Mme de Genlis


Mémoires de Mme de Genlis

La Révolution

Depuis longtemps la Révolution se préparait, elle était inévitable, le respect pour la monarchie était tout à fait détruit, et il était de bon air de braver en tout la Cour, et de se moquer d'elle. On n'allait faire sa cour à Versailles qu'en se plaignant et en gémissant ; on répétait que rien n'était ennuyeux comme Versailles et la Cour, et tout ce que la Cour approuvait était désapprouvé par le public ; les pièces de théâtre applaudies à Fontainebleau étaient communément sifflées à Paris.

...

Les finances étaient en fort mauvais état ; on imagina, pour y remédier, d'assembler les états généraux. Il n'y a rien de pis que de demander des conseils en demandant de l'argent, car on reçoit toujours alors des conditions fort dures. Quelques personnes dans la société prévirent des troubles et des orages, mais en général la sécurité alla jusqu'à l'extravagance.

M. le duc d'Orléans150 et M. de Lauzun étant un soir chez moi (l'assemblée des notables était déjà réunie), je dis que j'espérais que ces assemblées réformeraient beaucoup d'abus ; M. le duc d'Orléans prit la parole, et soutint qu'on ne supprime-rait seulement pas les lettres de cachet ; M. de Lauzun et moi nous soutînmes le contraire : un pari s'engagea entre M. le duc d'Orléans et M. de Lauzun ; ils l'écrivirent, et m'en firent dépositaire ; je l'ai gardé pendant plus de quinze ans. Ils pariaient cinquante louis. Et M. le duc d'Orléans soutenait, comme je l'ai déjà dit, contre l'opinion contraire de M. de Lauzun, que l'assemblée des états ne produirait la réforme d'aucun abus, pas même celui des lettres de cachet.

J'ai montré cet écrit successivement à plus de cinquante personnes, et ces idées de M. le duc d'Orléans étaient celles de presque tous les gens de la société. On regardait une révolution comme une chose impossible. Cette sécurité a été bien funeste, elle a empêché de prendre les précautions qui auraient pu la prévenir.

La France d'ancien régime










L'académie des Sciences présentée à Louis XIV
Colbert























Molière


Les fourberies de Scapin


SCAPIN. Je l'ai trouvé tantôt, tout triste de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m’avez mêlé assez mal à propos, et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. Là, entre autres plusieurs choses, nous avons arrêté nos yeux sur une galère turque assez bien équipée. Un jeune Turc de bonne mine nous a invités d'y entrer et nous a présenté la main. Nous y avons passé, il nous a fait mille civilités, nous a donné la collation, où nous avons mangé des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde.
GERONTE. Qu'y a-t-il de si affligeant à tout cela ?
SCAPIN. Attendez, Monsieur, nous y voici. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et, se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger.
GERONTE. Comment ! diantre, cinq cents écus !
SCAPIN. Oui, Monsieur ; et, de plus, il ne m’a donné pour cela que deux heures.
GERONTE. Ah ! le pendard de Turc ! m'assassiner de la façon.
SCAPIN. C'est à vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse.
GERONTE. Que diable allait-il faire dans cette galère ?
SCAPIN. Il ne songeait pas à ce qui est arrivé.
GERONTE. Va-t'en, Scapin, va-t'en dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui.
SCAPIN. La justice en pleine mer ! Vous moquez-vous des gens ?
GERONTE. Que diable allait-il faire dans cette galère ?
SCAPIN. Une méchante destinée conduit quelquefois les personnes.
GERONTE. Il faut, Scapin, il faut que tu fasses ici l'action d'un serviteur fidèle.
SCAPIN. Quoi, Monsieur ?
GERONTE. Que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mettes à sa place jusqu’à ce que j'aie amassé la somme qu’il demande.
SCAPIN. Eh ! Monsieur, songez-vous à ce que vous dites ? et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens que d'aller recevoir un misérable comme moi à la place de votre fils ?
GERONTE. Que diable allait-il faire dans cette galère ?
SCAPIN. Il ne devinait pas ce malheur. Songez, Monsieur, qu'il ne m'a donné que deux heures.
GERONTE. Tu dis qu'il demande...
SCAPIN. Cinq cents écus.
GERONTE. Cinq cents écus ! N'a-t-il point de conscience ?
SCAPIN. Vraiment oui, de la conscience à un Turc !
GERONTE. Sait-il bien ce que c'est que cinq cents écus ?
SCAPIN. Oui, Monsieur, il sait que c'est mille cinq cents livres.
GERONTE. Croit-il, le traître, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d'un cheval ?
SCAPIN. Ce sont des gens qui n'entendent point de raison.
GERONTE. Mais que diable allait-il faire à cette galère ?

" Par tous nos saints, nous vaincrons ! "
















Lorsque la Wehrmacht atteint les faubourg de Moscou, Staline, coupable d'avoir décimé l'état major russe et la population russe, Staline décida de rester à Moscou.

Pendant que Wilson Churchill disait à son peuple " We Shall Never Surrender" "Nous ne devrons jamais capituler ",

Staline prononça les étonnantes paroles suivantes : " Frères et Soeurs ... par tous nos Saints ... nous Vaincrons !"

Père Samuel : propos

Père Samuel

" Il y a deux phrases favorites qu’il aime répéter :

« Le salut vient des juifs » (S. Jean 4, 22)

" Je préfère un franc-maçon humain à un évêque inhumain ». "

Lu sur Libertyvox.com
Cf articles précédents sur le Père Samuel

Orwell 2008

1984 :
« La guerre, c'est la paix. »
« La liberté, c'est l’esclavage. »
« L'ignorance, c'est la force. »

2008 :
...
" L'islam et sa loi, c'est la paix "
" La liberté, c'est le blasphème "
" L'ignorance, c'est la tolérance "

Fadela Amara à l'émission de France 2 " Islam" / SIOE NEDERLANDS

Dimanche 20 janvier 2008

Fadela Amara dt à l'émission de France 2 du dimanche matin : " Islam"

- " L'islam est une religion de paix de respect et de tolérance"

- " J'ai lu le coran, je prie depuis mon enfance "

- " Je crois à l'islam des Lumières ".

Mon commentaire :

J'y croirai aussi ... quand je le verrai.

Que Fadela Amara nous produise un lecture du Coran et des Hadith, verset par verset et globale, qui nous montre que les valeurs judéo-chrétiennes ou bouddhistes de respect des vies humaines et de celle des non croyant serait logiquement compatible avec ces textes.
Elle "peut le faire" : mais qu'elle le fasse alors !

En attendant ce que je vois dans des textes d'une cohérence parfaite entre eux, Coran, Hadith, Sunna, commentaires par les érudits de l'islam, textes de propagandes à l'attention des ignorants de l'islam montrant des passages pouvant faire illusion compris : c'est un islam qui est une doctrine fasciste, prônant la supériorité du peuple des musulmans et leur droit de dominer par la force, et l'exaltation de la force mise au service de la communauté supérieure, c'est à dire, un FASCISME CARACTERISé.

" Petit frère" d'eric Zemmour

Brève fiche de lecture du roman « Petit Frère » d’Eric Zemour

« J’ai tué le Juif. Allah me bénisse. »

« C’est la tragédie cachée du peuple juif. Chaque fois que les juifs s’arrachent à leur ghetto et touchent à l’universel, ça se retourne tragiquement contre eux. Le christianisme ... Marx ... Avec l’antiracisme, c’est la même histoire qui recommence. »

« - Nous sommes à la fin de l’Empire romain ...
- Tu sais que les historiens d’aujourd’hui ne veulent plus qu’on appelle cette période les grandes invasions, mais les grandes migrations ... »

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, mais on persécute ceux qui sonnent le tocsin » Chamfort.

« Celui qui fait preuve de miséricorde envers le cruel se conduira bientôt avec cruauté envers le miséricordieux » Le Talmud.

L'adaptation, pas la diversité

L’ADAPTATION, PAS LA DIVERSITE

L’Union européenne déclare aujourd’hui que la « diversité » serait une valeur. Ce faisant l’Union Européenne trahit ses valeurs fondamentales, qui sont tout d’abord le respect de la vie et de la liberté humaine.
La diversité n’est pas une valeur, ce qui est une valeur c’est l’adaptation. Le bien et le mal sont certes différents et divers : faut il developper l’existence du mal pour assurer la persistance de la diversité ?
Dans la nature, la bio-diversité est un bien, parce qu’elle signifie une meilleure adaptation des êtres vivants, favorisant leur vie, mais elle signifie aussi l’élimination pure et simples des êtres ayant une mauvaise adaptation.
La diversité dans les sociétés humaines, ou dans l’humanité en général, n’a aucune valeur en soi. La vie humaine est une valeur, la vie de chaque être humain, quelle que soit son origine, la vie de tous les êtres humains quelle que soient leurs origines diverses et variées, est une valeur.
Mais la valeur de chaque culture, ou de chaque élement de culture, se mesure à son apport à une meilleure adaptation des personnes humaines, favorisant leur vie.
Toute personne responsable doit travailler à la disparition des cultures mortifères, au nom de la valeur de la vie des vivants, et non à leur conservation au nom de la diversité.
Toute institution politique responsable, doit avoir pour objectif de réduire la diversité des actes en éliminant les actes mauvais, mortifères, liberticides, et les doctrines ou cultures qui les prônent.

Elisseievna

janvier 2008

PS : Un commentaire d'AJM sur quelqu'un qui prétend s'occuper de "diversité" :
http://www.ajm.ch/wordpress/
"La vérité est que Mme C... se moque éperdument des Musulmans. Si elle avait le moindre respect pour ces gens, elle prendrait le temps d’étudier leur religion par elle-même et elle saurait qu’il n’y a rien de bon à gagner à choyer ainsi les Musulmans promoteurs de la charia.

Il peut le dire ....

- L'imam peut il nous dire comment l'islam est compatible avec la démocratie et les droits humains, ou peut être réformé pour l'être ?

- Il peut le dire ...

Pierre Dac : " Il peut le dire !"

http://www.notteghem.fr/gagniere/dacsar.htm


LE SAR RABINDRANATH DUVAL


Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,


- J'ai le grand plaisir honorifique de présenter à vous ce soir, n'est-ce pas, tout à fait exceptionnellement dans le plus simple appareil, une beauté qu'on vient d'arracher, à on ne sait pas à quoi d'ailleurs, n'est-ce pas ! ... de vous présenter le Sar Rabindranath Duval, qui est le descendant authentique des grands Sars, des grands visionnaires de l'Inde, n'est-ce pas ! Votre sérénité...

- Hum ! Hum !

- Vous avez bien dîné déjà ? Bon !
Vous descendez des grands Sars de l'Inde, n'est-ce pas ?

- Oui.

- Vous êtes né dans l'Inde ?

- Je suis né dans l'Inde.

- A quel endroit de l'Inde ?

- Châteauroux.

- A Châteauroux ! Extraordinaire ! Vraiment ! D'ailleurs, je crois savoir de source sûre que votre père était hindou !

- Hindou, oui.

- Votre grand-père ?

- Hindou.

- Et votre arrière-grand-père ?

- C'était un dur.

- Voilà donc par conséquent, n'est-ce pas, il a depuis de longues années la pratique de la vision hindoue. Dites-moi, Votre Sérénité, vous avez le don de double vue ?

- Oui, je vois double.

- Il voit double ! je m'en doutais un peu d'ailleurs ; vous voyez donc, mais c'est héréditaire ?

- Héréditaire !

- C'est atavique.

- Non, c'est à moi !

- Je veux dire, c'est congénital !

- Non, c'est quand j'ai trop bu.

- Il faut dire, n'est-ce pas, je tiens absolument à préciser, que Sa Sérénité fait de grands exercices tous les jours, quotidiennement presque, pour conserver son don de double vue.
Il fait le yoga, n'est-ce pas ?
Vous faites le yoga ?

- Oui, oui.

- C'est le yoga de...

- La Marine !

- Et il surveille également de très près son alimentation.

- Quelle est votre alimentation ? Qu'est-ce que vous prenez pour votre dîner ?

- Uniquement de la cuisine à l'huile.

- La cuisine des Sars ?

- La cuisine des Sars, oui !

- Oui, mais pourquoi ?

- Parce que les Sars dînent à l'huile !

- Les Sars dînent à l'huile ! Vraiment, ce n'est pas trop tiré par les cheveux du tout parce qu'il n'en a plus ! Alors, si vous permettez, nous allons nous livrer sur quelques personnes de l'assistance publique, à des expériences tout à fait extraordinaires. Votre Sérénité, je vais vous demander de vous concentrer soigneusement...

- Voilà ! Vous êtes concentré ?

- Je suis concentré.

- Il est concentré comme on dit chez Nestlé... parfait Votre Sérénité, concentrez-vous bien, vous êtes en transe ?

- Oui, je suis en transe napolitaine.

- En transe napolitaine, n'est-ce pas ? Votre Sérénité, concentrez-vous bien, et dites-moi, je vous prie, quel est le signe zodiacal de monsieur ?

- Monsieur est placé sous le double signe du Lion et du fox à poil dur.

- Oui, dites-moi quel est son caractère ?

- Impulsif, parallèle et simultané.

- Quel est son avenir ?

- Monsieur a son avenir devant lui, mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour.

- Il est vraiment extraordinaire ! Voulez-vous me dire, à présent, quel est le signe zodiacal de mademoiselle ?

- Mademoiselle est placée sous le triple signe bénéfique de la Vierge, du Taureau et du Sagittaire avant de s'en servir.

- Ah! C'est ça. Il a raison ! Il a mis dans le mille, n'est ce pas ? Il a mis dans le mille, comme disait Jean-Jacques Rousseau. Votre Sérénité, au lieu de vous marrer comme une baleine...
Excusez-nous, Sa Sérénité est en proie aux divinités contraires de l'Inde : Brahma et Vichnou. Brahma la guerre et Vichnou la paix. Voulez-vous me dire, s'il vous plaît, Votre Sérénité, quel est l'avenir de mademoiselle ?

- L'avenir de mademoiselle est conjugal et prolifique.

- Ah! Prolifique ?

- Oui.

- Qu'est-ce que ça veut dire ? Elle aura des enfants ?

- Oui.

- Des enfants ?

- Des jumelles.

- Des jumelles !!! Combien ?

- Une paire avec la courroie et l'étui !

- Voulez-vous, à présent, je vous prie, me dire quel est le signe zodiacal de monsieur ?

- Ce monsieur est placé sous le signe de Neptune, Mercure au chrome.

- Quels sont ses goûts ?

- Monsieur a des goûts sportifs. Son sport préféré, le sport cycliste.

- Bien. Qu'il peut pratiquer sans inconvénients ?

- Oui, mais à condition toutefois de se méfier.

- Se méfier. De qui ? De quoi ?

- De certaines personnes de son entourage qui prétendent que sa compétence dans le domaine de la pédale exerce une fâcheuse influence sur son comportement sentimental.

- Ah! Encore une fois vous avez mis dans le mille. Mais, dites-moi, qu'est-ce que vous lui conseillez municipal ?

- Je lui conseille vivement de ne pas changer de braquet et de surveiller son guidon.

- Votre Sérénité, tout à fait autre chose à présent. Pouvez-vous me dire quel est le sexe de monsieur ?

- Masculin.

- Oui. Vous êtes certain ?

- Oui. Vous pouvez vérifier.

- Non, non, on vous croit sur parole ! Et dites-moi, quelle est sa taille ?

- Un mètre soixante-seize debout, un mètre cinquante-six assis, zéro mètre quatre-vingt-trois roulé en boule.

- Et dites-moi, il pèse combien ?

- Oh... deux fois par mois !

- Non, non! Excusez le Sar, n'est-ce pas, il ne comprend pas bien le français. Je vous demande quel est son poids P.o.i.x. ?

- Soixante-douze kilos cinq cents ! Sans eau, sans gaz et sans électricité.

- Oui, dites-moi quel est le degré d'instruction de monsieur ?

- Secondaire.

- Oui. Est-ce que monsieur a des diplômes ?

- Oui, monsieur est licencié GL.

- Licencié GL ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Ça veut dire qu'il travaillait aux Galeries Lafayette et qu'on l'a foutu à la porte.

- S'il vous plaît, Votre Sérénité, concentrez-vous bien, combien monsieur a-t-il de dents?

- Trente dedans et deux dehors !

- Voilà très bien! Monsieur a-t-il des complexes ?

- Oui! Monsieur fait un complexe... A certains moments, il prend sa vessie pour une lanterne.

- Et alors ?

- Et alors, il se brûle !

- Dites-moi, Votre Sérénité, mon petit bonhomme, dites-moi de quelle nationalité est madame ?

- Française.

- Oui. Et son père ?

- Esquimau !

- Et sa mère ?

- Pochette surprise !

- Très bien!... Et ta soeur ?

- Ma soeur, elle bat le beurre et quand elle battra ...

- Bon, bon, oui, ça va! - Escroc, voleur !

- Espèce de mal élevé, mauvaise éducation, excusez-le. Il n'y a pas longtemps... Il en a une touche là-dessus. Tiens, encore il y a trois ans, il n'avait même pas un plateau, il avait directement le pied de la table... Mais enfin, ça c'est autre chose... Votre Sérénité, pouvez-vous me dire, S'il vous plaît ... ?

- Oui !

- Euh !

- Quoi ?

- Qu'est-ce que vous pouvez me dire ?

- Je peux vous dire que vous ne savez plus votre texte...

- Si vous étiez intelligent, dites-moi donc qu'est-ce que je dois vous demander à présent ? Votre Sérénité, pouvez-vous me dire, c'est très important, concentrez-vous, pouvez-vous me dire quel est le numéro du compte en banque de monsieur ?

- Oui.

- Vous pouvez le dire ?

- Oui ! !

- Vous pouvez le dire ?

- Oui ! ! !

- Il peut le dire ! ! ! Bravo! Il est extraordinaire, il est vraiment sensationnel. Votre Sérénité, quelle est la nature du sous-vêtement de monsieur ?

- Monsieur porte un slip.

- Oui. De quelle teinte ?

- Saumon fumé.

- Tiens, tiens, en quoi est-il ?

- En chachlick mercerisé.

- Ah ! Il a un signe particulier ?

- Oui. Il y a quelque chose d'écrit dessus.

- Quoi donc ?

- Suivez la flèche.

- C'est merveilleux. Tout à fait extraordinaire ! ! ! Votre Sérénité, monsieur que voici que voilà a-t-il un signe particulier ?

- Oui, un tatouage.

- Ah ! Un tatouage ! Très intéressant ! c'est bien exact, n'est-ce pas ? je ne le lui fais pas dire ! c'est bien exact ! Et où se trouve situé le tatouage de monsieur ?

- Je suis extrêmement fatigué, je m'excuse...

- Allons, allons, voyons... Monsieur Schumaker !

-... C'est très délicat et je suis fatigué

- Il est dans un état épouvantable,excusez-le. Votre Sérénité, je vous demande où se trouve situé le tatouage de monsieur ?

- Le tatouage de monsieur est situé à un endroit que l'honnêteté et la décence m'interdisent de préciser davantage.

- ah ! bon, mais qu'est-ce que vous entendez par là ?

- Oh ! par là j'entends pas grand-chose !

- Je vous prie de vous concentrer davantage, espèce de malotrou ! Alors, que représente le tatouage de monsieur, s'il vous plaît ?

- Bon ! Le tatouage de monsieur représente... enfin lorsque monsieur est en de bonnes dispositions... le tatouage représente : d'un côté la cueillette des olives en Basse-Provence, et de l'autre un épisode de la prise de la Smalah d'Abd-El-Kader par les troupes du duc D'Aumale en mil huit cent quarante-trois.

- Ah ! Parfait ! Et de plus ?

- Et c'est en couleurs !

- Ah! c'est en couleurs ! Bravo ! Mes félicitations, monsieur ! Vraiment, si, si, vraiment très bien ; mes compliments, madame ! Madame a de la lecture pour les longues soirées d'hiver, c'est parfait. Votre Sérénité, vraiment, vous avez été extraordinaire, c'est vrai, vraiment, il est vareuse... il est vareuse...

- Eh !...

- Non, il est unique, pardon, je me suis trompé de vêtement, mais ça ne fait rien. Il ne me reste plus qu'à envoyer des baisers à l'assistance publique.
Bonsoir mesdames,
bonsoir mesdemoiselles,
et bonsoir messieurs !