de cette dernière sur l'islam relève d'un manque de lucidité, d'une incapacité à faire des nuances, du à la souffrance :
traduction en clair : les dissidents sont sont un peu malades, les pauvres, excusez les ...
Plus faux jeton, plus condescendant et arrogant, "tu meurs".
La traduction en langage clair de cet article a été donnée par une des partisanes enthousiasme de Caroline Fourest à l'époque : pas de bol pour elle, on a les partisans qu'on peut ..
Ayaan Hirsi Ali, elle, par contre, a apporté tout son soutien à Geert Wilders quand celui ci a été trainé devant les tribunaux en 2010, et finalement ... acquitté pour ses propos sur l'islam, après que la .. psychiatre ex-musulmane Wafa Sultan ait témoigné en sa faveur. Alors que Caroline le taxe de "xénophobie" .. ( http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2008/04/01/1975-que-pensez-de-fitna-le-film-de-wilders-caroline-fourest : Que penser de "Fitna", le film de Wilders ? (Caroline Fourest) " Vers la 10ème minute, Wilders fait le lien entre ces images de haine et le nombre grandissant de musulmans aux Pays-Bas, pour finir par dénoncer l’« islamisation ». Son film ne vise donc ni l’islamisme ni même l’Islam en tant qu’idéologie religieuse, mais le fait qu’il y a trop de musulmans en Europe. C’est un message xénophobe. En cela, le film de Wilders est très différent de ''Soumission'', écrit par Ayaan Hirsi Ali et réalisé par Théo Van Gogh, ")
Mais peut-être que Caroline est plus compétente que cette femme médecin exilée de Syrie, pour apprécier l'état psychique des dissidents ?!
Je n'avais jamais critiqué Caroline avant qu'elle et Fiam ne mettent en danger des personnes, estimant qu'elles étaient grosso modo dans le même camp "anti-violents" que moi, même si elles se trompaient d'analyse sur l'islam et pire, prêtaient objectivement sinon délibérément la main à la justice islamique, en accusant de racisme des critiques de l'islam, mais il y a un point où l'action devient par trop contraire au bout affiché pour ne pas être dénoncée comme telle.
Ayaan Hirsi Ali défend le film de Geert Wilders "Fitna"
Wafa Sultan défend Geert Wilders
Meeting en faveur de Ayaan Hirsi Ali le 10 février
2008 : « Meeting. Naturalisons Ayaan Hirsi Ali !.
Dimanche 10 février à l’Ecole normale supérieure. A 20 heures. […] La soirée
est organisée par la revue “Prochoix”, “La Règle du jeu”, “Libération”, “SOS
Racisme”, et “Charlie Hebdo”. Seront présents : darina al-Joundi,
Elisabeth Badinter, Pascal Bruckner, Monique Canto-Sperber, Caroline Fourest,
Benoît Hamon, Laurent Joffrin, Julia Kristeva, Bernard-Henri Lévy, Mohammed Sifaoui,
Dominique Sopo, Philippe Val, Ségolène Royal, Rama Yade et, bien sûr,
Ayaan Hirsi Ali. » Charlie Hebdo du 6
février 2008.
Les dissidents de l’islamisme (Le Monde,
15 février 2008)
Les dissidents ne font pas dans la nuance. Ils
résistent. Quitte à préférer la simplification à la soumission. Soljenitsyne
refusait de faire la distinction entre utopie marxiste et totalitarisme
communiste. (...)
Les mêmes questions se posent, aujourd’hui, à propos
des dissidents de l’islamisme. Certains sont sortis de l’islam au risque d’être
assassinés ou d’être stigmatisés comme traîtres. D’autres ont été forcées de se
marier, de porter le voile, d’endurer les soupçons, les insultes, les
calomnies. Elles ont résisté. Pour préférer la rébellion à la soumission, il
faut un tempérament d’acier. Un acier que l’on ne tord pas facilement pour faire
des alliages. Certains refusent la distinction entre islam et islamisme. Ils
parlent même de nouveau fascisme à propos de l’idéologie au nom de laquelle on
a voulu les soumettre de façon autoritaire, voire totalitaire. Comment leur
demander de nuancer ? (...)
Fatigués de devoir résister aux démocrates de tous
bords en plus des fanatiques, certains finissent par trouver refuge aux
Etats-Unis. Comme l’écrivain Salman Rushdie. Comme l’ancienne députée
néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, qui y travaille aujourd’hui. (...)
Cette union sacrée pour une Europe qui résiste au
fanatisme doit-elle nous amener à abdiquer toute nuance ? Sûrement pas. (...)
Les dissidents eux-mêmes naviguent entre les deux
postures, voire en inventent d’autres, toujours plus radicales. Leur demander
de se taire nous rendrait complices de ceux qui veulent les réduire au silence.
Sacraliser leur parole, se refuser à toute critique, reviendrait à les
exfiltrer du dialogue démocratique pour en faire des icônes. Que nous soyons
d’accord ou non avec chacune de leurs virgules, nous devons les défendre contre
ceux qui préfèrent le silence à la moindre faute de grammaire. Mais nous ne
devons pas non plus simplifier notre grammaire. Le rôle des intellectuels est
de se battre pour qu’ils puissent de nouveau penser hors de danger. En
suscitant l’union autour d’eux. Sans tuer l’esprit critique que l’on veut
justement sauver.
Caroline Fourest est essayiste et enseigne à Sciences
Po.
© Le Monde
15 février 2008
Merci
à Caroline Fourest et Mohamed Sifaoui d’avoir évité le piège Ayaan Hirsi Ali
Le meeting du 10 février de « soutien » à l’icône islamophobe
Ayaan Hirsi Ali est un échec patent pour l’intelligentsia soi-disant de gauche
caviar qui était venue parader à ses côtés sur la tribune.(...)
Ayaan Hirsi Ali a toujours été de droite, voire de droite
extrême, qu’elle y reste ! Et si elle se sent mieux chez Sarkozy, ce n’est
qu’un juste retour à l’envoyeur.
On pouvait s’étonner de voir dimanche soir notre amie Caroline
Fourest sur la tribune aux côtés d’Ayaan Hirsi Ali. (...)
Quant à Caroline Fourest, elle a su corriger l’ambiguïté de sa
présence au meeting de dimanche soir. D’une part, elle a soigneusement éviter
de s’afficher avec Ayaan Hirsi Ali dans les radios et les télés, contrairement
à d’autres opportunistes. Ainsi, elle se démarquait elle aussi des propos
outrageants tenus par l’icône islamophobe contre l’islam et ses fondementaux,
et contre la religion d’un milliard et demi de croyants. D’autre part, Caroline Fourest a bien précisé sa
position dans une tribune du journal Le Monde, où elle remet l’église au centre du village : si Ayaan
Hirsi Ali est excessive, c’est parce qu’elle a souffert physiquement non pas de
l’islam, mais d’un obscurantisme et de traditions qui n’ont rien à voir.
Caroline Fourest nous explique que ce triste privilège de l’épreuve personnelle
ne doit en aucun cas permettre à quiconque d'autre de manquer de respect à
l’islam et aux croyants, comme l’ont fait sans aucune retenue les extrémistes
de la laïcité et de l’extrême-droite catholique partisans du choc des
civilisations chers à Georges Bush et Ayaan Hirsi Ali. (...)
Merci Caroline, merci Mohamed, pour vos sages paroles de respect
et de tolérance, qui condamnent sans aucune ambiguïté à la fois les propos
inacceptables d’Ayaan Hirsi Ali contre l’islam qui ne font qu’attiser les
islamistes et provoquer leurs réactions, et la récupération des souffrances de
cette femme à des fins politiciennes et électoralistes par la clique de Sarkozy
et celle de Riposte Laïque.
Christiane Duveau
Soutien de Ayaan Hirsi Ali à Geert Wilders
Par Ayaan Hirsi Ali
Imaginez si un leader au sein du mouvement Tea Party ont été en mesure de persuader ses membres de mettre en place un troisième parti politique. Imaginez-il succéda à une écrasante majorité et que leur chef, il avait une chance réelle de gagner la présidence. Puis imaginez que, en prévision de sa victoire électorale, les Démocrates et les Républicains rapidement modifié une loi anti-discrimination existante, afin qu'il puisse être condamné pour déclarations qu'il a faites durant la campagne.
Tout cela semble impossible, dans une démocratie libérale du 21e siècle. Mais c'est exactement ce qui se passe en Hollande au néerlandais Geert Wilders parlementaire.
M. Wilders est venu sur la scène politique en Septembre 2004 quand il a rompu avec le Parti libéral pour fonder le Parti de la Liberté. Il a fait cela en partie en réponse à l'offre de la Turquie à rejoindre l'Union européenne, et également en réaction à la montée de l'islam politique dans les Pays-Bas.
Personne n'a jamais accusé M. Wilders d'être diplomate. Il est célèbre pour avoir comparé le Coran à «Mein Kampf» et l’avoir décrit comme un "livre fasciste", il a appelé Mahomet "le diable", et il a proposé des politiques-telles que l'interdiction de la construction de mosquées et des amendes pour les femmes qui portent la burqa, pour stopper une plus forte islamisation.
Soutien de Ayaan Hirsi Ali à Geert Wilders
Ayaan Hirsi Ali on Geert
Wilders's new anti-Muslim film
Début de l’interview :
La journaliste :
“ Ayaan Hirsi Ali, que pensez du fait que l’auteur de ce
film, pas encore terminé, est déjà en train de recevoir des menaces de boycot,
de violence …?
Ayaan Hirsi Ali :
« Je pense que cela ne fait que prouver ce que Geert
Wilders essaye de prouver : que le coran est un livre intolérant, et que l’islam, en tant qu’idéologie
politique, est une religion intolérant
et une idéologie intolérante : c’est ce que cela prouve. »
4mn02 :
Ayaan Hirsi Ali :
“ Je pense qu’il y a une erreur de conception qui consiste à
dire que critique l’islam en tant que système de croyance, est la même chose
que le racisme. »
Wall Street
Journal 11 octobre 2010
In Holland, Free Speech on Trial
·
Imagine if a
leader within the tea party movement were able to persuade its members to
establish a third political party. Imagine he succeeded—overwhelmingly—and that
as their leader he stood a real chance of winning the presidency. Then imagine
that in anticipation of his electoral victory, the Democrats and Republicans
quickly modified an existing antidiscrimination law so that he could be
convicted for statements he made on the campaign trail.
All of this
seems impossible in a 21st-century liberal democracy. But it is exactly what is
happening in Holland to Dutch parliamentarian Geert Wilders.
Mr. Wilders
came onto the political scene in September 2004 when he broke from the Liberal
Party to found the Freedom Party. He did this partly as a response to Turkey's
bid to join the European Union, and also in reaction to the rise of political Islam
in the Netherlands.
No one has
ever accused Mr. Wilders of being diplomatic. He's famously compared the Quran
to "Mein Kampf" and described it as a "fascist book," he's
called Muhammad "the devil," and he's proposed policies—such as
banning the construction of mosques and taxing women who wear the burqa—to halt
further Islamification.
At first, Mr. Wilders was dismissed as a far
right-wing extremist. But since splitting from the Liberal Party six years ago,
his star has only risen. In the national elections held in November 2006, his
party won nine seats in parliament. When the Dutch government fell again this
year, June elections saw his party take 24 seats in the 150-seat body.
This has
spooked Dutch parliamentarians, particularly those wedded to multiculturalism.
That's why, in the fall of 2009, they modified Article 137C and 137D of the
Penal Code to make it possible for far-left organizations to take Mr. Wilders
to court on grounds of "inciting hatred" against Muslims.
Article 137C
of the penal code now states that anyone "who publicly, verbally or in
writing or image, deliberately expresses himself in anyway insulting of a group
of people because of their race, their religion or belief . . . will be
punished with a prison sentence of at the most one year or a fine of third
category." It continues: "If the offense is committed by a person who
makes it his profession or habit, or by two or more people in association, a
prison sentence of at the most two years or a fine of fourth category will be
imposed."
And so since
Oct. 4, Mr. Wilders has filed into court to defend himself in this blasphemy
trial. If he loses—and the chances are high, given that the presiding judges
haven't been subtle about their bias against him—he will face fines or time in
jail. (When Mr. Wilders said he would not speak at the trial, Judge Jan Moors
accused him of being "good at making statements, but then avoiding the
discussion" they provoke.)
How is it
possible that a mature European liberal democracy is prosecuting an elected
member of parliament for his political opinions on the most pressing issue of
the day—namely, Islamic fundamentalism? There are three main reasons.
First, there
is the matter of traditional politicians' discomfort with Mr. Wilders.
Historically, the Netherlands has insisted on the idea of "consensus."
Though on paper this means compromise, in practice it has meant conformity of
thought and a refusal to rock the boat on controversial issues.
No issue has
tested this comfortable consensus more than the ascent of Islam, first
presented by immigrants from Morocco and Turkey in the 1960s and 1970s, and
then by asylum-seekers and refugees from various Muslim countries beginning in
the 1990s. Most elites responded by preaching "tolerance." Give
Muslim immigrants benefits and wait until they voluntarily integrate, their
argument goes. Even if that process would take generations—even when it became
apparent that some Muslims practiced female genital mutilation and honor
killings, and imams openly urged their congregations to reject Dutch culture
and law—citizens were not to criticize Islam.
A growing
segment of the population—including Mr. Wilders and me, when I was a member of
parliament from 2003 to 2006—doubted this facile and dangerous idea of
"tolerance." This upset politicians, professors, journalists and
other opinion-makers who tried to make us untouchables.
There were
exceptions: Brave people in media, business and even in the military supported
me politically, often behind the scenes. Still, I eventually left the country
due to a combination of frustration with the campaign of ostracism and the
extreme threats I faced from Islamists who wanted to kill me. Mr. Wilders,
however, endured.
The second
reason Mr. Wilders is on trial is the electoral power of Muslims in the
Netherlands' four major cities. During local elections in March 2006, Muslim
immigrants for the first time acted as an unofficial power bloc that could make
or break a major Dutch party.
The supposed
victims of Dutch discrimination were now a force to reckon with. Thus, major
parties including Labor and the Christian Democrats—dominant since World War
II—now support policies like increased immigration from Muslim countries and
welfare benefits for Muslim voters. And they turn a blind eye to the
implementation of informal Shariah law, particularly concerning the treatment
of women.
Third, there
are the efforts of countries in the Organization of the Islamic Conference to
silence the European debate about Islam. One strategy used by the 57 OIC
countries is to treat Muslim immigrants to Europe as satellite communities by
establishing Muslim cultural organizations, mosques and Islamic centers, and by
insisting on dual citizenship. Their other strategy is to pressure
international organizations and the European Union to adopt resolutions to punish
anyone who engages in "hate speech" against religion. The bill used
to prosecute Mr. Wilders is the national version of what OIC diplomats peddle
at the U.N. and EU.
The
implications of this trial are enormous. In the short term, it could bring the
simmering tensions between Holland's approximately one million Muslims and the
1.4 million voters who elected Mr. Wilders to a boil. The Netherlands has seen
its share of Islamist violence before and could well see violent confrontations
again.
On a more
fundamental level, this trial—even if Mr. Wilders wins—could silence the brave
critics of radical Islam. The West is in a war of ideas against political
Islam. If free speech is not protected in Europe, we're already losing.
Ms. Ali, a former member of the Dutch parliament, is a resident fellow at
the American Enterprise Institute and the author of "Nomad: From Islam to
America—A Personal Journey through the Clash of Civilizations" (Free
Press, 2010).
English to French translation
En Hollande, la liberté de parole
est en jugement
Par Ayaan Hirsi Ali
Imaginez si un leader au sein du mouvement Tea Party ont été en mesure de persuader ses membres de mettre en place un troisième parti politique. Imaginez-il succéda à une écrasante majorité et que leur chef, il avait une chance réelle de gagner la présidence. Puis imaginez que, en prévision de sa victoire électorale, les Démocrates et les Républicains rapidement modifié une loi anti-discrimination existante, afin qu'il puisse être condamné pour déclarations qu'il a faites durant la campagne.
Tout cela semble impossible, dans une démocratie libérale du 21e siècle. Mais c'est exactement ce qui se passe en Hollande au néerlandais Geert Wilders parlementaire.
M. Wilders est venu sur la scène politique en Septembre 2004 quand il a rompu avec le Parti libéral pour fonder le Parti de la Liberté. Il a fait cela en partie en réponse à l'offre de la Turquie à rejoindre l'Union européenne, et également en réaction à la montée de l'islam politique dans les Pays-Bas.
Personne n'a jamais accusé M. Wilders d'être diplomate. Il est célèbre pour avoir comparé le Coran à «Mein Kampf» et l’avoir décrit comme un "livre fasciste", il a appelé Mahomet "le diable", et il a proposé des politiques-telles que l'interdiction de la construction de mosquées et des amendes pour les femmes qui portent la burqa, pour stopper une plus forte islamisation.
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Associated Press
Geert Wilders dans un tribunal d'Amsterdam.
Dans un premier temps, M. Wilders a été rejeté comme une extrême-droite extrémiste. Mais depuis sa rupture avec le Parti libéral il ya six ans, son étoile a seulement augmenté. Lors des élections nationales tenues en Novembre 2006, son parti a remporté neuf sièges au parlement. Quand le gouvernement néerlandais a chuté cette année encore, les élections Juin a vu son parti de prendre 24 places dans le corps de 150 places.
Cela a effrayé les parlementaires néerlandais, en particulier ceux qui jurent par le multiculturalisme. C'est pourquoi, à l'automne 2009, ils ont modifié l'article 137C et 137D du Code pénal pour le rendre possible pour les organisations d'extrême-gauche pour prendre M. Wilders en justice pour des raisons de "incitation à la haine» contre les musulmans.
L'article 137c du Code pénal stipule maintenant que toute personne qui «publiquement, oralement ou par écrit ou image, exprime volontairement lui-même dans toute façon insultante d'un groupe de personnes en raison de leur race, leur religion ou de conviction... Sera puni d'une prison phrase de l'année la plus un ou une amende de troisième catégorie. " Il poursuit: «Si l'infraction est commise par une personne qui l'a fait sa profession ou par habitude, ou par deux personnes ou plus en association, une peine de prison d'au plus deux ans ou une amende de quatrième catégorie seront imposées."
Et donc depuis le 4 octobre, M. Wilders a déposé au tribunal pour se défendre dans ce procès blasphème. S'il perd, et les chances sont élevées, étant donné que les juges présidant n'ont pas été subtile sur leurs préjugés contre lui-il face à des amendes ou une peine de prison. (Lorsque M. Wilders a déclaré qu'il ne parlerait pas au procès, le juge Maures Jan accusé d'être «bon à faire des déclarations, mais en évitant la discussion" qu'ils provoquent.)
Comment est-il possible qu'une démocratie européenne libérale poursuite en justice un parlementaire pour ses opinions politiques sur la question la plus urgente du moment, à savoir le fondamentalisme islamique? Il y a trois raisons principales.
D'abord, il y a la question du malaise des politiciens traditionnels avec M. Wilders. Historiquement, les Pays-Bas a insisté sur l'idée de «consensus». Bien que sur le papier, cela signifie un compromis, en pratique, cela a signifié conformité de la pensée et le refus de faire des vagues sur des questions controversées.
Aucune question n'a testé ce confortable consensus plus que l'ascension de l'islam, d'abord présent par des immigrants du Maroc et de Turquie dans les années 1960 et 1970, puis par les demandeurs d'asile et des réfugiés originaires de divers pays musulmans au début des années 1990. La plupart des élites ont répondu en prêchant la «tolérance». Donnez des avantages aux immigrants musulmans et attendez jusqu'à ce qu'ils s’intègrent volontairement, tel est leur argument. Même si ce processus prend plusieurs générations, même quand il est devenu évident que certains musulmans pratiquent les mutilations génitales féminines et les crimes d'honneur, et que les imams exhortent ouvertement leurs fidèles à rejeter la culture néerlandaise et la loi, les citoyens n'ont pas de critiquer l'islam.
Un segment croissant de la population, y compris M. Wilders et moi, quand j'étais membre du parlement de 2003 à 2006, doutent de cette idée facile et dangereuse de «tolérance». Cela met en colère les politiciens, professeurs, journalistes et autres faiseurs d'opinion qui ont essayé de faire de nous des intouchables.
Il y avait des exceptions: les gens courageux dans les médias, les entreprises et même dans l'armée m'ont soutenu politiquement, souvent dans les coulisses.Pourtant, j'ai finalement quitté le pays en raison d'une combinaison de frustration avec la campagne de l'ostracisme et les menaces extrêmes J'ai fait face à des islamistes qui voulaient me tuer. M. Wilders, cependant, a enduré.
La deuxième raison du orocès de M. Wilders est le pouvoir électoral des musulmans aux Pays-Bas. "quatre grandes villes. Lors des élections locales en Mars 2006, les immigrants musulmans pour la première fois agi comme un bloc de pouvoir officieux qui pourrait faire ou défaire un grand parti néerlandais.
Les victimes supposées de discrimination néerlandais étaient maintenant une force à compter avec. Ainsi, les grands partis y compris le travail et les Démocrates chrétiens-dominante depuis la Seconde Guerre mondiale, maintenant des politiques de soutien tels que l'immigration a augmenté de pays musulmans et les prestations sociales pour les électeurs musulmans. Et ils ferment les yeux à l'application de la charia informel, en particulier concernant le traitement des femmes.
Troisièmement, il y a les efforts des pays de l'Organisation de la Conférence islamique pour faire taire le débat européen sur l'islam. Une stratégie utilisée par les 57 pays de l'OCI est de traiter les immigrés musulmans en Europe en tant que communautés musulmanes par satellite en établissant des organisations culturelles, des mosquées et centres islamiques, et en insistant sur la double citoyenneté. Leur autre stratégie est de faire pression sur les organisations internationales et l'Union européenne, pour adopter des résolutions punissant quiconque se livre à «discours de haine" contre la religion. Le projet de loi utilisée pour poursuivre M. Wilders est la version nationale de ce que les diplomates de l'OCI colportent à l'ONU et l'UE.
Les implications de ce procès sont énormes. À court terme, elle pourrait amener les tensions latentes entre Hollande environ un million de musulmans et les 1,4 millions d'électeurs qui ont élu M. Wilders à ébullition. Les Pays-Bas a vu sa part de la violence islamiste, avant et pourrait bien voir de violents affrontements à nouveau.
Sur un plan plus fondamental, ce procès -même si M. Wilders gagne- pourrait faire taire les courageux critiques de l'islam radical. L'Occident est dans une guerre des idées contre l'islam politique. Si la liberté d'expression n'est pas protégée en Europe, nous sommes déjà en train de perdre.
Mme Ali, un ancien membre du parlement néerlandais, est un homme résident à l'American Enterprise Institute et auteur de "Nomad: De l'Islam en Amérique, un voyage personnel dans le choc des civilisations» (Free Press, 2010).
Associated Press
Geert Wilders dans un tribunal d'Amsterdam.
Dans un premier temps, M. Wilders a été rejeté comme une extrême-droite extrémiste. Mais depuis sa rupture avec le Parti libéral il ya six ans, son étoile a seulement augmenté. Lors des élections nationales tenues en Novembre 2006, son parti a remporté neuf sièges au parlement. Quand le gouvernement néerlandais a chuté cette année encore, les élections Juin a vu son parti de prendre 24 places dans le corps de 150 places.
Cela a effrayé les parlementaires néerlandais, en particulier ceux qui jurent par le multiculturalisme. C'est pourquoi, à l'automne 2009, ils ont modifié l'article 137C et 137D du Code pénal pour le rendre possible pour les organisations d'extrême-gauche pour prendre M. Wilders en justice pour des raisons de "incitation à la haine» contre les musulmans.
L'article 137c du Code pénal stipule maintenant que toute personne qui «publiquement, oralement ou par écrit ou image, exprime volontairement lui-même dans toute façon insultante d'un groupe de personnes en raison de leur race, leur religion ou de conviction... Sera puni d'une prison phrase de l'année la plus un ou une amende de troisième catégorie. " Il poursuit: «Si l'infraction est commise par une personne qui l'a fait sa profession ou par habitude, ou par deux personnes ou plus en association, une peine de prison d'au plus deux ans ou une amende de quatrième catégorie seront imposées."
Et donc depuis le 4 octobre, M. Wilders a déposé au tribunal pour se défendre dans ce procès blasphème. S'il perd, et les chances sont élevées, étant donné que les juges présidant n'ont pas été subtile sur leurs préjugés contre lui-il face à des amendes ou une peine de prison. (Lorsque M. Wilders a déclaré qu'il ne parlerait pas au procès, le juge Maures Jan accusé d'être «bon à faire des déclarations, mais en évitant la discussion" qu'ils provoquent.)
Comment est-il possible qu'une démocratie européenne libérale poursuite en justice un parlementaire pour ses opinions politiques sur la question la plus urgente du moment, à savoir le fondamentalisme islamique? Il y a trois raisons principales.
D'abord, il y a la question du malaise des politiciens traditionnels avec M. Wilders. Historiquement, les Pays-Bas a insisté sur l'idée de «consensus». Bien que sur le papier, cela signifie un compromis, en pratique, cela a signifié conformité de la pensée et le refus de faire des vagues sur des questions controversées.
Aucune question n'a testé ce confortable consensus plus que l'ascension de l'islam, d'abord présent par des immigrants du Maroc et de Turquie dans les années 1960 et 1970, puis par les demandeurs d'asile et des réfugiés originaires de divers pays musulmans au début des années 1990. La plupart des élites ont répondu en prêchant la «tolérance». Donnez des avantages aux immigrants musulmans et attendez jusqu'à ce qu'ils s’intègrent volontairement, tel est leur argument. Même si ce processus prend plusieurs générations, même quand il est devenu évident que certains musulmans pratiquent les mutilations génitales féminines et les crimes d'honneur, et que les imams exhortent ouvertement leurs fidèles à rejeter la culture néerlandaise et la loi, les citoyens n'ont pas de critiquer l'islam.
Un segment croissant de la population, y compris M. Wilders et moi, quand j'étais membre du parlement de 2003 à 2006, doutent de cette idée facile et dangereuse de «tolérance». Cela met en colère les politiciens, professeurs, journalistes et autres faiseurs d'opinion qui ont essayé de faire de nous des intouchables.
Il y avait des exceptions: les gens courageux dans les médias, les entreprises et même dans l'armée m'ont soutenu politiquement, souvent dans les coulisses.Pourtant, j'ai finalement quitté le pays en raison d'une combinaison de frustration avec la campagne de l'ostracisme et les menaces extrêmes J'ai fait face à des islamistes qui voulaient me tuer. M. Wilders, cependant, a enduré.
La deuxième raison du orocès de M. Wilders est le pouvoir électoral des musulmans aux Pays-Bas. "quatre grandes villes. Lors des élections locales en Mars 2006, les immigrants musulmans pour la première fois agi comme un bloc de pouvoir officieux qui pourrait faire ou défaire un grand parti néerlandais.
Les victimes supposées de discrimination néerlandais étaient maintenant une force à compter avec. Ainsi, les grands partis y compris le travail et les Démocrates chrétiens-dominante depuis la Seconde Guerre mondiale, maintenant des politiques de soutien tels que l'immigration a augmenté de pays musulmans et les prestations sociales pour les électeurs musulmans. Et ils ferment les yeux à l'application de la charia informel, en particulier concernant le traitement des femmes.
Troisièmement, il y a les efforts des pays de l'Organisation de la Conférence islamique pour faire taire le débat européen sur l'islam. Une stratégie utilisée par les 57 pays de l'OCI est de traiter les immigrés musulmans en Europe en tant que communautés musulmanes par satellite en établissant des organisations culturelles, des mosquées et centres islamiques, et en insistant sur la double citoyenneté. Leur autre stratégie est de faire pression sur les organisations internationales et l'Union européenne, pour adopter des résolutions punissant quiconque se livre à «discours de haine" contre la religion. Le projet de loi utilisée pour poursuivre M. Wilders est la version nationale de ce que les diplomates de l'OCI colportent à l'ONU et l'UE.
Les implications de ce procès sont énormes. À court terme, elle pourrait amener les tensions latentes entre Hollande environ un million de musulmans et les 1,4 millions d'électeurs qui ont élu M. Wilders à ébullition. Les Pays-Bas a vu sa part de la violence islamiste, avant et pourrait bien voir de violents affrontements à nouveau.
Sur un plan plus fondamental, ce procès -même si M. Wilders gagne- pourrait faire taire les courageux critiques de l'islam radical. L'Occident est dans une guerre des idées contre l'islam politique. Si la liberté d'expression n'est pas protégée en Europe, nous sommes déjà en train de perdre.
Mme Ali, un ancien membre du parlement néerlandais, est un homme résident à l'American Enterprise Institute et auteur de "Nomad: De l'Islam en Amérique, un voyage personnel dans le choc des civilisations» (Free Press, 2010).
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