Union !














Les Français doivent résister et s'unir.

Il ne faut pas perdre de vue le combat principal, urgent.

Ne nous laissons pas obnubiler par les raisons avancées pour se diviser ou s'irriter : elles tiennent beaucoup à des éléments dont il faudrait débattre, au sujet desquels ils faudrait s'informer mutuellement, mais qui ne sont pas essentiels ...

La photo de Fillon inaugurant une mosquée avec une petite fille voilée à coté résume tout ce qu'il faut refuser, toute l'abjection de la compromission de nos politiques actuels ( et je ne les accuse pas, ils reflètent toujours la population au moins largement... nous sommes tous responsables).

Nous devons nous unir pour empêcher cela.

Mais il ne s'agit pas de s'unir "contre", ni de chercher des coupables.

Nous devons nous unir, parce que nous pensons que la civilisation présente en France aujourd'hui, a une grande valeur, et que la soumission à l'islam représenterait une régression vers la barbarie.

Nous sentons " intuitivement" que la France telle qu'elle est, quelque soient les défauts de notre société et nos idées et des idées des "autres" Français, la civlisation de France et les idées française sont dans l'ensemble meilleures et valent mieux, que ce qui arrive avec la montée en puissance de l'islam,

Même si l'on n'a pas conceptualisé ce qui fait l'unité, de nos conceptions françaises ou européennes, même si l'on n'a pas résolu les contradictions de ces conceptions, même s'il peut apparaitre meme dangereux pour la démocratie de chercher à élaborer une nouvelle idéologie globale :
il faut agir, en s'appuyant "intuitivement" sur cette conscience que nous devons sauver ce qui est meilleur, d'abord pour nous, et aussi pour tout le monde, donc non pas "contre", mais "pour" tout le monde.

Pour ma part, je pense que ce qui fait l'unité des idées européennes, ce sont les idéaux et valeurs de Liberté et d'Amour :
que l'on soit humaniste ou croyant, de droite ou de gauche, réac ou gay, quel que soit le systeme politique que l'on prône : ces valeurs de Liberté et d'Amour ( ou vice versa) se retrouvent, autant de différences et de contradiction qu'il y ait entre les visions des uns et des autres, (et d'ailleurs ne sont elles pas contradictoires en soi, tout en étant indissociables et complémentaires ...).

Or il est évident que ces valeurs ne sont pas les valeurs dominantes de l'islam : là est la source de la régression humaine qu'il représente. Voilà pourquoi nous devons le combattre idéologiquement et empêcher sa prise de pouvoir politique.

elisseievna

juin 2010

Wafa Sulta: nouvelle interview 2 mai 2010

http://vodpod.com/watch/3627936-wafa-sultan-2-may-2010-full-interview




Wafa Sultan nous parle en anglais et en partie en arabe.

" Les femmes dans l'islam subissent un lavage de cerveau. La pire des prisons, c'est quand le prisonnier se croit libre."

" La plupart des femmes qui portent le voile, la burqa, le font parce qu'elles croient y être obligées. Si vous leur expliquez que l'Etat français les protégera si elles ne le portent pas, elles ne le porteront plus. "

" Il n'y a pas de différence entre islam et islamisme. Je n'ai jamais entendu ces termes en Syrie. Je suis persuadée que ces termes ont été inventé par l'occident pour le politiquement correct. L'islam est radical en soi."

" Tant que l'occident a des interets dans le monde musulman, il acceptera de sacrifier sa sécurité pour des intérêts."

" On ne peut pas réformer l'islam. Sauf si on veut dire par là créer une autre religion et lui donner le nom d'islam."
" Si on essaie d'enlever les mauvais aspects de l'islam, il ne restera rien."

" J'ai beaucoup d'amis juifs. J'ai eu beaucoup de difficultés à les accepter comme amis, car j'ai été élevée pour les haïr. Au début, j'étais terrifiée, je n'étais pas prête à les accepter comme des êtres humains. Je suis fière de les avoir pour amis dans ma vie."

" Ayaan Hirsi Ali est mon héros. J'ai appris beaucoup d'elle."

" Si vous lisez le coran, vous verrez que Allah est très similaire à Oussama Ben Laden."
" Il y a une grande différence entre le concept de dieu des musulmans et le concept chrétien. Pour les chrétiens, dieu est amour. Pour les musulmans, dieu a 99 noms : aucun n'est amour."

" Mohamed n'est pas un prophète. Mohamed est un guerrier. Il n'a apporté aucun bon message au monde. Vous devez lire sa biographie. "

" Je pense que beaucoup de musulmans en ont conscience, mais il est dangereux pour eux de ne pas le cacher. "

" Là où sont les musulmans, ils cherchent à dominer."
" J'espère qu'il n'est pas trop tard pour l'occident."

" Les musulmans sont enfermés. Nous devons les libérer de leurs peurs. Par l'éducation, en leur enseignant des valeurs. Notre problème dans le monde islamique est que nous n'avons pas de valeurs."
" J'étais médecin quand je suis venue ici. Dans ce pays j'ai appris les valeurs, ici, j'ai appris l'importance d'etre honnête, de la gentillesse, j'étais comme un petit enfant, chez nous nous avons la permission de mentir, de tromper les autres pour atteindre nos buts, nous n'avons pas de valeurs. Ils ne savent pas, croyez le ou pas, parfois je sens de la peine pour eux, c'est mon peuple, parfois je n'arrive pas à écouter des nouvelles de ces pays, car cela me peine."
" Comment pouvez vous changer cette mentalité ? Uniquement par l'éducation."

" Je n'ai pas peur. Mes livres sont écrits. Aussi longtemps que les gens liront mon livre "Un dieu qui hait", Wafa Sultan restera en vie. "

" Etre née en Syrie, c'était le don que dieu m'a fait. Etre venue aux USA, c'est le cadeau que j'ai fait à Dieu."

( à propos de la campagne de Robert Spencer sur les autobus, disant " vous voulez quitter l'islam, nous vous aiderons ")
" J'admire Robert Spencer."
" Il y a beaucoup de gens qui veulent quitter l'islam mais ils ont peur. Ils ont besoin de se sentir aidé et soutenus pour le faire."f

La Gauche déserte, la Gauche collabore ....


La raison pour laquelle Riposte et d'autres gens de gauche ou feministes sont venus à cette manifestation réunissant des gens qui ont la meme idee sur le danger de la montée de la charia en Europe, c'est que la gauche ne fait rien de rien, pire elle agit contre ceux qui s'opposent à cet opium du peuple, elle dissuade ceux qui veulent se joindre aux opposants :

il fallait secouer l'opinion en disant : là il se passe des choses réelles, dont on peut faire la meme analyse des lors que l'on veut bien les regarder en face, quelque soient les opinions que l'on ait par ailleurs sur d'autres sujets.

Le chantage des leaders de la gauche disant qu'il ne faut pas pouvoir etre accusé de" ressembler" à des nationalistes devient abject quand il est fait par des gens qui pour des raisons electoralistes, se laissent corrompre par les militants islamiques, parce qu'ils comptent sur les voix marginales des musulmans qui les feront elire.

Si la gauche ne veut pas que la lutte contre la charia soit récupérée par la droite, il suffirait qu'elle la mène cette lutte !

Riposte laique a lancé l'idée d'un apéro rue Myrrha pour protester contre la violation de la loi. Toute la gauche aurait du répondre présent. Elle n'a fait que répondre "puanteur".

Lire l'article ci dessous dans "Rue 89" :


Rue 89et JY Camus, tordant désespérement les propos des participants ou de Wilders pour y trouver du racisme là où il n'y en a aucun ... ils sont vraiment pathétiques .
Leurs raisonnements qui tournent en rond sont de plus en plus ridicules : pour eux Wilders est d'extreme droite parce que anti-islam, et .. la preuve que son anti-islam est raciste c'est ... qu'il serait d'extreme droite ...
Vraiment pathétique !

On est vraiment dans du Orwel, et l'inversion totale des notions.

Dénoncer l'islam et ses discriminations et ses appels à la violence, c'est être contre les discriminations et contre la violence,
l'islam est une doctrine et pas une race, l'islam n'est pas génétique et c'est comme les antibiotiques, c'est pas automatique !

Ceux qui utilisent l'islam comme prétexte ou justification à leur attitude de conquérant et de domination sont des impérialistes, et non pas ceux qui dénoncent leurs menées, leurs subversions, et leurs actions de combat.
Ceux qui dénoncent ou accusent les opposants à l’islam sont des collaborateurs et des délateurs, complices des militants de l’islam les plus radicaux.
Dénoncer l'islam, et ses aspects fascistes est utile à tout le monde, musulmans compris ( et pas pour sauver leur âme, mais pour sauver leur peau !)

http://www.rue89.com/2010/06/19/riposte-laique-qui-sont-les-organisateurs-de-lapero-pinard-155483

Abolitionisme : Wassila Tamzali pour la pénalisation du client



http://www.affairemaroc.com/video-responsabilite-S9_kOC0UouA.html



Suède, Ecosse, Finlande .. les progrès de la pénalisation du client.



Par ailleurs, un article interéssant de Wassila Tamzali - dont je ne partage pas la conclusion :



http://www.facebook.com/claudine.pierre2?v=wall&story_fbid=136535149697365#!/notes/wassyla-tamzali/-nous-avons-besoin-dun-islam-courageux-entretien-conduit-par-hanene-zbiss-magazi/419792518640
Wassyla Tamzali : « Nous avons besoin d’un Islam courageux » Entretien conduit par Hanène Zbiss, Magazine « Réalités », Tunis 5 mai 2010

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« Nous avons besoin d’un Islam courageux » Entretien conduit par Hanène Zbiss, Magazine « Réalités », Tunis 5 mai 2010
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vendredi, à 15:43

Wassyla Tamzali, une des grandes figures du féminisme maghrébin, longtemps militante pour les droits des femmes au sein de l’Unesco où elle dirigeait un programme sur la condition féminine, a publié récemment un livre fort qu’elle a intitulé «Une femme en colère». La féministe algérienne se déchaine contre les Européens “désabusés” qui, au nom du relativisme culturel tendent une oreille favorable aux islamistes modérés, aux féministes islamiques et aux femmes voilées, mettant à l’écart les vraies militantes pour les Droits de l’Homme et pour les principes de liberté et de l’égalité.
Tamzali explore en profondeur la psychologie des Occidentaux, tiraillés entre une certaine culpabilisation envers les anciens colonisés et un désir de maintenir la paix avec les pays musulmans dans le cadre de ce qu’on appelle le dialogue des civilisations. Elle ne mâche pas ses mots et crie haut et fort son refus de rester silencieuse devant ce complot contre les femmes et leurs droits fondamentaux. Mais ce livre est aussi une façon de se défendre elle-même contre son accusation par les Européens d’être un clone de leur civilisation car, pour elle, aspirer à l’universalité n’est pas seulement réservé à l’Occident.
Nous l’avons rencontrée à Tunis, où elle a été invitée par l’Institut Français de Coopération pour présenter ses deux livres : « Une femme en colère » et « Une éducation algérienne » (publiés aux Editions Gallimard). Outre sa colère des atteintes aux droits des femmes de part et d’autre de la Méditerranée, elle nous a raconté son histoire douloureuse avec l’Algérie, ses désillusions qui sont celles de toute une génération exclue et sa réussite à s’approprier le passé malgré tout.

Wassyla Tamzali, vous êtes aujourd’hui « Une femme en colère » comme l’indique le titre de votre livre contre une certaine gauche qui vous a déçue, vous féministe, libre-penseur et militante des Droits de l’Homme. Pourquoi ressentez-vous cela ?

Je parle dans ce livre d’une certaine gauche européenne qui me surprend et me déçoit. Les féministes européens nous ont toujours soutenues dans le passé, nous, les femmes algériennes, après l’Indépendance et lors de la sortie du Code de la Famille. Aujourd’hui, devant la montée de la différentiation culturelle en Europe avec l’installation dans le paysage européen d’un communautarisme qui se réclame de la religion, nous avons vu les féministes appuyer certaines déclarations et actions anti-féministes, si on se rapporte à leurs définitions précédentes du féminisme. Nous nous sommes rendu compte que d’une certaine manière, on considère que ce qui n’est pas européen ne participe pas à la pensée moderne féministe et revendicative. Autrement dit, ce qui est en dehors de l’Europe devrait obéir à d’autres critères et règles intellectuelles. Moi, j’y vois une forme de racisme et de ségrégation ethnique. On est revenu à une pensée très relativiste qu’on avait abandonnée. Nous nous sommes battues, nous féministes maghrébines contre le poids des cultures, des religions et des traditions pour essayer de dégager des actions basées sur des principes universelles. J’étais en colère de voir les féministes européennes retomber dans l’acceptation des revendications des islamistes et des femmes voilées.

C’est pour cela que vous avez écrit en sous-titre dans votre livre «Lettre d’Alger à des Européens désabusés »?

J’ai essayé d’analyser pourquoi il y avait cette réaction de la part des Européens devant les revendications anti-féministes. Une femme qui dit que la liberté c’est de suivre Dieu, cela fait partie de notre réalité. Mais, je n’accepte pas qu’au nom de cette même réalité, on m’empêche, moi féministe qui me bats pour la changer, de m’exprimer. Ce n’est pas normal qu’on veuille nous délégitimer sous prétexte que le vécu des femmes de nos pays est différent. Quand les féministes européennes ont commencé leur combat en France, en Italie et en Espagne, personne n’est venu leur dire, “taisez-vous, vous ne représentez pas la majorité des femmes au nom desquelles vous militez”. Ce qui me met en colère aujourd’hui, c’est qu’on laisse exprimer les “féministes islamiques”, “les femmes voilées” qui sont soi-disant représentatives de leurs réalités et qu’on à l’écart les féministes militantes mette pour les Droits de l’Homme.

C’est ce qui explique ce que vous dites dans le livre, que vous féministes, vous vous sentez aujourd’hui invisibles face aux “féministes musulmanes” ?

Oui, nous sommes invisibles car tout d’un coup les Européens nous tiennent le même discours que nous tiennent les islamistes et les conservateurs dans nos pays : ils nous disent : vous défendez des principes qui sont étrangers à votre culture. Ils nous font ce procès-là. Mais que savent-t-ils de notre culture ? Le voile n’en fait pas partie, ni la burqa d’ailleurs. Je suis en pleine légitimité de lutter contre ces pratiques qui annoncent le retour de la notion de harem. Mon travail en tant que intellectuelle et chercheuse est de montrer que le voile n’est pas un discours religieux mais un discours patriarcal.

Justement, dans ce même livre, vous évoquez le retour du voile comme celui de “l’éros musulman” et de la culture du harem. C’est quoi le rapport que vous établissez entre les deux?

Je pense que l’Islam a échoué dans sa mission de sortir les Arabes de leurs traditions archaïques et de leur morale sexuelle bédouine. Quand on lit les livres des féministes tunisiennes comme Latifa Lakdhar, elles nous expliquent l’évolution de la pensée islamique et nous montrent qu’il y a une prise du pouvoir de plus en plus grande de l’eros musulman, c’est-à-dire qu’on a construit un rapport à la sexualité au nom de la religion. On légitime une morale sexuelle qui est en faveur d’une souveraineté des hommes. Le voile a une seule signification, quoi qu’on essaie de nous faire croire. Ce n’est pas un morceau de tissu qu’on met sur la tête. C’est un signe de soumission bien avant l’Islam. S’il se trouve dans la Bible c’est qu’il a bien une fonction, bien précise, la consécration de la domination de la femme par l’homme. En Occident, ce sont les sœurs qui ont gardé cette obligation de se voiler pour se consacrer à Dieu. Le problème c’est qu’en Islam, la femme qui se voile, c’est son mari qu’elle retrouve le soir au lit ! Donc finalement, elle se consacre à un homme qui prend la place du divin. Le voile est une divination d’un rapport de domination.

Que pensez-vous de ces femmes qui se disent libres en portant le voile ?

D’abord, il y a deux types de femmes qui portent le voile : celles qui le mettent pour une raison politique évidente comme certaines Françaises d’origine maghrébine qui protestent contre la vague d’islamophobie et celles qui l’endossent pour “obéir à Dieu”. En discutant beaucoup avec ces dernières, je leur demande souvent s’il est vraiment nécessaire de se voiler pour être proches de Dieu ? Et si ce bout de tissu parle réellement de son rapport au divin ou plutôt de son rôle dans la société ? Ce n’est pas la même chose. Car si l’on prend la deuxième explication, elle est liée à une interprétation du texte coranique qui diffère selon les époques. Si je prends l’exemple de mon grand-père, né en fin du 19ème siècle, il n’était pas question pour lui de voiler ses filles et ses petites-filles parce qu’il avait une autre idée de
la place de la femme dans la société. C’était quelqu’un qui est né et a vécu toute sa vie en Algérie. Alors que tous ceux qui nous ramènent ces discours rétrogrades sont généralement nés en France. Ils portent une identité de conflit pour essayer de répondre à des problèmes qu’ils ont avec leur environnement, très différent de celui de leur pays d’origine. C’est vrai que le mouvement islamiste a vu le jour en Algérie comme une protestation contre le pouvoir politique. Les femmes y ont adhéré par solidarité. Mais elles sont tombées dans le piège. J’ai beaucoup travaillé sur elles et j’ai découvert que leur situation était tellement difficile qu’elles pouvaient trouver des droits dans le Coran. J’entendais souvent dire que si on appliquait le texte coranique, les femmes seraient plus heureuses. C’est vrai dans un sens, puisqu’elles sont reconnues comme individu digne d’amour et de respect, ce qu’elles ne sont pas dans la vie mais nous, féministes et chercheuses qui avons bien étudié le Coran, nous savons qu’elles vont se retrouver face à un mur patriarcal et à une position inégale par rapport au sexe masculin. Car le pari du Texte sacré est que la femme doit être dominée par l’homme et que ce dernier est parfait. C’est ce que veulent nous vendre les “féministes islamiques”, c’est-à-dire la domination d’un homme parfait qui serait un croyant parfait. Malheureusement la vie est différente de cette image idéale. Donc ce discours ne nous aide pas à régler les problèmes réels. C’est le législateur qui doit s’en charger afin de protéger les plus faibles dans une société. Une fille qui se marie selon la loi musulmane est livrée à son mari. Le problème de la religion est qu’elle renvoie à une morale qu’on ne peut pas juger. Le Coran donne des droits supérieurs à l’homme sur le sexe féminin, qu’on ne peut pas mesurer.

Que pensez-vous du débat actuel sur la burqa en Europe?

Je suis contre la burqa. Ce n’est pas ma civilisation, ni ma culture. J’ai écrit un livre qui a été publié récemment sur la burqa où j’exprime mon étonnement du fait que la société européenne n’avait plus la capacité d’avoir un jugement moral, c’est-à-dire ce qui permet de dire ce qui est bien et ce qui est mal. Car elle vit aujourd’hui sur l’héritage de ces différentes luttes pour la liberté. Elle est post-moderne, post-féministe, post-religieuse…Maintenant, nous essayons d’expliquer aux Occidentaux qu’ils ne peuvent pas donner la liberté à n’importe qui. Car elle s’acquiert suite à un long combat basé sur des principes éthiques et collectifs. C’est ce qui s’est passé en Europe. Si je n’ai pas ce fondement éthique, ma liberté peut faire préjudice à celle de l’autre. Prenons un exemple, une femme en burqa qui se promène dans la rue, elle dit que c’est sa liberté, et je croise tous les jours moi, une mère qui a un enfant de trois ans auquel j’essaie d’expliquer ce qu’est un homme et ce qu’est une femme. Que pourrais-je répondre à mon enfant qui va me demander : c’est quoi cet espèce de fantôme qui marche ? L’image de la burqa, dès qu’elle existe dans l’espace public, ne met pas en cause des personnes mais tout un système de pensée sur la hiérarchisation des sexes et leur place dans la société. Donc, cette prétendue liberté de se “burqariser” met en péril la liberté des autres. En ce qui concerne le débat actuellement sur cette question en Europe, je trouve qu’il est très malheureux. Je pense qu’on aurait pu ne pas arriver jusqu’à promulguer une loi contre la burqa. S’il y avait eu une unanimité de la société française sur cette question, en disant que c’est intolérable et contraire à l’ordre public français, et que le juge avait condamné cette pratique, toute la problématique aurait été résolue. Mais ce qui a compliqué les choses, c’est qu’il y a des enjeux politiques. D’ailleurs dans mon livre « La burqa », je critique les politiciens français comme Martine Aubry quand elle dit : « faire une loi sur la burqa, c’est faire une loi de circonstance ». C’est dommage qu’on pense ainsi d’une atteinte si grave à la condition féminine. Je ne comprends pas que l’on considérait le port de la burqa en Afghanistan comme une atteinte à la dignité des femmes et, quand c’est en France, on ne pense pas la même chose ! On m’a demandé une fois ce que j’aurais fait si on m’invitait à faire partie de la commission parlementaire sur la burqa. J’ai dit que je n’aurais pas participé et que je ne comprenais pas l’utilité d’une telle commission.

Dans votre ouvrage « Une femme en colère », vous dites que les Européens ont conçu l’humanisme pour eux et pas pour les autres, comment cela s’exprime-t-il ?

Je trouve que les humanistes européens ne le sont pas vraiment parce qu’ils ont conçu l’universalité comme une pensée européenne. Alors que nous, en dehors de l’Europe, estimons être les héritiers de la pensée universaliste qui est très riche et toujours en formation. Jean-Paul Sartre disait que l’universalité est à faire. Par exemple, quand elle a été mise en place, elle ne concernait pas les femmes. Puis, ces dernières ont fait leur révolution et leurs droits sont reconnus désormais comme universels. De même pour nous, les anciens colonisés, qui sommes entrés après nos guerres de libération dans l’universalité. C’est un principe qui est constamment en progrès. Vous savez, j’ai participé à beaucoup de colloques sur les Droits de l’Homme et la question s’ils sont uniquement Européens ou pas. Et finalement, je pense qu’au lieu de chercher à nous faire croire qu’il y a deux universalités, une pour les Occidentaux et une pour les Musulmans il faudrait admettre qu’il y a plusieurs chemins pour rejoindre ce principe. Je suis d’accord avec Kant quand il met en évidence le désir de liberté chez chacun, bien qu’il s’exprime de manière différente d’une personne à d’autre. Même dans la religion, ce désir pourrait s’exprimer. Regardez le protestantisme qui a été une expression de la conscience libre du croyant ! Vous savez la question que je me pose aujourd’hui ? est ce qu’on peut être un Musulman croyant et moderne à la fois?

Vous avez pris une position dure contre ce qu’on appelle “l’islamisme modéré”, pourquoi ?

Oui. Aujourd’hui on a inventé un concept nouveau, “l’islamisme modéré” qui, contrairement à l’islamisme politique aspirant à prendre le pouvoir, s’installe dans la sphère privée. Ce concept a été inventé par les diplomates européens pour répondre un peu au choc des cultures et entrer en dialogue avec les pays musulmans. Dans mon livre, je dis qu’il n’y pas d’islamisme modéré. Je n’y crois pas. Nous avons plutôt besoin d’un Islam courageux. C’est une vraie révolution et ce ne sont certainement pas des gens comme Tarik Ramadan qui vont la faire et non plus des personnes comme Mohamed Arkoun, moi ou d’autres comme nous qui sont sortis de la religion. Nous avons été délégitimés parce que nos instruments de travail et d’investigation sont occidentaux. La révolution doit venir de l’intérieur, des gens qui travaillent sur le corpus du texte coranique. Je reviens sur l’exemple du protestantisme qui a été instauré par les prêtres eux-mêmes comme tentative de changer le Christianisme.

« Une femme en colère » est aussi une manière de votre part de vous défendre des Occidentaux qui vous considèrent comme un clone de la civilisation européenne, non ?

C’est une image stigmatisée que je refuse complètement. Aujourd’hui, la meilleure façon de nous empêcher de nous exprimer est de dire que nous sommes des clones de la civilisation occidentale. Les Européens se sentent tellement culpabilisés d’avoir occupé des pays dans le passé qu’ils sont disposés à écouter tout ce que disent les anciens colonisés, “les damnés de la terre” comme les appelait Franz Fanon. Ils essayent de régler l’addition du colonialisme mais en donnant la parole aux plus conservateurs. Du coup, des gens comme moi se sentent délégitimés. Mon livre devrait s’appeler “l’innommée”, celle qui n’a plus de nom.

Vous avez déplacé dans ce livre le débat sur le dialogue de civilisations d’une dualité entre Islam et Occident à une dualité entre Islam et laïcité, comment ?

J’ai dit qu’aujourd’hui il y a un choc entre un monde plongé dans le sacré où l’individu a de très peu de chances d’exprimer sa liberté et un autre pour qui tout a été désacralisé mais qui vit en difficulté aussi.

Pourquoi, selon vous, le féminisme maghrébin n’a-t-il pas réussi à intégrer la société profonde ?

On a échoué car par définition les idées avant-gardistes sont minoritaires. On avait pu intégrer la société si tout dans le contexte historique avait suivi notre démarche féministe En Algérie, par exemple, après l’Indépendance, il y a eu un moment de grande euphorie. On pensait avoir enterré à jamais l’esprit rétrograde, les contraintes de la religion et les traditions archaïques. Mais c’est justement la religion qu’on allait nous opposer comme barrière pour contraindre notre mouvement. Car au début, l’islamisme a été créé par le pouvoir à l’Université depuis 67. Ce que nous n’avons pas vu, comme je l’explique dans mon livre « Une éducation algérienne », c’est la mise en place d’un processus de contrôle de la société par le pouvoir. Cette société qui s’est avérée plus compliquée que nous croyions. Il y avait un désir de retrouver une identité mythique arabo-musulmane. Les politiciens voulaient guider le peuple mais comme ils sentaient bien qu’ils ne pouvaient plus le tenir autour de l’idée du nationalisme, de la résistance et de la révolution, ils ont fait appel à la religion pour encadrer une population analphabète. Reste qu’il fallait mettre à l’écart cette autre partie du peuple, intellectuelle et avant-gardiste qui contestait le pouvoir qui s’est construit finalement sur l’exclusion et même sur la liquidation au sein même de ses structures.

C’est un peu l’histoire de votre père, militant qui s’est vu assassiner pendant la guerre de libération par une nouvelle recrue du FLN ?

Mon père était un homme moderne, un bourgeois qui faisait partie de l’élite ayant mis en marche la grande machine de libération en la basant sur des principes universels d’égalité et de liberté. Mais ce sont ces gens-là qui en ont été les premières victimes. Car une fois qu’on conçoit cette machine, il faut qu’elle aille jusqu’au bout. Et à un certain moment, il est question de pouvoir. On ne peut pas l’avoir sans éliminer les plus forts. Toutes les révolutions ont mangé leurs enfants.

En écrivant ce livre « Une éducation algérienne », êtes-vous réconciliée avec l’Algérie ?

Je n’ai jamais eu de problèmes avec l’Algérie. Mais je me suis rendue compte en le publiant que beaucoup de gens se sont reconnus dans mon histoire et m’ont remercié de l’avoir écrit. Je me suis dit après que j’aurais dû le faire plutôt car c’était comme une sépulture pour mon père, qui en est resté privé jusque-là.


* «Une femme en colère, Lettres d’Alger aux Européens désabusés»,
de Wassyla Tamzali, Editions Gallimard, février 2010, pp 148.
* «Une éducation algérienne, de la révolution à la décennie noire»
de Wassyla Tamzali, Editions Gallimard, février 2008, pp 258.

Réalités N°1273 du 20 au 26/5/2010


___________

MA REPONSE :

Un point de vue interessant, mais à mon avis une fausse solution.
Des courageux dans l'islam il y en a déjà eu, mais jamais ils n'ont réussi à imposer leur point de vue, au moins durablement, car leur vision est trop éloignée des textes.
Même en Tunisie, les progrès pour pousser la charia dans le sens le plus égalitaire possible, sont de plus en plus contestés.
Ce sont les pays musulmans ont besoin, c'est que des courageux leur disent, non pas d'oublier des siècles d'islam, non pas nécessairement d'etre athés ou de prendre une autre religion, mais de poser sur une bibliotheque les textes de l'islam, coran et sunna etc, de cesser de prendre pour le beau modèle la figure de Mahomet, bref, d'abandonner les dogmes de l'islam, qui les emprisonnent, et de se forger une autre morale ou une autre spiritualité.
Sans quoi, le cercle vicieux du fanatisme et de la tyrannie de l'islam revient inexorablement : la logique des textes du chef de guerre que furent Mahomet et les quatre califes l'implipliquent.
Les textes de l’islam énoncent des règles qui aboutissent à la tyrannie, ils sont une prison. On n’a pas non plus trouvé de « communisme à visage humain » .
Des textes pronant la concentration des pouvoirs, la répression des dissidents, la conquete du monde pour imposer leur monde idéal, aboutissent toujours à la tyrannie et à des massacres.

Joseph Fadelle, anciennement Mohamed Moussaoui : " ce que je souhaite c'est abroger l'islam"

http://jesusfilsdedieu.blogspot.com/2010/06/joseph-fadelle-la-premiere-etape-est.html

http://www.aed-france.org/actualite/a-la-une/2010/06/15/je-suis-un-temoin-vivant-de-la-persecution/?utm_source=/emailing/abonnes/&utm_medium=email&utm_campaign=Lettre+de+l

« Je suis un témoin vivant de la persécution »
15/06/2010

Lorsque Mohammed Moussaoui, jeune Irakien aîné d’une grande famille chiite, se retrouve contraint de partager la chambre d’un chrétien à l’occasion de son service militaire, sa vie bascule. Fasciné par la bienveillance de ce dernier, il découvre petit à petit le Christ et demande le baptême. Sa propre famille tente alors de l’éliminer. Ayant miraculeusement réchappé à la mort, et toujours sous le coup d’une fatwa, il a fui son pays et vit désormais en France. Il a publié récemment le récit de sa conversion dans un ouvrage bouleversant intitulé Le prix à payer.

L’AED est allé à la rencontre de cet homme devenu après le baptême Joseph Fadelle.


Joseph Fadelle

Vous pouvez commander Le prix à payer (éd. de l’œuvre, 224.p)
-soit par courrier : AED - 29 rue du Louvre 78750 MAREIL MARLY (merci de joindre votre règlement 18€+3€ frais de port)
-soit dans la rubrique boutique

Quelle relation avez-vous aujourd’hui avec votre famille ?

Je suis toujours recherché en Irak, que ce soit par ma famille ou le gouvernement. Ma famille ne sait pas que j’habite en France. Je ne pense pas qu’elle ait saisi le caractère irréversible de ma conversion. Pour la première prise de contact avec un de mes frères, trois ans après mon arrivée, je suis allé en Belgique pour téléphoner, afin de ne pas être repéré. Nous avons des échanges fraternels, mais nous n’abordons pas du tout le sujet de la foi et de la spiritualité. La question que pose mon frère sans arrêt est « comment vis-tu ? De quoi vis-tu ? ». Il n’y a pas d’animosité avec ce frère, mais nous ne parlons pas de religion. Il se demande, d’un point de vue pratique, comment je parviens à vivre. Je n’ai jamais travaillé en Irak, je n’avais pas besoin. Mon frère sait que vivre à l’étranger sans avoir un savoir-faire particulier est très difficile. En effet, c’est très dur. Mon frère me dit « reviens, tu auras tout, tu auras une maison, nous pourrons t’aider. »
En revanche, je sens que les autres ne chercheront pas à prendre contact. Un de mes frères est devenu athée suite à ma conversion. Je n’ai plus de contact avec lui, mais je voudrais qu’il connaisse la lumière du Christ. Mais pourrais-je lui souhaiter le calvaire que j’ai connu ?

Comment fonctionne le principe de la fatwa ?

La fatwa prononcée contre moi, par la plus haute autorité chiite, est valable à vie. Elle ne peut être levée que si je déclare mon appartenance à l’islam. Tout chiite obéit à cette fatwa comme à une parole de Dieu. La fatwa peut être exécutée n’importe où. Si un chiite me repère et fait le lien avec la fatwa, il se sent investi d’une mission. S’il n’exécute pas la fatwa, il va en enfer. S’il le fait il va au paradis, et il a le droit à 72 vierges.
Quant aux sunnites, ils ne vont pas obéir à une fatwa chiite, mais ils ont un hadith très clair dans le Coran : « quiconque quitte l’islam, son sang sera versé ». A la limite, les sunnites n’ont pas besoin de fatwa. Le fait que j’aie quitté l’islam suffit à me condamner à leurs yeux.

La fatwa ne peut-elle pas être suspendue par une autorité supérieure, disons, internationale ?

Effectivement, on peut se demander ce que font les organisations internationales. Je suis allé en Jordanie pour présenter un dossier au HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés, organe des Nations Unies), en disant : « je suis en danger en Irak, je suis en danger en Jordanie, donnez-moi un visa pour que je parte». La fatwa était connue, mon nom était connu. Ils savaient que je ne pouvais pas franchir les frontières. Au HCR je suis tombé sur un musulman algérien qui n’a pas voulu m’accorder le statut de réfugié politique. Il a réagi en tant que musulman et non en tant qu’employé du HCR. Il a finalement donné le statut de réfugié politique à ma femme et mes enfants. Mais il a tenté de me faire arrêter et me faire juger en tant que participant aux gazages des Kurdes (au vu de mon âge et mon service militaire !). Lorsque la consule de France l’a contacté à mon sujet, il l’a invitée à la méfiance, en disant que j’avais eu des liens avec la police de Saddam et qu’il ne fallait surtout pas m’envoyer en France ! Il a voulu me décrédibiliser aux yeux de tous.

Pourquoi témoigner aujourd’hui ? Révéler la fatwa qui pèse sur vous signifie augmenter les risques… ?

Ce que je souhaite, en parlant de cette fatwa, c’est abroger l’islam. Détruire l’islam est mon but, mon objectif, et mon profond souhait. Mais il ne faut pas que ça reste le mien. Il doit devenir celui de toute l’humanité. A travers mon témoignage, je souhaite faire connaître l’islam, je veux que les gens sachent la vérité. C’est plus important que tout. Le courage ou la peur n’interviennent pas. Je veux évidemment distinguer ‘islam’ et ‘musulmans’. L’islam est redoutable. Regardez ce qui est écrit dans le Coran. Il dit qu’il faut tuer ceux qui ne sont pas de cette religion. Surtout les gens du Livre, à savoir les chrétiens et les juifs. Mais les musulmans sont nos frères. Il faut les aimer et les aider à se débarrasser de l’islam.

Comment percevez-vous l’islam ?

Il y a une hypocrisie dans l’islam. Tant qu’il n’est pas majoritaire, il est doux. Mais il garde en tête la domination. L’islam ne peut pas être dominé. C’est une forteresse intouchable ! Nous sommes dans la peur. Vous en France, vous ne pouvez rien dire sur l’islam alors qu’on peut parler de l’Eglise en mal. Demandez aux musulmans de France, qui prônent l’islam tolérant, s’ils sont sincères avec eux-mêmes. Ils doivent pousser à fond l’analyse du Coran. S’ils pensent ce qui est écrit, ils sont dangereux ! Le prophète a lancé une religion à la Mecque où il y avait des chrétiens, des juifs et des païens. Un guerrier, qui essaie de rassembler autour de lui, le fait en fonction de la position qu’il a : quand il est en position faible, il appelle à la paix et à l’amour ; quand il domine, il appelle à tuer. Mahomet a dit : « Dites ce que les autres veulent entendre et comme ça, développez-vous ». Les imams qui étudient le Coran arrivent à un seuil où ils se rendent compte de son incohérence ; mais ils sont dans des positions telles, par leur rang social par exemple, qu’ils ont peur. Ils peuvent aussi subir des menaces de mort. S’ils réagissent, ils seront persécutés. Par ailleurs, beaucoup de ceux qui font des études ne sont musulmans que sur le papier.

Quelle vision aviez-vous des chrétiens avant de vous convertir ?
A l’époque, je n’étais pas au courant des persécutions antichrétiennes qui pouvaient avoir lieu dans le monde. Si on m’avait appelé, moi, en me disant de tuer les non-musulmans, j’aurais été le premier à le faire. On est dans cette logique-là. Dans notre esprit, les chrétiens sont impurs. Si un musulman tue un musulman, il mérite d’être tué. Si un musulman tue un chrétien, rien du tout. Le sang d’un musulman est beaucoup plus précieux que celui d’un mécréant.
Il faut savoir que l’islam a été créé par Mahomet, un bandit qui barrait les routes pour voler les gens. Que peut-on attendre de son système ? L’intelligence des musulmans est endormie. Je voudrais les réveiller. En lisant le Coran, j’ai été dégoûté de la vision de Dieu que donne l’islam. Et j’ai été révolté d’attribuer les propos de Mahomet à Dieu. Mais j’ai gardé la foi en un Dieu créateur. J’ai découvert le message d’amour de l’Evangile, et j’ai adhéré. L’Amour est le centième nom de Dieu.

Avez-vous des liens avec d’autres musulmans qui sont dans votre situation ?
Par Internet, j’ai discuté avec un irakien musulman en Syrie. Il est en train de cheminer. Il est en voie de conversion. Je sens que je dois le suivre. Je l’ai mis en contact avec un Irakien chaldéen en Syrie. La première étape est que l’islam s’effondre. Après il faut apporter la Bonne Nouvelle.
Ils sont un certain nombre, en Irak, en Syrie, en Egypte, en Jordanie, en Arabie Saoudite, au Koweït, au Qatar. Ils vivent leur chrétienté à travers Internet, via des pseudonymes. Par internet, ils peuvent se présenter et échanger. Dans leurs milieux, même si quelqu’un proche d’eux vit la même chose, ils sont isolés. Ils se méfient de tout le monde. Il n’y a que par Internet qu’ils peuvent échanger. Ils sont parfois les uns à côté des autres sans se connaître, à trembler de peur, alors que l’Eglise ferme les portes. Je comprends l’attitude de l’Eglise. Les églises peuvent être brûlées et détruites à la moindre allégation de prosélytisme. Je comprends la responsabilité qu’elles ont. C’est tout le troupeau qui peut en payer les conséquences.

Votre famille vous a tout de même transmis de belles choses, à commencer par les qualités qui vous ont permis de traverser tout cela ?
Effectivement, tout ce qui m’a été transmis en dehors de l’islam est quelque chose de très beau. J’en suis très reconnaissant à ma famille. C’est toute une tradition, un rang social. Dans ma famille, tout le monde me respectait. Les gens me saluaient en m’embrassant la main. J’ai été élevé par mon père, dont je devais reprendre le rang : je ne devais pas crier, je devais parler doucement, je ne devais pas sourire ou rire. Je n’ai pas joué comme les autres enfants. J’avais toujours le sentiment d’être supérieur aux autres. J’étais aussi orgueilleux. D’où mon horreur lorsqu’on m’a demandé de partager la cellule d’un chrétien. Quand je remonte dans mon histoire, je suis un descendant du prophète. Mais si on remonte encore plus haut, on voit que le prophète est issu d’un milieu chrétien. Je retourne aujourd’hui à des racines antérieures. Je le souhaite à tout le monde. Il faut dépasser l’erreur de Mahomet.

Comment se passe votre intégration en France ?
Aujourd’hui, je suis Français, j’aime la France, ce pays qui m’a accueilli. Je lui suis reconnaissant de cet accueil. Elle est la fille ainée de l’Eglise. En Irak pour aller à la messe, c’était très dur. Quand je suis arrivé en France, toutes les églises étaient ouvertes, j’allais plusieurs fois par jour à la messe, au chapelet…vous ne vous rendez pas compte ! Il fallait rattraper le temps perdu. Au tout début, j’ai eu l’occasion d’assister à une messe au Val de Grâce, avec des chants en grégorien. C’était magnifique. Je découvrais la langue de l’Eglise. J’ai trouvé cela de toute beauté. Je ne comprenais pas, mais ça me pénétrait, ça me faisait prier.

Propos recueillis par Raphaelle Autric et Anne Thélot

réponse à Pierre Régnier qui est "atterré"




Arès, Mars, dieu de la guerre




J'ai écrit que jamais la bible n'a proféré l'énormité de dire que dieu aurait besoin
du sabre des hommes pour étendre sa loi sur la terre.
Pierre Régnier me répond qu'il est atterant d'ecrire cela, que c'est une énormité, que la bible a inventé le combat pour dieu, qu'il a ordonné aux hebreux de tuer des peuples pour prendre leur terre.
Je lui réponds : j'ai écrit que la bible ne dit pas que dieu aurait besoin du sabre des hommes pour étendre sa loi sur la terre. Merci de lire avant de dire que j'ecrirais des "énormités".
Accessoirement, je lui réponds que si dieu donne Canaan aux Hébreux, c'est parce qu'ils sont dans le désert où ils dépendent de sa manne pour manger sans quoi ils mourraient.
Quant à dire que la bible aurait inventé un dieu qui protege son peuple pendant les guerres ou les justifie, c'est tout de meme assez gros aussi : les dieux et idoles ont toujours été invoqués pour donner la victoire à ceux qui les prient, quand ils ne les déclenchent pas eux-mêmes.