Délation féministe et leurs soutiens féministes et juifs.
Dans le mouvement féministe de nombreuses féministes ont
utilisé des pseudonymes pour écrire, tout en militant sous leur nom d’état
civil dans le mouvement.
Nombre de textes n’étaient pas signés, comme s’ils étaient
des textes collectifs.
Ainsi l’écrivain(e) Christiane Rochefort fut elle l’auteure
réelle de nombreux textes « anonymes ».
Ainsi les rédactrices de la Revue de l’Anef (https://www.anef.org/tag/lanef-publie/ ), dirigée par
Françoise Picq, demandaient-elles aux féministes intervenantes dans l’assistance
des « Journées de l’Anef » (https://www.anef.org/category/publications/les-journees-de-lanef/) , si elles souhaitaient ou pas que leur nom
figurent comme auteures de leurs interventions orales au cours de ces journées.
Si elles ne le souhaitaient pas, leurs propos figuraient avec juste l’indication
« une intervenante ».
Ainsi, le numéro de la revue Partisan de 1970 intitulé «
Féminisme année zéro », a été, comme l’ont relaté dans leurs ouvrages,
tant Anne Zélensky que Marie-Jo Bonnet, composé d’articles signé uniquement par
des prénoms ou des pseudonymes.
Ainsi, comme l’a ensuite expliqué Anne Zélensky dans son
autobiographie, son livre « Histoires du MLF » a été rédigé en 1977 avec
Annie Sugier, sous leurs noms de plume de l’époque, « Anne Tristan »
et « Anne Pisan ». Simone de Beauvoir a préfacé l’ouvrage et n’a
jamais révélé qui étaient les auteures, aussi longtemps que celles-ci ont
souhaité maintenir la discrétion sur le fait qu’elles étaient rédactrices de
cet ouvrage, vis-à-vis du public.
Ainsi comme l’a écrit Liliane Kandel ( https://www.cairn.info/revue-les-temps-modernes-2008-1-page-117.htm ), elle écrivait sous le
nom de « Rose prudence » ses chroniques sur « sexisme ordinaire »
tandis que Catherine Deudon utilisait le pseudonyme de « Catherine Crachat ».
Catherine Deudon a elle-même fourni une biographie à un site universitaire
mentionnant cet usage, d’où l’on peut déduire qu’elle est d’accord depuis pour
le révéler.
Il est évident qu’il est infâme de révéler publiquement le
nom d’une copine militante qui est l’auteure de textes, qu’elle ne souhaite
divulguer que sous un pseudonyme.
Je considère la délation d’auteurs écrivant sur l’islam, à
fortiori lorsqu’ils sont juifs, comme une aide à l’assassinat potentiel. Le nom
d’une personne permet souvent de connaître ses autres coordonnées, et donc de
savoir où la trouver pour la tuer.
J’estime abjecte tout soutien apporté à cette action.
Fiammetta Venner a jugé utile de révéler le nom d’une
féministe écrivant sur l’islam sous pseudonyme. Qui milite évidemment sous son
nom d’état civil comme toutes les féministes.
En justice elle a invoqué la nécessité d’informer le public.
Elle a osé prétendre que la féministe en
cause tiendrait sous son nom des propos politiques opposés à ceux de ses
articles. Mais la Cour n’a pas visiblement considéré
qu’il y aurait la preuve de propos contradictoires ou de sens politique opposé
qui auraient été tenus par la féministe ainsi outée. Elle n'a pas tenu compte de cet argument.
La délation ainsi produite a été retirée. Ce qui est le
minimum.
Mais Fiammetta n’a ni produit d’excuses, ni dédommagé sa victime pour
tout le tort subi, alors qu’il est évident dans les circonstances actuelles que
ce préjudice d’angoisse est évident. Au contraire, elle a soutenu qu’il n’y
avait pas de préjudice du fait de sa révélation. Et les personnes qui l’ont
soutenu ont, par ce soutien, à l’évidence, entériné cette affirmation.
Tout ceci est abject.
La moindre des choses seraient que ceux et celles qui ont
participé à ces dégueulasseries, Fiammetta et ceux et celles qui l’ont soutenue
dans ce procès, affirment clairement, qu’après réflexion, elles et ils estiment
maintenant ceci :
« Etant donné les circonstances actuelles, étant donné
les menaces pesant sur les juifs et sur les opposants à la loi islamique, en
aucun cas et sous aucun prétexte, il ne faut révéler le nom de personnes
écrivant des propos critiques contre la doctrine de l’islam. »
Fiammetta Venner a été soutenu dans ce procès par : Catherine
Deudon, Michael Ghnassia, Liliane Kandel, Patrick Klugman, Claudie Lesselier, Françoise
Picq, Nadja Ringart, Nathalie Szuchendler.
Je ne vois pas comment l’on peut être juif, censé obéir au
commandement : « Tu t’inquièteras du danger pour autrui », et
apporter son soutien à une action dont je ne vois pas comment on peut penser qu’elle
ne serait pas une mise en danger de MORT,
Je ne vois pas comment l’on peut se prétendre féministe, c’est-à-dire
soucieuse de lutter contre la violence, et commettre un tel acte ou le
soutenir, alors que je ne vois pas comment l’on peut soutenir qu’il ne facilite
pas l’action éventuelle de tueurs de juifs et de tueurs d’opposants à la charia.
Je ne vois pas quelle autre motivation peuvent avoir celles
et ceux qui le commettent ou le soutiennent qu’une envie de voir tuer, que le
goût du sang.
J’attends de ces personnes qu’elles fassent clairement à
titre d’excuse minimum, et
pour que cette conduite ne se reproduise plus, la déclaration citée plus haut, à savoir :
« Etant donné les circonstances actuelles, étant donné
les menaces pesant sur les juifs et sur les opposants à la loi islamique, en
aucun cas et sous aucun prétexte, il ne faut révéler le nom de personnes
écrivant des propos critiques contre la doctrine de l’islam. »
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