Extrait de l'article de deux jeunes universitaires.
Je rappelle que la revendication des féministes du droit à l'avortement se base essentiellement sur le fait que le foetus est dans leur corps ... J'espère une interview de Francesca Minerva pour mieux comprendre son point de vue. En attendant, déjà horrifiée par les avortements au delà d'un certain stade de développement, je ne sais même pas quels mots trouver devant ces raisonnements ...
enfin si ... quand on regarde un nouveau né : il est difficile de croire qu'il n'a pas d'intentionalité pour lui-même, non seulement une intention, mais des interrogations, des réflexions : voilà ce qu'il est difficile de croire.
«Le fœtus et le nouveau-né sont certainement des êtres
humains et des personnes potentielles, mais aucun n’est une « personne »
dans le sens d’avoir un droit subjectif à vivre. Nous prenons « personne »
comme signifiant qui est capable d’attribuer à sa propre existence au
moins une valeur de base telle qu’être privé de cette existence représente une
perte pour elle. Cela signifie que beaucoup d’animaux non humains et d’individus
mentalement retardés sont des personnes, mais que tous les individus qui ne
sont pas en condition d’attribuer une valeur quelconque à leur existence ne
sont pas des personnes. Le seul fait d’être humain n’est pas en soi une
raison pour inscrire le droit de quelqu’un de vivre. »
« Si une personne potentielle, comme un fœtus ou un
nouveau-né, ne devient pas une personne réelle, comme vous et moi, alors il n’y
a aucune personne ni présente ni future qui peut pâtir, ce qui signifie qu’il n’y
a pas de mal du tout. »
« Le droit allégué, que certains défendent, d’individus (comme les fœtus et les
nouveaux-nés) de développer leur potentialité, est dépassé par les intérêts des
personnes réelles (parents, famille, société) de rechercher leur propre
bien-être, parce que, comme nous l’avons expliquée, de simples personnes
potentielles ne peuvent pas souffrir de ne pas être amenées dans l’existence. Le
bien-être des gens réels peut être menacé par le nouvel enfant (même bien
portant) requérant énergie, argent et soin que la famille peut avoir du mal à
apporter. .. Dans ces cas, comme les non-personnes n’ont pas de droit moral à
la vie, il n’y a pas de raison de banir l’avortement post-natal. »
« Si des critères comme le coût (social, psychologique,
économique) pour des parents potentiels sont des raisons suffisantes pour avoir
un avortement même quand le fœtus est en bonne santé, si le statut moral du
nouveau-né est le même que le fœtus et si ni l’un ni l’autre n’ont de valeur
morale parce qu’ils sont des personnes virtuelles, alors les mêmes raisons qui
justifient l’avortement devraient
justifier la mise à mort d’une personne potentielle quand elle est au stade de
nouveau-né. »
Alberto Giubilini,
Université de Milan
Francesca Minerva
Université de Melbourne
BMJ Publishing Group 2012
Eva Joly répond à ELLE : ses mesures en faveur des femmes
Eva Joly fait un procès d'intention aux médecins ... mais qui définira les critères moraux ? Des philosophes qui n'ont jamais vu le regard d'un nouveau-né , ni tenu dans leurs main un foetus de dix semaines ... ?
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