Alors qu'il est question sans cesse des crimes sexuels dans l'Eglise, dont le Pape se refuse à rendre OBLIGATOIRE le signalement aux autorités, même en restreignant cette obligation éventuellement aux Etats dont le système judiciaire ne contient pas de dispositions bafouant les droits humains élémentaires,
alors que l'on soutient même chez de prétendus défenseurs des enfants, que la religion islamique est admissible moralement alors que son prophète n'est qu'une ordure pédophile qui a violé à répétition une petite fille depuis ses neufs ans, ce qui est un motif bien suffisant pour rejeter tout ce qui a trait à cet homme, sans lui assimiler bien sur dans cette condamnation les personnes entrainées à sa suite par de multiples évènements et qui se disent aujourd'hui musulmanes ( voir par exemple parmi d'autres, l'organisation marocaine : "touche pas à mon enfant" : https://touchepasamonenfant.com/ ) , alors que tant d'imams assurent toujours qu'il est l'homme parfait et un beau modèle et légitiment mariages avec des enfants et esclavage sexuels des enfants,
alors que des antisémites en France sautent sur l'occasion pour dire " chez les juifs c'est pire et on vous le cache en plus ",
je rappelle cette décision du conseil rabbinal d'Amérique, condamnant les actes de crimes sexuels et rappellant que leur signalement sont autorités sont OBLIGATOIRES, qui date de 2010, et fait référence à des décisions antérieures.
La traduction est la mienne. Le texte en anglais est joint.
RESOLUTION DE RCA CONDAMNANT ET COMBATTANT LA VIOLENCE A
L'ENFANT
27 avril 2010 - Attendu que nous sommes de plus en plus au
courant d'incidents de violence sexuelle et physique sur des enfants dans notre
communauté; et
Considérant que des rabbins orthodoxes ont été inculpés ou
condamnés pour abus ou mise en danger d'enfants dans plusieurs affaires très
médiatisées; et
Considérant que la vie et l'avenir de nombre de ces victimes
et de leurs familles sont gravement endommagés: suicide, syndrome de stress
post-traumatique, incapacité à établir des relations saines, incapacité à
développer des relations intimes saines, etc. et
Considérant que de nombreuses victimes de maltraitance dans
notre communauté restent toujours silencieuses et ne se présentent pas pour
accuser leurs auteurs ou demander de l'aide par crainte de la stigmatisation,
des conséquences personnelles et familiales ou des préoccupations perçues comme
telles; et
Considérant que le Conseil rabbinique d’Amérique a résolu,
par le biais de résolutions antérieures, sa condamnation des abus et sa censure
des agresseurs, et a affirmé, sous la direction et la direction de ses poskim (
décisions rabbiniques), que les interdictions de mesirah (signaler les crimes
aux autorités civiles) et d’arka’ot (juger par des tribunaux civils) ne
s’appliquent pas en cas d’abus et qu’il est en fait obligatoire, du point de
vue de la morale, de faire de tels rapports; et
Considérant que réitérer cette position de longue date peut
servir à fournir un leadership pastoral et halakhique, un soutien, une
direction et une affirmation aux victimes de la maltraitance, de leurs familles
et de leurs défenseurs.
Par conséquent, le Conseil rabbinique de l'Amérique décide
que
• Il réaffirme sa condamnation sans réserve de toutes les
formes de maltraitance à enfant.
• Il réaffirme sa position halakhique selon laquelle les
interdictions de mesirah et arka’ot ne s’appliquent pas en cas d’abus.
• Il publiera régulièrement sur son site web et aux médias
des déclarations de condamnation appropriées lorsque l'attention du public sera
attirée sur une affaire dans laquelle des Juifs sont soit des victimes, soit
des auteurs d'abus.
• Il évaluera régulièrement la compétence de ses membres
pour comprendre et traiter les problèmes de maltraitance à l’enfance et
initiera chaque année des formations et des possibilités de formation continue
pour tous ses membres dans ce domaine.
• Les membres du RCA aborderont la question de la maltraitance
d’enfants dans leurs communautés dans au moins un sermon, une conférence ou un
article au cours des douze prochains mois, et que les coordonnées des services
locaux pour victimes de violence soient affichées dans un lieu public dans
toutes les synagogues, écoles, etc. et les institutions communautaires juives
desservies par ses membres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire