Dans un long texte intitulé " De l’amour et du crime, du sexe et des enfants ", Marion Sigaut analyse les écrits d'un écrivain racontant ses conquêtes de mineurs, dans les années 70, écrivain qu'elle ne nomme pas.
Elle a raison de se méfier quand on sait jusqu'où vont les pervers dont la perversion même est l'affection pour la manipulation et la souffrance d'autrui. A leurs victimes, ils jouissent d'ajouter comme proies les défenseurs de leurs victimes.
En tout cas, ces jouisseurs existent depuis bien plus longtemps que 1968, depuis toujours certainement, et depuis toujours ils sont admirés pour leurs soit disant force de caractère. Michel Onfray l'a montré il y a quelques années à propos de Sade. Pasolini avait fait une fable sur ce genre de conduite " Salo ...".
Aujourd'hui ils se drapent dans la psychanalyse et l'invention pseudo scientifique, de prétendu "syndrome d'aliénation parentale " pour détruire les mères protectrices. Et s'en prennent avec délectation à l'idéologie chrétienne, en la présentant comme le contraire de ce qu'elle est, sous prétexte de l'existence de pervers parmi ses clercs, comme s'il n'existait pas partout des pervers.
Outreau et l'assassinat médiatique du juge Burgaud ont du leur faire un immense plaisir.
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