Croire et faire : la confusion ridicule des nouveaux inquisiteurs


























Quelques personnages tentent de faire croire que j'aurais dévié de mes idées.  Ils savent d'ailleurs pertinemment que c'est faux, mais sont tellement retors et continuent tellement à mentir sans vergogne que je préfère rétablir la réalité. 

Mes idées sont invariablement les mêmes et ce sont les idées du droit français, les principes du droit français. 

Le droit français reconnait la liberté de croire, la liberté d'opinion, et se refuse à entrer dans le "for intérieur" des personnes, mais s'en tient à considérer leurs actes.
Le droit français se refuse à être une morale et il n'en est pas une.

Mais le droit français repose bel et bien sur une morale, sur la notion biblique d'amour du prochain, comme fondement des normes de comportement. 
Car cette idée biblique n'est pas une utopie, elle est une nécessité. Sans bienveillance mutuelle, sans recherche de la concorde, de l'intérêt général, il n'y a pas de paix civile, de vie en société. Tout ce qu'il peut y avoir est une entente de soudards conquérants, vivant du butin volé à d'autres.

Dans une émission où se trouvaient d'un côté Bernard Teper et de l'autre Pierre Cassen, Bernard Teper définissait la laïcité comme le fait d'admettre toutes les croyances, et en déduisait que " fustiger une croyance " n'est pas laïque.
Pierre Cassen lui répondait en citant Taslima Nasreen, qui demande, si l'on aime les musulmans que l'on critique l'islam.

Bernard Teper confond croire et faire. Il confond encore croyance en des divinités et croyance en la force obligatoire de normes. 


Taslima Nasreen ne "fustige pas une croyance", elle fustige le contenu des normes à propos desquelles des croyants musulmans ( et pas tous d'ailleurs) ont la conviction que dieu commande de les appliquer.


Nul ne doit être inquiété pour ses croyances, pour ses opinions. 
En ce sens le racisme d'ailleurs, s'il est moralement horrible, n'est nullement un délit, comme le répète certains antiracistes totalement irresponsables, confondant droit et morale et se conduisant en inquisiteurs, mais il est une conviction.

Par contre on est responsable de ses choix et de ses actes. 

Bernard Teper, et avec lui tout ceux qui entonnent le refrain " criitquer une religion est raciste et mène à un génocide", en décidant de fustiger ceux qui critiquent les normes de l'islam, se fait l'allié objectif de ceux qui agissent pour les appliquer, y compris celles qui prônent violences et discriminations ... et génocides. 

Pour le droit, peu importe que l'on croit en un dieu demandant des sacrifices humains, peu importe que l'on soit convaincu ( comme Hitler l'était) que ce dieu considère une part de l'humanité comme des sous êtres ne méritant pas d'exister et dangereux pour le reste de l'humanité ... du moment que l'on n'applique pas ces normes, du moment que l'on ne sacrifie ou ne tue personne.

Si l'on "fustige une religion" en laissant entendre que ses adeptes sont des êtres intrinsèquement mauvais et irrécupérables, alors bien sur on est responsable des actes de violences que cette affirmation publique peut provoquer.

Si par paresse ou intérêt personnel, on omet de critiquer une norme qui prône la violence, de répondre aux arguments de ses propagateurs, alors on est responsable de son abstention.

Si l'on décide d'appliquer une norme de conduite sociale violente, parce que l'on croit qu'un être surnaturel la commande, alors bien sur on est responsable de cet acte d'application d'une norme contraire aux droits humains fondamentaux ou naturels, comme on voudra les appeler.

Chaque être humain naît libre et doué de raison...

Et comme je l'ai expliqué dans un autre article, aucun être humain n'est un robot. Chacun-e a la liberté, même si le poids social est lourd dans certaines circonstances, de décider d'appliquer ou pas une norme, de commettre ou pas tel ou tel acte, dont il ou elle pense qu'il serait logiquement commandé par une norme ou un ensemble normatif. 






( en réalité, plus précisément, les maitres de l'islam prônent aussi d'étudier les commentaires du coran permettant de le comprendre rationnellement, mais en cas d'incompréhension il ne faut pas mettre en doute la parole de dieu : ce que le chrétien que rencontre Joseph Fadelle, est d'aller, dans la recherche du sens, au delà de cet interdit )

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