IVG et Constitution

 



 

L’assemblée nationale vient de voter le texte suivant à insérer dans la constitution : « Art. 662. Nul ne peut porter atteinte au droit à linterruption volontaire de grossesse et à la contraception. La loi garantit à toute personne qui en fait la demande laccès libre et effectif à ces droits. »

 

Je ne suis pas d'accord  avec cette redaction

aborder le sujet de l'avortement dans la constitution, peut etre, mais pas ainsi,

pas possible de parler d'ivg sans parler du devoir de faire tout son possible pour eviter les raisons d'une femme de le demander, pas possible et monstrueux,

parce que interrompre une grossesse avant un terme tres avancé, c’est forcément tuer ou risquer d’handicaper l’enfant en formation

et cela n’est PAS un droit.

Qu’avons-nous reproché au patriarcat : le droit de vie ou de mort du père sur les autres personnes de la famille

qu’avons-nous reproché au nazisme : le droit reconnu aux hommes supérieurs soit disant de vie ou de mort sur les autres etres humains

qu’est ce donc d’autre qu’un droit absolu d’une adulte de vie ou de mort sur un enfant en formation vivant depuis la conception ?

rien d’autre.

Une femme a un droit sur son corps, cela signifie qu’elle ne doit pas être réprimée  d’une façon quelconque pour ce qu’elle fait a son corps (et surtout pas par des refus de soins nécessaires à sa santé physique ou à empêcher sa douleur physique), qu’une grossesse peut être arrêtée par elle sans répression motivée par ses conséquences sur le corps de l’enfant en formation, parce que son propre corps à elle est en cause,

Qu’elle a le droit d’être informée sur tout ce qui traite de ce sujet, de contacter toutes les personnes qui s’occupent de ce sujet, d’être aidée médicalement à tout moment pour sa santé physique et contre la douleur, 

Mais rien d’autre.

Parler de droit a l’interruption de grossesse globalement, c’est inclure dans ce droit à la fois le droit de la femme de décider pour son propre corps, et celui de tuer ou handicaper l’enfant, et cela n’est pas moralement supportable, sauf a adopter la morale nazie.

Si l'on veut etre concret, il faut garantir l'accès aux soins gratuit pour toutes et tous et une formation aux soins gynecologiques et infantile suffisante dans les études de médecine, d'une part, et il faut d'autre part, interdire toute rémunération pour un acte d'avortement non nécessaire a la vie de la femme (grossesse extrauterine par exemple), cette mesure simple distinguant acte de mort et acte de soin, freinera bien des incitations à l'IVG pour des raisons tout autre que l'intéret des femmes elles memes.