Je suis victime de calomnies écœurantes.
Je suis accusée d’avoir changé et d’être devenue raciste.
C’est-à-dire exactement le contraire de ce que je suis, de
ce que je pense, et le contraire de tout mon engagement depuis toujours, qui
est la défense des droits humains fondamentaux universels qui comprend et
implique la lutte contre le racisme.
C’est-à-dire l’accusation aujourd’hui la plus infâmante.
Celles qui formulent cette accusation savent parfaitement ce
qu’elles font. Manipulatrices et menteuses. Sur le fond et dans la forme.
Sur le fond, on sait que la meilleure et la pire façon à la
fois de calomnier quelqu’un est de l’accuser exactement du contraire de ce qu’il
ou elle est.
Telle est le mode de calomnie :
- - le plus efficace – parce que à la fois sidérante
pour l’auditoire et même pour la personne visée, et terriblement insultante
pour cette personne -
- - et le plus odieux de cynisme.
Dans la forme, elles procèdent surtout par insinuation, sur
un mode décrit avec humour par l’auteur d’un texte sur « les amitiés
coupables » qui décrit bien le procédé : il consiste à dire en
substance : puisque vous citez un tel qui a tel point commun avec untel,
cela signifie que vous partagez les idées d’untel, etc jusqu’à présenter par
rapprochements successifs de plus en plus approximatifs, la personne selon le
cas ou ensemble comme un nazi ou un paranoiaque, approuvant « le pire »
…
Etre l’objet de calomnies de la part de certaines femmes,
quand on sait que le nom de ces femmes, accolé au mot « menteuse »
dans une recherche sur google, donne … plus de 8000 résultats, que d’aucun les
ont qualifiées de « serial menteuse » ou « calomnity jane »,
pourrait ne prêter qu’à sourire …
Mais je veux répondre sur le fond, en fait une fois de plus.
Car tout mon engagement est une réponse sur le fond, une série d’arguments et d’explications
contre le racisme.
Depuis que j’écris sur l’islam, j’ai toujours expliqué :
- - il ne faut pas confondre le jugement porté sur
des textes et une doctrine avec son histoire, et le jugement concernant des
personnes, à supposer même que des jugements humains puissent concerner des
personnes, et pas seulement des actes,
- - il faut lutter à la fois et en même temps, de
manière cohérente, contre toutes les doctrines (athées ou religieuses) prônant de
bafouer les droits fondamentaux centraux des humains, et contre le racisme qui
consiste précisément dans des actes bafouant ces droits fondamentaux. «
Ni intégrisme ni racisme ».
Non seulement j’ai exposé ces deux idées, mais j’ai donné,
en détail, tous les arguments pour démontrer leur justesse et en convaincre mes
lecteurs et lectrices. Jamais je n’ai laissé passer le risque d’une confusion
entre une critique des textes et un quelconque prétexte à la haine, au
contraire, j’ai longuement écrit pour empêcher ces confusions.
Mon seul engagement civique a pour objet la défense des
droits humains fondamentaux, le noyau de ces droits, jadis appelés libertés
publiques, ou devoirs fondamentaux, depuis le « tu ne tueras point ».
La raison de mon engagement civique est l’idée fondamentale
que si les droits humains fondamentaux ne sont pas reconnus pour toutes et
tous, alors nous ne sommes pas à l’abri d’un retour du nazisme, ou d’un autre
totalitarisme.
C’est le fait que les droits soient défendus pour toutes et
tous qui est la condition sine qua non de leur efficacité contre les phénomènes
totalitaristes, contre les génocides.
Celles ( une majorité de filles, dommage) qui me taxent de
racisme, alors qu’elles savent parfaitement que la défense des droits humains
et l’antiracisme qui lui est consubstantiel, est et a toujours été ma
conviction et ma raison d’agir, et le sens de mon action, agissent par pur
cynisme.
Elles souhaitent simplement disqualifier mes écrits sur les
textes de l’islam sans avoir à y répondre.
Elles sont simplement incapables d’y répondre et trop
paresseuses pour se donner la peine de faire les recherches qui permettraient
de comprendre mes thèses et de les discuter.
Pour tenter de discréditer mes écrits et même de me réduire
au silence définitif, elles n’hésitent pas à inciter, à exciter des gens à me
haïr et à me nuire, à me mettre en danger physiquement, en leur faisant croire
que je serais devenue le contraire de ce que j’ai toujours été.
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