Marie-Jo Bonnet : les voix de la normandie combattante


vient de paraître

Voici réunis pour la première fois une soixantaine de documents inédits rédigés par des FFI, des résistants ou de simples témoins, sur leur action durant la bataille de Normandie. C’est une histoire bien différente de l’histoire officielle que nous racontent ces paysans, ces notables, artisans, mères de famille, instituteurs, gendarmes ou curés de village, telle qu’ils l’ont vécue de l’autre côté de la ligne de front, au cœur de la puissance ennemie et sous les bombes anglo-américaines. Pourquoi la résistance s’est-elle trouvée si désarmée à la veille de la libération ? Pourquoi a t-elle été ignorée si longtemps par les Alliés, quel est son rôle exact dans les opérations et surtout, comment a –t-elle pris en main son destin, c’est ce que nous racontent ces récits passionnants, animés tout à la fois par la fierté de combattre pour sa liberté, la peur et le chagrin devant les morts et les destructions. À travers les questions qu’ils soulèvent, on se rend compte que la Normandie ne fut pas seulement le territoire où s’est jouée la victoire militaire sur le nazisme. Elle est aussi un terrain d’affrontement politique entre les alliés anglo-américains et la France combattante du général de Gaulle qui lutte pour retrouver sa souveraineté et sa grandeur.

Marie-Josèphe Bonnet est originaire du Pays d’Auge. Docteur en histoire, historienne d’art, écrivaine et conférencière, sa thèse, « Les relations amoureuses entre les femmes du XVIe au XXe siècle » , a été plusieurs fois rééditée. Elle a publié récemment aux éditions de La Martinière « Les femmes dans l’art », et chez Odile Jacob « Les femmes artistes dans les avant-gardes ». Elle travaille actuellement sur la période de l’Occupation, tout en poursuivant ses recherches sur l’art et le féminisme.

Une députée Verte pour les femmes au tapin, le boycott d'israel, le port du voile

" Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire."
Houari Boumedienne président algérien, discours à l’ONU en 1974.

Une sénatrice verte a organiser des opérations ILLEGALE de boycot des produits israeliens ( http://www.youtube.com/watch?v=y9J1Ene0iaE ), promeut l'institutionalisation de la prostitution, et le voile des femmes : Alima Boumédienne-Thiery.

Sur son site on peut lire sa question à un ministre : " http://alima-boumediene.org/spip.php?article257 ) >>Discrimination à l’égard des femmes voilées 14 novembre 2006 Auteur(e) : Alima Boumediene-Thiery « Monsieur le Premier Ministre,
Je ne souhaite pas ici m’appesantir sur l’accroissement des agressions et des discriminations exercées à l’encontre des femmes portant un foulard, foulard qualifié d’islamique, mais je veux attirer votre attention sur les discriminations exercées à l’encontre de ces femmes, par des personnes titulaires de l’autorité publique.
Même si les Verts, se sont fortement opposés à cette loi du 15 mars 2004, que je continue à considérer comme une loi d’exception, discriminante et raciste, qui s’oppose totalement à l’esprit de notre laïcité, définie par la loi de 1905, nous voulons qu’elle s’applique sans effets collatéraux..."

Cette femme qui ose qualifier une loi de la République de raciste, qui ose bafouer la loi française en organisant des invasions de supermarché pour boycotter des produits du seul petit état "pour" les juifs, organise maintenant l'institutionalisation du tapin pour les femmes, et il va de soi que ce ne sera pas celle des voilées - ou destinées à l'être ..
Autrement dit les femmes occidentales au tapin, des arabo-musulmanes voilées, les juifs persécutés : voilà "la France d'après" à la mode d'une femme qui ne mérite en rien la nationalité française et ne montre en rien une assimilation à ses valeurs.

Coordination Française
Marche Mondiale des Femmes

COMMUNIQUÉ
Non, la prostitution n'est pas un métier comme un autre !

Ce mercredi au Sénat, avec le concours actif d'une sénatrice des Verts, avaient lieu les Assises de la prostitution (4ème édition), ainsi qu'une manifestation organisée par des personnes prostitué-es pour les "Droits des travailleurs-ses du sexe".

La Coordination Française de la Marche Mondiale des Femmes tient à rappeler que la prostitution :
- Doit être reconnue comme une violence contre les femmes ;
- Qu'il s'agit là de la plus archaïque expression de la domination masculine sur les femmes ;

Tout en étant opposées à la stigmatisation des personnes prostituées, nous refusons la marchandisation du corps des femmes et toute politique règlementariste, la prostitution ne pouvant en aucun être considérée comme un métier possible.

Nous luttons et agissons pour un monde sans violence et pour l'émancipation de toutes et tous.

Coordination Française Marche Mondiale des Femmes

http://www.unals.org/

La prostitution s'invite au Sénat
Cette année encore, le Collectif Droits et prostitution et le STRASS organise les Assises de la prostitution en partenariat avec l'UNALS et le Sénat. Cette rencontre aura lieu le 24 mars 2010 au Sénat (Palais du Luxembourg) et réunira des personnes prostituées et divers acteurs du monde associatif de la santé et de l’action sociale, ainsi que des chercheurs en sciences sociales.
Inscription obligatoire à l'adresse suivante: assisesprostitution2009@gmail.com
Consultez le programme: Lire le document (... en savoir plus) http://www.unals.org/docs/Assises_de_la_Prostitution_2010.pdf
http://www.unals.org/index.php?id=113


Dans la même ligne de pensée - à part la question juive - on voit une Malika Amaouche mobiliser à la fois contre la loi sur le voile, contre les féministes qui ne militent pas pour l'algérie, et pour le reglementarisme en matière de prostitution :

Ainsi, elle appelle à manifester pour la prostitution :

MERCREDI 24 MARS - 18 H devant le Sénat Place Paul Claudel
MANIFESTATION POUR LES DROITS DES TRAVAILLEU(R)SES DU SEXE,
ProstituéEs, Seworkers, Escortes, Catins, Péripatéticiennes, Tapins,
Gigolos, Putes, CourtisanEs, ProfessionnellEs du sexe, CallGirls &
Boys, Filles et Garçons de joie, etc
Le collectif Droits et Prostitution et le Strass organisent la
quatrième édition des Assises de la prostitution au Palais de
Luxembourg sur invitation d'Alima Boumédiène-Thiery, Cette année
encore, les travailleurSES du sexe et leurs alliés s'empareront de
sujets qui les concernent comme la prostitution sur Internet, les
clients et les maisons closes/ ouvertes.Contact :
ARCAT :Miguel Ange Garzo 06 81 43 48 15
BUS DES FEMMES : Claude Boucher 06 99 82 96 15
LE PASTT : Camille Cabral 06 74 67 03 33
LE STRASS : Gilda : 06 23 06 87 01
Collectif Droits et prostitution : Malika Amaouche 06 08 00 52 91

Ainsi elle accuse le CNDF d'insulte et de racisme parce qu'il ne commemore pas un épisode de la guerre d'algérie :

Sur http://lmsi.net/spip.php?article941
Le 17 octobre prochain, le CNDF (le collectif national pour le droit des femmes) et les Femmes solidaires, avec le soutien de plus d’une cinquantaine d’associations et de partis politiques ont choisi d’organiser une manifestation nationale pour les droits des femmes. Nous, qui sommes des femmes et des lesbiennes qui avons traversé en militantes des espaces féministes, estimons que le choix de cette date est fort inapproprié, voire insultant.
Aussi pensons-nous qu’il est politiquement nécessaire de se positionner, de rappeler avec les associations et les personnes qui se souviennent que la République Française s’est bâtie sur son empire colonial, que cette date est désormais inséparable de l’année 1961.
Nous nous souvenons du 17 octobre 1961 (...)
Choisir le 17 octobre, pour organiser une manifestation sans attache ni rappel aux événements de 1961, c’est participer au déni généralisé de l’histoire de la résistance au colonialisme, c’est court-circuiter le combat de restitution de la mémoire mené par les générations issues de l’immigration coloniale et post-coloniale. Choisir cette date, c’est occulter les résistances passées et actuelles, avec la violence sourde qui caractérise les dominants.
En cela, c’est une forme de racisme.
Avec le soutien de : Amélie Delaunay, Clarisse Loyen, Chantal, Christine Chaudet, Claire Allam-Revuz, Corine Sagnane, Doriane Meurant, Emmanuelle Détienne, Flor, Florence Mattozzi, Hélène Harder, Janick Penhoat, Jamila Belaïdi, Kaissa, Kat, Loulou Valérie Morin, Malika Amaouche, Myrlie, Nasima Amazighe, Odile, Samia Leulmi, Sanaa, Sara, Sophia Jomni, Zohra Yadel, et le CFPE (Collectif des Féministes pour l’Egalité).

Ainsi, elle dénonce la loi de 2004 sur les signes religieux à l'école

http://www.narosnews.fr/spip.php?breve54
Oui à la laïcité / Non aux lois d’exception
Appel d’acteurs du système scolaire et de militants associatifs laïques et féministes contre toute loi d’exclusion des élèves portant le foulard et pour une véritable politique éducative
Il est à nouveau question, dans le débat public, d’une loi très « stricte » visant à « redéfinir » l’application du principe de laïcité à l’école. Cette loi s’apparente à une loi d’exception, construite sur mesure autour du foulard islamique. Personne n’est dupe : c’est le foulard qui est à l’origine du débat, et c’est lui qui serait seul touché par une loi, même si celle-ci se présentait comme « générale ». (...)
Elle ne peut donc être ressentie par les élèves que comme une mesure brutale et discriminatoire, venant redoubler toutes les injustices que subissent déjà, dans leurs quartiers, les jeunes des milieux populaires, notamment ceux qui sont issus de l’immigration post-coloniale.
(..) Nous refusons enfin de nous laisser enfermer dans un faux débat qui encourage toutes les divisions et tous les affrontements identitaires (entre « la France » et « les immigrés », entre « la République » et « l’Islam », ou encore entre les diverses confessions), alors que les principaux problèmes sont socio-économiques et politiques - libéralisation de l’économie, chômage de masse, précarisation des salariés, extension du contrôle social et des logiques sécuritaires, permanence des discriminations racistes et de l’inégalité sociale entre hommes et femmes...
Premiers signataires :
Malika Amaouche, militante féministe (Act Up, Femmes Publiques)
Etienne Balibar, universitaire
Françoise Gaspard, universitaire et militante féministe
Anne Souyris, militante féministe (présidente de Femmes publiques)
Pierre Tévanian, enseignant (SNES)

Ainsi, elle participe au "collectif Féministe partout ", qui n'est rien d'autre qu'un refus du féministe blanc "émancipateur" :

JEUDI 4 MARS 2010
Rassemblement féministe samedi 6 mars 2010 : pas en notre nom !
Dans le cadre de la journée internationale des luttes féministes, le collectif Féministes Partout vous invite à un rassemblement ce SAMEDI 6 MARS à la Rotonde Jaurès - Stalingrad, Paris 19e, de 15h à 17h.
La république n'est pas la liberté pour touTEs ni l'égalité entre touTEs et la fraternité ne profite qu'à certaiNEs.
La république française est raciste
Nous refusons que le féminisme soit exhibé pour discriminer et exclure - par exemple les femmes voilées ou portant la burqa de l’espace public - ou pour justifier le refus de cartes de séjour et de naturalisations.
Nous refusons que le féminisme soit brandi comme un « label de civilisation » et de modernité.
La république française est hétérosexiste, hétéropatriarcale et homophobe
Le patriarcat des blancs est bien installé, adossé à la religion catholique : le gouvernement soi-disant laïc est mené par un premier ministre catholique pratiquant qui adore rencontrer le pape, Boutin-et-sa-bible a été ministre, le président de la république se signe à tout moment… Un système violemment à l'attaque contre les gouines, trans, pédés et les putes ;
Nous refusons le féminisme universaliste blanc, bourgeois, laïcard et hétéronormé qui impose ses croyances républicaines et ses normes d’émancipation, prétexte à la déferlante haineuse et moralisatrice qui oppose les femmes.
Nous nous réclamons d'un féminisme qui ne se base pas sur une injonction à l'émancipation, qui ne dicte pas un modèle unique de libération mais qui repose sur la parole et les revendications des premières concernées.
Collectif Féministes partout – Paris, mars 2010
http://feministespartout.blogspot.com/
Sexisme partout, féministes partout !
À l’appel de :
Alternative Libertaire, Atelier de lectures féministes (CIP-IDF),Droits et Prostitution, Etudions Gayment, Femmes Publiques, collectif Langues de putes, Les mots sont importants, Mix-Cité,Les Panthères roses, Pari-T, Les Putes, le Torchon brûle toujours, les Tumultueuses

Convention collectives pour maisons closes : halte aux cadences infernales !



La prochaine convention collective de la profession de travailleuse du sexe, va définir le nombre des passes maximum à l'heure.

Certaines prostituées se plaignent en effet de " cadences infernales ".

Mme Chantal Brunel va certainement tester le système qu'elle prône ...



http://www.lexpress.fr/actualite/societe/au-pays-des-maisons-closes_857596.html#xtor=AL-447


"Au pays des maisons closes
En Suisse, une grande majorité de prostitué(e)s travaillent dans des "salons de massage". Mieux que le trottoir? "

" Outre l'inconfort et l'insalubrité sur ses différents lieux de travail, les gérants lui imposaient une cadence infernale. D'autres filles se plaignent de n'avoir pas accès aux préservatifs. "

" Faut-il rouvrir les maisons closes en France? 59% des Français y sont favorables, d'après un sondage CSA-Le Pari- sien. C'est aussi l'avis de Chantal Brunel, députée UMP, qui a relancé le débat dans son livre Pour en finir avec les violences faites aux femmes (Le Cherche Midi). "

Morale juive : manuel


MANUEL D'INSTRUCTION
RELIGIEUSE
ISRAELITE
PAR A. DEUTSCH
GRAND RABBIN
________________________________________________________________

SIXIEME PARTIE

1. LA MORALE JUIVE

1. L'amour du prochain
« Aime ton prochain comme toi-même ! » 1) C'est ainsi que s'exprime la Tora qui, à la base des relations entre les hommes, a proclamé la grande et immuable loi de l'Amour
Cette recommandation sublime ne s'adresse pas unique-ment à ceux qui sont proches par la parenté et la religion; elle a un caractère universel. « Si un étranger vient séjourner avec toi, dans votre pays, ne le molestez pas. Il sera pour vous comme un de vos compatriotes, l'étranger qui séjourne avec vous, et tu l'aimeras comme toi-même, car vous avez été étrangers dans le pays d'Egypte » 2).
Tous les hommes sont créés à l'image de Dieu. Puisque Dieu est le Père de toutes les créatures, les hommes sont frères et soeurs. « Car le Seigneur, votre Dieu, c'est le Dieu des dieux et le Maître des maîtres... qui ne fait pas considération de personne... qui témoigne son amour à l'étranger, en lui assurant le pain et le vêtement. Vous aimerez l'étranger, vous qui fûtes étrangers dans le pays d'Egypte ». 3) L'amour du prochain fait disparaître les barrières entre les hommes qui sont égaux devant Dieu. « N'avons-nous pas tous un seul Père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés » ? 4)
Un jour, raconte-t-on dans le Talmud 5), un païen se présenta devant Hillel en lui disant : « Je veux devenir israélite à la condition que tu m'enseignes toute la Tora pendant que je me tiendrai sur un pied. » Hillel lui répondit : « Ce que tu ne veux pas qu'on te fasse, ne le fais pas à autrui; voilà toute la Tora, le reste n'en est que le commentaire ! » C'est

(1) Lévitique XIX,,.
(2) Ibid. XIX23-u.
(3) Deutéronome X17_1,.
(4) Malachie II10.
Traité Sabbat 31a.
________________________________________________________________

l'expression la plus élémentaire de l'amour du prochain. Celui-ci, en effet, se heurte le plus souvent à l'égoïsme, à l'amour de soi. Pour amener les hommes à cette loi dont la réalisation est identique avec celle de la perfection, il faut partir en guerre contre l'égoïsme qui demande au prochain des marques d'amour sans le payer de retour.
La loi de l'amour du prochain est un idéal que nous devons atteindre par un constant effort sur nous-mêmes afin de contribuer à la réalisation de la promesse que Dieu a faite à Abraham : « Par toi seront bénies toutes les familles de la terre. » 1)

2. Respect de la vie d'autrui

Le plus horrible forfait que puisse commettre l'homme, c'est l'assassinat. Ce crime est une injure à la divinité qui a créé l'homme à son image.
« Tu ne tueras pas » dit le sixième commandement 2) avec une brièveté saisissante. Mais à plusieurs reprises cette loi est répétée dans la Tora comme pour insister sur l'extrême gravité de ce méfait que la conscience humaine abhorre.
« Celui qui verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car l'homme a été fait à l'image de Dieu » 3). L'assassin a compromis sa dignité d'homme en accomplissant son crime; le méfait n'est expié que par la suppression de son auteur.
Cependant, il y a des situations où le meurtre est commandé. C'est l'état de légitime défense. « Si un voleur est pris sur le fait d'effraction, si on le frappe et qu'il meure, son sang ne sera point vengé » 4). « Celui qui vient pour (te) tuer, tue-le le premier ! »
Il est également défendu d'infliger un mauvais traitement au prochain de façon à abréger sa vie ou de mettre sa vie en danger. « Maudit, qui frappe son prochain en secret... ! » 5) « Ne place pas d'obstacle sur le chemin d'un aveugle ! » 1.

(1) Genèse XII..
(2) Exode XXu.
(3) Genèse IXe.
(4) Exode XXII..
(5) Deutéronome XXVII24.
Lévitique XIX,,.
________________________________________________________________

« Quand tu bâtiras une maison neuve, tu établiras un appui autour du toit, pour éviter que ta maison soit cause d'une mort, si quelqu'un venait à en tomber. » 1)
Il faut nourrir l'indigent qui manque du plus nécessaire; on n'a pas le droit de se dérober au devoir de respecter la vie d'autrui sous prétexte que c'est sabbat. Il est défendu d'abréger la vie d'un mourant par quelque moyen que ce soit; lorsqu'on possède des armes à feu ou tout objet semblable, il faut les mettre en lieu sûr pour éviter des accidents.
« Quiconque soutient la vie d'autrui a, en quelque sorte, aidé le monde entier; celui au contraire qui a tué, a tué l'univers entier, car le monde a commencé avec un seul
homme. » 2)


3. Respect de l'honneur d'autrui

« Que l'honneur de ton prochain te soit aussi précieux que le tien » 3) Nombreuses sont les défenses qui mettent le prochain à l'abri d'une atteinte à son honneur. Nos Sages vont jusqu'à dire : « Quiconque humilie son prochain en public n'a pas part au monde futur 4) ou est comme un assassin; car sa victime blêmit 5) (littéralement : le sang quitte son visage).
Un autre défaut grave, c'est la calomnie. « Ne va point colportant la médisance parmi les tiens. » 6) Même si ce qu'on raconte est vrai, c'est défendu. Rien ne peut compromettre davantage la bonne entente entre les hommes que ces calomnies qui volent de bouche en bouche.

_________________

(1) Deutéronome XXIIR.
(2) Traité Sanhédrin IVe.
(3) Traité des principes II,e.
(4) Sanhédrin 107 a.
(5) Baba Metsia 58 b.
Lévitique XIXae.


Il y a trois péchés qui sont punis dans ce monde et dans le monde futur : l'idolâtrie, l'adultère et l'assassinat; la calomnie cependant, connaîtra une sentence plus sévère encore, car elle tue triplement : le calomniateur, celui qui l'écoute (avec satisfaction) et le calomnié. C'est à eux que s'appliquent les versets : « Que le Seigneur supprime toutes les langues mielleuses, les lèvres qui s'expriment avec arrogance, ceux qui disent : Par notre langue nous triomphons, nos lèvres sont notre force : qui serait notre maître ? »

1)Lévitique XIXae.
) Psaume XII.-s citation tirée de Maimonide, Déôt chap. 7..

6. Devoirs envers nous-mêmes

La nature porte l'homme à s'aimer lui-même. Chacun s'applique de toute ses forces à devenir heureux. Ce senti-ment est humain, puisque la Tora proclame : « Aime ton prochain comme (tu t'aimes) toi-même ! »
Il est évident que cet amour de soi doit se mouvoir dans certaines limites dont les extrêmes sont l'égoïsme et le mépris de soi-même.
L'égoïsme est une disposition qui porte l'individu à ne songer qu'à lui-même, à sa conservation, à son développe-ment sans tenir compte des intérêts d'autrui. Il faut s'en tenir éloigné autant que du sentiment contraire, le mépris de soi-même. « Prenez garde à vous-mêmes » 4). Le mépris de soi-même est contraire à la nature de l'homme qui est créé à l'image de Dieu. Il importe donc de choisir le juste milieu. Les devoirs que nous devons observér sont de deux ordres : ceux qui ont pour but le bien-être corporel, et ceux

(1) Lévitique XXIIaa.
(2) Céphania Mn.
(3) 'Hôchen-Michpat 369.
Deutéronome W,s.

qui poursuivent le bien-être spirituel. Les premiers consistent à avoir soin de notre vie et de notre santé par la modération et. la propreté. Les seconds, à nous corriger de nos défauts par une discipline sur nous-mêmes.
Un amour de soi bien compris engendre la dignité. Elle consiste à se surveiller constamment avec un soin jaloux afin que les pensées mêmes intimes et les actes se meuvent dans le cadre de la convenance. Celui qui néglige ce devoir élémentaire s'abaisse à ses propres yeux et devient un objet de mépris aux yeux de ses semblables.

Dans cet ordre d'idées c'est à l'amour de la vérité qu'il faut faire la première place. Les relations entre les hommes se font au moyen de la parole. Que l'on s'imagine les tristes conséquences que peut engendrer une parole mensongère ! C'est pourquoi la Tora proclame ° « Eloigne-toi de la parole mensongère ! » 1) Que ton non » soit « non » — que ton « oui » soit « oui » ! Que les paroles de tes lèvres soient l'écho de ton coeur ! »
(2)
Une autre forme du mensonge, c'est l'hypocrisie
Quoi de plus méprisable que de vouloir paraître meilleur qu'on ne l'est en réalité ! « Que tes yeux regardent bien en face, que tes paupières s'ouvrent droit devant toi ! 3) Le Talmud regorge de sentences qui dirigent leurs flèches acérées contre les hypocrites. Bornons-nous à citer la, suivante
L'hypocrite dit : « Dites-moi quels sont encore mes devoirs afin que je les accomplisse ! » 4)
L'usage et les bonnes moeurs demandent que nous nous servions parfois de formules, dites de politesse, qui, si elles sont exagérées, relèvent du mensonge. C'est pourquoi il faut en user avec modération et surtout éviter celles qui pour-raient tromper nos prochains sur nos véritables sentiments à leur égard. Gardons-nous, par exemple, de combler de témoignages d'affection ou d'amitié quelqu'un qui nous est indifférent au fond de notre coeur.
Il y a des situations où le mensonge cesse d'être un men-songe et où il devient un véritable devoir. Il est permis de tromper un malade sur la nature de son mal; ce mensonge

{1) Exode XX11Ia.
(2) Cf. Baba Metsia 49 a.
(3) Proverbes IVE.
Soto 22b.

est un réel bienfait puisqu'il lui inspire courage et patience. Qui sa ferait scrupule de mentir, si par cet expédient il arrive à éviter un malheur ? Certes, il vaut mieux cacher la vérité si c'est possible, que de dire un mensonge. Il appartient à l'éducateur de veiller avec un soin jaloux sur l'emploi judicieux de cette tolérance

7. L'effort pour arriver à une vie vertueuse

Ce n'est pas tout d'éviter le mal; il faut aussi rechercher le bien : « Ecarte-toi du mal et fais le bien ! 1) Après avoir remporté une victoire sur ses fautes, il faut entrer dans la voie du bien. La première règle à observer : « Et tu aimeras le Soigneur, ton Dieu, de tout ton coeur ! » L'amour de Dieu engendre la crainte du mal et encourage au bien, même si celui-ci est mal récompensé.
« Mais il n'est pas d'homme juste sur terre qui ne fasse que le bien et ne pèche jamais » 2). L'homme est faible par nature. Il succombe parfois aux tentations de ses sens. Fort heureusement, il peut s'arracher à cet état de péché par la Techouba (;1 110'11), littéralement : le retour, la pénitence. r Par ma vie, dit le Seigneur Dieu, je ne souhaite pas que le méchant meure, mais qu'il renonce à sa voie et qû il vive ! » 3) Le Techouba consiste à faire honnêtement, sincèrement, le procès de ses propres fautes, à se les représenter une à une e à se promettre, même à se jurer, de ne plus y retomber. C'est la seule voie qui conduise à la vie vertueuse. Pour le reste, confions-nous en toute sécurité en Dieu et disons : « Que la bienveillance du Seigneur, notre Dieu, soit avec nous ! 4)

(1) Psaume XX XIV,o.
(2) Ecclésiaste VII20.
(3) Ezéchiel XXXIII,,.
(4) Psaumes XCrr.

Une synagogue à Jérusalem



http://www.terredisrael.com/wordpress/?p=18908

Une synagogue historique

Son nom hébreu, Hurva (ruine), vient de ce qu’elle a été construite au milieu des ruines d’une synagogue inachevée, détruite en 1721 par de seigneurs, créanciers arabes en colère. La pauvre petite communauté juive n’avait pas pu payer l’impôt.
La Synagogue Hurva a été construite dans les années 1860, en un temps où le Sionisme n’était encore qu’une pensée, une prière. C’est dans ses murs que Théodor Herzl et Avraham Yitzhak ha-Cohen Kook ont alerté le monde entier sur le sort des Juifs d’Europe.
Ce bâtiment est resté en ruines après que la Jordanie l’ait fait sauter, comme 29 autres synagogues de la vieille ville, deux jours seulement après que le quartir juif soit tombé entre les mains de son armée, en 1948.
Le commandant jordanien qui avait dirigé l’opération aurait déclaré à ses supérieurs : « Pour la première fois en 1000 ans, pas un seul Juif ne demeure dans le quartier juif. Pas un seul bâtiment ne reste intact. Cela rend le retour des Juifs ici impossible ».

http://www.lucien-sa-oulahbib.info/article-sur-lajerusalem-ferrat-les-elections-syna-46836776.html

Mardi 16 mars, Le Hamas a appelé à une journée de la rage (et non pas de la colère comme euphémisent avec précipitation les médias français). Pourquoi ? Regardez juste ce qui s'est passé ce mardi 16 mars 2010 : les juifs n'ont même pas le droit de reconstruire une synagogue alors que les mosquées sont construites par milliers ; et pourquoi n'y aurait-il pas d'habitants juifs dans des villes d'un futur Etat palestinien par exemple ? Parce que les dirigeants arabes veulent un pays judenrein. Voilà pourquoi. Ils ne supportent pas que le juif, déclaré inférieur dans leur livre sacré, puissent contredire ce dernier en s'affirmant souverain sur une terre conquise donc acquise pour l'éternité par la communauté des croyants. Ne pas comprendre ces racines théologico-politiques c'est évidemment rester hors du débat et accepter d'être utilisé par plus fin que soi...
Par Lucien S.A Oulahbib

http://fr.ejpress.org/article/36537

Jérusalem: la reconstruction de la synagogue Hourva, ‘l'accomplissement d'un rêve’

L'inauguration de la synagogue de la Hourva, lundi est l"l'accomplissement d'un rêve" pour Yishayahu Averbuch, qui vit depuis 35 ans en face de ce site historique.
Arrivé d'Ukraine en 1971, Yishayahu (nom hébreu d'Isaïe), 67 ans, dit avoir vécu "toute sa vie pour voir la Hourva reconstruite".

Soutien à Simone Veil



Des mouvements anti-IVG ont pris la décision de manifester tous les jeudis devant l'Institut, car Simone Veil a été élue à l'Académie, or l'ancien Président de la République, qui a décidé de confier à Simone Veil la défense de cette loi, Valéry Giscard d'Estaing est lui, membre de l'Académie française depuis 2003, et pourtant ces mouvements n'ont organisé aucun harcèlement de la sorte contre lui.

Il est impossible de ne pas voir dans ces réactions successives, la marque d'un antisémitisme profond, chez certains de mouvements.

Je pense que la décision d'autoriser l'avortement et le regroupement familial ont été prises par le libéral VGE sous l'influence d'un libéralisme aveugle, qui effectivement tendait à remplacer les couches populaires françaises par des étrangers plus dociles et moins chers, et que le choix de Simone Veil, a été fait sciemment dans le but de faire porter ce qui pour beaucoup est un meurtre, par une juive, tandis que Simone Veil pour sa part, se voyait à nouveau acculée à des "choix de Sophie ", ayant devant elle l'alternative inhumaine, soit de laisser mourrir les femmes qui avortaient en prenant tous les risques, soit d'autoriser la mise à mort d'êtres humains dont la vie avait commencé et d'en porter le fardeau, même si elle prenait toutes les précautions possibles pour que ces avortements ne portent que sur des embryons non developpés.
Qui a placé Simone Veil dans cette situation insupportable, pour des raisons bassement matérielles de maximisation du profit, sinon l'auteur du projet de constitution européenne préconisant la libre circulation à tous va des capitaux ...

Il est insupportable, qu'une femme qui a fait du mieux qu'elle pouvait pour sauver des vies, qui a survécu à ce que l'on sait, soit ainsi présentée comme une génocidaire, et ainsi harcelée.

Post Scriptum :
je vois qu'il me faut expliquer encore plus clairement.
Quand on veut faire une législation, il faut trouver le "bon casting" pour porter le dossier. Quand c'est un dossier "sensible", il vaut mieux trouver un "bon fusible" à qui on fera supporter toute la responsabilité de la décision ... prise par d'autres.
Encore faut il trouver ce "bon fusible".
Aucun homme ou femme politique sensé n'aurait accepté de porter le dossier de l'IVG, c'était simplement suicidaire, alors qui pouvait accepter malgré tout, ... sinon une rescapée des camps que l'on a habilement replacée dans une situation qui ravivait son expérience.
Je suis convaincue que chez VGE et ses alliés dans cette affaire, le raisonnement pour trouver "la" personnne à qui faire porter le dossier IVG", celle qui supportera toute la haine ou/et la colere que cette législation déclencherait immanquablement, a été :
" ben on va demander à une juive, comme ça ... les juifs, les bebes tués, ça marchera", le vieux fantasme des juifs sacrifiant rituellement des enfants chrétiens, cela marche toujours ...
Non seulement il fallait " la juive", mais il en fallait une qui ne pouvait pas refuser si on lui parlait des femmes qui meurent d'avortement, que l'on replaçait dans une situation de "choix de Sophie" :
" Alors : l'enfant mort ou la mere et l'enfant mort, décide ! ",
voilà ce que l'on a representé à Simone Veil, et elle n'a pas pu s'en distancer, ils ont parfaitement su Où il fallait appuyer chez elle, ce qu'il fallait raviver ...

Sur la carrière de Simone Veil, écouter cette émission.
Simone Veil n'est pas comme de nombreux(ses) politicien(ne)s une carrieriste aux dents qui longues, prête à n'importe quelle réforme qui servirait à son image en "brisant des tabous", y compris des tabous utiles. Elle aurait pu rester tranquillement mère de famille, mais elle devient magistrat, se mobilise pour l'amélioration du sort des prisonniers, se mobilise pour la construction de la paix avec l'Allemagne, malgré l'horreur que sa famille en a subi, y envoie ses jeunes enfants ...
Elle n'a jamais demandé à entrer en politique, Valérie Giscard d'Estaing est venu lui proposer le ministère de la Santé, " Pensait il à l'IVG ?" demande la journaliste de Canal Académie, "je ne sais pas" répond Veil, ... il me parait évident que oui !
Que dit elle sur l'IVG : " à l'époque, chaque année, 300 à 400 femmes mourraient ..."
http://www.canalacademie.com/ida5034-Le-mois-de-Simone-Veil-la.html

Des anti-IVG ou "pro-vie" s'étonnent qu'une rescapée des camps ait pu créer une loi qui a été suivi par des centaines de milliers d'arrêt de vie chaque année qui a suivi, ils voient là un paradoxe monstrueux : mais c'est à la fois :
- oublier les propos tenus par Simone Veil à l'époque :
" Je le dis avec toute ma conviction: l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu'il perde ce caractère d'exception, sans que la société paraisse l'encourager? C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C'est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s'il admet la possibilité d'une interruption de grossesse, c'est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme.",
- inverser la chronologie et la causalité ( en faisant comme si Simone Weil avait "voulu" cette conséquence que l'avortement ne soit plus une exception, alors qu'elle a mis en garde contre !)
- et surtout ne pas voir, que justement, seule une rescapée ou peut etre un médecin comme le très catholique Paul Milliez, pouvait être décidé, pour ne pas dire manipulé, pour les pousser à assumer une loi autorisant l'avortement, que nul politicien sensé n'aurait voulu assumer ...

Je crois vraiment que ces personnes qui s'étonnent, qui n'arrivent à voir que du monstrueux de la part de Simone Weil et d'elle seule, devraient d'abord s'étonner de leur propension à plaquer du monstrueux sur cette femme, cette femme juive déportée, à la salir, à la dépeindre en "juive organisant le massacre d'enfants .. ", en " mortifère",
alors que tout montre qu'elle n'a pas été celle qui a voulu cette réforme mais que d'autres l'ont décidé ( VGE et Chirac au pouvoir, les francs maçons ne cessent de se vanter du fait que la loi de 1974 a été votée grâce à eux ...),
alors que tout montre qu'elle n'a voulu qu'éviter plus de morts (la mort de femmes en plus de la mort de foetus qui de tout façon avaient lieu),
alors qu'elle a demandé que la loi " en dissuade les femmes" (de l'avortement).
Tout ce passe comme si pour certains, il était impossible de penser "le juif" en dehors du monstrueux, impossible de le penser comme victime sans aussitot l'accabler d'une image plus monstrueuse encore.
Que les juifs soient martyrisés y compris les enfants, c'est à dire encore que Jésus mort adulte, c'est à dire plus christiques que Jésus d'une certaine façon, alors qu'ils sont "coupables" du refus du christianisme, voilà un paradoxe qui peut "déranger" des chrétiens trop fiers de leur "savoir" et qui font passer cette fierté avant tout.
Alors pouvoir accuser des juifs d'un massacre de "millions d'enfants, prétendre que même une juive rescapée des camps aurait pu "vouloir" cela : quelle aubaine, quel soulagement quelque part. Voilà pour moi à quoi correspondent tous ces discours accusant Simone Veil de " 7 millions de morts".
Voilà, montrent ces discours, une juive à elle seule dépasse les 6 millions, à elle toute seule,
voilà, montrent ces discours, même l'horreur absolu des camps ne peut guérir les juifs du mal qui est en eux, du mal qu'ils véhiculent à cause de leur refus du christ.

Tant que notre société génèrera des réactions où l'on imputera les décisions de la majorité - (comme l'avortement de centaines de milliers d'embryons) aux plus faibles, les juifs, pour rejeter la faute sur eux, tant que notre société estimera qu'il faut recourir à ce "dernier recours" alors qu'elle pourrait très bien aider les femmes à avoir des enfants au lieu de se chercher des serviteurs tout fait dans ses ex-colonies, tant qu'elle continuera de céder à ses lâchetés et veuleries en tous genres, elle coure à sa perte.

Pour mémoire, voici les derniers propos de JM Le Pen sur Simone Veil et son élection à l'Académie :
" J’ai le même âge que Mme Veil, nous avon subi les mêmes épreuves, puisqu’elle a perdu ses parents pendant la guerre, moi j’ai perdu mon père pendant la guerre aussi, par conséquent j’ai avec elle un certain nombre d’affinité, par conséquent je n’ai aucune raison de ne pas me réjouir de la voir accéder à l’Académie Française.
Jean-Marie Le Pen. France Inter. 19 mars 2010. "
Rapelons que pour les nazis, les Français "francs", "gaulois" et non "sémites" étaient aussi une " race inférieure ".

Archives INA : où l'on voit que Simone Veil espérait bien que l'information sur la contraception, autorisée seulement depuis 1967, ferait disparaitre les avortements :
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/CAF91005393/decisions-avortement-madame-simone-veil-et-monsieur-andre-rossi.fr.html

Les droits humains sont pour tout le monde


Les droits humains sont pour tout le monde. Le combat féministe est avant tout un combat pour le respect des droits humains des femmes.

Espérons que nos mouvements féministes actuels ne l'oublierons à propos des menaces publiques extrêmement graves du rappeur "Cortex" ( http://cortex.agence-presse.net/2009/06/21/interview-cortex/ Cortex (Sébastien Gozlin) contre Marine le Pen.

10 décembre 1948 Déclaration universelle des droits de l’homme
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Mensonge islamique à l'attention des lesbiennes, gay et trans

Photo : Pierre et Gilles



Le Monde a publié un texte d'apparence conforme au crédo des droits humains et de la lutte contre l'homophobie, sous la signature de deux philosophes, d'un rabbin et de Tarik Oubrou.







http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/17/appel-contre-l-homophobie-et-la-transphobie-par-olivier-abel-jean-claude-guillebaud-tarek-oubrou-rivon-krygier_1320275_3232.html
Point de vue
Appel contre l'homophobie et la transphobie, par Olivier Abel, Jean-Claude Guillebaud, Tarek Oubrou, Rivon Krygier

Pour qui sait lire et décoder la propagande islamique, ce texte est une manifestation de plus du mensonge par omission, dissimulant dans l'emprunt aux concepts occidentaux :
- une occultation du contenu de l'islam et des intentions de ses militants,
- ainsi que des attaques contre les occidentaux.

Ce texte condamne les "violences homophobes", tout comme par ailleurs, un Tarik Ramadan condamne les "violences conjugales".
Le mensonge consiste à omettre de préciser, que les peines frappant les femmes désobéissantes comme les homosexuels, ne peuvent en aucun cas, selon la conception islamique, est considérées autrement que comme de juste et saintes punitions selon les ordres d'Allah, et en aucune façon comme des "violences".
Il y a donc un mensonge délibéré sur ce que prône le signataire musulman de ce texte : en aucun cas il ne condamne la répression de l'homosexualité par l'islam, il se contente de parler de "violences", donc d'un qualificatif que par définition on ne saurait appliquer aux justes actes d'obéissance à la loi d'Allah que sont les châtiments de la charia.

Ce texte applique ici le même procédé que les déclarations des droits humains islamiques, qui reconnaissent tous les droits humains mentionnés par la déclaration de 1948, à la seule précision près, qu'ils doivent s'exercer ... conformément à la charia, qui elle les nie quasiment tous.

Ce texte s'élève ensuite vigoureusement contre l' "ordre moral" religieux. Or qu'est ce que cet "ordre moral", sinon un concept strictement occidental, des partisans comme des adversaires d'une conception du monde, incluant l'existence d'une "vérité" divine ou naturelle, d'une "morale naturelle".

En aucun cas il n'appartient aux concepts islamiques, il n'y a donc aucun risque de confusion entre la "charia", la voie d'Allah, et l'"ordre moral" des chrétiens "égarés" et des juifs "faussaires"...

Donc en critiquant l' "ordre moral", c'est aux religions et morales occidentales, et uniquement à elles, que Tarik Oubrou s'attaque, il n'a pas l'ombre d'une parole contre "le saint coran" et la sunna de son "prophête-paix-et-bénédiction-sur-lui".

Nous voyons ici une manifestation de plus de la pratique de la "dissimulation", de la restriction mentale qui permet le mensonge par omission, dans le cadre du "jihad par la langue", de l'effort pour l"'appel" à La religion, l'unique vraie selon l'islam, c'est à dire l'islam.

Ce que les gens de culture chrétienne, de la culture chrétienne de la "bonne nouvelle", du mépris du mensonge, ont du mal à comprendre, est que pour les musulmans croyants, la tromperie est parfaitement justifiée dans le combat pour faire triompher l'islam, pour eux dans ce cadre là, il n'y a de mensonge que pieu.

Gageons que les gays et lesbiennes seront transportées de joie devant tant d'amour et de tolérance, et se laisseront charmer par ce beau discours sans l'ombre d'une hésitation ou d'un doute.



Voici les propos tenus par ailleurs par Tarik Oubrou :

(extraits de la transcription d'une conférence de Oubrou faite par "Islamisation.fr") :

« Le Califat qui est le symbole de la réunion et de l’union de toute la communauté, c’est le symbole de la force des musulmans. Un 2 mars 1925 le Califat est déclaré abolit par Mustapha Kemal connu sous le nom de Atatürk, c'est-à-dire le père des turcs, qui est un juif d’origine et qui s’est déguisé en musulman. La oumma se trouve alors dans une situation illégale […] car le Califat est une obligation, et la réunion des musulmans, l’union autour de ce Calife est une obligation »

« La première règle parle d’un islam global qui touche à tous les domaines de la vie […] l’islam est une organisation c’est un ordre des choses qui touche à tous les phénomènes et à tous les champs de la vie […] cette notion a suscité la surprise de la communauté, parce que pour beaucoup de musulmans l’islam est réservé aux vieux, est réservé aux mystiques, dans un petit coin de la mosquée, en dehors de la mosquée tu peux vivre ta vie. L’islam comme le veut le Coran touche à tous les domaines de la vie. C’est un Etat, c’est un pays […] il regroupe toute la communauté dans une géographie. Il n’y a pas de frontières […] la frontière entre deux pays est une hérésie méprisable en islam. Les Frères musulmans ne reconnaissent pas les frontières entre les peuples musulmans. »

« La politique est une donnée, est une partie, est un élément de l’islam. Le Prophète était un chef d’Etat. »

« Il (le Calife) dirige la vie par la religion, il dirige les relations entre les hommes par la religion. Et quand on dit la religion c’est pas dans le sens ecclésiastique, ni judaïque du terme. La religion en islam elle a toute une autre signification, c’est une manière de vivre c’est une conception des choses, c’est un mode de vie selon la volonté d’Allah »

« L’imam Al-Banna veut qu’on soit comme des salafistes car on interprète pas, car l’interprétation peut prêter à l’abus, par conséquence on peut risquer d’abolir une caractéristique (des attribus de Allah)» Tout est à pendre au premier degré dans le Coran « on entre pas dans le comment car c’est un champs qui est hors de portée par rapport à notre raison. Ce n’est pas une innovation de la part de Al-Banna car c’est une attitude qui a été adopté par Muhammad et ses compagnons »

« Tout homme qui réfute un verset formel du Coran, ou bien qui interprète un verset du Coran abusivement est considéré comme en dehors du cercle de l’islam »

Yvonne Knibiehler : "Le féminisme doit repenser la maternité" et le point de vue de Anne Zelensky et de Macha Meryl



http://www.lemonde.fr/livres/article/2007/02/08/yvonne-knibiehler-le-feminisme-doit-repenser-la-maternite_864946_3260.html



Yvonne Knibiehler : "Le féminisme doit repenser la maternité"



LE MONDE DES LIVRES 08.02.07





Le féminisme, affirmez-vous, a fait fausse route en décidant d'ignorer la maternité. De fait, dans les années 1970, il n'était pas politiquement très correct de faire des enfants quand on était militante...



N'exagérons pas : à l'époque, il y avait tout de même quelques intellectuelles pour défendre la maternité. Mais elles le faisaient en se mettant du côté du corps. Elles louaient la beauté de la grossesse, de l'accouchement... Personnellement, je n'ai pas trouvé beau d'être enceinte ni d'accoucher. Ce que j'ai trouvé en revanche miraculeux, c'est la rencontre avec ce petit être qui, dès les premières heures de sa vie, exprime combien il est humain. En cela, j'ai longtemps été en désaccord avec Simone de Beauvoir qui, dans Le Deuxième Sexe, définit la maternité comme un obstacle à la vocation humaine de transcendance. Je suis une femelle mammifère, certes, mais je ne suis pas une bête. Et ma relation avec les petits que je mets au monde est aussi faite d'intelligence, ce qui ouvre précisément la possibilité d'un dépassement, d'une transcendance. C'est ce qui, par la suite, m'a permis de me réconcilier avec Beauvoir, qui perçoit elle-même parfaitement cette possibilité : la femme, écrit-elle, "ne peut consentir à donner la vie que si la vie a un sens ; elle ne saurait être mère sans essayer de jouer un rôle dans la vie économique, politique, sociale".

D'un côté les mères, de l'autre les féministes : en tentant de joindre les deux, vous avez souvent eu "le sentiment d'être assise entre deux chaises". Mais votre parcours d'historienne (Yvonne Knibiehler a dirigé longtemps l'unité d'histoire de la famille à l'université de Provence) n'a fait que renforcer votre conviction...



En tant que féministe de la deuxième vague (celle des années 1960-1970, qui succédait à celle des suffragistes de la IIIe République), je suis restée, c'est vrai, marginale et contestée. Pourquoi ? Parce que tout en soutenant les combats des militantes sur la sexualité, la maîtrise de la fécondité, le pouvoir ou le travail, j'étais persuadée que la maternité resterait un enjeu central de l'identité féminine. Je ne pouvais pas me satisfaire de cette injonction implicite : "Sois mère et tais-toi." Ma formation d'historienne comme ma propre sensibilité me permettaient d'affirmer que la maternité, ce n'était pas seulement un épanouissement narcissique, une jubilation personnelle. C'était aussi, et tout autant, une fonction sociale. Et j'étais convaincue qu'en ignorant cette fonction sociale, on ignorait la moitié au moins des réalités maternelles. Depuis, les résultats de mes recherches n'ont fait que renforcer cette certitude. Le féminisme doit d'abord repenser la maternité : tout le reste lui sera donné par surcroît.

Le féminisme, écrivez-vous, souffre d'une "faiblesse congénitale" : la transmission de l'identité sexuée est beaucoup plus difficile pour les femmes que pour les hommes. Pourquoi cette différence ?



Il est relativement facile pour un père d'apprendre à son fils à devenir un homme, parce que cela ne met en jeu que leurs ego respectifs. Mais entre mère et fille, la transmission met en jeu la vocation même de l'espèce humaine. Ce qu'une mère apprend à sa fille, c'est que tout son corps est engagé, profondément, dans la reproduction de l'espèce. Autrement dit dans un domaine qui touche au sacré, qu'on ne parvient pas à laïciser tout à fait. Les médecins ont beau avoir fait une lumière totale sur le processus de l'engendrement, de la gestation, de l'accouchement, on investit tellement dans la naissance humaine que celle-ci reste sacrée, et la mère avec elle. Or si je veux élever ma fille comme un être intelligent et cultivé, je peux le faire. Mais je ne sais pas dire ce qui en moi exige la maternité. Cela ne peut se transmettre que par le modèle, et ce modèle s'impose aujourd'hui de façon moins évidente, moins naturelle qu'autrefois.

Plus de trente ans après la loi Veil autorisant l'avortement, les femmes se sont-elles réellement approprié la maîtrise de leur fécondité ?



Que la liberté de donner ou non naissance à un enfant soit désormais inscrite dans la loi est évidemment capital au plan symbolique. Mais cette liberté juridique reste formelle si la liberté psychologique fait défaut. Prenez l'exemple des Pays-Bas : voilà un pays qui a la loi la plus libérale en matière d'avortement, et en même temps le taux d'avortement le plus bas du monde... Preuve que les deux ne sont pas contradictoires. En France, en revanche, le nombre d'IVG reste anormalement élevé (13 à 14 pour 1 000 femmes en âge de procréer). Pourquoi ? Parce que l'on ne dit pas assez aux femmes qu'il s'agit aussi d'une épreuve, physique et morale. Tant que l'IVG restera pour les femmes un symbole de libération, elles la subiront sans protester, si désagréable soit-elle. Et il en va de même pour la contraception. Les produits dont les femmes ont besoin pour maîtriser leur fécondité sont fabriqués par des multinationales dirigées par des hommes, lesquels se soucient beaucoup plus des profits de ces fabrications que de la libération des femmes. Tant que cela n'aura pas changé, les féministes ne pourront pas se vanter d'avoir conquis la maîtrise de leur fécondité.


Aujourd'hui encore, dans leur écrasante majorité, les mères qui travaillent peinent à concilier leurs responsabilités professionnelles et parentales. La nouveauté, c'est que désormais elles en parlent. Assiste-t-on à l'émergence d'une troisième vague de féminisme, tentant, enfin, d'allier égalité et maternité ?



Si tel est le cas, on verra comment elle déferle... Ce que j'espère, c'est que celles - et ceux - qui se diront féministes à l'avenir auront compris qu'il faut, certes, aider les femmes à ne pas être mères quand elles ne veulent pas l'être, mais qu'il faut aussi les aider à l'être quand elles le souhaitent. Cela doit-il nécessairement passer par une répartition égalitaire des tâches parentales ? Je ne le crois pas. Un temps, peut-être, les femmes ont pensé que l'on allait tout partager, mais elles en ont perdu l'illusion. Ne serait-ce que parce que les mères continuent de s'investir plus que les pères, et que trop sacrifier les soins aux petits constitue souvent, pour elles, une privation. Il faudra bien que les jeunes générations parviennent à résoudre cette quadrature du cercle, dont tout le monde, parents comme enfants, pâtit aujourd'hui... Ce n'est pas un hasard si les candidats à la présidentielle ne cessent de promettre plus de crèches, plus d'aides aux parents qui travaillent. Ni si Germaine Poinso-Chapuis, qui fut en 1947-1948 - bien avant Simone Veil - la première ministre française de plein exercice, chargée de la santé et de la famille dans le gouvernement de Robert Schuman, avait l'idée de créer un ministère de l'enfance... Preuve s'il en fallait que le problème n'est pas neuf.




(...)


http://sisyphe.org/spip.php?breve648

2006

Non mère et fière de l’être, par Anne Zelensky


L’article de Serge Chaumier sur « A quand la fête des non mères » (Libération, 26 mai 2006) m’a fait respirer plus large. Enfin quelqu’un qui ose dénoncer le promaternalisme ambiant. Pour nous, les féministes des années 70, dites désormais « historiques », l’essentiel du fameux slogan « Un enfant si je veux, quand je veux » était dans le « si je veux », le « quand je veux » étant concession obligée à l’ordre des Mères. Notre ouvrage « Maternité esclave » écrit sous le pseudo éloquent « Les Chimères » (ed. 10/18 – 1975) stigmatise les affres de la maternité.
Voilà qui m’amène à rectifier l’assertion abrupte de Chaumier selon laquelle les féministes françaises seraient promaternalistes. Par là dessous, deux présupposés. Les féministes françaises formeraient donc un front uni, aux prises de position claires et officielles. L’une d’elles serait le « promaternalisme ». Une mise au point s’impose. Les féministes se distinguent des autres « politiques » en ce que chacune d’elles forme un parti en soi. Je suis la première à le déplorer mais il n’y a pas de front uni sur aucune des grandes questions soulevées par le féminisme.
Le mot féminisme appelle avant toute discussion à être défini. A minima, on peut dire que ce mouvement de pensée et d’actions mal connu et souvent caricaturé a profondèment bouleversé les comportements et les lois de ce pays depuis quelques cent cinquante ans. Il est partie prenante du processus démocratique. Lors de sa dernière réapparition, dans les années 70, il a en effet revendiqué la liberté pour les femmes de disposer de leur corps. Rupture essentielle et subversive avec le « promaternalisme » structurel de toutes les sociétés patriarcales.
Taxer les féministes de promaternalistes, c’est donc commettre un contresens sur le fond et une fois de plus enfermer une pensée et des actions dans un jugement hâtif. Mais il en va du féminisme comme de toutes les choses sérieuses : chacun s’autorise à en parler sans connaissance de cause.
Anne Zelensky est présidente de la Ligue du droit des femmes, auteure de « Histoire de vivre – Mémoires d’une féministe » Calmann-Levy, 2005

http://www.ripostelaique.com/Faut-il-etre-mere-pour-etre.html

Faut-il être mère pour être reconnue femme ?

lundi 1er mars 2010, par Anne Zelensky

On va y avoir droit , le 8 mars approche ! Coup de projo sur les femmes. On peut prévoir à l’avance les litanies à venir : différence de salaires et pourtant elles travaillent encore plus , si on compte le travail domestique, plafond de verre et pourtant les entreprises qui ont un taux de femmes élevé sont plus performantes, elles grignotent péniblement le terrain politique, mais au Conseil constitutionnel, il y a une femme en moins, il n’y en avait que deux, elles sont victimes de violences physiques et morales, et pourtant une nouvelle loi va prendre en compte cette donnée de la violence psychique, et pourtant et pourtant…
On feint de s’étonner une fois par an que ça n’avance pas plus vite. Comment donc ? On en est encore là ? Que font donc les féministes. Ah oui ! Les féministes, c’est bon à ne pas être là où il faudrait et à être là où il ne faudrait pas. Mais, en voix off, quand on se lâche, on susurre : « Mais que veulent elles encore ? Elles ont tout ! » C’est vrai, dans un sens, elles ont un (maigre) salaire, dû à leur temps partiel, avec en prime le travail domestique sur le dos, les mômes à charge, plus d’un million de familles monoparentales. Tout ça parce qu’aujourd’hui, madame, plus que jamais, être femme, c’est être mère. Incontournable, le devoir d’être mère, avec allaitement obligatoire et dévouement sans faille au fruit des entrailles. Et motus sur la peine que ça représente d’être mère, quand il faut jongler avec le temps, 80% de travail domestique assumé par ces dames, et naviguer entre deux exigences souvent incompatibles, plaire, toujours, et être une bonne mère.

Car là est le problème. Tant qu’on ne lâchera pas les baskets aux femmes sur la question de la mère, on sera dans la préhistoire. Tant qu’elles mêmes culpabiliseront à fond la caisse sur le complexe « To be or not to be ? », en avoir ou pas, bien s’en occuper ou pas, être une vraie ( mère) ou pas ? Voilà le symptôme le plus évident et alarmant du statu quo. On n’arrive toujours pas à dissocier femme de mère. Mais ne nous berçons pas d’illusion, on n’y est jamais arrivé. On confond loi Veil et autres libéralisations de l’avortement avec la faculté de se vider l’esprit de l’association femme / mère. Le jour où on ne demandera plus à une femme si elle est mère, alors on aura enfin avancé. Le jour où on osera poser la bonne question : « Pourquoi avez vous des enfants ? » avec cet air réprobateur qui accompagne généralement le « Comment ça se fait que vous n’ayiez pas d’enfant ? », alors on commencera à sortir de l’auberge. C’est pourtant une réalité, cachée, il y a un pourcentage de femmes de plus en plus élevé qui ne veut pas d’enfants et qui n’en a pas. Il y a même des sites sur internet, qui proclament la fierté du « no kid », qui s’interrogent sur le délire qui consiste à avoir des enfants.
Tout ça pour dire que les lois, c’est indispensable, mais pas suffisant. Aucune loi ne pourra proclamer qu’une femme c’est une femme. Accessoirement une mère, tout comme un homme , c’est un homme, accessoirement un père. Nous avons fait un grand pas, nous avons des lois contre les discriminations sexistes. En quarante ans, nous avons plus avancé qu’en des millénaires. Mais reste le plus résistant, le noyau dur : la mentalité. Même les féministes n’y peuvent pas grand chose. Elles mobilisent leurs faibles forces pour consolider les acquis ou s’épuisent à dénoncer le danger de l’idéologie islamiste. La contagion de ces idées rétrogrades nuit à notre libération. Ils jouent sur du velours, ceux là, ils appuient là où c’est sensible, dans cette zone du cerveau reptilien, où sont tapis les archaïsmes, la femme préhistorique, traînée par les cheveux et autres projections. Probable que la femme préhistorique n’a jamais été traînée par les cheveux, elle participait bien trop à la vie de la communauté pour que ça traverse les esprits de l’époque.
Oui, le chemin est encore long, où l’humanité marchera sur ses deux jambes. Chacun/e à son rythme propre, pas seulement au pas cadencé de l’espèce.

Anne Zelensky


Le point de vue de Macha Meryl :

http://elisseievna.blogspot.com/2008/01/macha-mril.html

http://elisseievna.blogspot.com/2008/03/macha-meril.html

Avortement et toujours plus ?

" 4 mois, 3 semaines, 2 jours "



Réponse de Naibed à mon précédent message (http://elisseievna.blogspot.com/2010/03/le-8-mars-pour-le-gouvernement-se.html ):

http://naibed.blogspot.com/2010/03/droits-des-femmes-avortement-et.html


Droits des femmes, avortement, et gramscisme

Intéressant coup de gueule de mon amie Elisseievna sur son blog, intitulé :

Le 8 mars pour le gouvernement, se résume à ... plus pour l'avortement

(...)

Réponse à Éli : difficile débat que celui sur les droits des femmes et l'avortement !

Récemment, j'ai presque provoqué un tollé en illustrant ce thème, lors d’une journée consacrée au féminisme. J'avais en effet commencé mon exposé en rappelant qu'en la matière, le droit des femmes, c'est *aussi* le droit de ne *pas* avorter si elles ne le souhaitent pas ! Stupéfaction dans la salle, où certaines "féministes" n'en croyaient pas leurs oreilles. Pourtant ce droit incontestable non seulement importe, lui aussi, mais il est régulièrement enfreint : des femmes sont poussées à avorter, subissent une pression terrible de leur compagnon ou de leur entourage, sans que beaucoup de féministes ne s'en soucient. Si, malgré tout, elles décident de garder l’enfant, elles manquent souvent de support, qu’il soit psychologique, social ou financier. J’avais ensuite embrayé sur votre sujet, en ajoutant que ce manque de support frappait particulièrement les femmes qui travaillent, mais aussi les entreprises, et que le pendant du droit des femmes à un salaire égal pour un travail égal impliquait, pour les entreprises, un droit d’être soutenues, elles aussi pendant cette période. Et que la société dans son ensemble devait réfléchir à un soutien financier, mais aussi soutien organisationnel pendant cette période, pour assurer au mieux tant la transition pendant l’absence de la jeune mère, que sa réinsertion au mieux pour elle mais aussi pour l’entreprise, à la fin de son repos d’accouchement. Sans oublier, bien sûr de favoriser les crèches d’entreprises (qui sont une partie, mais pas la totalité, de la solution). Bien entendu, nos "féministes", sans doute vaguement culpabilisées, se sont empressées de s’emparer de ce dernier point en édulcorant tout le reste….

En ce qui concerne nombre de féministes de gauche, nul doute n’est plus permis aujourd’hui : leur combat était d’abord un combat gramscien, une lutte fantasmée de tous les groupes opprimés autoproclamés (enfants, femmes, homosexuels, noirs, sans-papiers, immigrés, musulmans….) contre la culture d’un groupe que nos gauchistes décrètent « dominant », même si ils et elles se gardent d’expliciter d’avantage, mais dont on comprend, après élimination de toutes les autres possibilités, qu’il s’agit du groupe des hommes blancs, occidentaux, hétérosexuels, et d’origine judéo-chrétienne. La bévue de Miss Gros Bourrin d’Areva, Miss "autre-chose-que-le-mâle-blanc", aura au moins eu le mérite de désigner clairement et sans fard, la cible de toutes ces attaques racistes gramsciennes.

Nous savions déjà, vous et moi, Éli, que nombre de « féministes » ont toujours confondu féminisme et guerre des sexes ! Mais nous savons maintenant *qui* plus précisément est visé par cette guerre des sexes. Et ce n’est ni – par exemple - le président noir qui plastronne au milieu de ses épouses (dont une s’est d’ailleurs suicidée), ni le barbu musulman qui bâche sa femme et la bat (voire la lapide) à l’occasion. Tout ça, ce n’est pas grave : c’est culturel et d’ailleurs, s’ils font ça, c’est parce qu’ils sont « opprimés » !

Ce qui ramène à un autre point que j’ai souvent développé par le passé : la nécessité pour le féminisme de ne pas seulement défendre le droit des femmes à l’égalité, mais aussi celui des hommes, lorsqu’il est bafoué (notamment en matière de divorce). Non seulement pour une question d’équité et de logique (si le féminisme défend l’égalité des sexes, il doit le faire de façon cohérente et non partisane), mais aussi pour couper l’herbe sous les pieds du masculinisme, ce suce-roue, cet ersatz de féminisme. Las, non seulement je n’ai jamais été écoutée, mais je me suis fait virer (des CDG notamment) comme une malpropre !

Aujourd’hui, non seulement le féminisme, en tant que mouvement humaniste, a perdu toute crédibilité auprès de beaucoup pour s’assimiler exclusivement à un lobby pro-femmes (légitimant, du même coup le masculinisme, comme seul mouvement à défendre les hommes), mais il se révèle aujourd’hui que même cette définition réductrice n’était pas vraie pour nombre de femmes de gauche, qui l’ont toujours considéré comme un simple accessoire de la « lutte des classes », un accesoire que l’on pouvait tout simplement remiser au rayon des articles démodés lorsqu’on n’en a plus besoin, ou que cela risque de gêner d’autres « groupes z’opprimés ».

Je crains qu'il ne me reste plus qu'à entamer ma complainte, à la manière de Rutebeuf !


Que sont mes amies féministes devenues
Que j'avais de si près tenues,
Et tant aimées ?
Je crois qu'elles sont trop clairsemées
Elles ne furent pas bien semées
Elles m'ont failli.
De telles amies m'ont bien trahie
Lorsque Allah m'a assailli
De tous côtés.
N'en vit une seule en mon logis
Le vent je crois, me les a prises,
L' amour est morte.

Ce sont amies que vent emporte,
Et celui qui ventait devant ma porte
Les emporta...

---------------------------------

Ma réponse sur le blog de Naibed :

bonjour Naibed,

je suis d'accord avec toi dans les grandes lignes : il me parait évident qu'au fond bien des féministes n'en ont rien à faire des femmes en comparaison de la révolution et puis aussi finalement, des petits copains qui leur permettent d'avoir un poste quelconque en tant que feministes,

quant aux autres, les "immatérielles", celles qui se font passer pour si queer et si théoriquement fortes qu'elles nous proposent comme seule solution ... de ne plus être des femmes en cloques, c'est à dire, solution éminemment brillante : de supprimer le probleme (!), je les trouve plutot défaillantes, ou peut etre plus interressees par des élucrubations qui leur permettent de se faire passer pour brillantes par d'autres petits copains, que par les réels problemes des femmes, ( et des hommes sinceres qui soutiennent les femmes ..),

bref, non des feministes, je n'en vois pas beaucoup en fait !!!

-----------------------------------------

Le magazine l'Express publie une enquête sur " les nouveaux féministes ".

Quand on voit les jeunes femmes citées, on se dit que le féminisme français est bien perdu.

Christiane Rochefort parle du vrai amour des enfants

Quand Christiane Rochefort parlait du vrai amour des enfants ...

http://archives.radio-canada.ca/arts_culture/cinema/clips/14419/


Et quand ses amies parlent d'elle :

http://www.jacquelinepeker.com/blog/2008/04/24/le-petit-siecle-de-rochefort/

Le petit siècle de Rochefort…
le 24 avril 2008

“Ce qui me manque c’est un autre monde.
Cette pauvre planète quand j’y pense.
Ce joyau.
Ce qu’on en a fait, ça me brise le coeur. Je ne le dirai jamais assez.
Et ce sera encore pire quand elle ne m’aura plus.”

Dix ans que Christiane est morte, et je ne m’en console pas.
Dix ans d’absence, d’éclipse, c’est trop long.
Son dernier livre, “Conversation sans parole” commence par ces mots terribles :”Je vais te faire un aveu, ma mère me manque.” Eh bien, on en est tous là, même si on en a que moindrement conscience…Par les temps qui courent, Christiane nous manque.
Moi, je l’aimais d’amour, Christiane.
Son sourire de voyou quand elle vous balançait une vacherie. Ah ça, on en aura bouffé des langoustes pour faire passer la pilule, l’âge, les maladies, la douleur…
En plus d’un très grand écrivain, c’était un sacré combattant. Pour ses idées. Parce qu’elle s’était donné la peine d’avoir des idées et de les organiser. Et elle s’est battue pour ses idées avec les armes qu’elle a fourbi toute sa vie, le Roman.
Auteur d’une oeuvre véritable, d’un univers romanesque complet. Au point que même amies comme nous fûmes, il était difficile de parler d’autre chose que de ses livres ou de littérature.
Dans l’oeuvre complète d’un grand écrivain, il y a toujours un livre phare, un livre qui les résume tous. Un livre somme. Celui que Rochefort publie en 1988 est le plus rochefortien de tous. Il dit dans une langue incroyablement écrite la terrifiante oppression de l’enfance assassinée. Dernier combat d’un écrivain, qui n’a sans doute jamais combattu pour autre chose, que, mettre un terme à l’assassinat des enfances de toutes les manières possibles. “La porte du fond” résume l’oeuvre et la contient toute.

Sophie Chauveau

Christiane Rochefort est née à Paris en 1917. Elle est partie le 24 avril 1998, dans un petit village du Var. Relisez ses livres…ils sont tellement d’actualité.
J’ai soigné ses chats mais c’est Sophie qui me l’a présentée…je leur devais bien cette présence sur mon blog.

Jacqueline Peker

Le 8 mars pour le gouvernement, se résume à ... plus pour l'avortement




S'il fallait un symbole de la politique suicidaire et morbide de notre gouvernement, c'est à dire, étant élu par une majorité des français, de la majorité des Français, rappelons le, c'est bien le fait que la mesure phare de cette journée des femmes, soit de donner plus pour ces actes d'échec et de mort, que sont les avortements.


Quel livre sort quelques semaines avant ce 8 mars ? Le livre de Elisabeth Badinter sur le "conflit" femme-mère : non, ce n'est pas un conflit "femme-mère dont il s'agit, c'est le conflit entre une civilisation qui veut l'enfance perpétuelle pour les déjà nés, (certainement pour beaucoup parce qu'elle a perdu l'espoir religieux et d'une existence après cette vie), et les enfants à naître, la vie qui continuerait ...

Cette civilisation met en avant un "droit des femmes à ne pas être mère", mais le "droit des femmes à avoir des enfants" sans être réduites à la pauvreté et à la peur de ne pas pouvoir les protéger, elle n'en a strictement rien à faire.


Cela fait maintenant plus de quinze ans, que moi et mon groupe, nous demandons que le coût de la maternité ne pèse plus sur les entreprises ( http://www.c-e-r-f.org/egaliteprof.htm) , afin que les entreprises ne soient plus conduites par la loi économique et non par un quelconque esprit de "discrimination abusive", à répercuter ce coût sur les femmes, (d'où le "plafond de verre", d'où les évictions de femmes enceintes etc ).


C'est un gouvernement de droite qui, un bref laps de temps, a repris cette idée en finançant, pour un montant ridicule mais tout de même, les frais de remplacement de la salariée en congé de maternité. Puis évidemment, la mesure disparut : aucun intérêt quand il y a tant d'immigrés à importer ou à calmer à coup de bakchichs.


La politique "capitaliste" enseigne aux parents qu'il faut des enfants gâtés, des enfants riches et consommateurs, que l'on est des mauvais parents si l'on ne donne pas à ses enfants le même gadget électronique que ses copains ... Sans doute des enfants riches pourront ils acheter des petites soeurs ou des petits frères quand ils seront grands ... Sauf que comme le remarquait Saint Exupéry, il n'y a pas de marchand d'amis.

Mais ni à gauche, ni parmi les féministes de gauche : rien ne passe de cette idée que nous avions lancée, d'une assurance pour les entreprises dont les salariées deviennent mères. Soit ces dames sont bornées par le gauchisme lutte des classes, soit elles sont tellement fonctionnaires et ignares en matière d'économie, qu'elles ne comprennent même pas de quoi on leur parle, soit elles n'en ont de toute façon rien à faire des enfants et des femmes qui ont envie d'être mère, à part de leur dire : tu vois bien que tu ne peux pas, va travailler, va avorter et dis nous que nous les femmes sommes heureuses comme cela.

Et de se flatter d'avoir obtenu de repousser plus loin les dates limites de l'avortement, comme si avoir le droit de tuer de plus en plus tard "ce" (embryon, être ou personne humaine, quel que soit le nom qu'on lui donne) qui est de toute façon dès le départ être humain, et qui chaque heure qui passe est de moins en moins petit groupe de cellules et de plus en plus bébé, pouvait être un progrès ... au point que de plus en plus de médecins votent avec leurs pieds et ne veulent plus s'en mêler.


Voilà comment notre pays se sclérose, vieilli, déprime, se came de prozac ou de cannabis, et risque de périr.


8 mars, Paris : Annie, Anna, Shoukria contre le voile

Reportage de Jean Robin, Tatamis blog

Annie Sugier (Ligue internationale du droit des femmes : http://www.ldif.asso.fr/ voir son article dans Riposte laique sur les dérives de la gauche sur le voile : http://www.ripostelaique.com/Les-derapages-de-la-gauche-sur-le.html ) ,
Shoukria Haidar ( Negar : http://www.negar-afghanwomen.org/),
Anna,
Pascal Hilout ( Riposte laïque)
ont manifesté ce lundi 8 mars au pont de Grenelle sous la statue de la Liberté, leur opposition au voile islamique. Jean Robin des éditions Tatamis ( a publié "La mosquée Notre Dame de Paris" de Elena Tchoudinova ) filmait.
" Le voile insulte notre liberté"





http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/07/liliane-kandel-dans-un-monde-qui-a-change-de-nouvelles-resistances-a-inventer_1164904_3224.html
7.03.09 Liliane Kandel
Le féminisme aujourd'hui ? Non seulement il n'est pas mort mais on peut dire que, d'une certaine manière, il a gagné. (...) il a induit des changements profonds, peut-être irréversibles de la société, ( ...) plus personne n'oserait se revendiquer "sexiste" ou "misogyne".
(...) Dire "on a gagné" ne signifie pas évidemment pas que l'on a tout gagné (....) . Des femmes meurent sous les coups de leur compagnon, la pauvreté, le chômage sont majoritairement féminins, les salaires restent inégaux, ( ....) : tout cela est connu, dénoncé, combattu par les groupes féministes, (...) et justifie que nombre d'entre les militantes se définissent comme "toujours féministes".
Est-ce suffisant ? ( ...) il me semble que, s'il y a aujourd'hui du féminisme (ou du pseudo-féminisme) partout, on peut se demander s'il y a encore un mouvement - au sens du mouvement des années 1970. On oublie trop souvent que celui-ci n'a pas été seulement un mouvement social : de colère, de révolte, de solidarité retrouvée des femmes entre elles, mais aussi, et indissociablement, un mouvement de découverte permanente, de dévoilement, c'est-à-dire de subversion et de renversement des paradigmes de pensée dominants.
(...)
L'offensive aujourd'hui n'est plus de notre fait. (...) dans nos cités, où il est recommandé encore souvent de sortir voilée ou en jogging pour éviter harcèlements, insultes - ou agressions (...). Mais aussi au niveau le plus élevé de la gouvernance internationale, à l'ONU, où sous prétexte de lutte contre la "diffamation des religions", contre le blasphème, et au nom d'une incertaine "alliance des civilisations", l'on est en train d'imposer peu à peu les motions les plus obscurantistes, les plus rétrogrades, les plus attentatoires aux libertés (et d'abord, à celles des femmes). (...)

Sus aux féministes "blanches" !

Femmes iraniennes défilant pour le renversement du Shah







Voici le message que plusieurs collectifs adressent aux féministes, suivant en cela la voie tracée par le PS, qui a promu "ni Putes ni Soumises" contre les mouvements féministes existants :

féministes "blanches" : taisez vous !






Ces militantes écrivent :
" de la blancheur du féminisme blanc "
" Nous nous réclamons d'un féminisme qui ne se base pas sur une injonction à l'émancipation " (!)
" le patriarcat des blancs est bien adossé au catholicisme " mais " nous refusons .. l'islamophobie " " nous refusons que le féminisme soit exhibé pour discriminer les femmes voilées" ...

Nos élites "de gauche" sont assez stupides pour préparer leur propre remplacement sur une base purement raciste ... après tout peu importerait un changement des dominants, si cela ne s'accompagnait d'une abdication devant les idéologies les plus barbares, inégalitaires et sexistes qui soient.

En réalité, ces soit-disant féministes antiracistes "non blanches", sont des militantes qui acceptent les militantismes religieux les plus réactionnaires, pourvu qu'ils servent leurs intérêts "raciaux" et nationaux,

en réalité ce ne sont que des militantes "nationalistes" des pays d'afrique et du moyen-orient et des populations qui en sont issues, et qui n'hésitent pas à employer les moyens les plus racistes, ni à employer la force contre les féministes "blanches".

La tentation que nous appelons ici "fasciste", comme le racisme, c'est à dire la tentation de l'impérialisme et de l'assujettissement de l'autre, fusse au prix d'une discipline et d'une hiérarchie de fer, avec ses aspects sexistes, dans son propre "clan", existe dans tous les peuples - de même aussi que de vrais démocrates, ainsi que des personnes vraiment "fraternelles" existent dans tous les peuples ...
Nous ne voulons l'oublier que par lâcheté.



Katia elle, soutenue par son père, avait choisi la liberté de ne pas céder aux islamistes qui lui enjoignaient de porter le voile. C'était en 1994 en Algérie. Ils l'ont assassinée, elle avait 17 ans.
















Documents :



http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/commemoration-du-17-octobre-1961-mise-au-point/1232

Jeudi 12 novembre 2009

Mise au point du Réseau Féministe « Ruptures », concernant le déroulement du rassemblement du Collectif Vérité et Justice pour la commémoration des massacres du « 17 octobre 1961 »

Le Réseau Féministe « Ruptures », signataire de l’Appel du Collectif 17 octobre 1961 Vérité et Justice depuis plusieurs années, a commémoré cette année encore, sur le pont St Michel à Paris, le 17 octobre 2009, l’assassinat par la police française de centaines d’Algériens venus manifester pacifiquement le 17 octobre 1961.
Comme cela était prévu par les organisateurs, Monique Dental, en tant que fondatrice et animatrice de l’association devait intervenir pour rappeler le rôle des femmes algériennes pendant ces terribles heures. Après les trois premières interventions de Mehdi Lallaoui, de représentants du MRAP et de la LDH écoutées dans le calme, alors que Monique Dental venait de commencer la lecture de la déclaration, elle a d’abord été brutalement interrompue par les Indigènes de la République et d’autres personnes. Ensuite, sa voix a été entièrement couverte par un chant diffusé par la sono dont cette association s’est emparée.
Cette censure brutale d’une parole de femme militante évoquant d’autres femmes résistantes, cette attitude liberticide, voire terrorisante ont eu pour résultat de saccager la cérémonie et de bafouer les raisons pour lesquelles nous nous réunissons depuis de nombreuses années. Elles nous interrogent sur les motivations réelles de la présence de cette association qui n’était pas signataire de l’Appel du Collectif 17 octobre 1961 Vérité et Justice.
Nous condamnons ces pratiques inquiétantes qui instrumentalisent la mémoire des victimes algériennes du 17 octobre 1961. Depuis de nombreuses années, nous avons su nous rassembler dans l’unité et la dignité et nous entendons continuer dans cet esprit jusqu’à ce que l’Etat français satisfasse nos demandes.

Monique Dental parle d'elle dans cette vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x5tk25_monique-dental-1_webcam

http://www.dailymotion.com/video/x5tk7g_monique-dental-2_webcam


http://www.indigenes-republique.org/spip.php?article667

Appel des Féministes Indigènes
vendredi 26 janvier 2007 par Collectif des féministes indigènes

Appel des Féministes Indigènes
Personnalités politiques, intellectuel-le-s, féministes, représentants institutionnels... en France, se penchent avec humanisme et compassion sur le sort des femmes issues de l’immigration post-coloniale que NOUS sommes.
Ils nous encouragent à nous émanciper, à nous défaire de notre état de nature, ou, pour les plus évoluées d’entre nous, de notre état de sous-culture. Ils nous protégent contre nos maris, nos pères et nos frères supposés culturellement violents, violeurs et voileurs. Ils sont les boucliers sans lesquels nous sommes vouées à demeurer soumises, mariées de force à des brutes, excisées..., et peut-être même lapidées. De leur vigilance zélée dépend notre libération. Ils parlent en notre nom. Pour notre bien...
Messieurs-Dames, le Collectif des Féministes Indigènes a le plaisir de vous annoncer la fin de la comédie. Il vous prie de ravaler vos larmes et de remballer vos bons sentiments.
Ce discours néocolonial et paternaliste est une VIOLENCE que nous n’acceptons plus.
Nous refusons la dépossession et l’instrumentalisation de nos luttes.
Nous refusons catégoriquement que des personnes non concernées par des discriminations racistes et sexistes parlent en notre nom. Comme nous refusons le discours stigmatisant et essentialisant des femmes issues de l’immigration, qui prêtent leurs voix au discours dominant, structurellement raciste et opportunément féministe. Parler à notre place, c’est nous spolier de nos vies, nous déposséder de nos parcours et de notre vision du monde. C’est aussi saboter nos luttes quotidiennes.
Nous ne sommes pas dupes de cette instrumentalisation qui fait de nous des victimes idéales.
Les discours dominants à la fois racistes et sexistes confisquent notre parole, réduisent notre complexité, nient nos résistances.
Ces procédés s’enracinent dans les systèmes esclavagistes et coloniaux qui, déjà, contraignaient les femmes à une double expropriation de leur corps (à la fois, force de travail et objet sexuel). Nos mères, loin des stéréotypes du féminisme blanc, ont toujours su résister. Nous résistons.
Notre démarche est féministe, spécifiquement indigène…

Nous, en tant que femmes vivant en France, héritons des acquis des luttes des féministes françaises. Mais en tant que femmes racialisées, nous remettons en question les diktats de l’universalisme blanc et masculin et du féminisme blanc qui dénient toutes autres visions du monde ou vécus. Le féminisme occidental n’a pas le monopole de la résistance à la domination masculine.
Nous refusons les présupposés idéologiques selon lesquels le féminisme serait incompatible avec la foi religieuse, notamment en portant et défendant la parole féministe des femmes croyantes.
Nous assumons et revendiquons nos identités plurielles, aux contours variables faites aussi de contradictions et d’imperfections.
Nous refusons l’injonction à la déloyauté envers les nôtres avec tous les sacrifices que cela suppose : rupture familiale, guerre et concurrence des sexes, mise à distance de nos cultures chaque jour mises en accusation.
Nous interpellons nos communautés et l’ensemble de la société. Nous dénonçons et nous nous battons contre les systèmes d’oppression. Nous ne voulons pas "conscientiser" les femmes issues de l’immigration, dont nous sommes, ni les juger sur des critères "d’émancipation" subjectifs. Chaque femme est en droit de choisir son mode de vie en continuité, en composition ou en rupture avec sa culture, sa tradition ou sa religion.
(...) Nous ne tairons pas notre combat féministe sous prétexte que la lutte anti-raciste est prioritaire. De la même façon nous ne tairons pas notre combat anti-raciste pour servir de relais, au nom d’un pseudo-féminisme à la diabolisation des noir-e-s, des arabes, des musulman-e-s et d’autres populations stigmatisées racialement.
Nous refusons d’être l’enjeu de la concurrence et de la bataille que se livrent le patriarcat des dominés et celui des dominants.
Par conséquent, nous nous inscrivons dans ce féminisme paradoxal afin de ne plus jamais être le cheval de Troie de la suprématie blanche ou les traîtresses à l’ordre communautaire.
(...)

http://bougnoulosophe.blogspot.com/2009/10/de-la-blancheur-du-feminisme-blanc.html

lundi, octobre 26, 2009
De la « blancheur » du féminisme blanc
LETTRE OUVERTE AU COLLECTIF NATIONAL POUR LES DROITS DES FEMMES

Cher-e-s ami-e-s,
Tout d'abord, permettez-nous de nous présenter. Les Indivisibles sont un groupe de militant-e-s dont le but est de déconstruire, notamment grâce à l'humour et l'ironie, les préjugés ethno-raciaux et en premier lieu, celui qui nie ou dévalorise l'identité française des Français-e-s non-Blanc-he-s. Malheureusement cette lettre peut ne paraître ni drôle, ni ironique...
Cette année, vous avez appelé à une manifestation nationale unitaire pour les droits des femmes à Paris le 17 octobre 2009. Sur le principe, nous ne pouvions que nous en réjouir. Mais nous avons tous d'abord été étonné-e-s de la date choisie. Le 17 octobre, est dans l'Histoire de France, avant tout le triste anniversaire des massacres contre la manifestation pacifique algérienne du 17 octobre 1961 à Paris (1). (...)
Dans les faits, votre manifestation a effectivement occupé l'espace médiatique, probablement au détriment de la commémoration du 17 octobre 1961, pourtant indispensable en ces temps de réhabilitation de l'histoire coloniale... (...)
Dans votre «Appel à une manifestation nationale à Paris le 17 octobre 2009», vous y expliquez que vous ressentez «le danger de voir la lutte pour l'égalité femmes/hommes passer au second plan au profit de la lutte contre les discriminations et pour la diversité». Nous aurions préféré que vous n'opposiez pas la lutte contre le sexisme à celle contre le racisme...(...)
Nous regrettons que votre conception du féminisme ne s'inspire pas des féministes non-blanches, notamment du courant "Black feminism" qui étudie l'imbrication du sexisme et du racisme. Courant dont un des textes principaux, le "Third World Women's Alliance. Black Women's Manifesto." date tout de même de 1970. Nous regrettons également que vos positions sur l'action positive n'aient pas évolué depuis les débats sur la parité au cours desquels de nombreux-ses féministes ont disqualifié la discrimination positive à l'égard des minorités racisées afin de mieux encenser le principe de parité

http://feministespartout.blogspot.com/

Collectif Féministes Partout
Rassemblement féministe samedi 6 mars 2010 : pas en notre nom !

Dans le cadre de la journée internationale des luttes féministes, le collectif Féministes Partout vous invite à un rassemblement ce SAMEDI 6 MARS à la Rotonde Jaurès - Stalingrad, Paris 19e, de 15h à 17h.

PAS EN NOTRE NOM !
La république n'est pas la liberté pour touTEs ni l'égalité entre touTEs et la fraternité ne profite qu'à certaiNEs.
La république française est raciste
Le débat sur l’ « identité nationale » nous a martelé que l’égalité hommes-femmes et le féminisme sont des valeurs nationales. Nous dénonçons cette imposture. Nous sommes féministes et nous refusons toute instrumentalisation de nos luttes à des fins racistes, islamophobes, électoralistes et nationalistes.
Penser que le sexisme et l'homophobie n’existent que dans les banlieues, qu’ils ne tuent que chez les raciséEs et dans les « Autres » cultures : chez les pauvres, les pas-catholiques, les pas-blancHEs… est une stratégie idéologique relevant du colonialisme.
Nous refusons que le féminisme soit exhibé pour discriminer et exclure - par exemple les femmes voilées ou portant la burqa de l’espace public - ou pour justifier le refus de cartes de séjour et de naturalisations.
La république est raciste parce que les étrangerEs vivant, travaillant et cotisant en France n'ont toujours pas le droit de vote. Sous prétexte de racolage, les prostituéEs sans-papierEs sont expulséEs. Nous observons et condamnons une police et une justice à deux vitesses, notamment vis-à-vis des descendantEs des anciennes colonies.
Nous refusons que le féminisme soit brandi comme un « label de civilisation » et de modernité.
La république française est hétérosexiste, hétéropatriarcale et homophobe
Nous refusons cette politique gouvernementale raciste qui sert à occulter le recul des droits des femmes tout autant que la dégringolade des droits sociaux et économiques : (...)
Le patriarcat des blancs est bien installé, adossé à la religion catholique : le gouvernement soi-disant laïc est mené par un premier ministre catholique pratiquant qui adore rencontrer le pape, Boutin-et-sa-bible a été ministre, le président de la république se signe à tout moment… (...)
Nous refusons le féminisme universaliste blanc, bourgeois, laïcard et hétéronormé qui impose ses croyances républicaines et ses normes d’émancipation, prétexte à la déferlante haineuse et moralisatrice qui oppose les femmes.
Nous nous réclamons d'un féminisme qui ne se base pas sur une injonction à l'émancipation
, qui ne dicte pas un modèle unique de libération mais qui repose sur la parole et les revendications des premières concernées.