http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18787134&cfilm=33113.html
Jean Yanne a réalisé non pas une pochade
sur une fantasmagorique irruption de l’APL en Europe, mais une remarquable (et,
par moments, effrayante de réalisme) peinture d’archétypes français alors
abondants dans les couloirs des universités, et à chaque carrefour de la
société française, plus précisément encore une évocation de leurs grands-parents
dans une époque plus sanglante. Michel Serrault, Daniel Prévost, Jacques
François, Bernard Blier et des dizaines d’autres grands comédiens – sans
oublier Nicole Calfan – furent remarquables pour restituer toutes les nuances
d’un subtil scénario signé par Jean Yanne (1933-2003), Gérard Sire (1927-1977),
et Robert Beauvais (1911- 1982). Mais ce qui réjouit peut-être plus encore les
spectateurs chinoisqui achètent ce DVD, aujourd’hui, en Chine, c’est la parodie
des opéras- ballets-modèles, l’irrésistible Carmen dansé comme dans une mise en
scène kitsch de Mme Mao (ne pas oublier de relire Camarade Jiang Qing, de
Roxane Witke, qui est une sorte de Rozenkranz ' Guildenstern sont morts en
regard des soliloques hamletiens de Mao reproduits dans Vive la pensée du
Président Mao).
À ceux qui chipoteraient en écrivant dans leur thèse de doctorat que Jean Yanne a eu la main lourde dans la satire, on ne peut que recommander de relire Sollers, Badiou et, plus encore, les célèbres pages dythirambiques de Roland Dumas et François Mitterrand à leurs retours de Chine, en extase prolongée devant le “ Grand bond en avant” ; puis de visionner les anciennes bandes d’actualités que la Chine libère peu à peu pour vacciner les uns (en Chine) et les autres (hors de Chine) sur les “ quadrilles de la loyauté” que tous, pilotes d’avions et tireurs d’élite compris, devaient danser devant les bustes de Mao, en dessinant avec leurs bottines le caractère “ loyauté” [au président Mao]. »
Mon commentaire :
la lâcheté décrite par Yanne est bien celle qui s'étale aujourd'hui face aux musulmans militants
elisseievna
À ceux qui chipoteraient en écrivant dans leur thèse de doctorat que Jean Yanne a eu la main lourde dans la satire, on ne peut que recommander de relire Sollers, Badiou et, plus encore, les célèbres pages dythirambiques de Roland Dumas et François Mitterrand à leurs retours de Chine, en extase prolongée devant le “ Grand bond en avant” ; puis de visionner les anciennes bandes d’actualités que la Chine libère peu à peu pour vacciner les uns (en Chine) et les autres (hors de Chine) sur les “ quadrilles de la loyauté” que tous, pilotes d’avions et tireurs d’élite compris, devaient danser devant les bustes de Mao, en dessinant avec leurs bottines le caractère “ loyauté” [au président Mao]. »
Mon commentaire :
la lâcheté décrite par Yanne est bien celle qui s'étale aujourd'hui face aux musulmans militants
elisseievna
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