LOI TRAVAIL : "MON PATRON DEMANDE DE FAIRE AVORTER MA CONJOINTE..."
Les femmes doivent disposer de leur corps : elles ne doivent pas avoir à traverser une grossesse sans l'avoir voulu.
C'est pourquoi en aucun cas la loi ne doit réprimer l'IVG demandée par la femme, aucune loi pénale n'est admissible contre les femmes qui demandent la fin d'une grossesse.
Qui peut imaginer, à part les marchands de GPA, qu'une grossesse non pleinement voulue pour soi autant que pour l'enfant, puisse être une bon commencement dans la vie pour un enfant ?
Elles ne doivent pas non être réduites à n'avoir plus le choix que d'avorter afin ne pas subir une grossesse non souhaitée, elles doivent avoir la liberté de ne pas risquer de concevoir quand elles ne le souhaitent pas.
Dans nos sociétés, la primauté absolue donnée à la satisfaction de la libido masculine est la cause des grossesses non souhaitées, de la peur des femmes de les poursuivre.
Dans nos sociétés où règne trop souvent la "polygamie dans le temps", où la loi patriarcale fait croire à des pseudos " SAP", où des socialistes imposent la résidence alternée à tout âge : la peur des femmes d'être mère est justifiée.
Il faut arrêter de dire qu'en cas d'IVG on choisit d'avoir ou pas un enfant, de le garder ou pas : l'enfant est là, on ne peut plus choisir que de le tuer ou pas.
Les femmes qui hésitent ont toutes les raisons objectives d'avoir peur, même dans nos sociétés "riches". Nos sociétés qui ne sont même pas capables d'avoir assez de places en crèches. Tant de femmes sont poussées à partir ou licenciées parce qu'elles sont enceintes. Nos sociétés qui pour la majorité font de la libido mâle un besoin primordial justifiant que des femmes soient décrites comme putains par nature, mises sous hormones au péril de leur santé à vie.
Nos sociétés sont coupables de cette peur là.
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http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/loi-travail-mon-patron-demande-de-faire-avorter-ma-conjointe
Voir la video sur le site de LCP :
LOI TRAVAIL : "MON PATRON DEMANDE DE FAIRE AVORTER MA CONJOINTE..."
La
députée écologiste Isabelle Attard a interpellé Myriam El Khomri sur son projet
de loi, en lisant face à elle des témoignages d'abus de patrons sur leurs
employés.
Mardi, la
Commission des affaires sociales a auditionné la ministre Myriam El Khomri sur
le projet de loi Travail. La députée écologiste Isabelle Attard en a profité
pour insister sur le fait que le code du travail devait protéger les salariés :
La fraude fiscale des plus riches continue de battre des
records. [...] Alors madame la ministre, pourquoi voulez-vous ire peser sur les
travailleurs, les problèmes des entreprises ? Pourquoi le code du travail, qui
protège les employés, devrait-il servir de variable d'ajustement ?Isabelle
Attard, députée EELV
Puis, la
députée a lu des témoignages récoltés par le mouvement citoyen "On vaut
mieux que ça", né après la publication du texte de l'avant projet de loi :
Nous survivons à deux sur mon SMIC... Mon patron demande à faire
avorter ma conjointe... Régulièrement, je me brûlais le genou... Licencié en
apprentissage pour avoir été malade... Elles n'arrivent même plus à crier
tellement on leur a fait rentrer dans le crâne que l'on avait pas le droit...Isabelle
Attard, députée EELV
Puis la
députée, a conclu son intervention en invitant la ministre à aller voir
"Merci Patron" avec elle, dans la salle de cinéma de l'Assemblée
nationale, mardi soir. Ce documentaire retrace l'histoire d'un couple qui se
retrouve au chômage du jour au lendemain après la délocalisation de leur usine.
La
présidente de la commission des affaires sociales, Catherine Lemorton, a ensuite
répondu à Isabelle Attard qu'il existait "quand même" des cas où les
relations employés - employeurs se passaient bien.
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Si toute la législation présente l'IVG comme un "soin" comme un autre et non pas comme un acte de tuer une vie humaine à éviter autant qu'il est possible, pourquoi des employeurs se priveraient ils de demander à des employés de se rendre "disponible" ainsi ?
La vie humaine ne compte pas, l'enfant ne compte pas au regard de profits et autres désirs des adultes.
Ainsi de la même façon que des entreprises proposent aux femmes de congeler des ovules pour faire des enfants " plus tard " sans se préoccuper de la santé des enfants nés ainsi, des enfants en réalité "plus vieux que leur âge de naissance", et bien sur sans se préoccuper des risques de grossesses à un âge plus grand pour les femmes.
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La version "hard" de l'avortement pour cause de confort de la société et non pas de la femme, cela donne ceci en Chine il y a quelques années :
Another Forced Late-Term Abortion Case Erupts
in China
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Techniquement, l'IVG par aspiration jusqu'à la quatorzième semaine / soit douze semaines d'âge de l'embryon, est montré dans cette vidéo d'un reportage de la chaine parlementaire (minute 15 et suivantes, 1.;54 ), qui montre aussi l'information dispensée aux adolescents.
Le message donné aux adolescentes est qui l'on a "besoin " de moyens de contraception, il est important de savoir les utiliser, et qu'en cas "d'accident" la solution est de se rendre à la pharmacie pour la pilule du lendemain. Le message implicite est que l'épanouissement sexuel est une bonne chose naturelle sans restriction autre que "se protéger" par la contraception.
Le message qu'ils risquent d'entendre, ou plutôt de se voir confirmer par ces seules indications de prudence juxtaposées à tous les messages présentant la libido comme un signe de bonne santé et l'exprimer comme une nécessité, est qu'ils sont anormaux s'ils n'ont pas de relations sexuelles.
Le message explicite est aussi que la contraception ne marche pas systématiquement. Mais personne ne dit aux jeunes précisément ce qu'ils risquent d'avoir à décider de faire, matériellement, pour prix de cet épanouissement : c'est à dire, très vite, de tuer une vie humaine, un être à forme tout à fait humaine, sensible, de plusieurs centimètres, en le démantibulant par aspirateur.
Est-ce vraiment donner un choix aux jeunes que de leur donner une information aussi partielle, ou est-ce décider pour eux et à leur place, et sans leur donner quasiment aucune chance de pouvoir y réfléchir à temps, que l'activité sexuelle est le plus important pour eux, avant toute réticence à tuer une vie ?
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Le message qu'ils risquent d'entendre, ou plutôt de se voir confirmer par ces seules indications de prudence juxtaposées à tous les messages présentant la libido comme un signe de bonne santé et l'exprimer comme une nécessité, est qu'ils sont anormaux s'ils n'ont pas de relations sexuelles.
Le message explicite est aussi que la contraception ne marche pas systématiquement. Mais personne ne dit aux jeunes précisément ce qu'ils risquent d'avoir à décider de faire, matériellement, pour prix de cet épanouissement : c'est à dire, très vite, de tuer une vie humaine, un être à forme tout à fait humaine, sensible, de plusieurs centimètres, en le démantibulant par aspirateur.
Est-ce vraiment donner un choix aux jeunes que de leur donner une information aussi partielle, ou est-ce décider pour eux et à leur place, et sans leur donner quasiment aucune chance de pouvoir y réfléchir à temps, que l'activité sexuelle est le plus important pour eux, avant toute réticence à tuer une vie ?
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L'ÉCHO DES LOIS
IVG : un droit menacé ?
Diffusée
le 01/01/2012
Interviews,
reportages, témoignages, LCP fait résonner l’écho d’une loi dans son
application pour mieux cerner ses enjeux.
Presque
quarante ans après le vote de la loi Veil, près de 200 000 femmes avortent tous
les ans. Dans les faits, l'accès à l'IVG reste compliqué. L’écho des lois a
enquêté sur le parcours de ces femmes qui souhaitent avorter, et les
difficultés qu’elles rencontrent.
Etat des
lieux pour mieux connaître les procédures actuelles. En 10 ans, une centaine de
centres IVG ont fermé leurs portes en France. Conséquence : les délais
d'attente s'allongent, et pour de nombreuses femmes, il faut souvent allez plus
loin pour avorter, et surtout ne pas trop tarder à prendre rendez-vous.
Dans les
hôpitaux et les centres IVG, entre Paris et la province, Hélène Mangiardi est
allée à la rencontre de ces femmes pour recueillir leur témoignage. Elles lui
ont confié leurs expériences, parfois douloureuses, et leur sentiment
d'abandon.
Pour
mieux comprendre la manière dont est appliquée aujourd’hui la loi Veil relative
à l’IVG, la journaliste de LCP est aussi allée à la rencontre des
professionnels qui se sentent menacés par la réforme de l'hôpital. Quant aux
médecins militants des centres IVG, ils se demandent si les jeunes générations
prendront le relais, car les médecins acceptant de pratiquer ces interventions
sont de moins en moins nombreux.
Simone
Veil a également accepté de répondre aux questions d’Hélène Mangiardi, et de
revenir sur son combat pour la création et l’application de cette loi.
Collection
réalisée par : la rédaction de LCP-Hélène Mangiardi-Durée : 26’.
► Mis à
jour le 21/06. Nous signalons aux internautes un problème technique sur cette
vidéo.
► Mis à
jour le 22/06. Problème réglé avec ajout d'un droit de réponse à la fin de la
vidéo.
L’Écho des Lois : IVG : un droit menacé ? par LCP
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Une autre vidéo sur un IVG du premier trimestre, techniquement : attention l'image est dure même s'il s'agit seulement d'un dessin animé :
les adolescents ont le droit de savoir aussi la réalité matérielle qui peut arriver à la suite de certains actes qu'on leur présentent comme bons pour eux et pas si graves ...
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Images de l'embryon à 10 ou 12 semaines :
https://youtu.be/Uxh9b2op99c Echographie à 10 SG ou 12 SA https://youtu.be/OFOORuca6GI Échographie de Myriam à 12 semaines (8 sept. 2011) Echographie 12sa +2 https://youtu.be/IvAkmZGitTQ echographie 12 semaines (garcon) https://youtu.be/2ExvVlUw1oc
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A onze semaines, première échographie, voici l'état du bébé selon le reportage du site doctossimo :
Voir la vidéo :
A l'occasion de cette 11ème semaine de grossesse, pour bébé, les premiers os apparaissent et la colonne vertébrale se développe.
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Pour comprendre pourquoi les médecins sont nombreux à ne plus volontairement pratiquer des avortements : on peut écouter le témoignage de ce médecin qui a longtemps pratiqué des avortements, puis a cessé.
Un film d'une allemande défendant le droit à l'avortement :
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Reportage de Charlotte d' Ornellas :
Marisol Touraine : " Quand on est informée on est plus libre "
Une interviewée, Laetitia : " Après, on commence à se dire : est ce qu'il a souffert, est ce qu'il n'a pas souffert ? ... oui, c'est vraiment dur "
Une interviewée, Fabienne : " En ayant un regard plus large sur ce qu'est l'avortement, (....) on conserve ce droit mais on le dit tel qu'il est réellement, sans tabou, sans hypocrisie, la femme sera dans un meilleur choix réel "
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Est ce que vraiment les informations données par Marisol Touraine sont assez complètes pour être "libre" ?
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