Philippe Caubère accusé de viol … ou le féminisme à
géométrie variable des grands médias.
Le règne du copinage et la loi de la récupération des
mouvements militants ont pour effet que les médias grand public ont un
« féminisme » à dimension des
plus variables.
Le Huffington Post diffuse cette semaine une vidéo de la
militante féministe et vegan Solveig Halloin, où elle accuse Philippe Caubère
de viol et de violences psychologique contre elle.
Le contraste est frappant entre la manière dont la
presse s’empare de cette affaire, et son silence autour du livre de Fabrice
Thomas, ancien chauffeur de Pierre Bergé et victime de son chantage sexuel à
l’emploi : « Saint Laurent et moi : une histoire
intime », paru en octobre 2017.
L’enjeu des deux témoignages est sans commune mesure.
Philippe Caubère est un fétu de paille en comparaison du
« philanthrope » Pierre Bergé, dirigeant de la maison Yves Saint
Laurent, sponsor de la cause du sexe « libre » et défenseur de la
prostitution maternelle, ou Gestation Pour autrui.
Philippe Caubère illustre cette génération pour qui l’un
des devoirs majeurs de l’homo erectus est de n’être point « frustré »,
il a fait des déclarations pro-prostitution dans Libération du 14 avril
2011. Je laisse le lecteur analyser ses
propos dans Libération du 18 avril 2018, qui me paraissent parfaitement
cohérents avec le récit de Solveig Halloin, et montrent les dégâts de cette
idéologie du refus de la « frustration ».
Fabrice Thomas apporte un éclairage capital pour montrer la
logique des idées pro prostitution de l’homme de pouvoir qu’était Pierre Bergé :
l’exploitation éhontée des plus pauvres et la perversion.
Ainsi, un livre important pour comprendre le
fonctionnement du système sexiste oppressif passent à la trappe … précisément
parce qu’il montre le rôle de personnages dont le pouvoir fait peur.
Fabrice Thomas :
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