Macias, l'homme qui ne s'abaisse pas.
Macias : " Qu'est ce qu'il faut ? que je sois anti-israelien pour aller en Algérie ? Jamais ! Jamais ! c'est ça que vous me demandez ?!"
Halimi : "Donc vous n'avez pas été refusé en tant que juif ! C'est une décision politique qui a été prise envers vous, politique."
Enrico Macias refusé en Algérie. Gisèle Halimi justifie le refus de l'Algérie de le recevoir par son "sionisme".
Le beau-père de Enrico Macias, Cheikh Raymond Leyris, avait été assassiné. Parce qu'il était "sioniste" sans doute. Une bonne raison "politique" quoi ...
Gisèle Halimi a certainement une autre vision d'Israel que Enrico.
"mardi 30 septembre 2003
Une importante délégation internationale, composée de députés européens de six nationalités, de parlementaires français et d’avocats, est arrivée en Israël pour participer, lundi matin, à une nouvelle audience du procès de Marwan Barghouti.
Dirigeant du Fatah pour la Cisjordanie, député palestinien, Marwan Barghouti a été arrêté en avril 2002 à Ramallah et il est, depuis, maintenu au secret.
Maître Gisèle Halimi a précisé qu’elle-même et Daniel Voguet, nous " ne venons pas en simples observateurs mais en avocats participant à la défense de Marwan Barghouti, choisis par lui même ". http://www.narosnews.fr/spip.php?article255
Gisèle Halimi estime que la Kahina serait du côté des Palestiniens aujourd'hui ...
Wikipedia : Cheikh Raymond, né Raymond Leyris le 27 juillet 1912 ...est un musicien d'Algérie de musique arabo-andalouse. Joueur virtuose d'oud, respecté par les Juifs et les Arabes qui l'appelaient « Cheikh Raymond » en signe de respect, le « maître » du malouf, la musique raffinée arabo-andalouse, fédérait les communautés. ... Il est assassiné d'une balle dans la nuque, le 22 juin 1961, alors qu'il fait ses courses avec sa fille Viviane au souk de Constantine sur Souk El Asser (ex la place Négrier). Sa mort est perçue par la communauté juive comme une rupture définitive et signe de l'impossibilité de demeurer en Algérie, c'est le début de l'émigration vers la France.
M. Barghouti arrêté par l'armée israélienne en 2002 a été condamné en juin 2004 à cinq peines de prison à vie après avoir été reconnu coupable d'implication directe dans quatre attentats anti-israéliens ayant coûté la vie à cinq personnes durant l'intifada. Sa possible libération a été souvent évoquée, mais Israël ne libère théoriquement jamais de détenus convaincus d'avoir du sang sur les mains.