Race et génétique : Quelle tambouille, quel conformisme, quel tas de bêtises !


 Les propos de cette scientifiques sont révoltants, parce que soit elle a subi des pressions énormes qui ont fait qu'elle a perdu une forme de capacité de réfléchir, soit elle joue la carte conformiste.
 Le fait qu'une telle pression existe, en raison des manquements des préposés officiels à la philosophie et en raison surtout, de notre aspiration générale à ne pas trop réfléchir, et à préparer les pensées simples et rassurantes, est révoltant.
 Paresse, conformisme, absurdité.

 Non, le mot race n'implique pas de supériorité.
 Non, le mot race n'implique pas de schématisation des personnalités ou d'attribution arbitraires ou généralisées de caractères ou qualités à des races.

 Ces deux confusions relèvent du magma de confusion stupide qui nous est servi à longueur de médias et de discours militants, et qui servent exactement à l'opposé de ce qu'il parait servir.
 Au nom du refus du fascisme nazisme, qui est une théorie à la fois scientiste et pourtant religieuse, c'est à dire une théorie prétendant nier la morale en soi, et la lire dans la science, on nous assène une autre théorie scientiste, soit disant inversée.
Mais le scientisme reste le scientisme c'est à dire la négation de la morale, la négation de la conception de l'être humain libre, et donnera toujours raison au nazisme. La bêtise dépasse parfois les bornes de l'entendement.

Décider que tout être humain a en soi la même valeur, ou que tel ou tel humain ou groupe d'humain n'a pas autant de valeur qu'un autre, est un choix moral. La science n'a rien à dire la dessus. Le mot de race relève du vocabulaire scientifique taxinomique, et ne change rien à la liberté de choix moral sur la valeur des personnes humaines.


Evelyne Heyer professeur en anthropologie génétique au Muséum National d'histoire Naturelle

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