Quand la France s'autogénocidait
http://www.genocide-vendeen.com/articles.php?lng=fr&pg=9
Deux lois d'extermination
Deux lois furent votées par la Convention en préparation du « génocide vendéen » : celle du 1er août 1793 : « Anéantissement de tous les biens... » et celle du 1er octobre 1793 : «II faut que tous les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d'octobre : le salut de la Patrie l'exige ; l'impatience du peuple français le commande ; mon courage doit l'accomplir ».
Crimes contre l'Humanité en Vendée en 1794
Les procédés les plus barbares d'extermination ont été mis en oeuvre par les colonnes infernales.
Tanneries de peaux humaines
La pièce no 262 des Extraits des délibérations et dépositions d'Angers qui relate le témoignage de Claude Jean Humeau au tribunal d'Angers le 26 août 1795 :
« que Pecquel chirurgien au 4è bataillon des Ardennes écorcha 32 de ces cadavres, les fit porter chez Lemonnier, tanneur au Ponts-Libres (actuels Ponts-de-Cé), pour les tanner, que le particulier s y refusa, qu'il sait que les peaux sont déposées chez Prud'homme, manchonnier à Angers » (Archives du Maine-et-Loire,1(1127/3) (page 53 de l'Historia N°624).
Autre témoignage attestant de ces tanneries de peaux humaines, cet extrait du Champ des Martyrs, de Godard Faultrier, Angers (Cosnier et Lachèse, 1852, collection Docteur Suard). Godard Faultrier rend compte d'une conversation qu'il a avec un berger nommé Robin qui avait 13 à 14 ans et qui fut témoin des horreurs commises. Page 13, on lit:
-« ..Sur la demande que je lui adressais, s'il avait connaissance des 30 victimes auxquels la peau fut enlevée, pour être tannée, il me répondit « que le fait n'était que trop certain, et qu'il avait, de ses yeux, plusieurs cadavres en cet état gisant au bord de l'eau sur la grève...Mais le moyen de croire à de pareilles horreurs lui répliquais-je !
-Je n'en impose point, reprit-il et même je puis vous affirmer qu'ils étaient écorchés à mi- corps parce que, continuat-il, on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long de chacune des cuisses jusqu'à la cheville des pieds de manière qu'après son enlèvement, le pantalon se trouve en partie formé. Il ne restait plus qu'à le tanner et à le coudre... ».
Ce témoignage date du 31 mai 1852.
Les fours crématoires où l'on jetait les femmes vivantes
On citera les témoignages des Commissaires républicains Morel et Carpenty à la Convention le 24 mars 1794 :
« A Montournais, aux Epesses el dans plwieurs autres lieux, le général Amey fait allumer les fours et, lorsqu'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. » (Jean Dumont, Pourquoi nous ne célébrerons pas 1789, Editions Argé 1987, p7 I). A qui ose le lui reprocher, il répond que « c'est ainsi que la République veut cuire son pain ».
(Charles Vaugeois, « l'Extermination des Vendéens: les colonnes infernales », in Enquête sur l'histoire -1793, la Vendée, la Terreur- Hiver 1793, N°5,p.59) (page 53 de l'Historia N°624).
Autre témoignage: Dans « Génocide Franco-Français » de Reynald Secher-1986, p163 :
« Amey, écrit l' officier de police Gannet dans un rapport, fait allumer les fours et lorsqu 'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c'était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. D ' abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes, et nous n'avons trop rien dit; mais aujourd 'hui /es cris de ces misérables ont tant diverti /es soldats et Turreau qu'ils ont voulu continuer ces plaisirs. Les femelles des royalistes manquant, ils s'adressent aux épouses des vrais patriotes. Déjà, à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n'étaient coupables que d'adorer la nation (...) Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacé du même sort » (...).
Les.fonderies de graisse humaine
(page 157 du « Charrette -Chevalier de Légende », de Julien Rousseau, Ed Beauchesne en 1963.
« C'est là encore à Clisson, que le 6 avril suivant, sur le bord de la rivière, on aurait fait fondre, dans un four improvisé, cent cinquante femmes pour en obtenir de la graisse: dix barils en .furent expédiés à Nantes... ».
Deux lois d'extermination
Deux lois furent votées par la Convention en préparation du « génocide vendéen » : celle du 1er août 1793 : « Anéantissement de tous les biens... » et celle du 1er octobre 1793 : «II faut que tous les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d'octobre : le salut de la Patrie l'exige ; l'impatience du peuple français le commande ; mon courage doit l'accomplir ».
Crimes contre l'Humanité en Vendée en 1794
Les procédés les plus barbares d'extermination ont été mis en oeuvre par les colonnes infernales.
Tanneries de peaux humaines
La pièce no 262 des Extraits des délibérations et dépositions d'Angers qui relate le témoignage de Claude Jean Humeau au tribunal d'Angers le 26 août 1795 :
« que Pecquel chirurgien au 4è bataillon des Ardennes écorcha 32 de ces cadavres, les fit porter chez Lemonnier, tanneur au Ponts-Libres (actuels Ponts-de-Cé), pour les tanner, que le particulier s y refusa, qu'il sait que les peaux sont déposées chez Prud'homme, manchonnier à Angers » (Archives du Maine-et-Loire,1(1127/3) (page 53 de l'Historia N°624).
Autre témoignage attestant de ces tanneries de peaux humaines, cet extrait du Champ des Martyrs, de Godard Faultrier, Angers (Cosnier et Lachèse, 1852, collection Docteur Suard). Godard Faultrier rend compte d'une conversation qu'il a avec un berger nommé Robin qui avait 13 à 14 ans et qui fut témoin des horreurs commises. Page 13, on lit:
-« ..Sur la demande que je lui adressais, s'il avait connaissance des 30 victimes auxquels la peau fut enlevée, pour être tannée, il me répondit « que le fait n'était que trop certain, et qu'il avait, de ses yeux, plusieurs cadavres en cet état gisant au bord de l'eau sur la grève...Mais le moyen de croire à de pareilles horreurs lui répliquais-je !
-Je n'en impose point, reprit-il et même je puis vous affirmer qu'ils étaient écorchés à mi- corps parce que, continuat-il, on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long de chacune des cuisses jusqu'à la cheville des pieds de manière qu'après son enlèvement, le pantalon se trouve en partie formé. Il ne restait plus qu'à le tanner et à le coudre... ».
Ce témoignage date du 31 mai 1852.
Les fours crématoires où l'on jetait les femmes vivantes
On citera les témoignages des Commissaires républicains Morel et Carpenty à la Convention le 24 mars 1794 :
« A Montournais, aux Epesses el dans plwieurs autres lieux, le général Amey fait allumer les fours et, lorsqu'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. » (Jean Dumont, Pourquoi nous ne célébrerons pas 1789, Editions Argé 1987, p7 I). A qui ose le lui reprocher, il répond que « c'est ainsi que la République veut cuire son pain ».
(Charles Vaugeois, « l'Extermination des Vendéens: les colonnes infernales », in Enquête sur l'histoire -1793, la Vendée, la Terreur- Hiver 1793, N°5,p.59) (page 53 de l'Historia N°624).
Autre témoignage: Dans « Génocide Franco-Français » de Reynald Secher-1986, p163 :
« Amey, écrit l' officier de police Gannet dans un rapport, fait allumer les fours et lorsqu 'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c'était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. D ' abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes, et nous n'avons trop rien dit; mais aujourd 'hui /es cris de ces misérables ont tant diverti /es soldats et Turreau qu'ils ont voulu continuer ces plaisirs. Les femelles des royalistes manquant, ils s'adressent aux épouses des vrais patriotes. Déjà, à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n'étaient coupables que d'adorer la nation (...) Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacé du même sort » (...).
Les.fonderies de graisse humaine
(page 157 du « Charrette -Chevalier de Légende », de Julien Rousseau, Ed Beauchesne en 1963.
« C'est là encore à Clisson, que le 6 avril suivant, sur le bord de la rivière, on aurait fait fondre, dans un four improvisé, cent cinquante femmes pour en obtenir de la graisse: dix barils en .furent expédiés à Nantes... ».