Parti communiste et avortement

La doctrine du PC sur l'avortement fut un temps que le PC défendait le droit des parents d'avoir de quoi élever leurs enfants et non pas d'avoir le droit de les tuer.

 Bien sur le problème ne se pose pas en ces termes uniquement, la question du droit des femmes de ne pas se voir imposer de grossesse sous peine pénale est primordiale aussi, mais à l'évidence, il se pose aussi en ces termes, lorsqu'il est plus profitable pour certains pouvoirs économiques, de faire une industrie de la mort des embryons et une industrie de l'importation de consommateurs ou travailleurs "produits" par des mères du "tiers monde".

 L'industrie du sexe et l'industrie du déplacement de populations, avec tous les besoins monétisables que ces addictions sexuelles et ces déménagements et perturbations provoquent valent bien la mort de quelques êtres humains sans droit de vote ...

Certains propos de femmes militantes demandant des délais toujours plus longs pour le droit d'avorter en France, semblent émaner de militantes qui n'ont pas fait elles-mêmes d'avortements, encore moins à des termes longs, car celles qui en ont fait, qui se sont aperçu en le faisant que le nombre de semaines était plus long qu'il leur avait été dit, ne parlent plus ainsi.

Il y a surtout un mélange entre deux questions sous le même nom de "droit d'avorter" : la question du pénal, et la question de l'intérêt réel des femmes et des enfants.
Le droit des femmes est de ne pas être réprimées pour avortement, parce que nul ne peut décider à leur place pour leur corps, nul ne sait mieux qu'une femme qui elle peut continuer une grossesse dans de bonnes conditions pour elle et l'enfant, mais le droit des femmes est aussi de ne pas subir d'avortements tardifs, qui en fait sont visiblement des assassinats d'êtres bien vivants et sensibles, ce dont les femmes en détresse ne se rendent pas compte lorsqu'elles sont en détresse, et risquent de se rendre compte trop tard.

Le problème principal du délai est de le raccourcir, de raccourcir le délai entre décision de la femme et possibilité d'avorter, et supprimer les avortements pour raison économiques, qui ne sont rien d'autre que l'assassinat par la société de certains citoyens pour raison de coût, et qui sont la plupart des avortements.

Le délai en France est de 12 semaines.
 Voici le témoignage d'un médecin qui ... en a eu assez.  Il commence par parler d'avortements tardifs autorisés dans certains Etats des USA ou d'Europe (bien au dela du délai français).
 "si vous êtes prolife je comprends ce que vous ressentez, si vous êtes prochoix je comprends ce que vous ressentez, car j'étais comme vous ..."

 



Santé

IVG : en 2017, 5.000 Françaises avortent toujours à l’étranger à cause du délai de 12 semaines

Déni de grossesse, difficulté à faire un choix, mineures mal informées… Quels que soient les motifs, les Françaises sont 5.000 par an à recourir à l’IVG à l’étranger, en Espagne ou ailleurs. Car si la France se situe dans la moyenne européenne en matière de délai légal, plusieurs de ses voisins vont plus loin. Au Royaume-Uni par exemple, l’IVG est pratiquée jusqu’à 24 semaines de grossesse (voire plus si la vie de la femme est en jeu). Même délai au Pays-Bas, bien que les médecins n’avortent en général plus après 22 semaines. La Suède, où l’avortement est pratiqué jusqu’à la 18ème semaine (voire 22 et plus selon les situations), fait également partie de ces pays plus souples.
Des données qui, fatalement, posent la question de la pertinence de fixer la limite à 12 semaines. "Le délai est trop court pour certaines femmes, c'est la maîtrise de leur fécondité qui est en jeu", revendique la coprésidente du Planning Familial. "C’est une réalité", confirme Danielle Bousquet, qui nous apprend au passage que certains dépassements de délais sont parfois provoqués par les médecins eux-mêmes, ceux qui sont peu scrupuleux du droit à choisir : "Il suffit qu'une femme réalise tardivement qu'elle est enceinte, qu'elle s'adresse sans le savoir à un médecin réticent, que celui-ci laisse traîner la situation et elle dépasse le délai". D’après la présidente du HCE, "c’est également plus difficile d’avorter en été car le personnel est réduit".
La dernière fois que le délai français a été interrogé, c'était en 2000, quand il avait justement fait l’objet d’un allongement avec la loi Aubry, passant de 10 à 12 semaines. A l’époque, la plupart des pays européens étaient déjà plus souples que la France : "On était sur un délai minimum", confirme la présidente du HCE. Selon une étude du Collège royal des obstétriciens et des gynécologues, au Royaume-Uni, le fœtus ne ressentirait pas la douleur avant 24 semaines. Et d’après ce rapport, commandé par la commission parlementaire britannique d’enquête sur la santé, l’avortement tardif ne le ferait pas souffrir car l’environnement chimique de l’utérus provoquerait "une inconscience ou sédation continue, comme un sommeil profond". Nasrine Callet, gynécologue à l’institut Curie, confirme : "Le cœur bat à partir de la 3ème semaine. À la 5ème, l’embryon commence à avoir une ébauche des yeux et des oreillesMais ça ne veut pas dire qu’il peut ressentir la douleur. Pour cela, il faudrait que ses organes soient reliés par des terminaisons nerveuses jusqu’au cortex. Or ce dernier n’apparaît qu’au 3ème trimestre"
En France, c'est Danielle Bousquet - l'actuelle présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes - qui avait rédigé en 2000 le rapport d’information de l’Assemblée nationale. Sous le titre "mettre fin au scandale des départs à l’étranger", elle considérait que l'allongement des délais était "une adaptation indispensable de la loi", interpellant - déjà - ses pairs sur le phénomène des avortements à l'étranger : "Il n'est plus possible de tolérer que soient laissées à l'abandon environ 5.000 femmes chaque année qui, ayant dépassé les délais, ne trouvent pas d'accueil en France et sont contraintes de partir à l'étranger. Notre pays se défausse en quelque sorte de ses responsabilités sur ses voisins européens... et, en France même, sur les associations, vers lesquelles les médecins orientent les femmes".
Dix-sept ans plus tard, le "scandale" est le même : les femmes sont exactement le même nombre à traverser la frontière chaque année pour une IVG. Pourtant, estime Marie Allibert, porte-parole de l’association "Osez le féminisme !", "une grande majorité des Français sont en faveur de l’IVG et d’un passage à un délai plus long, de 14 semaines par exemple". L'alignement sur les délais plus favorables de voisins européens fait partie des revendications du Planning Familial. L'ex-députée Danielle Bousquet admet également que notre délai "pourrait" effectivement "être amélioré, dans la mesure où il est plus long dans d’autres pays européens", mais craint qu'une réouverture du débat ne mobilise fortement le camp des conservateurs, d'autant que celui-ci a trouvé entretemps, dans le débat sur le mariage pour tous, matière à se réorganiser. "Relancer le débat serait risqué. Ça donnerait à nouveau la parole aux opposants et certaines forces réactionnaires sont très importantes, avec des moyens financiers conséquents", avertit la présidente du HCE, évoquant notamment Sens Commun, Caritas, Laissez-les vivre…
Finalement, souligne Danielle Bousquet, "si la demande sociétale se fait forte, le débat serait forcément rouvert. Mais il ne suffit pas qu’un(e) seul(e) député(e) le propose : en 1975, Simone Veil s’est fait le porte-parole de la sociétéQuand on en vient au droit des femmes à disposer de leur corps, c’est presque toujours la société civile et les associations qui ont fait avancer les choses et bouger les politiques".


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