Libération pour tout-e-s, dignité pour chacun-e
j'aimerais que ce slogan soit partagé largement ...
Nous féministes, devons défendre l'indispensable droit des femmes de protéger leur corps, qui a été et est toujours tant nié et bafoué,
et quand nous le défendons, pour le défendre solidement, nous devons rendre garde à ne pas employer d'arguments qui nient la dignité d'êtres humains, sans quoi nos revendications se retourneront contre nous tout en nous avilissant nous mêmes
nous sommes toutes des êtres humains depuis notre conception,
nous ne pouvons pas agir comme s'il n'était d'aucune importance de tuer d'autres êtres, comme si tuer un être humain avait moins d'importance que la liberté de jouir et le désir d'autres être humains,
sans quoi notre propre droit à protéger notre corps et notre vie continuera d'être nié et bafoué au nom de la liberté de jouir et du désir d'autres êtres, la loi du plus fort l'emportera
l'interruption volontaire de grossesse, l'interruption volontaire de vie, l'instrumentalisation et la négation de vies inutiles ou sans importance selon le bon plaisir de personnes réellement importantes ... la frontière est faible, nous devons être très vigilantes
Avons nous le droit, nous adultes, de laisser croire à des adolescents que la "libération du corps" est accessible aujourd'hui grâce à la médecine, sans qu'ils se trouvent un jour face à une situation où ils ne verront plus que d'autre possibilité que de pratiquer ce geste [ aspirateur ] sur cet être [ embryon humain de 3 à 12 semaines ... ou plus ] ou qu'il est inutile d'y réfléchir avant car cet être n'est pas une "personne" juridiquement, pas une vie "indépendante "?
Est ce la vocation d'un mouvement de libération d'user d'un argument d'autorité pour dissuader les plus jeunes de se poser des questions ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire