Pr Debré : " cette grippe n'est pas dangereuse"



"Cette grippe n'est pas dangereuse"
Bernard Debré, professeur de médecine, député UMP de Paris et membre du comité national d'éthique.
Conclusion : veillez sur les enfants et les personnes âgées, renforcez vos défenses immunitaires, lavez vous les mains, et ne vous angoissez pas.

« Acheter local, c'est la seule façon de sauver nos emplois »



http://www.leprogres.fr/fr/region/la-loire/loire/article/1907129,182/Acheter-local-c-est-la-seule-facon-de-sauver-nos-emplois.html

« Acheter local, c'est la seule façon de sauver nos emplois »
le 25.08.2009 Henri Mazenod, président de la section fruits à la FDSEA

"Nous travaillons à perte dans toutes les filières parce que nous ne pouvons plus lutter contre les importations de fruits ou de légumes d'autres pays d'Europe où la main-d'œuvre est dix fois moins élevée qu'en France... Chaque année, des producteurs disparaissent... Ce sont des terres, des exploitations qui se transforment en friche.
...les consommateurs, quand ils achètent des fruits, ils doivent avant tout regarder la provenance et privilégier les poires de France plutôt que celles de Nouvelle-Zélande qui ont parcouru 25 000 km en bateau, qui ont été cueillies vertes et qui ont subi des traitements de conservation. C'est la seule façon de sauver nos emplois."

Soutenons Rifqa Bary




http://www.bivouac-id.com/2009/08/22/rifqa-bary-remporte-une-premiere-bataille/

Fathima Rifka Bary, une jeune fille d’origine Sri Lankaise de 17 ans, s’est enfui de la maison de ses parents musulmans qui vivent dans l’Ohio car elle s’est convertie secrètement au christianisme et son père l’a découvert. Rifka craint pour sa vie et affirme que ses parents, des dévots musulmans, ont la ferme intention de la tuer au nom de l’honneur de la famille.
le 22 août 2009
Le juge pour enfants d’Orlando a décidé aujourd’hui que l’adolescente de 17 ans convertie au christianisme, ne sera pas renvoyée pour le moment chez ses parents dans l’Ohio.
Le juge a déclaré à la Cour que la sécurité de l’adolescente serait compromise dans l’Ohio, évoquant des “activités terroristes” dans la région où habite sa famille. Il n’a pas développé davantage.

De toute évidence, les parents soutenus par la puissante organisation musulmane CAIR (Council for Américan-Islamic Relations) devraient donc logiquement se précipiter pour engager une procédure dans l’Ohio.
Il est donc encore tôt pour crier victoire.

La Perse contre l'islam





















http://www.maisonneuve-adrien.com/description/iran/firdousi.htm

Abou 'Ikasim FIRDOUSI
"Le Shâh Nâmeh ou Le livre des Rois"
publié, traduit et commenté par J. Mohl.
Texte persan avec une traduction française en regard
Paris, Imprimerie Royale, 1838-1878, 7 vol. Réimpression Paris, 1976.

Le Shâh Nâmeh est sans doute l'œuvre littéraire la plus connue en Iran, et constitue une base incontournable pour les récitants et les poètes encore de nos jours.Composé au 10ème siècle par Firdousi, le Shâh Nâmeh (Le Livre des Rois) est un poème épique persan de plusieurs milliers de vers (plus de 60 000 distiques), écrit dans un langage simple et clair. Il retrace l'histoire de l'Iran depuis la création du monde jusqu'à la conquête arabe : Firdousi y a mis en vers de nombreuses histoires persanes légendaires ou anecdotiques.
Oeuvre à fort caractère patriotique, le Shâ Nâmeh est animé d'un vif sentiment national, de considérations morales et de morceaux lyriques.
A l'époque où le Shâ Nâmeh a été écrit, la langue arabe prenait une importance considérable au niveau littéraire. Firdousi a contribué à la sauvegarde du persan en s'efforçant d'utiliser principalement des mots purement perses et non arabes. Il a ainsi sauvé la langue persane de l'oubli et ses textes servent toujours de référence linguistique.
Gilbert Lazard divise le texte en trois grandes parties (augmentées d'une introduction), qui couvrent cinquante règnes.
- L'introduction où Ferdowsi explique, entre autre, pourquoi et comment il a écrit ce texte.
- L'histoire des "civilisateurs" est une partie relativement brève, qui comprend : La création du monde - La dynastie des Pishdadian (qui enseignent aux hommes tous les arts) - La chute de cette dynastie due au Mal, incarné par Zahhak, dont la tyrannie dure mille ans et finalement renversé par Faridun. A sa mort, le royaume est partagé entre ses trois fils, dont les deux plus âgés assassinent leur cadet, ce qui marque le début de la guerre entre Iran et Turan.
- La partie "historique", la plus longue, est composée de récits de batailles et d'anecdotes ponctués souvent par une morale, et raconte l'histoire des rois légendaires. Une grande partie est consacrée à la guerre entre Iran et Turan, et développe les cycles des grands héros.
La religion Zoroastrienne prend une place plus visible que dans les autres passages. On peut y identifier plusieurs périodes : Les achéménides, qui sont assez peu développés. Darius et son fils Darius III, qui est vaincu par Iskandar. — Le cycle d'Iskandar, c'est à dire Alexandre le Grand, est une reprise de l' Iskandar Nâmeh. — Les rois Ashkanian, mentionnées rapidement, correspondent aux parthes Arsacides. — La dynastie Sassanide, avec des récits de bataille, des anecdotes ponctuées par des morales et des discussions philosophiques.
***

Divân d’Hâfez Shirâzi
Poête perse (1310-1337)

Les tartuffes*

Le jeûne est fini, la fête est venue.
Haut les coeurs ! le vin bout au cabaret.
Il faut boire et dire adieu au tartuffe.
Voici votre tour, libertins sauvés !
Au buveur qui n’a pas la science infuse
quel blâme jeter, s’il n’a pas péché ?
Celui qui boit du vin sans se cacher
vaut mieux que les faux dévots et les prudes.
Sommes-nous de ces libertins qui trichent ?
Celui qui sait tout est notre témoin.
Loyaux envers Dieu, sans nulle malice,
ce qu’Il interdit nous n’en voulons point.
Dans nos gobelets il n’est point de vice :
votre sang n’est pas du sang de raisin.
Il n’y a pas là péché, ni dommage.
D’ailleurs, où sont les hommes impeccables ?
Ne va pas, Hâfez, sonder le divin,
mais contente-toi donc de ton breuvage !
Dieu ordonne, et toi, ne demande point
” pourquoi, ni comment “,
car Dieu est plus sage !

* littéralement: “Marchand de dévotion”, bête noire de Hâfez.



Lettre du dernier empereur Sassanide :

http://www.bozorgbazgasht.com/yazdgird.html

letter from Yazdgird III (632 AD - 651 AD)The original copy of this letter from Yazdgird III (632 AD - 651 AD) is in Museum of London, We hope one day we can buy it from British who originally took it from us! It is our patriotic duty to poses this valuable asset.

The date in which this letter has been written is after the Battle of Ghadesiyeh. As you know, a natural disaster, a massive sand storm blown on Persian troops & practically blinded them & took their battle vision. the sand storm directly blown on their front & caused the loss of this battle.

Later on Muslim Khalif mentioned that Allah sent the massive Sand Storm in Persian Faces, so they lost the battle, Allah was the protector of Muslim against Ajams (what Arabs call Persians, meaning retarded).

Battle of Ghadesiyeh did not just cost us a great loss due to a natural disaster, yet it also cost us the life of our greatest Persian Hero, Commander in Chief of Persian Army, General Arteshbod "Rostam-e Farokhzad." Tazis killed Rostam in this battle. Rostam & his squad fought until the last drop of their blood & at the end even after he lost his sword, he fought Arabs with bare hand & his shield, Rostam & his selected squad killed as many Tazi as they could, yet finally it was destiny for our hero to die for Iran. Tazi savages rushed & attacked him in all directions & killed that great Persian soul, Ahura Bless his soul, Rostam was the symbol of Persian Empire & Iranian Glory

.The Historical LettersFor Persian version klick here( word doc)

From: Omar Ibn Al Khatab Khalifat Al MusleminTo: Yazdgird III Shahanshah of Persian Empire

Yazdgird, I see not a fruitful future for you & your nation unless you accept my offer & commit Bei'at (Joining with Khalifat & bringing Islam). Once upon a time your land ruled half the known world but what has it come down to now? Your troops are defeated in all fronts & your nation is bound to collapse. I offer you a way to rescue yourself. Start praying to a mono God, a single union God, the only God who created everything in the universe. We bring you & the world his message, he who is the true God. Stop your Fire Worship, command your nation to stop their Fire Worship which is false; join us by joining the truth. Worship Allah O Akbar the only true God, The creator of universe. Worship to Allah & accept Islam as your salvation. End your Pagan ways & your false worships now & bring Islam so you can accept Allah O Akbar as your savior. By doing so, you will find the only way to your survival & peace for Persians. If you know what is best for Ajam (Arabic term for Persians meaning Retarded & Weird), you will choose this path. Bei'at is the only way. Allah O Akbarsign,Khalifat Al MusleminOmar Ibn Al Khatab


* * * * * *And here is Yazdgird III, famous respond to Omar:

From: Shah of Shahs, Shah of Persia and Beyond, Shah of many Kingdoms, Shah of Aryans and Non Aryans, Shah of Persians and many other races as well as Arabs, Shahanshah of Persian Empire, Yazdgird III Sassanid

To: Omar Ibn Al Khatab, Khalifat of Tazi (Persian term for Arabs, In the name of Ahura Mazda, creator of Life & Intelligence,

You in your letter wrote that you want to direct us towards your God, Allah O Akbar, without having the true knowledge of who we are & what do we worship! It is amazing that you occupy the position of Khalifat (Ruler) of Arabs, yet your knowledge is the same as a lowly Arab rambler, roaming in deserts of Arabia, & same as a desert tribal man!

"Little Man" ( mardak) you offer me to worship a united & single God without knowing that it has been thousands of years that Persians worship the mono God & they pray to him Five Times a day! In this land of culture & art this has been the normal path of life for years.

When we established the tradition of hospitality & good deeds in the world & we waved the flag of "Good Thoughts, Good Words, Good Deeds" in our hands, you & your ancestors were roaming the deserts, eating Lizards for you had nothing else to feed yourselves & burying your innocent daughters alive (an old Arab tradition, cause they preferred male children to female)!

Tazi people have no value for God's creatures! You behead God's children, even the POWs (Prisoners of War), Rape Women, bury your daughters alive, attack the Caravans, mass murder, kidnap people's wives & steal their property!

Your hearts are made of stone, we condemn all these Evil which you do.

How can you teach us Godly Ways when you commit these action?

You tell me to stop my Fire Worship! Us, Persians see the Love of Creator & power of inventor in the light of Sun & warmth of Fire.
Lights & Warmth of the Sun & Fire makes us see the light of truth & warmens our hearts to the creator & to one another. It helps us to be kind to one another, it enlightens us & makes us to keep Mazda's Flame, alive in our hearts.
Our lord is Ahura Mazda & it is strange that you people also, just discovered him & named him Allah O Akbar!
But we are not the same as you, we are not in the same level as you. We help other human being, we spread love among humanity, we spread Good throughout the Earth, we have been spreading our culture but in respect for other cultures throughout the whole world for thousands of years, yet you in the name of Allah invade other men's land!

You mass murder the people, create famine, fear & poverty for others, you create Evil in the name of Allah. who is responsible for all this catastrophe?Is it Allah who commands you to murder, pillage & to destroy?Is it you the followers of Allah who do this in his name?Or Is it both?

You have risen from heat of the deserts & burnt out infertile lands with no resources, you want to teach people the love of God by your military campaigns & the power of your Swords! You are Desert Savages, yet you want to teach Urban people like us who lived in the cities for thousands of years, the love of God!

We have thousands of years of culture behind us, a powerful tool indeed! Tell us? With all your military campaigns, barbarianism, murder & pillage in the name of Allah O Akbar, what have you taught to this Muslim Army? What knowledge have you taught the Muslim that you also insist on teaching it to non Muslim? What culture have you learned from your Allah, now that you want to force-teach it to others?

Alas, Oh Alas...... that today our Persian Armies of Ahura have been defeated from your recently Allah Worshiping Armies; Now, our people have to worship the same God, the same Five times a day, but forced by the sword to call him Allah & pray to him in Arabic, cause your Allah only understands Arabic!

I suggest, you & your gang of bandits pack up & move back to your deserts where they are used to live. Take them back where they used to the burning heat of the sun, tribal life, eating Lizards & drinking Camel Milk.

I forbid you to let your band of thieves loose in our fertile lands, civilized cities & our glorious nation. Don't turn these "beasts with hearts of stone" loose, to mass murder our people, kidnap our women & children, rape our wives & send our daughters to Mecca as slaves! Don't let them do these crimes in the name of Allah O Akbar, put a stop to your criminal behavior.

Aryans are forgiving, warm, hospitable, & decent people and everywhere they went, they have spread seeds of friendship, love, knowledge & truth; therefore, they shall not punish you & your people for your pirate ways & criminal acts.I beg you to remain with your Allah O Akbar in your deserts & do not move close to our civilized cities, for your believes are "Much Fearful" & your behavior is "Most Barbaric"!sign,Yazdgird III Sassanid



* * * * * ...... and this was how Tazi Barbarians invaded the Aryan Land in the worst process of time possible & collapsed our ancient civilization to rubbles, yet they could never take our self dignity from us, simply because, Persians did not make Good Obidient Slaves! We over came that catastrophe & we shall over come the second Arabo-Muslim Invasion of our land, the Nightmare of 1979. Invaders come, invaders go, but Iran remains Forever & Solid.By Dr. Xhttp://www.geocities.com/no_islam2000/

http://www.libertyvox.com/phpBB/viewtopic.php?t=643

L'art de la Perse ancienne







Splendeurs de l'Empire perse

Tel est le titre d’un livre merveilleux et fort instructif d’Henri Stierlin sur l’Iran depuis ses origines jusqu’à la veille de l’époque islamique.

Dans son introduction sur la Perse antique, sous-titrée Un domaine de l’art encore méconnu, l’auteur souligne l’importance de mieux connaître la civilisation iranienne :
La Perse se situe aux origine de la culture et des créations majeures de la civilisation. Elle a donné naissance à des chefs-d’œuvre de l’humanité. Et cet apport doit être souligné, afin que se perpétue le rayonnement d’un foyer capital de l’art et de la pensée. Par sa situation entre l’Inde et la Chine, d’une part, et l’Occident méditerranéen, d’autre part, l’Iran est un creuset actif qui participe à l’éclosion des grandes civilisations.

Ce livre se veut une synthèse des études antérieures sur l’art perse et des récentes fouilles archéologiques dans l’aire de l’antique empire perse.

Stierlin, Henri. - Splendeurs de l'Empire perse. – Paris : Gründ, 2006. – 279 p. – ISBN 978-2700-01524-9. – Cote BAnQ : 709.35 S8555s 2006. – [Site de l’auteur : Henri Stierlin - Archives photographiques - Historien de l’art et de l’architecture].

Sauvons nous de l'islam, cette doctrine nazie !

Sauvons nous de l'islam, cette doctrine nazie !

Lorsque nous combattons idéologiquement l'islam, cette doctrine NAZIE, nous sauvons des jeunes filles innocentes comme Rania, et nous sauvons leurs victimes.

Selon l'islam, les militants de l'islam qui poussent une fille comme Rania à tuer et à se faire tuer, ne font qu'appliquer le coran qui dit que "dieu a acheté la personne des croyants", qu'"ils tuent et qu'ils se font tuer ! " Selon l'islam ces militants en poussant cette jeune fille à tuer "dans le chemin d'allah" pour le triomphe de l'islam, sauvent son âme en lui assurant l'accès au Paradis.

Voilà la doctrine morbide, pour ne pas dire SATANIQUE, inventée par Mahomet, ses compagnons et ses succésseurs, pour enfermer les musulmans dans la guerre et la mort, et leurs victimes encore plus, plus injustement.


http://www.bivouac-id.com/2008/09/23/ladolescente-irakienne-a-la-ceinture-dexplosifs-jihadiste-ou-victime/
" Dans un entretien que l’on peut voir en vidéo, sous-titrée en anglais sur le site Memri , Ranya l’adolescente irakienne âgée de 15 ans, qui s’était rendue à la police sans faire exploser la bombe qu’elle portait, raconte qu’elle a été droguée par la famille de son mari, épousé (contre son gré) il y a 9 mois, puis forcée d’enfiler la veste chargée d’explosifs."


Comme Hitler, mais bien avant lui, Mahomet raconte dans le coran les raisons qu'il y aurait de hair les juifs, les raisons que les musulmans auraient de craindre les juifs, le Coran raconte les épisodes de sa persécution personnelle des juifs jusqu'à rendre son territoire Judenfrei.

La Charte actuelle du Hamas reprend le Hadith qui vouent les juifs à la mort :
Charte du Mouvement de la Résistance Islamique - Palestine
(Hamâs)
Palestine : 1 Muharram 1409 Hégirienne
18 Août [âb] 1988 Chrétienne
le Mouvement de la Résistance Islamique aspire à l'accomplissement de la promesse de Dieu, quel que soit le temps nécessaire. L'Apôtre de Dieu -que Dieu lui donne bénédic­tion et paix- a dit : "L'Heure ne viendra pas avant que les mu­sulmans n'aient combattu les Juifs (c'est à dire que les musul­mans ne les aient tués), avant que les Juifs ne se fussent ca­chés derrière les pierres et les arbres et que les pierres et les arbres eussent dit : 'Musulman, serviteur de Dieu ! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le. Un seul arbre aura fait exception, le gharqad [Sorte d'épineux] qui est un arbre des Juifs" (hadîth rapporté par al-Bukhârî et par Muslim).


Ce n'est même pas l'islam qui est nazie, c'est le nazisme qui est islamique, c'est de l'idéologie guerrière et de conquète, exaltée en "chevalerie", - avec sa haine bestiale des juifs pour faire prendre gout au sang à la populace - que c'est inspiré l'assassin Hitler :

Hitler : « La civilisation a été un des éléments constitutifs de la puissance de l’Empire Romain. Ce fut aussi le cas en Espagne, sous la domination des Arabes. La civilisation atteignit là un degré qu’elle a rarement atteint. Vraiment une époque d’humanisme intégral, où régna le pur esprit chevaleresque. L’intrusion du christianisme a amené le triomphe de la barbarie. L’esprit chevaleresque des Castillans est en réalité un héritage des Arabes. Si à Poitiers, Charles Martel avait été battu, la face du monde eût changé. Puisque le monde était déjà voué à l’influence judaïque (et son produit, le christianisme, est une chose si fade !) il eût beaucoup mieux valu que le mahométisme triomphât. Cette religion récompense l’héroïsme, elle promet aux guerriers les joies du septième ciel… Animés par un tel esprit, les Germains eussent conquis le monde. C’est le christianisme qui les en a empêchés. » (6)(6) Adolf Hitler, 28 août 1942, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol.2, 1954, p.297.

http://www.ripostelaique.com/Tribunaux-islamiques-officialises.html


http://www.dailymotion.com/prince_de_conde/video/x1pqce_debat-finkielkrautmeddeb-lislam-23/1


Vers 10 :05

« Il faut être d’une approche évangélique de la lettre coranique, c'est-à-dire atteindre l’esprit plutôt que la lettre » « Nous devons faire tout pour séparer l’islam de ses démons islamistes ».
A. Meddeb

Ainsi, selon Meddeb, il faudrait lire l'islam avec une vision chrétienne pour le séparer de l'islamisme, qui a ses sources dans les textes de l'islam.

Si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle.

Rhinocéros par Dürer et Ionesco














JEAN.
Vous voyez le mal partout. Puisque ça lui fait plaisir de devenir rhinocéros, puisque ça lui fait plaisir ! Il n'y a rien d'extraordinaire à cela.
BÉRENGER.
Évidemment, il n'y a rien d'extraordinaire à cela. Pourtant, je doute que ça lui fasse tellement plaisir.
JEAN.
Et pourquoi donc ?
BÉRENGER.
Il m'est difficile de dire pourquoi. Ça se comprend.
JEAN.
Je vous dis que ce n'est pas si mal que ça ! Après tout, les rhinocéros sont des créatures comme nous, qui ont droit à la vie au même titre que nous !
BÉRENGER.
À condition qu'elles ne détruisent pas la nôtre. Vous rendez-vous compte de la différence de mentalité ?
JEAN, allant et venant dans la pièce, entrant dans la salle de bains, et sortant.
Pensez-vous que la nôtre soit préférable ?
BÉRENGER.
Tout de même, nous avons notre morale à nous, que je juge incompatible avec celle de ces animaux.
JEAN.
La morale! Parlons-en de la morale, j'en ai assez de la morale, elle est belle la morale ! Il faut dépasser la morale.
BÉRENGER.
Que mettriez-vous à la place ?
JEAN, même jeu.
La nature !
BÉRENGER.
La nature ?
JEAN, même jeu.
La nature a ses lois. La morale est antinaturelle.
BÉRENGER.
Si je comprends, vous voulez remplacer la loi morale par la loi de la jungle!
JEAN.
J'y vivrai, j'y vivrai.
BÉRENGER.
Cela se dit. Mais dans le fond, personne...
JEAN, l'interrompant, et allant et venant.
Il faut reconstituer les fondements de notre vie. Il faut retourner à l'intégrité primordiale.
BÉRENGER.
Je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
JEAN, soufflant bruyamment.
Je veux respirer.
BÉRENGER.
Réfléchissez, voyons, vous vous rendez bien compte que nous avons une philosophie que ces animaux n'ont pas, un système de valeurs irremplaçable. Des siècles de civilisation humaine l'ont bâti!…
JEAN, toujours dans la salle de bains.
Démolissons tout cela, on s'en portera mieux.
BÉRENGER.
Je ne vous prends pas au sérieux. Vous plaisantez, vous faites de la poésie.
JEAN.
Brrr...
(Il barrit presque.)
BÉRENGER.
Je ne savais pas que vous étiez poète.
JEAN, (Il sort de la salle de bains.)
Brrr...
(Il barrit de nouveau.)
BÉRENGER.
Je vous connais trop bien pour croire que c'est là votre pensée profonde. Car, vous le savez aussi bien que moi, l'homme...
JEAN, l'interrompant.
L'homme... Ne prononcez plus ce mot !
BÉRENGER.
Je veux dire l'être humain, l'humanisme…
JEAN.
L'humanisme est périmé! Vous êtes un vieux sentimental ridicule (Il entre dans la salle de bains.)
BÉRENGER.
Enfin, tout de même, l'esprit...
JEAN, dans la salle de bains.
Des clichés! vous me racontez des bêtises.
BÉRENGER.
Des bêtises !
JEAN, de la salle de bains, d'une voix très rauque difficilement compréhensible.
Absolument.
BÉRENGER.
Je suis étonné de vous entendre dire cela, mon cher Jean! Perdez-vous la tête ? Enfin, aimeriez-vous être rhinocéros ?
JEAN.
Pourquoi pas ! Je n'ai pas vos préjugés.
BÉRENGER.
Parlez plus distinctement. Je ne comprends pas. Vous articulez mal.
JEAN, toujours de la salle de bains.
Ouvrez vos oreilles !
BÉRENGER.
Comment ?
JEAN.
Ouvrez vos oreilles. J'ai dit, pourquoi ne pas être un rhinocéros? J'aime les changements.
BÉRENGER.
De telles affirmations venant de votre part... (Bérenger s'interrompt, car Jean fait une apparition effrayante. En effet, Jean est devenu tout à fait vert. La bosse de son front est presque devenue une corne de rhinocéros.) Oh! vous semblez vraiment perdre la tête (Jean se précipite vers son lit, jette les couvertures par terre, prononce des paroles furieuses et incompréhensibles, fait entendre des sons inouïs.) Mais ne soyez pas si furieux, calmez-vous ! Je ne vous reconnais plus.












DUDARD
Laissez-les donc tranquilles! (Bérenger referme la fenêtre.) En quoi vous gênent-ils? Vraiment, ils vous obsèdent. Ce n'est pas bien. Vous vous épuisez nerveusement. Vous avez eu un choc, c'est entendu! N'en cherchez pas d'autres. Maintenant, tâchez tout simplement de vous rétablir. (...)
BÉRENGER
Je me sens solidaire de tout ce qui arrive. Je prends part, je ne peux pas rester indifférent.
DUDARD
Ne jugez pas les autres, si vous ne voulez pas être jugé. Et puis si on se faisait des soucis pour tout ce qui se passe, on ne pourrait plus vivre.
BÉRENGER
Si cela s'était passé ailleurs, dans un autre pays et qu'on eût appris cela par les journaux, on pour-rait discuter paisiblement de la chose, étudier la question sur toutes ses faces, en tirer objectivement des conclusions. On organiserait des débats aca­démiques, on ferait venir des savants, des écrivains, des hommes de loi, des femmes savantes, des artistes. Des hommes de la rue aussi, ce serait intéressant, passionnant, instructif. Mais quand vous êtes pris vous-même dans l'événement, quand vous êtes mis tout à coup devant la réalité brutale des faits, on ne peut pas ne pas se sentir concerné directement, on est trop violemment , surpris pour garder tout son sang-froid: Moi, je suis surpris, je suis surpris, je suis surpris! Je n'en reviens pas.
DUDARD
Moi aussi, j'ai été surpris, comme vous. Ou plutôt je l'étais. Je commence déjà à m'habituer.
(...)
DUDARD
Que pouvez-vous faire ? Que comptez-vous faire ?
BÉRENGER
Pour le moment, je ne sais pas. Je réfléchirai. J'enverrai des lettres aux journaux, j'écrirai des manifestes, je solliciterai une audience au maire, à son adjoint, si le maire est trop occupé.
DUDARD
Laissez les autorités réagir d'elles-mêmes! Après tout je me demande si, moralement, vous avez le droit de vous mêler de l'affaire. D'ailleurs, je continue de penser que ce n'est pas grave. A mon avis, il est absurde de s'affoler pour quelques personnes qui ont voulu changer de peau. Ils ne se sentaient pas bien dans la leur. Ils sont bien libres, ça les regarde.
(...)
BÉRENGER
Il faut couper le mal à la racine.
DUDARD
Le mal, le mal ! Parole creuse ! Peut-on savoir où est le mal, où est le bien? Nous avons des préférences, évidemment. Vous craignez surtout pour vous. C'est ça la vérité, mais vous ne deviendrez jamais rhinocéros, vraiment.., vous n'avez pas la vocation!
(...)
BÉRENGER
Je condamne M. Papil­lon. Il avait le devoir de ne pas succomber.
DUDARD
Que vous êtes intolérant! Peut-être Papillon a-t-il senti le besoin d'une détente après tant d'années de vie sédentaire.
BÉRENGER, ironique.
Vous, vous êtes trop tolérant, trop large d'esprit!
DUDARD
Mon cher Bérenger, il . faut toujours essayer de comprendre. Et lorsqu'on veut comprendre un phénomène et ses effets, il faut remonter jus-qu'à ses causes, par un effort intellectuel honnête. Mais il faut tâcher de le faire, car nous sommes des êtres pensants. Je n'ai pas réussi, je vous le répète, je ne sais pas si je réussirai. De toute façon, on doit avoir, au départ, un préjugé favo­rable, ou sinon, au moins une neutralité, une ouverture d'esprit qui est le propre de la menta­lité scientifique. Tout est logique. Comprendre, c'est justifier.
BÉRENGER
Vous allez bientôt devenir un sympathisant des rhinocéros.
DUDARD
Mais non, mais non. Je n'irai pas jusque-là. Je suis tout simplement quelqu'un qui essaye de voir les choses en face, froidement. Je veux être réaliste. Je me dis aussi qu'il n'y a pas de vices véritables dans ce qui est naturel. Malheur à celui qui voit le vice partout. C'est le propre des inqui­siteurs.
BÉRENGER
Vous trouvez, vous, que c'est naturel?
DUDARD
Quoi de plus naturel qu'un rhinocéros?
BÉRENGER
Oui, mais un homme qui devient rhinocéros, c'est indiscutablement anormal.
DUDARD
Oh! indiscutablement!... vous savez...
BÉRENGER
Oui, indiscutablement anormal, absolument anormal !
DUDARD
Vous me semblez bien sûr de vous. Peut-on savoir où s'arrête le normal, où commence l'anor­mal? Vous pouvez définir ces notions, vous, nor­malité, anormalité? Philosophiquement et médi­calement, personne n'a pu résoudre le problème.

Un parti turc se voit dominer l'Europe ....




Source des images : observatoire de l'islamisation






Coran [5/23] : "Deux hommes d'entre ceux qui craignaient Allah et qui étaient comblés par Lui de bienfaits dirent: "Entrez chez eux par la porte; puis quand vous y serez entrés, vous serez sans doute les dominants. Et c'est en Allah qu'il faut avoir confiance, si vous êtes croyants"

RFI : handicapés prostitueurs : apologie de la saloperie en direct

Samedi 08:33 - 08:59 TU Magazine Microscopie
Handicapés : la sexualité est encore à conquérir.
Par: Edouard Zambeaux
écouter le direct
http://www.rfi.fr/radiofr/pages/001/accueil.asp

Apologie de l'utilisation de prostituées pour les handicapés.

La réponse de Martine Costes à ce genre d'ignominies :

http://www.lien-social.com/spip.php?article1842&id_groupe=8

http://www.lien-social.com/spip.php?article1842&id_groupe=8

Martine Costes Peplinski, sexologue (Fac de médecine de Bobigny), le 14 mars 2008 a écrit :
Regardons la sexualité en face
Je vous adresse une réaction au dossier paru en juin dans le numéro 843 de Lien Social sur la sexualité des personnes handicapées… Un dossier à suivre. Depuis 6000 ans [1], malheureux en amour, éjaculateurs précoces, moins bandants, timides, maris dont la femme ne veut plus, mais aussi psychopathes et violeurs payent des personnes prostituées pour le mirage d’oublier 5 minutes ou 2 jours – selon leurs moyens – ce qui s’appelle couramment la misère sexuelle. Les personnes handicapées aussi. Toulouse-Lautrec nous l’a superbement et tragiquement démontré.
Expertes ès sexualité ? Pour les femmes, la prostitution n’a pas été une réponse aussi massive à leur misère sexuelle. Seules les femmes riches et puissantes ont pu oublier dans les bras d’un gigolo qu’elles étaient seules, moches ou que leur mari s’était lassé d’elles… Ceci change par l’accès à l’égalité et à l’autonomie économique des femmes. Elles sont aujourd’hui invitées, elles aussi, à payer des services sexuels pour compenser leurs insatisfactions sexuelles.
Mais si la prostitution est bien un lieu de quête de solution sexuelle ou de liberté sexuelle, elle n’a jamais ni soigné ni libéré personne. Pour certain(e) s, ils y trouvent un lieu de décharge physiologique mais en aucun cas un traitement de fond quand à leur processus de développement sexuel. Je m’étonne alors que le recours aux services de personnes prostituées puisse être envisagé par des professionnels de l’action sanitaire et sociale comme la dernière innovation, une innovation révolutionnaire, un battage en brèche des tabous et du moralisme, la seule perspective d’accès à une sexualité épanouie. Et que les personnes prostituées, qui n’ont aucune formation médicale, psychologique et sexologique, soient regardées par des professionnels de la santé comme des expertes ès sexualité.
À partir de quelle définition de la santé sexuelle revendique-t-on pour les personnes handicapées (ou pour les mieux portants) un droit ? Comment détermine-t-on leurs besoins ? Comment a-t-on travaillé avec eux le désir qui va de la simple décharge physiologique (nécessaire à tous !) au désir d’un lien plus complexe ou plus profond (nécessaire aussi à tous) [2] ?
Droit à quoi ? À un rapport sexuel par semaine, par mois, par an ? 20 minutes ou 2 heures ? Par le vagin, par l’anus ? Avec baisers ? Avec câlins, avec tendresse, avec énergie, avec violence ? Avec ou sans suite amoureuse ? Avec enfant ou sans enfant ? La Suisse et les Pays-Bas sont présentés dans ce dossier comme des pays d’avant-garde pour oser utiliser des personnes prostituées pour satisfaire la libido des personnes handicapées. Pourtant, je vous rappelle que Grisélidis Réal, décédée en 2006, n’a pu être enterrée au cimetière de Genève car elle avait demandé d’inscrire sur sa tombe : prostituée et écrivain. La condamnation morale de la société y est la même qu’en France : aucun parent suisse ou néerlandais n’accueillera avec joie son fils ou sa fille disant : je veux devenir prostitué (e). Et aucune personne prostituée non plus.
Dans ces pays, les personnes prostituées sont tolérées sans réel statut juridique, fiches de paye, couverture sociale et fiches de poste :
quelle formation ?
quels services sexuels doivent-elles accepter ? Combien ?
quelle reconversion quand patrons et clients n’en veulent plus ?
quelle protection des maladies liées à leur exercice ?
La France est présentée comme ringarde, engluée dans de vieux principes judéo-chrétiens de droite. Pourtant, c’est au nom d’une analyse politique qui a émergé à la fin du XIXe siècle dans la dynamique des luttes pour les droits de l’homme et qui associe la prostitution à l’esclavage, que la France a renoncé aux bordels légaux en 1946 et donné aux personnes prostituées un statut de victime depuis 1960 [3]. Ce mot victime doit s’entendre non comme de la compassion mais comme un statut juridique rappelé dans le Code de l’Action Sociale et des Familles (Art L121-9). Victime en droit implique secours, protection, soins et aide sociale et la possibilité de porter plainte et/ou de se porter partie civile contre un proxénète. Il est donc inconcevable de demander à des victimes de continuer de se prostituer – même pour d’autres victimes de vie : les personnes handicapées. Et un établissement qui utiliserait des personnes prostituées pour ses résidents serait passible de proxénétisme car « aidant ou assistant la prostitution d’autrui » (Code Pénal art.222-5 et suivants).
Plus qu’un médecin. Enfin, je vous invite à réfléchir sur les tarifs annoncés : 120 € pour 20 minutes. Qui, dans le social et la santé gagne un salaire pareil ? Quatre fois plus qu’un médecin, qu’un kinésithérapeute, trois fois plus qu’un psychologue, 10 fois plus qu’une aide-soignante. Qu’est-ce qui justifie ce prix ?
le sexe vaudrait plus cher que l’hygiène et les soins quotidiens ? Plus cher que l’éducation, la santé mentale et la santé physique ?
leur formation professionnelle ?
notre culpabilité de leur laisser « les basses tâches » ?
notre désarroi face aux questions de sexualité
le marché : les handicapés sont un marché florissant déjà pour bien du monde…
Alors, si je comprends fort bien que des personnes prostituées trouvent une légitimité dans l’aide aux autres, je pense que les professionnels de l’action sanitaire et sociale ne peuvent pas s’engouffrer dans l’illusion de détenir ici la solution à la question de la santé sexuelle des personnes handicapées :
ces expérimentations sont rarissimes.
les personnes qui pratiquent ces actes ne s’en trouvent pas psychiquement mieux que n’importe quel soignant qui verrait ajouté à sa fiche de poste la pratique de fellations, caresses ou coït avec les résident(e) s.
les caisses de remboursement sont des assurances privées. Nous ne pouvons imaginer la Sécurité sociale remboursant ce type de service quand elle ne rembourse encore pas la contraception, qu’elle déclasse les médicaments remboursés par centaines et qu’elle crée franchises et autres pénalités pour les malades.
Faire avec. La santé sexuelle est une vraie question. Et la sexualité des handicapés est bien sûr une source de souffrance majeure. Qui nous engage à travailler, à innover mais sûrement pas à se débarrasser du problème sur des personnes dont nous ne voudrions pas prendre la place ! Et s’il fallait former les personnes prostituées à la sexologie et à la thérapie, elles y apprendraient que le B.A. BA de la déontologie est de ne pas toucher sexuellement son patient. Elles y apprendraient comment on donne à chacun les moyens de faire plus et mieux avec son propre corps au lieu d’entretenir dans l’attente magique que quelqu’un va réaliser pour eux un miracle.
Non, il n’y aura pas de miracle sexuel pour les handicapés. Ils ne pourront pas faire comme s’ils n’avaient telle ou telle atteinte physiologique, neurologique ou mentale. Ils doivent comme tout le monde apprendre à faire avec ce qu’ils sont. Une réelle éducation à la sexualité pour des personnels soignants et des personnes elles-mêmes peut les y aider, tant sur les besoins physiologiques ou relationnels que sur la gestion des frustrations et leur potentialisation en énergie plutôt qu’en plainte. Le film de JY Desjardins « À mi-corps », exposant le travail sexologique effectué avec un homme paraplégique en est une illustration exceptionnelle. Mais bien sûr, cela nous oblige à confronter nos connaissances, nos peurs, nos tabous. Car handicapés ou non, nous devons tous faire avec le corps que nous avons, travailler à se l’approprier pour gérer nos désirs, notre excitation sexuelle dans une dynamique de développement sexuel continu tout au long de la vie. C’est un travail, pas une solution magique. Alors regardons la sexualité en face, analysons besoins et moyens et travaillons à libérer les énergies sexuelles, non à les évacuer.
metanoya@metanoya.org

USA : Rifqa, musulmane devenue chrétienne, menacée de mort



Rifqa Bary, 17 ans

L'islam commande la mise à mort de l'apostat, le sang de l'apostat est "autorisé" à être versé, telle est la LOI ISLAMIQUE : voilà pourquoi : " ils doivent me tuer si ils aiment Allah, ils doivent le faire, ils doivent le faire" crie Riqfa à celle qui lui demande si ces menaces sont réelles ... Et Rifqa craque devant cette ignorance : "vous ne comprenez pas, vous ne comprenez pas, ma vie est en danger, mon sang est permis, ils doivent me tuer !".

" Deux hadiths sont habituellement invoqués pour justifier que l’apostat ou l’apostate – certains légistes hanbalites établissent une distinction entre l’un et l’autre – doit être mis(e) à mort. Le premier est : « Qui change de religion, tuez-le [man baddala dînahu faqtulûhu] » - on a bien entendu compris « le musulman ou la musulman(e) qui change de religion » - et le second rend licite le sang d’un homme musulman abjurant sa religion (rajul kafara ba’da islâmihi). Sur ce principe, il y a un tel consensus (ijmâ’) parmi les ouléma qu’il permet de se passer de référence coranique." Marie-Thérèse URVOY et Eric CHAUMONT

Il y a des quelques années, les fémnistes dénonçaient la conspiration des oreilles bouchées devant l'inceste, les psy au cerveau lavé par Freud qui ne voulait voir dans les récits des femmes incestées qu'un fantasme. Aujourd'hui, face au péril courru par les apostats ou les critiques de l'islam, c'est la même chose : on préfère l'ignorance, on préfère répondre aux persécutés comme si ils fantasmaient.

Honte à tous ceux et celles qui ne veulent pas savoir ce qu'est la LOI ISLAMIQUE, celle qui commande la FINANCE ISLAMIQUE et sa prétendue éthique.
Honte à tous ceux et celles qui refusent de voir que les barbes et les voiles sont tachés du sang des innocents condammés à mort par cette loi.



http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/

ORLANDO, Fla. -- An Ohio girl ran away to Orlando because she said her family threatened to kill her for converting to Christianity. Rifqa Bary, 17, said she was threatened by her family because she converted from Islam to Christianity.


Rifqa Bary: "I want to be free"
Here is a transcript of the Rifqa Bary video. We failed Amina and Sarah Said, Aqsa Parvez, and thousands of other women held captive by the "devout". This young woman's testimony is a plea to the free world to stand for its values and its principles. How far we have fallen when a young woman is pleading to be free in the land of the free, home of the brave.
Back story to Rifqa's tragic plight here and here.
I hope Rifqa's lawyer plans to call experts on Islam, i.e., Ibn Warraq, Robert Spencer, Wafa Sultan (who is forced to live in hiding in the US because of Islamic death threats) etc.
Rifqa Bary: Well, I’m a Christian, and my parents are Muslim. They’re extremely devout. And they can’t know about my faith – well, they do now. But they’ve threatened to kill me. I don’t know if you know about honor killing….You guys don’t understand. Islam is very different than you guys think. They have to kill me. My blood is now halal, which means that because I am now a Christian, I’m from a Muslim background, it’s an honor. If they love God more than me, they have to do this. And I’m fighting for my life, you guys don’t understand. You don’t understand.

What did your father say to you?

He said he would kill me. Or he’d have me sent back to Sri Lanka where they’d put me in the asylum…

I ran away from home. I wrote my parents a note, I said, I refuse to deny Jesus and He’s my Lord and Savior and I pray you find His forgiveness and mercy and I love them both dearly. I wrote that, but they never showed it to the police officers. They want me back home, I can’t go back to Ohio, you guys don’t understand. That community, they’re like – I will die within a week. My life is at stake. My dad threatened me. I was ready to die, these were my thoughts, that I’ll be a martyr for Christ, let it be so! But the Lord led me here somehow through His grace. I rode20on a bus for 27 hours, to 30 hours, to get here. And yes, it’s been God’s hand protecting me the entire time. But I’m fighting for my life, so that prayers are appreciated. I don’t know what – Today’s my birthday, my seventeenth birthday, and I might even die, I don’t know what’s going to happen to my own life.

Can you tell me why you ran away?

I was threatened by my dad. When my dad found out – I had a Facebook, that’s how he found out – and phone calls from the Muslim community started coming in with emails that confronted me. And I had a laptop and he took that laptop and waved it in the air and he was about to beat me with it, and he said, “If you have this Jesus in your heart, you’re dead to me. You’re not my daughter.” And I refused to speak but he said, “I will kill you. Tell me the truth.” In these words, bad words, cuss words. So I knew that I had to get away. A couple of weeks later even, I told my dad that I would fol — that I would begin to learn more about Islam, because I was scared. And I said that because when I had come to know the Lord, I dropped everything about Islam. I mean, I had to hide my Bible for years, I would go outside to pray. When my dad was asleep was when I went outside to pray. I snuck out to Christian prayer meetings in fear of my life. And finally this day had come, when I was confronted by my dad. A couple of weeks later, after I told my dad that I would follow -- I wouldn’t follow Islam, but would learn more about it. Then he put me in class after class after class after class, thinking that, you know, that my mind was gonna be back in it, but of course not, I’m a follower of God, Jesus, the true living Jesus! But a couple of weeks later my mom found a Christian book and I knew right then that it was over for me. I had to leave.

How did you end up in Florida?

Here? What happened is that night, I had to leave. So I left that Saturday night, was it? Yeah, it was Saturday night. In the morning I left to go to a friend’s house. And I asked her, I begged her to take me to church. I needed to get to church. I needed to pray, I needed to seek the Lord to know what to do. And so that entire day from seven in the morning to late at night I prayed and prayed and prayed, and finally I was able to get a ride back home to that person’s house. And I stayed there Saturday, Sunday night because my dad was coming back home from his trip that night, and so I stayed there that night and I just left. I hitchhiked to a bus station and I got a ticket to Florida because I had met them through a prayer ministry on Facebook. And this was the farthest away from Ohio – you don’t understand, if I had stayed in Ohio, I wouldn’t be alive. And so I was able to do t hat. I called them from the bus. On the bus there were nice people there that I was able to talk to, and I used their phone to call them.

Have there been any type of killings at all in your family? Have you ever seen anything like that?

I’m not sure, but in 150 generations of my family no one has known Jesus. I am the first one. Imagine the honor in killing me. There is great honor in that. Because if they love Allah more than me, they have to do it. It’s in the Koran. And you can, like, give them knowledge about it [gestures to someone off camera, who says something unintelligible]. He really will explain it and break it down. They have to do this. They just have to. Either they do that or they send me back to Sri Lanka. There’s an asylum there where they put people like me, like, think I’m crazy.

Do you really think that this is true or do you think that this is just a threat?

There’s actually hundreds of cases that are backed like me. Amina and Sarah, they were forced to go back home. They were killed by their dad! This is not just some threat! This is reality! This is truth! This is reality! How many more cases do you want? There’s case after case. There’s hundreds of them. I am one. I am one of hundreds. They have to. You guys don’t understand. They have to. I don’t know what else to say, but they have to. If you want proof, there’s hundreds of cases tha t can validate my story. Even my friends and people from back home, they knew what would happen to me. My own brother knew about my faith and he didn’t tell my dad. What does that say? He knew the consequences! He knew!

So what do you want at this point now?

I want to be with them. I want to be free from my parents. I want to be free. I want to worship Jesus. I want to go to church on Sundays and read my Bible and see Jesus alive, whenever I want to. You talk about religious freedom? No! I don’t have that. I want to be here. I want to worship Jesus freely. I don’t want to die.


***



If You Convert You Die
By: Nonie Darwish

Very few people in the West know what is going on inside the Muslim world and what it portends for them. The fact is that through the dominant media, such as CNN, Americans are subjected to much of the same misinformation with regard to Islam that I grew up with inside the Muslim world. The result is that Americans are in the dark attempting to formulate their strategy of how to defend themselves against the threat of terror, domestic jihad and Sharia. While Americans get ridiculed for being “Islamophobes,” the Muslim world itself is undergoing a huge and painful awakening.

For instance, a prominent Egyptian lawyer and women’s rights activist, Nagla Al Imam, recently announced her conversion to Christianity in Cairo, Egypt. The announcement brought shock waves in and beyond Egypt. This is perhaps the first case ever of its kind, where a Muslim woman, who is also a Sharia expert, has openly challenged Islamic apostasy laws from within the Muslim world.

Ms. Al Imam’s incredible courage was on display in an internet chat room, where she announced that she is not afraid, will stand up for the human rights of apostates and refuses to leave her homeland, Egypt. This was immediately followed by attacks and calls (‘fatwas’) for death of the 36 year-old graduate of Al Azhar Islamic University.

Egyptian media not only reported the threat but also participated in the attacks. Ms. Al Imam was literally entrapped by a TV station ‘Al Mihwar’ with the pretext of inviting her for an interview. Upon arrival to the TV studio she was told the show she was to appear on was cancelled. She was then taken forcibly to a room where she was held against her will for hours inside the studio. She was assaulted, threatened and insulted by several people. She was able to escape, and went to her internet chat room telling the world what happened and said she will demand protection from the Egyptian President Hosni Mubarak.

Such action is common not only against apostates but anyone who deviates from the dictates of Islam or demands reform. Many Muslim journalists, intellectuals and feminists who consider themselves Muslims but are critical of Sharia are often intimidated, threatened or even killed for the slightest independent views using the apostasy card to keep them quiet.

Another recent case in Egypt is that of a brilliant intellectual by the name of Sayed Mahmoud El Qemany. He was recently accused of apostasy even though he denied it on TV and insisted he is still a Muslim. But fatwas of death were immediately issued against him. Mr. El Qemany recently wrote the following:

“I was granted the State Award for Social Sciences, on June 25th 2009. The hard-line radical militant groups considered that the state has adopted this intellectual secular trend officially, infuriating the mentioned group which called on the State to withdraw the prize with the declaration of my defection from Islam and excommunication which means in our country, I could be slain; any citizen is allowed to kill me and be awarded by God in Paradise. The following parties have participated in the statements of atonement:

1 - Al-Azhar Scholars Front headed by Yahya Ismail Habloush, which issued the first statement of atonement on July 10, 2009.

2 – The Islamic Group (condemned terrorist group) issued a statement of atonement on July 10, 2009.

3 - The Muslim Brotherhood hailed the atonement, and were presented at the parliament by Hamdi Hassan requesting the withdrawal of the award and the declaration of religious-defection and excommunication on July 7, 2009. The Muslim Brotherhood also declared my excommunication on Mohwar Channel on July 11, 2009 and on Al Faraeen Channel on July 13, 2009.

4 - The Salafi (Fundamentalist) Group (condemned terrorist group) dedicated its Internet site named "The Egyptians" for excommunicating me and incitements to kill me, since the date of obtaining the prize until today.

5 – Al Nas channel, which represents the theoretical side of bloody terrorism which declared excommunication and demanded “all citizens who can” to kill me immediately, on July 24 and 25, 2009.

6 - The Hisbah Sheikh Youssef Al Badri in Egypt declared on the channel "ON TV" on July 3, 2009 that I have cursed God and the Prophet Mohammad in my books even though I have challenged him and others to refer to a single text written by me where such claims were made. Due to this proclamation, he has issued an incitement to kill me.

7 - A member of the Al-Azhar scholars, Sheikh Mohammed El Berry, on Mihwar TV Channel on July 11, 2009 announced my atonement as he also said that he did not read any of my writings since he does not read "garbage”. He repeated the same words on the channel "ON TV" on July 22, 2009.

8 - Sheikh Ali Gomaa, the former Chairman of the “State Religious Affairs Advisory Board”, issued a statement declaring my infidelity and calling for slaying me for "insulting the Prophet of Islam, the God of Islam” on July 24, 2009.

9 - The Sheiks of more than 5000 mosques on Friday prayers on July 24, 2009 declared the incitement to kill me, especially in my hometown, which led to the rampage against my family and relatives, and that could possibly evolve to some serious consequences in the coming weeks.

Due to the above, I call upon the conscience of all humanity in the free world to come to me and my children’s rescue by providing moral support and the condemnation and denunciation of the radical thinking with quick solutions to save us from the danger that is luring around us. This is a distress call to all bodies and individuals. A call to the consciences of every free individual in the world.

Signed: Sayed Mahmoud El Qemany- Researcher.”

In spite of the cover up, this is perhaps the first time in the history of Islam that Muslims finally have access to the truth about their own religion, thanks to the Internet and satellite dishes (invented by infidels). There are daily news reports of heart-broken Muslims who say they cannot believe what is written in Muslim scriptures and say that Muslims have been living under the greatest lie in human history. Others simply deny and say that it can’t be so. While Saudi Arabia is spending billions to Islamize the West, many Muslim prisoners of Islamic submission are dying or leaving the religion quietly.

The relatively few number of Muslims who dare to convert to Christianity do it in extreme secrecy. That is because the penalty for leaving Islam is death in all schools of Sharia, both Sunni and Shiite. Those who wrote Sharia centuries ago knew that keeping Muslims in total submission would be very difficult to maintain, and thus they established barbaric laws condemning Muslims to death for exercising their basic human rights to choose their own religion. Sharia never entrusted its enforcement only to the formal legal system. Islam promises heavenly rewards to individual Muslims who take the law into their own hands. Sharia also states that the killers of apostates and adulterers are not murderers and therefore are not to be punished. That is why, for Islam to achieve 100% compliance to Sharia enforcement, Muslim individuals are encouraged to take matters into their own hands.

The end result is a chaotic society where everything happens behind closed doors but at a very heavy price to interpersonal relationships. Fear and distrust of others exists in all Muslim societies. Muslims are not just distrustful of the West, but they are distrustful of one another. In Muslim society, people are often more afraid of their neighbors and family members than of the police. Thus, we see husbands or fathers pressured to apply Sharia by killing an adulterous wife or daughter, or a perfect stranger participate in the killing of an apostate in the public square. Very few get arrested or punished for such crimes across the Muslim world. The ingenious Sharia uses vigilante street justice to bring about Islamic submission. That is why civil unrest and honor crimes go wherever Islam goes. The power of Islam comes from turning Muslim against Muslim -- with a reward in heaven.

The above two examples of Islamic tyranny are not unique to Egypt, but exist in all Muslim countries. Islamic tyranny is encapsulated in a law that some Muslims claim to be their religious right in America. Many American citizens who left Islam are living in constant fear from Islamist individuals and groups right here, in the land of the free and home of the brave. I am one of them.

Source: http://frontpagemag.com/readArticle.aspx?ARTID=35777


Vaches dans le pré

http://www.photos-evasion.com/galerie/theme.asp?pre=470&Rubrique=471&suiv=1144

De belles photos à regarder et acheter sur ce site de Laurent Rouas.

Cancer et frigidaires


Avec le frigidaire vient le laitage et avec le laitage s'accrurent les cancers ... et l'ostéoporose.
Moralité : soyez radins, n'achetez ni frigo, ni viande, ni sucre et vous tomberez moins malade.

http://www.libertyvox.com/phpBB/viewtopic.php?f=5&t=894&start=4170
Témoignage de A-M Delcambre :

"je suis entrée dans son cabinet j'ai immédiatement demandé : "Et le scanner ? "
- "Ah oui le scanner, JE VAIS REGARDER ; eh bien il reste des cellule cancéreuses dans les poumons mais très petites et inertes ..."
- "mais c'est normal , docteur, qu'il y ait des "traces", car le régime que je suis aboutit à les asphyxier. C'est ce que dit le docteur David Servan-Schreiber"
- "oui; il a raison."
- "Si les cellules cancéreuses ne sont plus alimentées en SUCRES raffinés, en LAIT ou en VIANDE les mécanismes d'inflammation ne jouent plus, les cellules cancéreuses vont dépérir et devenir inertes"
-"oui, vous avez raison, je ne bois plus de lait (sic)"
- "Seulement on ne peut pas le dire, car l'industrie du lait et de la viande sont des pouvoirs très puissants."
Si le médecin oncologue était gênée, disons déconcertée par les résultats du scanner, c'est qu'elle se rendait compte que la chimio SEULE n'aurait pas résolu mon cas médical. Toutes ces cellules cancéreuses, inertes, asphyxiées, dans les poumons et dans le sein illustrent à merveille les résultats de ce qu'on appelle l' "anti-angiogénèse". Les cellules cancéreuses n'étant plus alimentées par le lait, le sucre, les farines hydrogénées, le pain blanc, les viennoiseries, la viande rouge... ET recevant des quantités de thé vert (japonais), de choux, de curcuma (+ poivre noir et huile d'olive vierge), des fruits rouges, ont passé un mauvais quart d'heure.
Un jour elle m'a dit, concernant ma "guérison", 1/3 est dû à la chimio, 1/3 au régime, 1/3 à votre attitude très positive."

A lire et écouter :
Thierry Souccar
http://www.thierrysouccar.com/la_presse_en_parle/lait_mensonges_et_propagande
http://www.dailymotion.com/related/x2thrq/video/x2tg9w_lait-mensonges-et-propagande-thierr_politics
David Servan-Schreiber
http://www.youtube.com/watch?v=on-BTGkXAMg&eurl=http%3A%2F%2Fwww%2Elibertyvox%2Ecom%2FphpBB%2Fviewtopic%2Ephp%3Ff%3D5%26t%3D894%26start%3D4200&feature=player_embedded
http://www.youtube.com/watch?v=2lwiQm5QaTs&feature=related

Ceux que le judaisme ou les juifs obsèdent






Ils sont à droite comme à gauche, masquant mal à gauche cette obsession derrière leur obsession antisioniste ou leur soit disant "objectivité" consistant à renvoyer dos à dos "toutes" les religions.


Toutes pareilles vraiment ? ...



http://www.guysen.com/print.php?sid=10467
2 août 2009 Tel Aviv


Un inconnu a ouvert le feu samedi soir dans les locaux d’une association homosexuelle. Deux personnes sont décédées et quinze ont été blessées, dont deux grièvement.


Des représentants de la communauté homosexuelle sont convaincus qu'il s'agissait d'une attaque homophobe. Ils accusent le parti séfarade orthodoxe « Shaas » d'inciter par ses déclarations à la haine contre les gays ... Le « Shaas » a répondu par une déclaration demandant à la police de « retrouver le tueur et de le poursuivre en justice ». « Un meurtre est contre tout commandement de la Thora et tout attentat du genre contre la vie d'une personne représente une infraction grave à la religion d'Israël », précise le communiqué.


Le député israélien Nitzan Horowitz, qui revendique son homosexualité, a jugé qu'il s'agissait « sans aucun doute de la plus grave attaque jamais subie par la communauté homosexuelle israélienne ».


Les deux grands rabbins d’Israël se sont également exprimés sur ce drame. Le Rav Yona Metzger et le Rav Shlomo Amar ont dénoncé avec vigueur cette fusillade.

***

Le film israelien «Eyes Wide Open» de Haim Tabakman, (titre français: Tu n'aimeras point), qui aborde le sujet tabou de l'homosexualité dans la communauté juive orthodoxe, sortira en salles en France prévue pour l'automne.

http://anothergaylight.over-blog.com/article-32561946.html

Pat Condell : où sont les féministes ?

Cher Pat Condell,

elles entrent presque toutes, pour différentes raisons, dans la voie de la collaboration. Comme le dit Pierre-André Taguieff dans l'article ci dessous, nous n'avons rien appris de l'histoire, " la conscience antitotalitaire s'éloigne".

Je pense que compte tenu du caractère impérialiste et hégémonique de l'islam, il est vain de rêver à un "islam européen pacifique" qui résoudrait le problème de la présence musulmane en Europe, et il n'y a que trois possibilités :

soit les pays conquis aujourdh'ui par l'islam s'émancipent, par exemple l'Iran revient largement à son ancien monothéisme "indo-européen", la religion du "Seigneur Sage" de Zaratoustra, qui ressemblait plus aux religions juive et chrétiennes qu'au paganisme, il redevient "parsi",

soit ces pays resteront musulmans et l'Europe continuera à ne pas comprendre, et alors les minorités actuelles musulmanes deviendront dominantes à bref terme, comme elles l'ont fait jadis en Afrique du Nord, ainsi que le rappelle Jacques Ellul,

soit il y aura une reconquista européenne, juste " Révolte contre l'oppression".

En tant que féministe, je déplore le sort des femmes sous loi musulmane, mais je suis également outrée par la complaisance des femmes musulmanes envers l'islam et son intolérance, sa violence envers les non musulman-e-s. Je soutiens les ex-musulman-e-s, les femmes et hommes libres quelle que soit leur origine, pas les collabos, quelle que soit leur origine.

En tant que défenseuse des droits humains fondamentaux, je pose les mêmes questions à toutes les idéologies, religieuses ou scientistes ou autres, sans à priori. La réponse à ces questions montre qu'aujourd'hui, l'islam est aujourd'hui la doctrine barbare la plus virulente, et le mouvement politique barbare auxquels tout homme ou femme digne de ce nom doit s'opposer.

P-A Taguieff : Islamophobie chimérique, christianophobie réelle, anti-islamophobie criminelle




Crucifix de Saint Vincent de Paul, conservé à l'Eglise Saint Médard de Clichy.



http://www.surlering.fr/article.php/id/5292


Islamophobie chimérique, christianophobie réelle, anti-islamophobie criminelle
Eté 2009 : Pierre-André TAGUIEFF débarque sur le RING, alors que les exactions et massacres perpétrés sur les chrétiens par les islamistes au Nigeria, ou au Pakistan, s'accompagnent du silence des associations antiracistes.

Pierre-André TAGUIEFF est philosophe et historien des idées, directeur de recherche au CNRS (Paris). Dernier ouvrage paru : La Judéophobie des Modernes. Des Lumières au Jihad mondial, Paris, Éditions Odile Jacob, 2008.

Dans l'histoire de l'antiracisme, les années 2000-2009 sont marquées par l'institutionnalisation internationale, sous les couleurs de l'ONU, d'une immense imposture intellectuelle : l'assimilation de la lutte contre le racisme à la lutte contre « l'islamophobie ». Cette imposture récente s'ajoute à une mystification d'envergure dont l'ONU avait été le théâtre au milieu des années 1970 : l'assimilation du « sionisme » à une « forme de racisme et de discrimination raciale ». Ces deux escroqueries politico-intellectuelles ont alimenté le soupçon quant à la crédibilité de l'antiracisme, et miné ses fondements moraux et juridiques.
Partons d'un fait donnant à penser : le nouveau Conseil des droits de l'homme de l'ONU, créé en juin 2006, toujours en première ligne pour dénoncer la politique israélienne ou « l'islamophobie », est resté indifférent et silencieux face aux massacres commis par les milices islamiques au Darfour (situé à l'ouest du Soudan) depuis février 2003, prenant la suite des massacres perpétrés dans le sud du Soudan, où les victimes étaient principalement chrétiennes et animistes. Des massacreurs « arabes »/musulmans et des victimes « noires »/chrétiennes : voilà qui ne cadrait pas avec le nouveau dogme antiraciste onusien, postulant que les victimes principales du racisme dans le monde étaient des musulmans - à commencer par les Palestiniens musulmans. Le Sénégalais Doudou Diène, Rapporteur spécial sur le racisme depuis 2002, s'est concentré depuis sa nomination sur le « phénomène de l'islamophobie », présenté dans son rapport publié le 21 août 2007 comme « la forme la plus grave de diffamation des religions ». Dans ce rapport, présenté lors de la 6e session du CDH le 14 septembre 2007 à Genève, on constate que sur les 48 paragraphes consacrés aux « formes de discrimination des religions », 21 concernent « l'islamophobie », 7 l'antisémitisme, 5 la « christianophobie » et 6 les « autres formes de discrimination religieuse » (hindouisme, bouddhisme, syncrétismes, etc.) (1). Sous la presssion de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) et des pays non alignés (NAM), le Conseil des droits de l'homme a fait adopter en mars 2007 une résolution assimilant la diffamation religieuse, et plus particulièrement l'islamophobie, au racisme. La lutte onusienne contre le racisme, dès lors, se réduit à une lutte sur deux fronts : d'une part, contre « le sionisme », cette « forme de racisme et de discrimination raciale » incarnée par Israël, synonyme d'« apartheid », de « racisme » et d'« occupation », et, d'autre part, contre « l'islamophobie », catégorie élastique ayant l'avantage de pouvoir s'appliquer, non sans confusion, aussi bien à la critique de l'islam et au blasphème qu'aux formes de xénophobie visant des populations immigrées de culture musulmane. C'est là s'aligner sur les positions des milieux islamistes, qu'ils soient fondamentalistes ou jihadistes, en dénaturant de fond en comble la lutte contre le racisme, et en abandonnant aux manipulateurs cyniques la défense des droits de l'homme (2).

Mais cet alignement idéologique n'est nullement paradoxal. Il n'est qu'un effet nécessaire du rapport de forces existant à l'ONU. Le paradoxe est ailleurs, dans la structure et le fonctionnement même du « machin ». Le paradoxe incarné par le Conseil des droits de l'homme est celui de l'ONU qui, financé à 90% par des pays démocratiques (occidentaux pour la plupart), fonctionne comme une machine de propagande au service d'une majorité de pays non démocratiques hostiles à l'Occident et à Israël, qu'il s'agisse de dictatures islamiques, de régimes autoritaires ou d'autocraties (3). Rappelons quelques points : l'ONU compte 192 pays membres ; la règle est « un pays-une voix » ; le « grand Satan » et le « petit Satan » n'en totalisent donc que deux ; le groupe de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), les États africains et les Non-alignés, qui votent à l'unisson, représentent 150 à 157 voix. Voilà qui permet d'expliquer pourquoi la « lutte contre le racisme » a pu être ainsi réduite pour l'essentiel à la « lutte contre l'islamophobie ». Il n'y faut voir qu'un nouveau front, politique et culturel, ouvert contre l'Occident et ses valeurs fondatrices - pour simplifier, la civilisation issue de ces trois sources symboliques : Athènes, Rome, Jérusalem.

Cette « islamophobie » dénoncée par les milieux islamistes et leurs alliés « progressistes » à l'ONU comme ailleurs est, à quelques exceptions près (notamment en Inde), imaginaire. Du moins dans les sociétés occidentales sécularisées où le principe de tolérance est entré dans les moeurs, renforcé dans certains pays par une laïcité institutionnelle. Ce qui frappe bien plutôt l'observateur impartial, c'est d'abord, en Occident, la diffusion croissante de la peur de paraître « islamophobe », une peur contagieuse que nourrit, d'une part, l'intimidation exercée par le monde musulman au sein duquel on assassine toujours les « infidèles », et, d'autre part, la mauvaise conscience due à l'idéologie victimaire intériorisée selon laquelle l'islam serait « la religion des pauvres » - croyance très répandue chez les « progressistes » de toutes obédiences. Cette peur engendre des censures et des auto-censures, suscite un conformisme « islamophile » (jusqu'à conduire à la conversion), et empoisonne tous les débats sur l'islam et ses dérives idéologico-politiques. C'est ensuite, dans le monde musulman, la banalisation des représentations paranoïaques du monde non musulman, perçu comme anti-musulman. Articulées et théorisées par des prêcheurs islamistes, ces représentations hostiles envers les non musulmans (Juifs, chrétiens, etc.) prennent souvent la forme d'une vision conspirationniste de l'ennemi, puissance diabolique et occulte censée combattre l'islam et les musulmans par tous les moyens. Ce qui légitime les passages au jihad et plus particulièrement au terrorisme suicidaire.

Si l'islam est une religion globalement mieux traitée par la critique anti-religieuse que les autres religions, si les musulmans en tant que tels (et non pas bien sûr en tant que minoritaires, étrangers, immigrés, pauvres, etc.) ne sont pas spécialement discriminés ni persécutés dans les sociétés occidentales, il y a bien une religion dont les croyants sont aujourd'hui stigmatisés, discriminés et agressés, voire massacrés en tant que tels dans de très nombreuses régions du monde, à savoir le christianisme. Les pays musulmans (du Soudan et de l'Arabie saoudite à l'Iran et au Pakistan) et les dictatures communistes (Chine, Corée du Nord) se distinguent par l'intolérance et la violence dont les chrétiens sont des cibles privilégiées. Au printemps 2009, un rapport sur l'état des libertés religieuses dans le monde a été rendu public. Concernant les violations du principe de la liberté religieuse et les violences contre les croyants qui les accompagnent, ce rapport fournit des informations précises, ainsi résumées par un journaliste : « La Commission indépendante des États-Unis sur la liberté religieuse vient de dresser une liste des pays où de graves entorses à la liberté de culte sont commises. Elle se dit préoccupée par le regain d'extrémisme qui menace la liberté religieuse dans divers pays à travers le monde. Treize pays figurent dans le rapport 2009. Ce sont la Birmanie, la Corée du Nord, la Chine, le Vietnam, l'Érythrée, le Nigeria, le Soudan, l'Iran, l'Irak, le Pakistan, l'Arabie saoudite, le Turkménistan et l'Ouzbékistan. Dans ces pays, dit le rapport, les gouvernements tolèrent ou s'adonnent carrément, et d'une façon systématique, à de graves violations de la liberté de religion. Des pays tels que l'Afghanistan, la Biélorussie, Cuba, l'Égypte, l'Indonésie, le Laos, la Russie, la Somalie, le Tadjikistan, la Turquie, et le Venezuela figurent sur la "e;Watch List"e;, la liste des pays à surveiller. (4)»

Dans les pays musulmans, les chrétiens sont particulièrement discriminés et persécutés, lorsqu'ils n'en ont pas été chassés (5). C'est dans certains pays musulmans qu'au nom de l'islam sont perpétrés des massacres de civils, visés en tant que chrétiens. C'est dans le monde musulman qu'on trouve les espaces privilégiés de la christianophobie criminelle. Du Soudan au Pakistan, du Nigeria à l'Irak, des bandes de musulmans fanatisés, n'ayant rien à envier aux pogromistes russes ou ukrainiens d'antan, attaquent et tuent des chrétiens parce que chrétiens, brûlent leurs églises ou leurs écoles. La légitimation de ces massacres est fondée sur un argument central : les chrétiens sont des « ennemis de l'islam ». Par cet argument politico-théologique, les chrétiens sont ordinairement jumelés avec les Juifs, eux-mêmes persécutés ou massacrés au nom de l'islam supposé menacé. Dans le discours islamiste élaboré, qui intellectualise les passions antijuives et antichrétiennes, Juifs et chrétiens sont accusés d'« islamophobie », ils sont aussi dénoncés comme les deux puissances internationales qui, alliées dans le « complot judéo-croisé » ou « sionisto-croisé », sont censées menacer l'islam et les musulmans. Il n'est pas aujourd'hui de « légitimation » plus forte des violences faites aux chrétiens et aux Juifs. On connaît les principaux motifs d'accusation lancés contre les Juifs ou les chrétiens : les uns auraient, dans un passé mythique, « assassiné les prophètes » ou voulu « empoisonner le Prophète », les autres, dans un présent fantasmatique, se rendraient notamment coupables de « profaner le Coran ». Cela suffit aux bandes islamistes armées, organisées ou non, pour justifier les meurtres qu'elles commettent.
Le crime de « christianisation », punissable de mort.

En Irak comme dans la bande de Gaza, les chrétiens sont aujourd'hui poussés à l'exil par la terreur. Nombreux sont ceux qui se réfugient en Jordanie. En Égypte, au Liban et en Algérie, par exemple, les chrétiens forment désormais une minorité à qui l'on fait comprendre de diverses manières - discriminations, menaces, violences - qu'elle est en trop. Au début du XXIe siècle, surgit ainsi la question des réfugiés chrétiens dans certaines parties du monde. C'est dans le monde musulman que les libertés religieuses sont le moins respectées : judaïsme et christianisme y sont logés à la même enseigne (6). La question du judaïsme a été réglée d'une façon expéditive dans la plupart des pays arabo-musulmans : par l'expulsion violente des Juifs, persécutés, menacés, terrorisés, spoliés à tous égards (7). Dans la judéophobie arabo-musulmane, la religion juive n'est pas distinguée du peuple juif : les Juifs sont bestialisés (« singes et porcs »), diabolisés (« comploteurs ») et criminalisés (« tueurs d'enfants ») en tant que tels, et le judaïsme diffamé systématiquement sur la base d'accusations provenant du Coran, de certains hadith ou de légendes médiévales (en particulier celle du « meurtre rituel ») (8). En outre, depuis les années 1980, les accusations lancées contre les « sionistes » (dont le « racisme ») sont étendues aux « Juifs » (« inventeurs du racisme »). Lorsque ces croyances délirantes passent au politique, par exemple dans le cadre d'une « République islamique », elles alimentent le discours des dirigeants et orientent leurs décisions. Les systèmes politiques islamistes illustrent un modèle d'intolérance criminelle, à la fois étatique et sociétale. Lorsque l'islam est religion d'État, l'intolérance est institutionnalisée, les violences contre les non musulmans autorisées, voire encouragées, le totalitarisme guette ou règne. Les libertés élémentaires sont suspendues dans les régions sous domination islamiste, que ce soit au Pakistan, au Soudan ou en Somalie. Les islamistes, qui contrôlent au printemps 2009 le sud de la Somalie, ont interdit le cinéma à la télévision, trois ans après avoir fermé les salles de projection dans la région. « Regarder des films est totalement interdit, même chez soi (...). Les gens ont le droit de regarder la télévision uniquement pour regarder les informations sur des chaînes comme Al-Jazira », a indiqué en juin 2009, dans un communiqué, Sheikh Mowlid Ahmed, commandant des forces de sécurité de la ville portuaire de Kismayo. Des habitants ont indiqué que les autorités islamistes avaient commencé récemment à inspecter les téléphones portables et punissaient, en général par des coups de fouet, quiconque avait téléchargé un film (9).

Aux yeux des islamistes radicaux, toute activité humanitaire due à des non musulmans relève du crime de « christianisation », punissable de mort. Dans un communiqué audio diffusé le 25 juin 2009 sur la chaîne de télévision satellitaire qatarie Al-Jazira, l'organisation « Al-Qaida au pays du Maghreb islamique », créée officiellement en Algérie le 25 janvier 2007 (10), a revendiqué l'assassinat du ressortissant américain Christopher Leggett à Nouakchott le 23 juin (11). Leggett dirigeait une école d'informatique et de langue dans la capitale mauritanienne et travaillait avec Noura, une organisation caritative d'aide aux ONG féminines. Ce communiqué d'Al-Qaida précise que Leggett a été tué pour « ses activités de christianisation ».

La christianophobie active oscille entre les assassinats jihadistes et les expulsions de chrétiens (et de Juifs) visant à réaliser un nettoyage religieux des « terres musulmanes ». Comment cette purification est-elle justifiée par la voix des islamistes « modérés » ? Le 5 mai 2009, la BBC a diffusé une interview en arabe du cheikh Adil al-Kalbani, nommé par le roi Abdullah d'Arabie saoudite, le 4 septembre 2008, imam de la mosquée Al-Haram de La Mecque, la « Grande Mosquée » de La Mecque, où se trouve la Ka'aba, premier lieu saint de l'islam (12). Le fait qu'il soit « noir » lui a valu d'être désigné, d'une façon plus qu'approximative, comme l'« Obama saoudien » (13). D'où sa réputation d'être du côté du « changement » (thème central de la campagne présidentielle de Barack Obama), donc « progressiste » - qualificatif qui, selon cette logique, pourrait également être appliqué au roi Abdullah, pour son choix d'un « Noir ». Il faut rappeler qu'en Arabie saoudite, l'esclavage ne fut aboli officiellement qu'en 1962, mais que le racisme anti-Noirs est loin d'avoir disparu. Et préciser que le cheikh al-Kalbani est un partisan intransigeant de l'application de la charia. À la question de l'interviewer de la BBC : « Où les chrétiens peuvent-ils prier ? », al-Kalbani répond :
« Les chrétiens ont le droit de prier chez eux. Nous n'avons aucune objection à ce qu'ils prient chez eux. Mais que les cloches sonnent sur la terre du Prophète Mahomet ? Voilà qui [est contraire aux] instructions du Prophète. Les instructions du Prophète, que nous observons, nous enjoignent : "e;Expulsez les Juifs et les chrétiens de la péninsule Arabique."e; Les expulser est incontestablement la prérogative du dirigeant ; ils ne devraient avoir le droit d'y vivre que si leur présence est essentielle. (14)»
La christianophobie militante et meurtrière est un fait, mais ses manifestations diverses restent peu étudiées, et sont encore mal connues. Les manifestations de judéophobie, allant des menaces aux actions violentes en passant par les appels à la haine, font quant à elles, et fort heureusement, l'objet d'analyses nombreuses et fouillées. Mais qu'en est-il de l'« islamophobie », dénoncée avec virulence par les islamistes radicaux autant que par les musulmans dits modérés, par nombre d'associations « antiracistes » non moins que par les responsables politiques de tous les pays ? L'islamophobie, telle qu'on se la représente ordinairement, apparaît soit comme un préjugé global déplorable mais inoffensif de ceux qui ne connaissent rien de l'islam et n'en aperçoivent que les traits négatifs, soit comme un fantasme, une rumeur, une construction idéologique ou un thème de propagande diffusés massivement par les mouvances diverses de l'islam politique pour justifier leur propre violence contre les non musulmans et s'immuniser contre la critique. Car les « islamophobes » dénoncés, qu'ils soient déclarés ou non, sont persécutés, menacés de mort (comme Salman Rushdie) ou assassinés (comme Theo Van Gogh). En outre, le terme « islamophobie » est fondamentalement ambigu, voire équivoque. Et cette équivocité est idéologiquement exploitée par ceux qui veulent mobiliser les musulmans en les présentant comme des cibles privilégiées du « racisme » ou des victimes d'une haine injustifiable venant des non musulmans - les chrétiens et les Juifs, au premier chef. Dans un article incisif portant sur ce qui s'est passé lors de la seconde Conférence mondiale de l'ONU contre le racisme, organisée à Genève du 20 au 24 avril 2009 (« Durban II »), Jacques Julliard a souligné avec force l'imposture :

« Les islamistes ont inventé et réussi à imposer à l'échelle internationale un délit d'"e;islamophobie"e;, destiné en principe à protéger les musulmans, en réalité à criminaliser toute critique de cette religion et, en sacralisant l'islam, à faire de tous les pays où elle est religion officielle des lieux où la charia peut être légitimement opposée à l'universalisme des droits de l'homme. Pis que cela, on se prévaut de l'antiracisme, devenu la vache sacrée du monde contemporain, pour constituer un délit de "e;diffamation des religions"e;, qui est l'un des monuments les plus stupéfiants que la tartuferie moderne ait élevé à l'esprit d'oppression. En 2008, le délit de diffamation des religions a été voté par la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU, présidée par la Libye. (15)»
La confusion qui règne dans les usages de l'étiquette polémique « islamophobie » a des conséquences graves : elle favorise la restriction croissante du champ d'exercice de la liberté d'expression et de pensée, et met en place un terrorisme intellectuel contraignant les citoyens à l'auto-censure, par peur des représailles (pouvant aller jusqu'à l'assassinat) ou simplement par crainte d'une mort sociale (inévitable effet des dénonciations publiques ou des appels au boycottage). Rien de tel n'est observable concernant les accusations de christianophobie.

Pour faire que les débats cessent de ressembler à des dialogues de sourds, il importe d'apporter un minimum de clarification dans l'usage des termes employés, le plus souvent ambigus. Il est tout à fait légitime, dans le cadre d'une démocratie constitutionnelle-pluraliste, de critiquer un « isme » quel qu'il soit, que ce système de croyances se présente comme une idéologie politique (libéralisme, socialisme, nationalisme) ou comme une religion. L'examen critique relève de la liberté de penser et sa publicité de la liberté d'expression. Mais cette critique perd sa légitimité démocratique dès lors qu'elle s'étend aux adeptes ou aux croyants de l'« isme » considéré. Ce qui est absolument inacceptable, c'est l'appel à stigmatiser, à ségréguer, à discriminer ou à chasser (a fortiori à massacrer) les membres d'un groupe humain en raison des croyances que ses membres partagent. Telle est la distinction minimale mais nécessaire qui doit être faite pour que les controverses sur la question cessent de se réduire à des échanges polémiques où la mauvaise foi donne la main à la confusion des idées. Le vrai combat est ici d'abord intellectuel, et commence avec le choix des définitions. Si l'on entend par « islamophobie » la critique de la religion musulmane ou de la politique des États théocratiques où l'islam est la religion officielle, alors l'islamophobie est acceptable, voire respectable. Mais si l'on use du mot « islamophobie » pour désigner l'appel à la haine contre les musulmans en tant que musulmans, alors l'islamophobie est inacceptable, et doit être condamnée sans réserve. « Islamophobie » signifie dans ce dernier cas « haine des musulmans » et appel à la haine contre eux. Cette forme d'hétérophobie constitue l'une des figures contemporaines du « racisme culturel ».

Rien n'est plus significatif que la différence de traitement des « islamophobes », des antijuifs et des « christianophobes ». Les antijuifs déclarés ne font pas l'objet de condamnations à mort sur le modèle des fatwas, ils ne sont pas non plus assassinés par des Juifs fanatiques. David Duke, Robert Faurisson, Dieudonné ou Alain Soral se portent bien et ne vivent pas cachés. Le président iranien Ahmadinejad peut avoir professionnalisé les déclarations publiques antijuives sans avoir plus à craindre pour sa vie que n'importe quel autre chef d'État. On imagine aisément qu'il n'en irait pas de même pour un chef d'État occidental tenant des propos violemment antimusulmans dans les médias et lors de réunions internationales. Dans les démocraties occidentales, les discours de haine contre un groupe humain particulier sont justement dénoncés dans l'espace public. Ils valent à leurs énonciateurs d'être légalement poursuivis devant les tribunaux. C'est ainsi que les judéophobes patentés sont sanctionnés pour leurs appels à la haine ou à la violence contre les Juifs. Alors que les christianophobes les plus radicaux ne sont dénoncés par personne, hormis quelques rares esprits courageux, chrétiens ou non. Ils ne font qu'exceptionnellement l'objet de poursuites. Ils sont même le plus souvent applaudis, voire héroïsés, par des « défenseurs des droits de l'homme », des « antiracistes » ou des « défenseurs de la laïcité » essentiellement mus par la haine du christianisme ou des Églises chrétiennes. Terrible constat que celui du silence et de l'indifférence des manifestants « antiracistes » professionnels accompagnant les massacres de chrétiens. Et l'indifférence vire parfois à la complaisance, par exemple face aux massacres de chrétiens au Soudan. Il en va de même au Nigeria, ce géant de l'Afrique (150 millions d'habitants), où la charia est appliquée depuis le début des années 2000 dans le nord musulman (16). La loi islamique a été renforcée dans 12 des 36 États du nord du pays, notamment en ce qui concerne le droit criminel (17). Les pogroms antichrétiens se sont multipliés au cours des années 2000 dans les États du nord. Le 11 septembre 2001, dans la ville de Jos, se sont déclenchées des émeutes qui, en quelques jours, ont entraîné la mort d'au moins mille personnes. En décembre 2008, au cours d'émeutes antichrétiennes dans certaines régions du Nigeria, plusieurs groupes musulmans locaux se sont attaqués aux chrétiens, dévastant leurs églises et leurs biens : plus de 300 chrétiens tués (18). En 2004, le même scénario s'était déroulé dans ce pays, faisant plus de 700 victimes chrétiennes. Aux assassinats s'ajoutent la dévastation des lieux de culte chrétiens, ainsi que l'enlèvement et la conversion forcée d'adolescents, spécialement de jeunes filles (19). Nulle « grande conscience » ne s'est indignée devant ces massacres à répétition, aucune organisation de gauche n'a appelé à descendre dans la rue pour protester. Les violences islamistes ont repris au Nigeria durant l'été 2009. Des émeutes provoquées par les islamistes radicaux du mouvement Boko Haram (créé officiellement en 2002) ont fait des centaines de victimes au cours des derniers jours de juillet 2009 dans différents États du nord et du nord-est. Action criminelle symbolique de ce nettoyage « religieux » : deux pasteurs ont été assassinés et leurs églises brûlées. Les attaques antichrétiennes ont été lancées le 26 juillet 2009 par cette secte islamiste guerrière, qui a pour tout programme l'instauration d'un État islamique « pur ». Son chef, Mohammed Yusuf (né en 1970), est un ancien étudiant en théologie de l'Université islamique de Médine (Arabie Saoudite), passé au jihadisme avant d'avoir terminé ses études. Les bandes islamistes armées qu'il dirigeait (jusqu'à sa mort le 30 juillet 2009) prennent explicitement modèle sur les talibans. L'une des convictions motrices de ces « talibans » africains est que « l'éducation occidentale est un péché » - « l'éducation pécheresse » : telle est la traduction littérale du nom de la secte, en langue Haoussa. Ils considèrent que les écoles et les universités occidentales sont « décadentes », et donc à détruire. Ils légitiment leurs crimes par des accusations mensongères de blasphème portées contre les chrétiens. À en croire Mohammed Yusuf, les membres de son groupe sont prêts à mourir pour l'imposition de la charia dans l'ensemble du Nigeria (20). Un journaliste de Slate.fr, Pierre Malet, raconte ce qui s'est passé du 26 au 28 juillet 2009 :

« Des "e;talibans"e; attaquent des commissariats en criant Allah-ou Akhbar. Ils égorgent un ingénieur, un pompier, brûlent vif un officier des douanes et un policier. Près de 260 morts en deux jours. Ces scènes d'horreur ne se déroulent pas en Afghanistan, ni même au Pakistan, mais le 28 juillet dans le nord du Nigeria à Maiduguri et dans l'État de Bauchi d'ordinaire si paisible, presque léthargique. Les "e;talibans"e; en question sont essentiellement des étudiants qui ont quitté l'université plus tôt que prévu. Ils ont créé un sanctuaire à la frontière du Tchad, baptisé "e;Afghanistan"e;. De ce lieu, leur mouvement (...) organise des attaques contre les "e;infidèles"e; et les représentants de l'État fédéral (21). »
Footballophobie

Du 26 au 30 juillet 2009, les émeutes provoquées par les groupes islamistes ont fait plus de 800 morts. Le chef de la secte Boko Haram a été abattu le 30 juillet 2009 au terme d'affrontements sanglants avec les forces de l'ordre. Mais les groupes islamistes n'ont fait que perdre une bataille. Et ils se sont fabriqué des « martyrs », qui deviendront des modèles à suivre.

Des violences antichrétiennes mêlées de fantasmes antijuifs s'obervent à peu près partout en Afrique de l'Ouest. La situation tendue créée au Sénégal - pays longtemps épargné par l'offensive islamiste - sous la pression d'un islam politique aux multiples formes est ainsi décrite par Pierre Malet :

« Même le paisible Sénégal ne semble plus tout à fait à l'abri. Des islamistes radicaux ont essaimé dans les quartiers populaires. Ils refusent tout contact avec l'islamisme confrérique, beaucoup plus tolérant. Ces nouveaux islamistes affichent une haine profonde de l'Occident. À leurs yeux, un "blanc" est soit un Américain, soit un Juif, ou quelqu'un qui travaille pour eux. Ce qui rend le dialogue ou le métier de journaliste des plus ardus. L'islam confrérique, lui-même, n'est pas à l'abri de certaines dérives. Ainsi, les mourides, la plus puissante des confréries du Sénégal, ont constitué un véritable État dans l'État à Touba, leur ville sainte qui compte près d'un million d'habitants. Dans cette "cité radieuse", les cinémas sont interdits, ainsi que la musique non religieuse. Les écoles de la République de ce pays officiellement laïque sont elles aussi interdites. Le football n'a pas davantage droit de cité. Décision étonnante dans un pays passionné de ballon rond. À la question "Pourquoi ?", des religieux répondent tout de go par un argument imparable : "Parce que ce jeu a été inventé par des Juifs qui jouaient avec les têtes des prophètes." (22) ». Pour ces musulmans africains, la footballophobie est donc une conséquence logique de la lutte contre l'islamophobie.
On sait qu'au Pakistan, où l'islam est la religion dominante, profaner le Coran est passible de la peine de mort. L'islamophobie y est considérée comme un crime. La loi anti-blasphème, depuis 1988, stipule que toute personne soupçonnée de blasphème contre la religion musulmane peut être emprisonnée sur le simple témoignage d'un citoyen (23). Elle est utilisée dans ce pays musulman pour justifier les persécutions religieuses dont les chrétiens, qui représentent environ 2,5 % de la population, sont les principales victimes. La vague d'attaques meurtrières contre les chrétiens a commencé quelques semaines après les attentats du 11 septembre 2001 : l'hostilité à l'égard des « croisés » occidentaux s'est fixée sur les chrétiens locaux, perçus comme complices des « envahisseurs ». Le 28 octobre 2001, un commando de 6 tueurs a tiré sur les fidèles rassemblés dans l'église Saint-Dominique de Bahawalpur (situé à l'est du Pakistan), faisant 16 morts et plusieurs dizaines de blessés. D'autres attaques antichrétiennes meurtrières ont eu lieu en 2002 (24). Le 1er août 2009, dans un village de l'ouest du Pakistan, un « groupe de musulmans en colère » a tué neuf chrétiens, dont deux enfants, et en a blessé une dizaine d'autres, les accusant d'avoir profané le Coran. Les agresseurs ont également incendié quarante maisons et une église. Le ministre des minorités Shahbaz Bhatti a précisé que ces accusations de profanation étaient « sans fondement ». Et d'ajouter : « Les morts sont tous des chrétiens. On m'a dit qu'ils avaient été brûlés vifs (25). » Quelques jours plus tard, le journaliste italien Sando Magister revient sur le massacre : « Ils ont lancé des pierres, incendié les maisons, poursuivi les fugitifs en tirant comme des fous. Bilan : neuf morts, dont sept portent le nom d'Hamid et font partie du même clan familial que le père Hussein Younis, franciscain. Parmi eux, deux enfants. Leur seul tort : être chrétiens. C'était au Pakistan, à Gojra, province de Faisalabad, au Penjab oriental. Il y a au Pakistan 1,3 million de catholiques et autant de chrétiens d'autres dénominations, sur une population totale de 160 millions d'habitants, presque tous musulmans. Mais l'intolérance contre cette minorité peu nombreuse, pauvre et pacifique, est désormais un fait constant qui, par moments, explose en agressions sanglantes. (26) » Le 1er août 2009, les agresseurs musulmans sont arrivés en car (au nombre de huit, selon les témoins), armés de mitraillettes et de bombes. Ils ont justifié leur attaque en lançant aux chrétiens présents qu'ils avaient la même religion que les soldats américains et qu'ils étaient donc des ennemis méritant la mort (27). Les tueurs de chrétiens se représentaient comme des soldats de l'islam, en lutte contre les « croisés » ou les « infidèles », ces « profanateurs » ou ces « blasphémateurs » de l'islam. À leur manière, ils réalisaient le programme cher aux « antiracistes » majoritaires dans certaines instances de l'ONU : engager une lutte impitoyable contre « l'islamophobie ». Les massacres antichrétiens commis par des musulmans fanatiques devraient contraindre à une autocritique dévastatrice ceux qui, abusant de leur pouvoir intellectuel, ont pris la responsabilité de réduire la « lutte contre le racisme » à la « lutte contre l'islamophobie ». Mais il est probable que leur bonne conscience les protégera contre le moindre souffle de culpabilité, en continuant de les aveugler face aux horreurs du réel. Quoi qu'il en soit, il faut constater qu'en matière de lutte contre l'islamophobie imaginaire, le Pakistan est exemplaire. On peut certes trouver aux autorités des circonstances atténuantes : la pression exercée par les islamistes radicaux sur les citoyens empêche la formation d'une société civile sécularisée et limite le domaine d'action de l'État. Mais la christianophobie sous toutes ses formes y apparaît comme une implication de la « lutte contre l'islamophobie », donc de la plus récente forme dominante de l'antiracisme - cette si « noble cause ». Dans le spectacle qu'offrent les paradoxes tragiques de l'histoire, les fautes intellectuelles greffées sur les plus nobles causes engendrent régulièrement des conséquences meurtrières.

« Néo-communisme et islamisme font rêver les nouveaux « anticapitalistes » du XXIe siècle. »

Face à ces assassinats antichrétiens, à ces émeutes meurtrières et à ces massacres de chrétiens commis par les islamistes partout dans le monde, point de campagnes de presse portées par l'indignation, ni de manifestations de protestation. Comme si la peur de paraître « islamophobe » paralysait la faculté de percevoir l'intolérable. Seules certaines catégories de victimes paraissent mériter que la presse s'émeuve de leur sort, et que le monde de la militance « antiraciste » s'ébroue et défile dans les rues. Parmi ces victimes symboliquement privilégiées monopolisant la compassion militante, victimes titulaires qui ne peuvent être ni juives, ni chrétiennes, la palme revient aux Palestiniens musulmans, voire islamistes, perçus comme des « combattants » ou des « résistants ». Quoi qu'ils fassent (égorgements, attentats-suicides), ces derniers semblent monopoliser la faculté d'indignation ou les dispositions à la compassion, notamment dans les pays occidentaux. Ne peut-on faire l'hypothèse qu'un tel parti-pris révèle une haine profonde à l'égard des « Juifs » ou des « sionistes », perçus comme les ennemis absolus par lesdits « combattants » et « résistants » islamistes ? Ce n'est pas l'islamophobie unanimement condamnée qui doit inquiéter, c'est bien plutôt l'islamophilie imposée, politiquement correcte et contagieuse en raison de la peur provoquée par le monde musulman, qui, à force de glissements vers un fondamentalisme intolérant mâtiné de jihadisme, s'est lui-même donné un visage de violence. Ce mélange de peur et de compassion sélective s'exprime dans les attitudes ambivalentes des Occidentaux à l'égard de l'islam et des musulmans.

Cette islamophilie contrainte, sous surveillance, devient insensiblement « islamismophilie » chez tous les ennemis des démocraties libérales/pluralistes à l'occidentale, abusivement réduites à l'expression d'un « capitalisme sauvage » ou d'un « néo-libéralisme » répulsif, constructions mythiques qui font opportunément oublier l'existence des dictatures anticapitalistes, de Cuba et du Venezuela à la Corée du Nord. Néo-communisme et islamisme font rêver les nouveaux « anticapitalistes » du XXIe siècle. Alors même qu'elles sont désormais choses du passé, les dictatures totalitaires jumelles du XXe siècle tendent à devenir l'objet exclusif du travail historique ou des analyses sociologiques. Jusqu'au ressassement. Les nouveaux totalitarismes en marche, quant à eux, ne sont guère étudiés, comme si les milieux universitaires ne voulaient surtout pas, une fois de plus, « désespérer Billancourt » - les Billancourts qui se multiplient dans l'ex-Tiers monde. Mais, lorsqu'ils font l'objet d'un discours public, les néo-totalitarismes sont célébrés par les « progressistes » et les « altermondialistes » aussi bien que par les « réalistes » cyniques et les opportunistes sans états d'âme. Tous se veulent « dans le sens de l'Histoire ». Et la « résistance à l'Empire » n'est-elle pas la seule manière d'aller dans le bon sens ? L'antiaméricanisme et l'antisionisme suffisent à nourrir de dogmes et de slogans le nouveau catéchisme du « progressiste » ou du « révolutionnaire ». La conscience antitotalitaire s'éloigne. Les « ismes » à visage inhumain continuent de séduire. Le communisme est toujours célébré par nombre d'intellectuels occidentaux comme une promesse ou comme une « hypothèse » défendable. Et l'islamisme semble à beaucoup d'entre eux une voie à explorer, et même la solution, pour ceux qui veulent en finir avec l'Occident, incarnation du diable à leurs yeux. Il faut se résigner à constater qu'il n'y a pas de « leçons de l'Histoire ». Les messianismes politiques continuent de tromper les peuples, les utopies mortifères n'ont pas cessé d'exalter les intellectuels. Comme les champignons après la pluie, les illusions mortelles, à peine habillées de neuf, renaissent après les catastrophes qu'elles ont provoquées.
Pierre-André TAGUIEFF

(1) Pour une analyse critique, voir Barbara Lefebvre, « Analyse et remarques de la Licra sur le Rapport "Sur les manifestations de la diffamation des religions et en particulier sur les incidences de l'islamophobie sur les jouissances de tous les droits", rédigé par le Rapporteur spécial de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme », http://www.licra.org/ (repris dans Le Droit de Vivre, n° 620, décembre 2007/janvier 2008, pp. 29-34) ; Id., « L'Europe foyer du racisme anti-islamique ? », http://www.lemeilleurdesmondes.org.
(2) Voir Malka Marcovich, Les Nations Désunies. Comment l'ONU enterre les droits de l'homme, préface d'Élisabeth de Fontenay, Paris, Éditions Jacob-Duvernet, 2008.
(3) Voir Malka Marcovich, « ONU 2001-2007 : Durban ou l'éternel retour », Les Temps Modernes, n° 643, avril-juillet 2007, pp. 247-282 ; Id., « La tragi-comédie de Durban 2 », Controverses, n° 11, mai 2009, pp. 263-271.
(4) Aloys Evina, « Libertés religieuses dans le monde : 13 pays épinglés », Le Journal chrétien, 5 mai 2009, http://www.journalchretien.net/article17594.html.
(5) Voir Thomas Grimaux, Le Livre noir des nouvelles persécutions antichrétiennes, Lausanne, Favre, 2007 ; René Guitton, Ces Chrétiens qu'on assassine, Paris, Flammarion, 2009 ; Raphaël Delpard, La Persécution des chrétiens aujourd'hui dans le monde, Paris, Michel Lafon, 2009.
(6) Voir Bat Ye'or, Les Chrétientés d'Orient entre Jihâd et Dhimmitude, VIIe-XXe siècle, préface de Jacques Ellul, Paris, Les Éditions du Cerf, 1991 ; Id., Juifs et chrétiens sous l'Islam. Les dhimmis face au défi intégriste, Paris, Berg International, 1994 ; rééd., 2005.
(7) Voir Shmuel Trigano (dir.), La Fin du judaïsme en terres d'islam, Paris, Denoël, 2009.
(8) Voir Bernard Lewis, Sémites et antisémites [1986], tr. fr. Jacqueline Carnaud et Jacqueline Lahana, Paris, Fayard, 1987, pp. 146-176, 213-342 ; Robert S. Wistrich, Antisemitism : The Longest Hatred, Londres, Thames Methuen, 1991, pp. 195-267 ; Anne-Marie Delcambre, L'Islam des interdits, Paris, Desclée de Brouwer, 2003, pp. 45-53 ; Andrew G. Bostom (ed.), The Legacy of Islamic Antisemitism : From Sacred Texts to Solemn History, foreword by Ibn Warraq, Amherst, New York, Prometheus Books, 2008.
(9) Guysen.International.News, 13 juin 2009.
(10) Voir Mathieu Guidère, Al-Qaïda à la conquête du Maghreb. Le terrorisme aux portes de l'Europe, Monaco, Éditions du Rocher, 2007. « Al-Qaida au pays du Maghreb islamique » a pris la suite du Groupe salafiste de prédication et de combat (GSPC), preuve et illustration du passage d'un islamisme local au jihadisme global, processus commencé avec la création officielle, le 19 octobre 2004, par Abou Moussab al-Zarqawi (1966-2006), d'« Al-Qaida du Jihad en Mésopotamie » (litt. : « La base de la guerre sainte en Mésopotamie »). Voir Jean-Pierre Milelli, in Gilles Kepel et Jean-Pierre Milelli (dir.), Al-Qaida dans le texte, Paris, PUF, 2005, p. 377. Zarquawi a été tué par l'armée américaine le 7 juin 2006. L'internationalisation du jihadisme s'est poursuivie avec les tentatives d'implantation d'Al-Qaida au Liban et dans la bande de Gaza, voire en Cisjordanie. Voir Georges Malbrunot, « Comment Al-Qaida exporte la terreur d'Irak », Le Figaro, 6 juillet 2007.
(11) « Al-Qaida revendique la mort de l'Américain travaillant pour une ONG en Mauritanie » (selon l'agence AP), 25 juin 2009, http://www.magharebia.com.
(12) Robert F. Worth, « A Black Imam Breaks Ground in Mecca », New York Times, April 11, 2009.
(13) Voir Leïla Belghiti, « Cheikh Adil al-Kalbani, l'"Obama saoudien" », 4 mai 2009, http://www.saphirnews.com/Chrikh-Adil-al-Kalbani,-l-Obama-saoudien_a10041.html?print=1.
(14) MEMRI, Dépêches françaises, n° 108, 20 mai 2009 : « Le premier imam noir de la mosquée Al-Haram de la Mecque : les chiites sont des apostats, les Juifs et les chrétiens devraient être expulsés de la péninsule Arabique » ; extraits d'une interview du cheikh Adel al-Kalbani, imam de la mosquée Al-Haram de la Mecque, diffusée sur la BBC en arabe le 5 mai 2009.
(15) Jacques Julliard, « Les faussaires des droits de l'homme », Le Nouvel Observateur, n° 2321, 30 avril-6 mai 2009, p. 46.
(16) Sur les avatars de la charia au Nigeria, en particulier dans les États du nord musulman, voir Daniel C. Bach, « Application et implications de la charia : fin de partie au Nigeria », Pouvoirs, n° 104 : « Islam et démocratie », janvier 2003, pp. 121-133.
(17) John Newton, « Le Nigeria est-il en train de se "talibaniser" ? » (tr. fr. Mario Bard), 30 juillet 2009, http://www.france-catholique.fr/Le-Nigeriaest-il-en-train-de-se.html.
(18) René Guitton, Ces Chrétiens qu'on assassine, op. cit., p. 15.
(19) John Newton, art. cit.
(20) « Nigeria : "alerte totale" après les violences » (AFP), http://www.lefigaro.fr, 27 juillet 2009 ; « Nigeria/violences : 100 morts à Maidaguri » (AFP), http://www.lefigaro.fr, 28 juillet 2009 ; « La violence islamiste s'étend au Nigeria », http://www.courrierinternational.com, 28 juillet 2009.
(21) Pierre Malet, « Les talibans de l'Afrique noire », 29 juillet 2009, http://www.slate.fr/print/8603.
(22) Pierre Malet, art. cit.
(23) René Guitton, Ces Chrétiens qu'on assassine, op. cit., p. 251.
(24) Ibid., pp. 255-256.
(25) « Pakistan : six chrétiens tués pour avoir "profané" le Coran », lemonde.fr avec AFP, 1er août 2009 ; http://www.lemonde.fr/asiepacifique/article/2009/08/01/pakistan-six-chretiens-tues-pour-avoir-profane-le-coran_1225041_3216.html#ens_id=1162505.
(26) Sandro Magister, « Pakistan. Les pogroms de l'islam "pur" frappent les chrétiens », 5 août 2009, http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1339658?fr=y.
(27) Ibid. (d'après le témoignage du père Younis).