Suisses le votation du 25 novembre : votez contre les arrêts de la CEDH contraires aux droits des enfants
Les aberrations de la CEDH contre les droits des
enfants
En Suisse, demain 25 novembre 2018, aura lieu une votation
sur la question : « Le droit suisse au lieu de
juges étrangers » ou « initiative pour l'autodétermination ».
J’appelle les Suisses à manifester à cette occasion leur
désapprobation des décisions aberrantes de la Cour Européenne des Droits de
l’Homme concernant la protection des enfants.
Deux violences contre les enfants sont indirectement niées,
donc renforcées par CEDH :
-
La
« pédophilie », pour employer le terme le plus courant désignant les
violences sexuelles contre les enfants,
-
L’usage de « mères
porteuses », appelée aussi « gestation pour autrui » (GPA), en
anglais « Surrogacy ».
Dans cinq arrêts rendus contre la France, la CEDH a reproché
à la France de ne pas inscrire dans l’Etat civil français la filiation
paternelle d’enfants nés sous contrat de mères porteuses ( dernièrement :
« Affaire Foulon et Bouvet contre France , Strasbourg 21 juillet 2016, requêtes
n° 9063/14 et 10410/14).
On comprend bien sur que la Cour demande à la France
d’inscrire tous les enfants à l’Etat civil, mais la question est de savoir
quelle filiation doit être reconnue.
Un homme qui utilise une femme pour porter des enfants et
une autre pour procurer un œuf, afin d’ « avoir » un enfant né
de ses gênes, et de l’élever loin de ces deux femmes, est il un
« père » ?
La filiation biologique doit être reconnue comme une
filiation juridique ?
Je réponds non et non.
Car un tel homme organise d’emblée une quadruple violence contre
l’enfant :
-
une violence obstétricale,
car les risques en cas de différence génétique entre femme et fœtus, sont
accrus, et les grossesses sous « GPA » souvent plus courtes,
-
une violence périnatale,
car un nouveau-né n’est pas équipé pour être arraché à sa mère, à la femme qui
l’a portée pendant toute la grossesse,
-
un trouble d’identité,
-
un trouble affectif et de
communication, car l’enfant confié à son père biologique ne pourra pas
facilement dire son éventuelle souffrance à celui là même qui l’a organisée.
Or lorsqu’un adulte est violent envers « son »
enfant biologique, il doit être déchu de ses droits parentaux.
En aucun cas, il ne devrait être possible d’inscrire à
l’Etat civil, de reconnaître socialement, une filiation qui repose
intrinsèquement sur l’organisation de multiples violences contre un enfant,
sous prétexte qu’il existe une filiation biologique.
C’est pourquoi la France s’est opposée jusqu’à présent aux
inscriptions de filiations de pères biologiques ayant utilisé des « mères
porteuses ».
Mais pour la CEDH, ces violences là n’existent pas,
manifestement. Ses arrêts n’en font pas état. Seul importe réellement pour elle
la génétique.
Que représente cette jurisprudence ? Une régression terrible. Une déshumanisation.
La jurisprudence actuelle de la CEDH est un retour au « pater
familias » dans une version encore plus « biologisante », et
sexiste, éliminant la dimension proprement humaine de la parentalité.
L’enfant redevient « propriété » de son géniteur.
Au passage le lien génétique entre la « donneur d’ovocyte » et
le lien épigénétique avec la « prestatrice de gestation », sont
oubliés.
La CEDH vient aussi de rendre un arrêt monstrueux à propos
de la « pédocriminalité ».
L’arrêt rendu dans l’affaire « E.S. contre
Autriche » ( Strasbourg 25 octobre
2018, requête n°38450/12) est un déni de
l’origine idéologique des violences sexuelles commises actuellement contre les
enfants, un interdit de parler de cette origine, donc de lutter efficacement
contre ces violences.
Cet arrêt est rendu à propos d’une religion, l’islam, et
manifestement, le souci de « protéger » les croyants a prévalu sur le
souci de protéger les enfants, y compris ceux de ces mêmes croyants.
Une femme donnait des conférences sur l’islam, et, rappelant
que Mahomet a épousé, à plus de 50 ans, une petite fille de six ans et a
consommé le mariage lorsqu’elle a eu neuf ans, a demandé comment appeler cela
sinon de la pédophilie.
« L’un a 56 ans et l’autre 6 ans ? Comment appelles tu cela ? Comment
appelons-nous cela sinon de la pédophilie ? »
« Ein
56-Jähriger und eine 6-Jahrige ? Wie nennst du das ? (…) Wie nennen wir das,
wenn’s nicht Pädophilie ist ?“
La justice autrichienne avait condamné la conférencière en
vertu de l’article 188 du Code pénal qui réprime :
« Quiconque, dans des circonstances où son ou sa
conduite est susceptible de provoquer une indignation justifiée, aura
publiquement dénigré ou insulté une personne qui, ou un objet qui est un objet
de vénération d’une église ou d’une communauté religieuse établie dans le
pays, ou un dogme ou une coutume autorisé par la loi ou une institution
juridique d’une telle église ou communauté religieuse ».
La CEDH a confirmé
cette condamnation.
Elle a justifié cette confirmation en expliquant (§ 54) que
la conférencière aurait taxé Mahomet d’avoir une préférence pédophile sans le
prouver, et en affirmant (§ 52) que les propos de la conférencière :
« peuvent seulement être compris comme ayant pour but de démontrer que
Mahomet n’était pas un objet valable de vénération » ( en anglais :
« could only be understood as having been aimed at demonstrating that
Muhammad was not a worthy subject of whorship »).
Il est frappant de voir à quelle déformation des propos de
la conférencière recourt la CEDH pour lui faire un mauvais procès d’intention,
puisque rien dans les phrases de la conférencière citées par l’arrêt, n’indique
que selon elle, Mahomet aurait eu « préférence » pédophile.
Nulle part la CEDH ne mentionne la réalité de la violence
subie aujourd’hui par des milliers de jeunes ou petites filles dans des pays ou
zones sous loi musulmanes, en raison de la conduite de Mahomet.
La CEDH estime que le problème des mariages de jeunes filles
peut être traité comme un problème de mariage forcé ( § 57) mais critique le
lien fait entre le jeune âge des épousées et le modèle donné par le fondateur
de l’islam.
Elle semble ignorer la cause commune de ces faits, qui est
le droit musulman, dont les propos et actes de Mahomet sont une des principales
sources.
Or c’est bien à cause de l’autorité morale de Mahomet, à
cause de la terreur qu’inspire aux croyants musulmans les plus convaincus,
toute remise en cause de la figure de Mahomet, que l’horreur de ces mariages
très précoce n’est plus perçue, ressentie, dans certaines familles musulmanes.
C’est bien à cause de la répression pénale qui frappe toute
personne remettant en cause la conduite de Mahomet dans les pays sous loi
musulmane, que les mères, les pères, musulmanes, sont amenés à ne plus
ressentir les sentiments naturels de tout parent, devant la détresse des
petites ou très jeunes filles.
La CEDH estime aussi que le fait de demander si un homme de
56 ans commettant un acte sexuel sur une fillette de 6 ans commet un acte
pédophile, peut « provoquer une indignation justifiée chez les
Musulmans ».
Manifestement, la réaction ou les sentiments des Musulmans
face à une critique du personnage de Mahomet, la préoccupe plus que l’intégrité
physique des petites filles de neuf ans ( elles aussi musulmanes pourtant pour
la plupart).
Est il besoin de commenter plus ?
J’appelle les Suisses à refuser toute immixtion dans leur
souveraineté juridique, à des juges capables de raisonnements et d’appréciation
aussi aberrants.
Elisseievna
24 novembre 2018
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