Périls de la recherche destructrice sur les embryons
« One of us » : Un appel a été lancé en
2013 par tout ce que le monde compte de militants anti-avortement, contre 1 - la
recherche destructrice sur les embryons humains, et contre 2- tout financement
de destruction d’embryons – donc y compris par avortement ou même simple
stérilet.
Je ne suis pas d’accord avec la seconde demande, mais je suis d’accord avec la première. Financer des programmes de recherche sur des embryons aboutissant à leur destruction est dangereux. Quels dangers ? N’y a-t-il pas contradiction dans mes idées alors que les initiateurs de la pétition seraient cohérents dans leur défense absolue de la vie humaine dès sa création ?
Certes ils sont cohérents, mais absolus, extrêmes,
alors que la grossesse est une situation où l’absolu devient extrême et à un
certain point, apparait absurde.
L’embryon
humain est fait pour vivre, l’embryon humain destiné à mourir est et doit
rester un cas rare, un accident, une situation involontaire. La loi Veil de
1975 « garantit le respect de tout être humain dès le
commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en
cas de nécessité …»
Chaque femme ressent différent l’avortement,
mais un embryon avorté a droit au même respect que tout cadavre humain, sa mère
peut faire don de son corps à la recherche, mais ces dons sont normalement
rares ... si des embryons morts ou mourants sont étudiés dans ces conditions, ce serait éventuellement dans le cadre d'autres programmes d'études, et non dans des programmes spécifiques.
Qu’implique le financement de programme de
recherche sur l’embryon menant à la mort de celui-ci ? Il suppose la
programmation, donc le nombre. Il suppose que des embryons morts ou destinés à
la destruction soient disponibles en quantité. Et là commence la pente
dangereuse.
Tabler sur un grand nombre d’embryons c’est tabler sur un grand nombre d’avortements,
ou de production d’embryons dits surnuméraires dans des procréations médicalement
assistés. Et si cela ne suffit pas, pourquoi pas la fabrication d’embryons
humains dans le seul but de leur dissection ?!
« Produire » des embryons dits surnuméraires ou fabriquer des
embryons pour la recherche implique opérations et traitements lourds pour les
femmes donnant ou vendant des ovocytes, lourds et même dangereux.
Ainsi le financement de la recherche sur des embryons voués à la mort ne
peut qu’entrainer l’exploitation physique des femmes.
Quant à la réponse à la question : est-il moral de délibérément créer
un être humain afin de le tuer, elle me parait évidente. Si l’on répondait oui,
jusqu’à quel stade de vivisection s’arrêterait-on ? Une telle
instrumentalisation est contraire à toute idée de respect de la dignité
humaine.
L'objectif du financement d'une recherche, d'un financement privé, est la rentabilité. La rentabilité de la recherche passe par le brevet. La brevetabilité de l'embryon humain qui est déjà revendiquée par des firmes commerciales.
Oui, le financement de la recherche destructrices sur des embryons est très dangereuse ...
L'objectif du financement d'une recherche, d'un financement privé, est la rentabilité. La rentabilité de la recherche passe par le brevet. La brevetabilité de l'embryon humain qui est déjà revendiquée par des firmes commerciales.
Oui, le financement de la recherche destructrices sur des embryons est très dangereuse ...
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