mise à jour :
Le Professeur Fourtillan a été libéré,
le juge des libertés lui a rendu visite et a décidé la main levée de la mesure d'internement.
Fin de l'internement abusif.
Le Professeur a témoigné qu'il avait été bien reçu par les médecins de l'établissement du Mas d'Uzès.
https://www.youtube.com/watch?v=3PkX8boc4RU
Une campagne de presse tend ces derniers jours a légitimer son internement en hopital psychiatrique aux yeux du public.
Un internement contraint en hopital psychiatrique n'est justifié que si la personne est dangereuse pour les autres ou pour elle-même : il est évident que ce n'est nullement le cas du professeur Fourtillan.
Selon la presse, le professeur ne se serait pas opposé à son hospitalisation : cette formulaire est trompeuse et malhonnête, la vérité est qu'il a pu accepter une garde à vue en établissement hospitalier et non pénitiaire, mais en aucun cas selon les témoignages tout récent de ses amis il n'avait de motif d'accepter un séjour en hopital psychiatrique.
L'administration de médicaments psychiatrique ou de certains traitements psychiatriques, comme de tout médicament, a des effets primaires et secondaires indésirables ou nocifs, elle constitue donc une atteinte physique sinon une torture et une mutilisation.
En France, ces dernières années ou mois, deux internements forcés se sont produits, et celui ci est le troisième, contre des personnes ayant alerté contre des conduites de corruptions ou des pratiques qu'elles estimaient contestables et qui représentent un intérêt financier pour ceux qui les pratiquent.
Il est de plus en plus courant de voir cataloguer les expressions d'opinion de manière binaire, avec d'un côté le bien seul dicible et de l'autre le mal absolu ou fou des diaboliques ou fous méchants. Il s'agit d'un phénomène de régression intellectuelle massive, d'un retour au pire obscurantisme, dont l'explication est toujours la même.
Deux facteurs s'additonnent : d'une part des personnes agissant pour défendre une thèse favorable à leurs intérêts pécuniaires (directement ou indirectement) et d'autre part, une masse de public prompt à croire à l'injonction à la paresse intellectuelle et qui donc refuse d'effectuer des travaux sérieux d'étude et de recherche qui seuls lui permettrait de comprendre les problèmes soulevés par telle ou telle thèse. S'ajoutent un troisième facteur : la tendance d'une part du public à profiter de l'occasion qui leur est fournie de se défouler sur des personnes diabolisées.
Lorsque ce mécanisme ne suffit pas parce que des personnes obstinées persistent à défendre des thèses divergentes, il reste le moyen de la répression psychiatrique.
Il est du devoir de chacun d'entre nous de dénoncer et de nous opposer à ces pratiques barbares.
Toute personne d'établissement médical qui laisse faire de telles pratiques barbares sans s'y opposer en alertant les autorités judiciaires ou en refusant d'appliquer les instructions données se rend coupable d'actes contraires à la déontologie médicale, et plus ...