Homosexualité



Je réplique un lien vers un article précédent, dont les vidéos me paraissent très claires.

http://elisseievna.blogspot.com/2016/05/mary-lou-wallner-tells-story-about-her.html



Voici ce que je réponds aujourd'hui à un catholique estimant que l'homosexualité est inacceptable :

L'homosexualité est à mon avis et d'apres les données scientifiques dont je dispose, une forme d'intersexuation (êtres qui physiquement ne sont pas tout à fait typiques des hommes ni des femmes mais entre les deux, par ex des XY à l'apparence de femme ou des personnes dont les organes ou les fabriques d'hormones ne se développent pas complétement), un phénomène physique lié à divers facteurs génétiques/hormonaux qui n'ont pas été individuellement reliés à l'amour pour le même sexe, mais se retrouvent statistiquement corrélés. 

Il suffit d'ailleurs de regarder les personnes homosexuelles pour voir que fréquemment il y a une part de garçon manqué chez les femmes et d'effémination chez les hommes qui n'a rien de surjoué ou de créé, mais est congénital. 

L'analyse traditionnelle de l'Eglise et du catéchisme ne repose en rien sur aucun texte des évangiles et relève d'un manque de recherche de compréhension par le coeur de la part de l'apotre Paul, bien qu'elle corresponde aussi à une part de la réalité : celle de la conduite des hétérosexuels qui s'essayent à l'homosexualité par avidité de plaisirs sans souci de l'autre qu'il peut blesser - de meme que les hétéros qui pratiquent le vadrouillage sexuel consommant autrui comme une patisserie. 

Le triomphe de ce regard sur l'homosexualité relève de la traditionnelle tendance au rejet des lépreux en tout genre, et aussi de l'explication donnée par Martel dans Sodoma : le fait que l'Eglise servent de refuge à des homos en haine de soi, préférant en somme leur salut à la compassion et la compréhension et la vérité. Rien d'évangélique là dedans. 

Quant à épouser une personne de l'autre sexe sans amour, juste pour entrer dans la norme ou avoir des relations sexuelles, voilà qui n'est non plus de l'amour. 

Parler de "renoncer a telle ou telle sexualité" comme si elle était détaché des sentiments, c'est parler d'etres humains comme d'animaux agités par des hormones et par des vices à la fois, pour moi ce langage là de clercs dépend d'un manque de recherche de compréhension qui confine à l'orgueil et la cruauté mentale à la fois. 

Enfin, des parents catholiques d'enfants homo ont dit cela mieux que moi ...  

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