" Bien sur ils sont tous déséquilibrés ! Tu ne peux pas vivre dans une société musulmane et ne pas sortir déséquilibré ! Des familles, une société, qui aime la mort ! Une société qui est devenue une secte apocalyptique ! "
Voilà ce que dit Aldo Sterone - écouter la vidéo ci dessous - et bien des personnes venant de ces pays .. et le Pape nie leur vécu en innocentant l'islam : mais où est la compassion et la compréhension dans ce message ???
Le Pape vaincu par le « Maitre du Mensonge »
« Toutes les religions veulent la paix ».
Mensonge.
Le Pape a été trompé, vaincu par le mal, le maître du Mensonge :
« Mens ou tu généreras des idées de vengeance, mens ou c’est en ton nom
que l’on bombardera les civils musulmans ! ».
Et le Pape a menti. Bataille perdu.
Et il va entrainera ses fidèles à toutes sortes de
mensonges, mensonge « énorme » comme le sien, ou mensonge par
omission ou mensonge par confusion, embrouillamini du discours pour dissimiler
les points essentiels sous un fatras de détails.
Alors ce ne sera pas une bataille qui aura été perdue, mais
la guerre.
Le Pape s’est trompé.
Jamais la vérité n’a
entrainé la haine. Jamais la vérité n’a entrainé la vengeance.
Que peut bien
signifier « Aimer ses ennemis » sinon d’abord SAVOIR que des gens veulent
être vos ennemis, agissent en ennemis ?!
Savoir que l’on a face à soi des gens qui se considèrent
comme vos ennemis et vous veulent du mal, c’est le savoir, juste le savoir.
Décider de notre attitude face à ces personnes, dépend de
notre morale : estimons nous moral de nous défendre, estimons nous de les
aimer ou de les détester, estimons nous morale la vengeance ?
C’est en toute connaissance de cause de la vérité, que Etty
Hillesum, juive hollandaise, sur le point d’être déportée, voit comme une
évidence qu’elle ne veut pas haïr l’officier nazi qu’elle rencontre.
Comme c’est en toute connaissance de cause de la vérité, que
nombre de juifs de la tendance pharisienne, et en cela Jésus leur ressemblait,
renoncèrent à la guerre contre les envahisseurs Romains, pourvu que Rome les
laissent vivre selon leur morale religieuse.
C’est en toute connaissance de cause que que Rabbi Aqiba
garda l’espoir en emmenant la Torah et ses élèves, alors que le temple était
détruit.
Et c’est en toute connaissance de cause que Saint Paul
recommande aux premiers chrétiens d’user pour se défendre, de la parole, de la
conviction et non des armes.
Le manque de vérité par contre, lui, est souvent le complice
de la violence.
VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS
EN POLOGNE
À L'OCCASION DE LA XXXIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE
(27-31 JUILLET 2016)
EN POLOGNE
À L'OCCASION DE LA XXXIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE
(27-31 JUILLET 2016)
SALUT DU SAINT-PÈRE
AUX JOURNALISTES SUR LE VOL VERS CRACOVIE
AUX JOURNALISTES SUR LE VOL VERS CRACOVIE
Vol papal
Mercredi 27 juillet 2016
Mercredi 27 juillet 2016
Père
Lombardi :
Alors, Saint-Père,
bienvenue parmi nous. Merci de prendre aussi au cours de ce voyage un peu de
temps pour nous saluer et être avec nous. Nous, comme d’habitude, nous sommes
plus de 70 de 15 pays différents et nous espérons faire un bon service pour
diffuser vos paroles et votre message au cours de ces journées si importantes.
Nous traversons
des journées qui nous émotionnent tous, comme nous le savons, pour ce qui se
passe dans le monde, pour ce qui s’est passé hier ; et alors nous serions
aussi reconnaissants si, avant de nous saluer personnellement, vous nous disiez
une parole sur comment vous vivez ce moment et comment vous vous apprêtez à
rencontrer les jeunes du monde dans cette situation. Merci, Saint-Père.
Pape
François :
Bonjour, et merci
pour votre travail.
Un mot qui – sur
ce que disait le Père Lombardi – se répète beaucoup est
« insécurité ». Mais le vrai mot est « guerre ». Depuis
longtemps nous disons : « le monde est en guerre par morceaux ».
C’est une guerre. Il y avait celle de 14, avec ses méthodes ; puis celle
de 39-45, une autre grande guerre dans le monde ; et maintenant il y a
celle-ci. Elle n’est pas très organique, peut-être ; organisée, oui, mais
organique… je dis … Mais c’est une guerre. Ce saint prêtre, qui est mort
justement au moment où il offrait la prière pour toute l’Église, est
unique ; mais que de chrétiens, que d’innocents, que d’enfants… Pensons au
Nigeria, par exemple. « Mais c’est l’Afrique …». C’est une guerre.
N’ayons pas peur de dire cette vérité : le monde est en guerre parce qu’il
a perdu la paix.
Merci beaucoup de
votre travail en ces Journées de la Jeunesse. La jeunesse nous dit toujours
espérance. Espérons que les jeunes nous disent quelque chose qui nous donne un
peu plus d’espérance, en ce moment.
Pour le fait
d’hier, je voudrais aussi remercier tous ceux qui se sont manifestés par les
condoléances, de façon spéciale le Président de la France, qui a voulu me
joindre téléphoniquement, comme un frère. Je le remercie.
Merci.
Père
Lombardi :
Merci, Saint-Père.
Soyez sûr que nous aussi nous chercherons à travailler avec vous pour la paix,
ces jours-ci.
Pape
François :
Je voudrais dire
un seul mot pour clarifier. Quand je parle de guerre, je parle de guerre
vraiment, non de guerre de religion, non. Il y a une guerre d’intérêts, il y a
une guerre pour l’argent, il y a une guerre pour les ressources de la nature,
il y a une guerre pour la domination des peuples : cela c’est la guerre.
Quelqu’un peut penser : « Il parle de guerre de religion ». Non.
Toutes les religions veulent la paix. La guerre, ce sont les autres qui la
veulent. Compris ?
En contraste avec les propos du Pape, je vous suggère d'écouter ces points de vue de personnes de pays "sous loi musulmane" :
Un algérien qui aujourd'hui, tout en disant qu'il est bon que tel ou tel musulman affirme clairement que lui, personnellement, veut et pratique un "islam" pacifique, nous expose des exemples de prescriptions islamique, nous montre les textes, nous explique pourquoi les tueurs tuent en leur nom ..
et un tunisien, qui parle dans un journal marocain :
Les
barbares de Daech ne font qu’appliquer le Coran et la Sunna, par Abdallah
Tourabi
30 Juillet 2016
Que Daech soit une créature
contrariée de certains services secrets, qu’elle soit un croisement de
l’intelligence anglo-américaine et des pétrodollars du Qatar et de l’Arabie
Saoudite, comme autrefois Al-Qaïda, cela ne fait plus l’ombre d’un doute. Que
l’on disculpe en revanche totalement le Coran et le Hadith des crimes de Daech
en affirmant qu’ils n’ont rien à voir avec l’islam, cela dénote une attitude
défensive et apologétique qui se base sur le refus de la réalité historique et
la négation des faits théologiques.
Abdallah Tourabi, intellectuel et islamologue marocain.
A chaque fois que se produit un attentat ou que le
monde découvre une atrocité commise par Daech, on entend immédiatement des
affirmations du genre “ça n’a rien à voir avec l’islam”, ou “ces gens-là
n’ont jamais lu le Coran”.
Ces arguments sont souvent bien intentionnés et sincères, mais ils sont, hélas, faux et intellectuellement malhonnêtes. Ils n’aident ni à comprendre la réalité ni à avancer pour sortir de cette impasse historique dans laquelle le monde musulman s’est englué. Les fanatiques qui se réclament de Daech parlent et agissent à l’intérieur de l’islam. Leurs convictions, leurs actes et leur vision du monde se veulent comme une réplique parfaite de l’islam des origines.
Les adeptes de Daech appliquent le Coran à la lettre, font des hadiths le fondement même de leur vie quotidienne, et veulent reproduire intégralement la première forme politique connue de l’islam, le califat. Leur univers est certes fantasmé et anachronique, mais il correspond à une réalité qui a existé il y a 14 siècles. Le nier ou refuser de le reconnaître serait un aveuglement.
Les textes religieux sont l’alpha et l’oméga des soldats de Daech. Comme les autres groupes jihadistes (Al Qaïda, les groupes égyptiens des années 1980-1990), ils justifient massivement leurs actes par des références au Coran et à la Sunna. Leurs documents, leurs communiqués et leurs livres sont construits comme des démonstrations théologiques et religieuses. Ils s’appuient sur des versets et des hadiths qui sont le résultat d’un contexte particulier, marqué par les guerres menées par le prophète Mohammed contre ses adversaires et la naissance du premier État musulman à Médine. Des versets comme “tuez les infidèles où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les”, ou un hadith qui énonce que “le jihad est le plus haut sommet de l’islam”, sont cités abondamment par les intégristes de Daech. Ils ne les ont pas inventés ni détournés de leur sens littéral.
Le Coran, comme tous les autres livres religieux, contient des passages violents et belliqueux. Ils sont l’expression de leur temps et le contexte de leur révélation. Le calife Ali, cousin et gendre du prophète, résumait l’affaire en une formule limpide et clairvoyante: “Le Coran c’est deux lignes écrites dans un livre. Ce sont les hommes qui les interprètent”, disait-il. Lui qui a été assassiné aux premières années de l’islam par un fanatique qui préfigurait les sectaires de Daech. Notre refus de voir cette vérité en face, de reconnaître la part de violence dans l’islam et de vouloir la dépasser nous entraîne dans une spirale d’hypocrisie et de déni de réalité.
Les théories du complot, la rhétorique creuse et vaine et le rejet de toute responsabilité sont les manifestations d’un malaise et d’une impasse. En rabâchant des slogans comme “pas d’ijtihad en présence d’un texte” et “le Coran est valable en tout lieu et tout temps”, on s’est empêchés d’avoir une lecture rationnelle et historique des textes religieux. Le regard critique, l’usage de la raison et l’adaptation à notre monde seront toujours sacrifiés et relégués au second plan. Et, entre-temps, les fanatiques de Daech continueront leur lecture littérale et mortifère des mêmes textes religieux que nous partageons avec eux.
Abdallah Tourabi, islamologue marocain. Article paru dans TelQuel.ma, le 20 novembre 2015.
Ces arguments sont souvent bien intentionnés et sincères, mais ils sont, hélas, faux et intellectuellement malhonnêtes. Ils n’aident ni à comprendre la réalité ni à avancer pour sortir de cette impasse historique dans laquelle le monde musulman s’est englué. Les fanatiques qui se réclament de Daech parlent et agissent à l’intérieur de l’islam. Leurs convictions, leurs actes et leur vision du monde se veulent comme une réplique parfaite de l’islam des origines.
Les adeptes de Daech appliquent le Coran à la lettre, font des hadiths le fondement même de leur vie quotidienne, et veulent reproduire intégralement la première forme politique connue de l’islam, le califat. Leur univers est certes fantasmé et anachronique, mais il correspond à une réalité qui a existé il y a 14 siècles. Le nier ou refuser de le reconnaître serait un aveuglement.
Les textes religieux sont l’alpha et l’oméga des soldats de Daech. Comme les autres groupes jihadistes (Al Qaïda, les groupes égyptiens des années 1980-1990), ils justifient massivement leurs actes par des références au Coran et à la Sunna. Leurs documents, leurs communiqués et leurs livres sont construits comme des démonstrations théologiques et religieuses. Ils s’appuient sur des versets et des hadiths qui sont le résultat d’un contexte particulier, marqué par les guerres menées par le prophète Mohammed contre ses adversaires et la naissance du premier État musulman à Médine. Des versets comme “tuez les infidèles où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les”, ou un hadith qui énonce que “le jihad est le plus haut sommet de l’islam”, sont cités abondamment par les intégristes de Daech. Ils ne les ont pas inventés ni détournés de leur sens littéral.
Le Coran, comme tous les autres livres religieux, contient des passages violents et belliqueux. Ils sont l’expression de leur temps et le contexte de leur révélation. Le calife Ali, cousin et gendre du prophète, résumait l’affaire en une formule limpide et clairvoyante: “Le Coran c’est deux lignes écrites dans un livre. Ce sont les hommes qui les interprètent”, disait-il. Lui qui a été assassiné aux premières années de l’islam par un fanatique qui préfigurait les sectaires de Daech. Notre refus de voir cette vérité en face, de reconnaître la part de violence dans l’islam et de vouloir la dépasser nous entraîne dans une spirale d’hypocrisie et de déni de réalité.
Les théories du complot, la rhétorique creuse et vaine et le rejet de toute responsabilité sont les manifestations d’un malaise et d’une impasse. En rabâchant des slogans comme “pas d’ijtihad en présence d’un texte” et “le Coran est valable en tout lieu et tout temps”, on s’est empêchés d’avoir une lecture rationnelle et historique des textes religieux. Le regard critique, l’usage de la raison et l’adaptation à notre monde seront toujours sacrifiés et relégués au second plan. Et, entre-temps, les fanatiques de Daech continueront leur lecture littérale et mortifère des mêmes textes religieux que nous partageons avec eux.
Abdallah Tourabi, islamologue marocain. Article paru dans TelQuel.ma, le 20 novembre 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire