Le plus répugnant mensonge fait aux juges contre moi
Je n’ai jamais parlé d’un procès qui me concernerait.
Riposte laique a jugé bon de le faire à propos de l’attaque de Caroline Fourest
et je le regrette. J’estime que la justice n’a pas à se rendre par la voie de
la presse.
C’est pourquoi je n’ai ni nommé ni désigné autrement, personne
dans l’article qui fait réagir Caroline Fourest. Le public n’a pas à savoir qui
était en cause dans le procès auquel j’ai fait référence dans cet article. Par
contre, le type de pratique qui s’y est déroulé mérite d’être connu.
En ce qui me concerne particulièrement, je tiens à revenir
ici sur l’accusation portée devant des juges contre moi par : « Ceux qui tentent de me faire passer pour raciste
à cause de cette opposition aux violations de la démocratie et des droits
humains par le droit islamique … »
J’ai écrit à ce sujet :
« Ils se reconnaîtront. En particulier ceux qui osent
tenir ce langage de pute devant la justice française, en ayant le cynisme de
tromper les juges, qui ne sont pas spécialistes des questions islamiques, en se
prétendant, eux ou leurs clients, spécialistes réels de l’islam et de
l’anti-racisme ».
L’accusation lancée contre moi de racisme, d’être contre des
minorités, est une pure calomnie, une accusation doublement ignoble, doublement
honteuse, doublement sale et répugnante.
Premièrement, elle est ignoble parce que entièrement fausse.
Elle
est à l’opposé total de mes convictions. La haine des personnes m’insupporte.
En être accusée est insupportable. Et ceux qui m’en accusent devant des juges
le savent parfaitement. Ils savent parfaitement qu’ils déversent des insultes
immondes. Ils s’en amusent d’ailleurs, sachant combien il est difficile de
démonter cette accusation, qui n’est que pure calomnie, dans l’espace de temps
limité d’un procès.
Je suis avec d’autres, « la voix des sans-voix des pays
musulmans », je ne suis pas « contre les musulmans » tout au
contraire. Comme ces personnes « sans-voix », je suis pour que les
personnes dites musulmanes s’émancipent des textes sacrés de l’islam. Je pense,
comme nombre d’ex-musulmans ou d’athées de famille musulmane, que la seule
issue pour cela est la coupure avec ces textes. Il y en a peut-être d’autres,
mais pour l’instant aucune expérience concluante ne l’a montré, la référence à
l’islam a toujours ramené un jour ou l’autre à l’application des lois du combat
sur le chemin d’Allah.
Deuxièmement, elle est un mensonge cynique dit en toute
connaissance de cause à des juges, une insulte à la justice.
Ceux qui m’accusent ainsi devant la justice, savent
parfaitement qu’ils déversent des insultes immondes, plus que blessantes, et se
moquent des juges. En déversant leurs tonneaux de m…. sur moi devant eux, c’est
dans le même temps sur les juges qu’ils les déversent.
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