Article épinglé

COVID et CRIMES

L'école : base de l'Egalité

Emission de Canal Académie à écouter : Laurent Lafforgue http://www.canalacademie.com/La-degradation-de-l-enseignement.html

Chère école : Mémoire de maîtres, paroles d'élèves...
de Jean-Pierre Guéno (Auteur), & Jérôme Pecnard (Auteur)

Aujourd'hui, pour apprendre à lire, il faut faire l'école buissonière ...

L'Or des Scythes


Art Afghan




Musée de Kaboul - Musée Guimet




Vigée-Lebrun


L'Europe en voie de dhimmisation

Les principes européens de non discrimination et de liberté religieuse, doivent être appliqués en tenant compte du contenu des doctrines, quand bien même elles s'intituleraient "religion".

La loi islamique, loi émanant de Dieu directement, est en contradiction avec nos principes européens fondamentaux ( égalité, liberté, démocratie).
Dieu, selon l'islam ordonne à tout musulman de combattre par "son corps, ses biens, sa langue" pour établir sa loi sur le monde entier, c'est à dire pour remplacer les régimes démocratiques par des régimes islamiques.
Selon la loi islamique (charia), il est interdit aux dhimmis (non musulmans vivant sous une puissance islamique) de critiquer l'islam.

L'Europe devrait protéger la démocratie et nos principes d'égalité et de liberté en combattant ce qui les menace et qui relève de l'islam.

Au lieu de cela, elle se conduit en véritable "dhimmi" s'interdisant de critiquer l'islam, et envisage même d'adopter la loi islamique en pénalisant la critique de l'islam.

Voici ce que l'on peut lire sur le site du Conseil de l'Europe (à ne pas confondre avec l'Union Européenne, et qui s'étend à la Russie et à la Turquie) :

http://www.coe.int/t/commissioner/Viewpoints/070122_fr.asp

« les conclusions de l’Observatoire européen du racisme et de la xénophobie (EUMC) et de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) montrent que l’islamophobie est un phénomène très largement répandu dans toute l’Europe. Il convient donc d’entendre ces signaux d’avertissement et d’adopter des mesures politiques qui soient suivies d’effets"
"Dans ses divers rapports, l’ECRI a également regretté l’inexactitude de l’image donnée de l’islam et dont les stéréotypes hostiles font paraître cette religion comme une menace."
"Pour mieux s’attaquer aux préjugés sur un front élargi, il conviendrait que les systèmes éducatifs proposent une connaissance davantage factuelle de l’islam (et des autres religions). "
"Le Luxembourg fournit un excellent exemple d’une telle pratique puisque un cours spécial est donné aux élèves de dernière année, qui porte sur le dialogue entre les croyants et sur les valeurs humaines véhiculées par les différentes religions."
Thomas Hammarberg, Commissaire aux Droits de l'Homme
"Également disponible sur le site du Commissaire, sur http://www.commissioner.coe.int/".

Monsieur Hammarberg :

Quelles sont les "valeurs humaines" véhiculées par l'islam concernant les mécréants (athées et divers autres non musulmans), les femmes, les esclaves ?

Comment pouvez vous écrire que seuls des "stéréotypes hostiles" feraient apparaître cette "religion" (il faudrait dire doctrine politico-religieuse) "comme une menace", alors ...
que les textes islamiques fondamentaux eux mêmes (Coran, Sunna) prescrivent on ne peut plus clairement au bon musulman de remplacer la démocratie et nos principes d'égalité et de liberté, par un régime islamique,
et que donc ces textes, cette doctrine, menacent la vie et la liberté des non musulmans, des femmes, et des personnes réduites à l'esclavage ?

Comment osez vous écrire cela alors que vous êtes le Commissaires des Droits de l'Homme, et que ces droits sont niés sur des points essentiels par la loi islamique

Monsieur Hammerberg,
ce ne sont pas des "stéréotypes hostiles" mais au contraire la connaissance des prescritions d'Allah (Dieu, dans le Coran) et des paroles et de la biographie du modèle à suivre selon Allah : Mahomet, "son prophète", qui font apparaître les textes islamiques comme une menace pour les droits humains.

Monsieur Hammerberg :
mieux on connait l'islam, plus on acquiert la conviction qu'il représente une menace pour l'humanité, menace dont il faut protéger les non musulmans, mais aussi les musulmans eux-mêmes.

Le discours de ce Commissaire respecte les prescriptions de l'islam : il ne contient aucune critique de cette "religion", et condamne ceux qui la critiquent.
Pire : il recommande que des mesures législatives s'opposent à la critique de l'islam, qualifiée de "stéréotypes hostile" ou d'"islamophobie" ...

Il illustre le processus de "dhimmisation" de nos "élites" et institutions européennes :
c'est à dire le processus qui fait qu'au lieu de se servir du droit européen pour lutter contre la prise de pouvoir de la loi islamique en Europe, nos "élites", par ignorance ( ou peut être pire), se soumettent à la loi islamique, et petit à petit, transforment le droit européen en droit d'application de la loi islamique.

C'est dans ce contexte, qu'il faut comprendre l'inquiétude d'un Paul-Marie Couteaux, devant la mise en vigueur de la Charte Européenne, dont les principes sont certes excellents, mais qui risque d'être appliquées en déniant la réalité politique de la menace politique et idéologique islamique.


Pancartes de manifestation en Angleterre après l'affaire des "caricatures" de Mahomet :
"Soyez prêt pour le vrai holocauste"
"Décapitez ceux qui insultent l'islam"






L'Europe soviétisée

Avons nous construit l'Europe pour perdre la démocratie ...?

Le projet de constitution européenne en huit pages pour les nul-les :
http://www.c-e-r-f.org/europe-resume.htm

Autres critiques du projet :
http://www.c-e-r-f.org/europe-democratie.htm

Vladimir Bukovsky, l’ancien dissident soviétique âgé de 63 ans, craint que l’Union Européenne ne soit en train de devenir une autre Union Soviétique. Dans un discours prononcé à Bruxelles en février 2006, Mr. Bukovsky a qualifié l’UE de « monstre » qui doit être détruit le plus tôt possible, avant qu’il ne se transforme en un Etat totalitaire en pleine puissance.
http://www.brusselsjournal.com/node/865
http://fr.altermedia.info/general/un-ancien-dissident-sovietique-met-en-garde-contre-une-dictature-de-lunion-europeenne_10064.html



Le traité scélérat de 2007 :

Mémorandum et Appel de Paul-Marie Coûteaux
http://www.pmcouteaux.org/index.html

Ce que contient la Constitution européenne remaquillée

M. Bourlanges s'émerveille du " traité modificatif " adopté le 23 juin aux petites heures : " Toute la Constitution est là ! Il n'y manque rien ! "

1-Personnalité juridique accordée à l'Union
2-Présidence stable de l'Union
3-Haut Représentant pour la politique étrangère
4- Décisions à la majorité qualifiée. ... la compétence de l'Union concerne quelque 70 domaines, soit l'essentiel des décisions et de la responsabilité politique -
5-Charte des droits fondamentaux. ....comment admettre par exemple le droit pour tout citoyen de saisir la Cour européenne des Droits de l'Homme aux fins de condamner un Etat pour non respect de principes très généraux - tel celui de l'égalité, qui inspire déjà la reconnaissance de l'homoparentalité ou du mariage homosexuel, ou celui de la liberté religieuse contre un Etat appliquant une législation laïque - telle la loi sur le voile ?

D'ores et déjà, outre les juges de Luxembourg, toutes les juridictions nationales admettent la supériorité du droit européen, écartant lois françaises, principes et dispositions constitutionnels chaque fois qu'ils entrent en contradiction avec une norme européenne.

J'appelle solennellement les Français qui ont dit Non à déjouer les propagandes - d'abord pour eux-mêmes ;
je les appelle à étudier de près les informations qui filtreront de la prochaine Conférence Intergouvernementale et le texte définitif signé en octobre ;
je les appelle à se mobiliser pour exiger que sa ratification soit soumise à référendum ;
je les appelle à exiger pour la France un statut à tout le moins comparable à celui de la Grande-Bretagne, et des protections pour les droits, les principes et les intérêts de la France et des Français -
et d'abord le respect de la démocratie, c'est-à-dire de la souveraineté populaire, dont on ne voit que trop qu'elle disparaît avec la souveraineté nationale ;
je les appelle à agir sur les partis ou les solidarités diverses qui peuvent permettre de faire barrage lors du Congrès qui devra modifier une nouvelle fois notre Constitution ;
je les appelle à manifester les troisièmes vendredis de chaque mois, à compter du 19 octobre, quelles que soient leurs opinions ou leurs inclinations, pourvu qu'ils soient attachés à la survie de la France comme Nation libre parmi les Nations du monde.

Socrate

« Toi que l’on dit sage, oublies-tu que l’on doit plus de respect d’obéissance et d’amour à sa patrie qu’à son père et qu’il faut ou bien faire ce qu’elle ordonne, ou bien la persuader de changer d’avis ?
Tu n’as pas le droit de désobéir aux lois : car nous qui t’avons donné la vie, l’éducation et l’instruction, nous qui t’avons procuré, ainsi qu’à tous les autres citoyens, tout le bien dont nous étions capables, nous déclarons ceci :
quiconque, parmi les Athéniens, ne nous apprécie pas, peut, quand il a eu connaissance des affaires de la cité et de ses lois, prendre ses biens et s’en aller ou il le désire.
Celui d’entre vous qui reste à Athènes alors qu’il connaît la manière dont nous jugeons les procès et dont nous administrons la cité, nous affirmons que dés lors, il a pris l’engagement tacite de nous obéir. »

D’après Platon, Criton, 50-51.

Pierre le Grand



Pierre le Grand ( 1672-1725)


Réformateur politique et religieux à l'intérieur

Vainqueur des turcs (1696)

Camille Claudel




Manger ou conduire ?

La planète entière pourrait-elle manger bio ?

"Pour les pays occidentaux, la question en titre se résume finalement à la suivante : compte tenu de ce que les rendements de la culture bio sont moins bons que ceux de la culture "normale", dispose-t-on de suffisamment de surface pour tout cultiver en bio tout en conservant la même alimentation qu'aujourd'hui ?"
" Dès lors que nous accepterions de manger moins de viande, il deviendrait envisageable de tout manger bio"
Mais s'il faut en plus produire des combustibles "verts" pour les voitures ...

Spartacus ! Abolitions !

Abolition !
L'achat de prostitution doit être puni. La prostitution, qui n'est jamais un "libre" choix, doit être "abolie" : http://www.womenlobby.org/site/video_fr.asp

Abolition ! http://www.dailymotion.com/relevance/search/esclavage+interview/video/xkz9b_esclavage-interview-petregrenouille

NB : l'esclavage est autorisé par le coran, c'est à dire par "Dieu", pour les siècles des siècles ...
"La loi islamique ou charia, qui s'appuie sur le Coran et les dits du prophète (hadiths), considère qu'en pays d'islam, seuls sont esclaves les enfants d'esclaves et les prisonniers de guerre. Elle autorise d'autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d'un pays non musulman (si un esclave vient à se convertir, il n'est pas affranchi pour autant)." http://www.herodote.net/dossiers/synthese.php?ID=12

Vigée-Lebrun

Marie-Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun(1755-1842)







de Romilly & Desroches-Noblecourt

Jacqueline de Romilly, helléniste, et Christine Desroches-Noblecourt, égyptologue,

émission à voir et revoir sur La Chaine Sénat

http://www.publicsenat.fr/archives/emission.asp?emission=24&selection=200701&date=200610

A.J.M : l'effet des écritures islamiques

Ce texte de AJM me parait très important, car il explique le mécanisme qui fait que, en dépit de l'existence dans les sociétés islamiques de quantité de personnes "modérées", tout à fait aussi bonnes et pacifiques que dans toutes les autres sociétés, le contenu spécifique des textes islamiques fait que ces sociétés sont entrainées vers dans le totalitarisme et l'impérialisme.


http://precaution.ch/wp/?p=344

Le piège des citations coraniques

" Il suffit que les écritures islamiques soient répandues, parmi une population alphabétisée et crédule, pour reproduire le schéma qu’elles décrivent (guerre permanente, troubles civils, improductivité, non-créativité). Les écritures islamiques sont bel et bien un piège..."


[Le] processus, devenu rapidement collégial, (...) de la législation islamique (...) a invariablement produit des lois justifiant et glorifiant la guerre contre les infidèles jusqu’à la domination mondiale, la ségrégation religieuse et sexuelle, les châtiments corporels en place publique et toutes sortes de processus juridiques non codifiés, faisant référence à la foi en Allah et en les promesses coraniques. Aucun collège n’a jamais contredit ces principes au nom des écritures islamiques. Il n’y a tout simplement pas matière à cela.

"L’examen objectif de l’ensemble des écritures, par des savants, produit, vers l’extérieur, un projet conquérant et impérialiste, qui justifie la violence et le meurtre de masse au nom de la foi islamique et, vers l’intérieur, un idéal de société rigoriste et totalitariste, qui déclare sacrés les moindres gestes de la vie quotidienne et les régule sans pitié."

"Certes, les savants, les juristes, sont une minorité, mais dans une société acquise à l’Islam, cette minorité est invariablement au pouvoir (ne serait-ce qu’au pouvoir juridique et législatif) et son influence est donc incomparablement plus grande que celle des gens qui se contentent de choisir dans les écritures les passages qui plaisent à leurs convictions subjectives."

"D’autre part, les savants sont aidés ici par les extrémistes, les gens qui cherchent dans les écritures de quoi justifier leur soif d’actes criminels.
Et ceci de deux manières: d’abord, les extrémistes intimident (ou abattent) les partisans d’une société libre et pacifique, ce qui favorise la position des connaisseurs objectifs des écritures, qui peuvent affirmer avec une sorte de raison perverse, que seul le plus grand respect des lois islamiques met le peuple à l’abri du danger, dans ce monde et dans l’autre.
Et les extrémistes, lorsqu’ils exagèrent et créent le chaos, peuvent aisément être traités de simples criminels ignares par les juristes qui, en détenteurs reconnus de la vérité des écritures, condamnent leurs actes et appellent, encore une fois, à plus de respect des vraies lois de l’Islam."

Voir le "Manifeste du 31 juillet" http://precaution.ch/wp/?page_id=3
et l'arrêt de la Cour Européenne des droits de l'homme
http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/view.asp?
action=html&documentId=702044&portal=
hbkm&source=externalbydocnumber&table
=1132746FF1FE2A468ACCBCD1763D4D8149

Ralph Giordano contre les mosquées




Ralph Giordano, 84 ans, écrivain juif allemand


déclarait le 16 mai 2007, lors d’un talk-show télévisé :

“Certains affirment que la construction de cette mosquée serait le symbole d’une meilleure intégration. Je réponds non, trois fois non : les mosquées sont le symbole même du développement d’un monde parallèle.”
“Je ne veux pas voir des femmes portant la burqa dans la rue. Je me sens insulté quand je vois cela. Pas par les femmes elles-mêmes, mais par ceux qui les ont transformées en pingouins humains."
"Une mosquée est bien plus qu’une église ou une synagogue. C’est une affirmation politique.”
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Ralph Giordano a fait l'objet de menaces de morts - cf pétition en Allemagne ci dessous.
Comme au temps de Mahomet, qui passait des "contrats" sur ses opposants politiques, femmes et vieillards compris ... -cf n'importe quelle "sira" ou biographie de Mahomet.
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Cet évènement confirme les propos de Robert Redecker, tout comme ceux d'AJM :
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Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?
Robert Redeker
Les réactions suscitées par l'analyse de Benoît XVI sur l'islam et la violence s'inscrivent dans la tentative menée par cet islam d'étouffer ce que l'Occident a de plus précieux qui n'existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s'exprimer. L'islam essaie d'imposer à l'Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d'un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l'école, accusation d'islamophobie contre les esprits libres.
Comment expliquer l'interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l'argument avancé : risque de «troubles à l'ordre public». Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l'affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ? Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l'oppression contre les femmes suscite, plus propre à «troubler l'ordre public» que le string.
Il n'est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l'islam. Ou, à tout le moins, qu'elle résulte de l'insidieuse pression musulmane sur les esprits.
Islamisation des esprits : ceux-là même qui s'élevaient contre l'inauguration d'un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s'opposent pas à la construction de mosquées. L'islam tente d'obliger l'Europe à se plier à sa vision de l'homme.
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Livre : P.A. Taguieff


Pierre-André Taguieff
LA RÉPUBLIQUE ENLISEE
PLURALISME, « COMMUNAUTARISME »ET CITOYENNETÉ
ÉDITIONS DES SYRTES



"L'une des conséquences de cette suspicion généralisée a été que, depuis le début des années 1970, de nombreuses discussions scientifiques ont été biaisées, parasitées ou rendues socialement impossibles – donc de fait interdites – parce qu'elles portaient, directement ou non, sur des questions :

- d'anthropologie biologique (concernant les « races humaines » supposées inexistantes), de sociobiologie (le déterminisme génétique étant jugé antisocial),

- de psychologie différentielle (autour des résultats comparés aux tests de QI, réputés n'être que légitimation pseudoscientifique de l'inégalité entre les hommes),

- d'ethnicité, de criminologie,

- de « sexualité » (renvoyant notammentaux pratiques homosexuelles)

- ou de bioéthique (lorsque paraissait se profiler, par exemple, le « spectre de l'eugénisme »)."



"Dans la France des années 2000-2005, le mélange d'antiaméricanisme et d'israélophobie définissant l'idéologie médiatique dominante caractérise la nouvelle « pensée unique » à laquelle s'est ralliée la grande majorité des intellectuels, ceux d'en bas comme ceux d'en haut (les élites visibles). Ses autres principaux ingrédients sont un cosmopolisme vague, l'éloge du « métissage », la préférence automatique pour les « victimes » (désignées comme telles par le système médiatique) ou les « sans » (« sans-papiers », « sans-terre », etc.) et l'exigence d'« hospitalité » sans restriction (toute limite étant perçue comme une scandaleuse « exclusion »). À l'utopie « sans-frontiériste » s'est récemment ajoutée une variante tiers-mondiste du pacifisme intégral ou absolu (« Tout plutôt que la guerre »)."


"Le libéralisme intellectuel implique de reconnaître à l'opposant un statut d'adversaire-concurrent légitime et de ne pas traiter celui-ci comme un ennemi absolu, ennemi du peuple ou relais d'un ennemi extérieur démonisé, bref, comme un homme en trop (L'expression est de Claude Lefort, Un homme en trop. Réflexions sur « L'Archipel du Goulag », Paris, Seuil, 1976.
299)"

Rabbi Jésus anti-pouvoir

"Le diable l'emmène encore sur une très haute montagne; il lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit " Tout cela je te le donnerai, si tu te prosternes et m'adores." Alors Jésus lui dit " Retires toi Satan"..." Evangiles.

"On t'interroge sur le butin, dis : Le butin appartient à Dieu et à son envoyé." Coran (8/1)
"Nous accorderons une récompense sans limite à celui qui combat dans le chemin de Dieu, qu’il soit tué ou qu’il soit victorieux." Coran (4,74)


"Tu aimeras ton prochain comme toi-même"(Lévit. 19,18)

"Le prochain dont parle la Torah désigne toute créature humaine sans exception -cf le terme hébreu "prochain" utilisé dans Exode 11,2 pour désigner les Egyptiens". Rabbin J.Schwartz.

"Ce qui t'est haïssable, ne le fais pas à ton prochain. C'est là la loi entière, tout le reste n'est que commentaire."(Le Talmud, Shabbat, 31a) "Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas que l’on te fasse. Ceci est la Loi."(Rabbi Hillel / -70 avant notre ère,+10 /)

"Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes." "Moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent" Evangiles

"Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens; ils sont amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis, est des leurs.– Dieu ne dirige pas le peuple injuste – " Coran (5/51)


Certes ces quelques citations sont très sommaires, certes il ne faut pas confondre les textes avec l'attitude des personnes, mais les textes pèsent.
Dans le coran le mot "aimer" ne figure qu'une fois et se rapporte à Dieu.

"Cela fait des siècles que des érudits musulmans étudient l’islam, et c’est peut-être un peu les prendre pour des cornichons que de se dire qu’ils sont passés à côté de ce qui aurait permis une réforme – une réforme qui aille dans le sens de plus de tolérance." (Tazenda, site Insoumission)
.

Les personnes venues du monde musulman sont aussi intelligentes, bonnes, de bonne volonté que les autres, simplement elles sont prises au piège de textes (coran, sunna ...) sclérosants. Tant qu'elles n'auront pas le courage (immense pour des croyants) de rejeter la croyance en l'origine divine de ces textes, elles resteront enferrées dans ce piège.

A écouter : conférence de Marie-Thérèse Urvoy sur les propos du Pape sur l'islam :
http://paroisse.dominicains.com/conferences/benoitXVI-islam-2006.htm

Juliette - Garçon manqué

Et pour mon anniversaire
On me donnera demain un beau sabre de corsaire
Une boîte de Meccano
Un vrai camion de pompiers, une tenue de Zorro
Des soldats d'Napoléon
Adieu les sales poupées, les jupes et les jupons !
La perpétuelle punition, la cruelle contrefaçon,
L'erreur de fabrication !
http://juliette.artistes.universalmusic.fr/

Juliette : "Tout est bon dans le cochon"

TOUT EST BON DANS LE COCHON


Le cochon est tellement sage / Qu'en son honneur, / Je vous délivre un message / Qui vient du coeur./ Battons-nous pour les droits de l'homme / Avec raison / Puisqu'on dit souvent que les hommes / Sont des cochons.


Juliette ( Nourrédine

Livres : André Pochon agriculteur

Les sillons de la colère (2002) - André Pochon trace une voie vers une économie agricole riche en emplois, vers un environnement et une alimentation de qualité. - Paris, La Découverte

La prairie temporaire à base de trèfle blanc. (1981-2002). Un ouvrage de référence pour passer d'un système conventionnel à un système herbager. Editions Cedapa, Plérin.

Livre : Le plein s'il vous plait




"Le Plein s'il vous plait !", d'Alain Grandjean et votre serviteur, est désormais disponible en poche. Notre ambition est modeste, puisque la parution de cet ouvrage est juste destinée à sauver la planète ...

Le devoir de liberté






Et moi, qu'est ce que je pouvais faire ? ..Il criait...
Il avait mal .. Toute la journée..
Alors j'ai trouvé la solution, je lui injectais de la vodka.
Svetlana Alexievitch La supplication
Tchernobyl Chronique d'un monde après l'apocalypse.



Après tout pourquoi être féministe ?
Pourquoi s'échiner à vivre libre et non soumis-e ?

N’est il pas plus simple que chacun reste aux places traditionnelles resultant du rapport de force physique ?

Les hommes ont gagné le combat de la valorisation, de la confusion entre universel et masculin, rationnel, intellectuel, génial. Pour la simple raison que « la raison du plus fort est toujours la meilleure ».
Françoise Héritier, pense que le constat de phénomènes passifs d'écoulement sanguin chez les femmes aurait mené l'humanité à une valence différentielle des sexes, et trouve la théorie de la force simpliste. Ce qui est simple peut aussi être vrai. Si les femmes pesaient 1,5 le poids des autres, même se répandant en sang et autres liquides, et en cloque 365 jours par an, elles domineraient la société : quand la moitié du village et de la maisonnée peut mettre l'autre KO, le vainqueur est vite trouvé.

Et alors ? Et si c'était bien comme ça après tout ?

L’un de nous décide pour les deux, bien sur on (la société, les autres hommes) admoneste le décideur pour qu’il soit équitable – pas "égal"; puisqu’il est plus "égal" que l’autre – , et tout irait bien.
Christine de Pisan[1] disait que la grande chance dans la vie d’une femme est de trouver un bon mari .... Tout irait bien, sauf pour les malchanceuses, il faudrait donc s'y résigner... Voilà une bien curieuse morale.

Bon et alors ? Si le système fonctionne majoritairement bien, si les injustices sont interdites, poursuivies, tout va bien, pourquoi changer en fonction de phénomènes minoritaires ?

La première réponse qui vient à l'esprit des féministes, c'est que les systèmes basés sur l'inégalité, aboutissent au déni des injustices, (non seulement de leur réalité mais même de leur nature d'injustice), à l'impunité des agresseurs, et qu'il certainement faux de dire que les injustices restent minoritaires.
Mais supposons, que l'on puisse parier qu'il serait plus aisé, plus simple dans l'ensemble, de vivre en acceptant une hiérarchie reflétant les rapports de force.

Oui mais : et ma responsabilité ?
Envers les victimes d’injustice ? Celles qui tombent sur des hommes mauvais ? Envers les victimes d’injustices éventuelles de mon mari, des hommes ?

Qui n'est pas libre, qui n'exerce pas de pouvoir, ne peut pas, peut en tout cas moins, savoir ce qui est juste.
Les révolutionnaires ( de 1789 en France comme de 1979 en Iran..) enjoignaient aux femmes de faire la morale à leurs maris tout en leur interdisant de voter et de sortir de la maison, comme si par un miracle elles pouvaient savoir sans apprendre. Ce n’était qu’une odieuse façon de les tenir pour responsables de tous les maux , d’exonérer leur époux et de les punir elles sans les circonstances atténuantes. Ils se cachaient le fait qu'en réduisant les droits des citoyen-nes, en les assignant au foyer, c'est la capacité de juger qu'ils détruisaient. Ils se cachaient surtout que ce faisant ils ne traitaient pas "l'être humain.. conformément à sa dignité", pour reprendre les mots de Kant ... en 1784.

Et ma responsabilité ...
On n’a pas le droit de rester esclave. On n’a pas le droit, en se rendant ignorant-e, en se plaçant dans des conditions qui rendent naïf-ve, et même niais-e, d’abdiquer notre fonction de moraliste, de donneur de leçon, pouvant se tromper mais au moins exerçant sa réflexion et son analyse, et la disant à la société.

Nous , êtres raisonnables et capables de juger, capables de distinguer le bon et le mauvais, le juste et l’injuste, ce qui fait mal a l’autre, au moins par référence à ce qui nous ferait mal a nous, nous n’avons pas le droit d’abdiquer ces fonctions, nous n'avons pas le droit d'abdiquer notre pouvoir d'empêcher l'injustice.

Nous n’avons pas le droit de nous défaire des moyens de mettre en œuvre les décisions qu'impliquent ces jugements, de nous défaire des moyens d’aider, de secourir, de sauver, d’empêcher les violences de se commettre. Nous sommes complices de ce que nous n’empêchons, et que nous pourrions empêcher.

Même si la disproportion des forces physiques, aggravée par la biologie (ce sont les femmes qui sont enceintes, allaitantes...), fait que cela n’est pas facile.
Même si cela n’est pas facile, même pour les hommes de bonne volonté, même dans les couples partageant le même idéal d’égalité, même dans les sociétés ayant des législations égalitaires et anti discriminatoires. Parce que même avec de la bonne volonté, le pouvoir va au pouvoir, les meilleurs postes aux plus forts, l'autorité aux plus grands, même avec la meilleure volonté, il est plus logique que qui gagne le moins dans le couple s'arrête plus probablement de travailler et tombe dans la dépendance de l'autre etc, etc...
Malgré tout, il faut chercher, inventer des solutions, il faut le vouloir, il faut choisir la liberté.
La même liberté pour les hommes et pour les femmes, refuser les dépendances qui débouchent sur la soumission. La même autonomie, pour garder le droit de dire, de s'opposer aux injustices, aux violences.

Et même si cela n'était pas possible.
" Supposons que quelqu’un réussisse à prouver qu’une société égalitaire est impossible du fait - notamment - que des différences entre les hommes, cela suffirait-il pour que les hommes renoncent à l’idéal d’égalité, cessent de lutter et même de mourir pour une société qu’ils aspirent à réaliser ?" Yechayahou Leibovitz[2]

LIBERTE

De quelle liberté s'agit il ?

Il y a une conception de la liberté comme simple liberté de choix pour soi. C'est une liberté isolée de l'ensemble des autres humains, des autres libertés, déconnectée de la responsabilité de l’exercice de cette liberté envers les autres, une liberté ponctuelle, sans vision du temps, sans préservation de la liberté à venir.
A cette conception de la liberté comme une sorte de libre marché de droits-à , correspond l'idée de la liberté de s’enfermer, y compris définitivement dans une situation d’abolition de la liberté. Ce n'est pas la notre.

La liberté, c'est la liberté de pouvoir toujours tout remettre en cause, de s'interroger sur tout, sur la conséquences de ses actes, sur tout , en tout, toujours, aujourd'hui, et dans les temps à venir, soi même, et dans l'ensemble de l'humanité, présente et future.
La liberté est la meilleure notion de l'infini. C'est bien par là que les férus de mystiques peuvent dire que le visage d'un être humain, réfléchissant sa liberté, est l'image de l'infini d'une déité.

Pourquoi ?
La liberté parce qu'il faut répondre, à l'infini des questionnements, présents et à venir, et ne rien fermer, qui puisse en se fermant, empêcher de chercher les réponses, de chercher comment répondre de ses actes devant tous ces évènements, de savoir ce qui est juste, responsable, face à cela.

On a le devoir d'être libre, pas seulement pour sa liberté personnelle, mais pour défendre la liberté des autres.
On a le devoir d'être libre pour défendre les autres.


LIBERTE ET DIGNITE

Il faudrait se respecter soi même, il faudrait respecter sa propre dignité ... Phrases creuses.
Phrases qui sonnent le plus souvent comme l'annonce d'une pluie d'interdits pour les femmes. Ne baise pas cela te déshonorerait .. On honore les ordres mendiants mais pas les prostituées : et pourquoi donc ?

Et si ma liberté est d'expérimenter l'indignité, l'humilité, l'obéissance, et même l'humiliation ? Et si ma liberté est de connaître le monde vu de cet en-dessous de la dignité, de vivre sans vêtements repassés, sans avaler mon parapluie et même en schnorrer (mendiant) ? Et si j'ai d'autres urgences qu'une façade de ce qui est d'habitude respecté ? Urgence d'apprendre les autres, moi-même, l'inconnu, par cette voie étrange ?

Si ma liberté est là, je dois être libre. Connais toi toi-même. La dignité est dans la liberté, pas dans le simulacre de dignité.

Ce n'est pas sa propre dignité que l'on doit respecter, c'est celle des autres, la liberté des autres assurément, et sa propre liberté à soi, qu'il ne faut jamais aliéner définitivement ou absolument au risque de ne pas être présent pour les autres.


ETUDIER

Nous ne pouvons pas connaître ce qui fait bien et mal, sans étudier, il faut savoir, étudier, en particulier les lois qui font vivre ensemble. Au lieu de passer son temps au bistrot ou autres distractions...
Etudier pour anticiper, ou ne pas dire que l'on ne savait pas, pour ne pas se laisser manipuler par les désinformations diverses, pour inventer des idées ... en toute liberté, pour le rester, libre (et vivant-e).


FEMINISTES

Il est de mauvaise foi de parler du pouvoir d' "influence" des femmes, et nous n’avons pas le droit limiter notre action à cela, de compter sur autrui.
Une situation de dépendance, sinon d’esclave crée en elle-même la perversité, la flatterie, aucune influence ne peut compenser les abus sur les plus faibles dus au simple ego des plus puissants, enflé par la flatterie.
Impossible de se satisfaire de ces mauvais prétextes pour éluder notre responsabilité, on doit se battre pour son autonomie, on doit être féministe.

Comment une femme peut elle préserver ses enfants de la violence quand elle ne peut y échapper elle-même ? Comment peut on sensément proposer des politiques familiales créant des situations de dépendance perpétuelle quand on sait que la majorité des violences sont intrafamiliales et que la quasi totalité des actes "pédophiles" sont des incestes ? En se le cachant, en ne parlant plus que de pédophilie et en ré oubliant l’inceste ?
L'égalité "professionnelle" des femmes n'est pas une question abstraite de dignité, c'est une question bien concrète de pouvoir donc de violence. Les femmes ne fuient pas "leurs" responsabilité de mères en préservant leur autonomie financière, en défendant la justice, elles les accomplissent au contraire, pour elles-mêmes et pour les autres mères et femmes, pour leurs enfants.

Etre autonomes, financièrement donc intellectuellement, auto-nomos, voila ce qui est central dans le féminisme.
Le féminisme n'a rien de "victimaire" en soi, il ne réclame aucune exemption ou excuse en raison de faiblesse congénitale, il revendique plus de pouvoir, avec ses contreparties, il ne parle de manques d'autonomie que pour la revendiquer, avec ses responsabilités, au nom de la responsabilité.

Voilà pourquoi il faut être féministe.
Parce que nous avons le devoir de ne pas rester esclaves ou assujetties, peu ou prou.


LIBERTE CONTRE IDENTITE

L'identité n'est jamais une valeur supérieure à la liberté de disposer de soi et de déterminer son destin, individuellement ou en groupe.
Certes, la liberté suppose de ne pas être privé-e de l'identification, par le nom, par la nationalité, qui permet de se voir reconnus des droits, de ne pas être privé-e de ce dans quoi l'on se reconnaît, bribes d'une identité potentielle.
La liberté est de ne pas être enfermé dans une identité, la liberté est de s'inventer [3].

Ce qui rend fou, ce n'est pas de ne pas avoir d'identité, c'est d'être confondu avec un autre, dans une autre identité que soi, être parlé par un autre, ou par autre chose. Ce qui rend fou de haine, fou de désir de pureté (raciale...), est de souffrir de ne pas pouvoir ne pas être confondu avec l'autre.
Ce qui rend malade est l'enfermement, dans une identité ou autre, qu'elle soit fausse ou partiellement vraie. Partiellement vraie, elle serait néanmoins fausse, car elle arrêterait la vie.
Ce qui rend irresponsable, c'est de limiter sa propre liberté en fonction d'une "identité" qui interdirait la critique, l'interrogation, la responsabilité sur la "culture".

Momifiés de leur vivant, muséifiés dans des zoos humains, dont ils sont les propres gardiens, incarnations à perpétuité du passé des morts, de leurs traditions, de leurs mots ... Evolution trahison, critique hérétique : reproduction pour l'éternité des imbécilités et absurdités et crimes antiques. Tel est l'avenir radieux que les identitaristes rêvent pour les "peuples".

N'être que soi même, ne pas assimiler les modèles, les leçons de l'autre, est une maladie, et une forme intolérable d'irresponsabilité. L'identité ne peut pas être acceptée comme excuse pour les crimes que l'on commet ou les dommages que l'on cause. Aussi douloureux puisse-t-il être, de rompre avec le passé.

On peut se consoler des erreurs de nos ancêtres. Il n'y a pas de raison de s'attacher maladivement à leurs erreurs, en s'enfermant dedans pour ne pas s'avouer la blessure de leurs torts. Rester dans l'erreur par peur de s'avouer ses défauts, est a la fois absurde et lâche, pathologique.
Dans un de ses bons jours, Freud a bien dit que nous avions tous parmi nos ancêtres les pires criminels...
Dans un de ces bons jours, Claude Levi-Strauss a aussi expliqué à l'échelle de l'existence de l'humanité, les différences entre les progrès faits par les uns et les autres des civilisations ne sont pas significatifs, et que par contre la seule certitude, est que le progrès n'existe que pour les socités ouvertes aux autres. Traduisons, celles qui sont capables de faire le tri du bon et du mauvais en elles pour apprendre des autres.

URGENCE

Pourquoi devons nous exercer notre entendement[4] ? Pourquoi devons nous être libres ? Par ce que nous sommes responsables. Parce que nous aveugler, nous priver des moyens d’agir, c’est refuser d’agir quand il le faut, renoncer à être justes, faute de se demander ce qui est juste, faute de comprendre comment éviter les blessures. C’est renoncer à faire respecter la justice, donc être complice par omission des injustices...et des erreurs fatales.

" A celles qui ne se battent pas pour faire cesser l'oppression de ce système patriarcal et religieux, je dis: honte à vous ! Honte à vous de ne pas protester, honte à vous de conforter un tel système! " Taslima Nasreen.

Il faut rester libre, pour essayer de ne pas avoir rien de plus que la vodka pour soigner des hommes qui vomissent leurs poumons ... Notre responsabilité face aux épreuves qui nous attendent (fin du pétrole...) est énorme.
On peut penser que Maxime le Forestier a oublié qu'il faut aussi travailler comme des robots pour maintenir le monde debout, mais il est peut être un peu inspiré , pour ne pas dire prophétique, en écrivant " San Francisco":

Peuplée de cheveux longs

De grands lits et de musique

Peuplée de lumière, et peuplée de fous

Elle sera dernière à rester debout.

ELISSEIEVNA

Avortement 1971 : Manifeste des 343

Quand nous défendions nos libertés ...

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5 avril 1971 - le Nouvel Observateur
« Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre.»

Taslima Nasreen et Ibn Warraq

Taslima Nasreen - préface du livre de Ibn Warraq « Pourquoi je ne suis pas musulman » Editions L’Âge d’Homme, Lausanne, Suisse, 1999.


"L'idée maîtresse contenue dans l'argumentation d'Ibn Warraq est énoncée avec force : le problème n'est pas simplement l'intégrisme musulman, mais l'islam lui-même.

Le jihad, comme Warraq le démontre, est clairement prôné par la loi islamique, et le Coran foisonne de passages qui exhortent le croyant à tuer l'incroyant ou le non-musulman.

L'islam a conquis par l'épée, et ce faisant elle a détruit la chrétienté en Orient et la culture persane séculaire, pillant et brûlant les églises et les temples ; elle a dévasté l'Inde et a littéralement mis à sac des milliers de temples hindous.

Warraq insiste sur la nature totalitaire de l'islam, montrant en quoi il est incompatible avec le respect des Droits de l'Homme1. Ce ne sont pas seulement les femmes qui sont inférieures selon la loi islamique, mais aussi les non-musulmans vivant dans des pays islamiques. De même que nul n'a le droit de changer de religion : un apostat doit être tué.

De Villiers contre Ramadan

http://www.dailymotion.com/relevance/search/villiers/video/x131u5_ripostes-tariq-ramadan-vs-de-villie/1

Margareth II, Reine du Danemark

«Nous avons laissé la question de l’islam flotter trop longtemps, car nous sommes tolérants et bien paresseux. Il faut, de temps à autre, courir le risque de se voir coller une étiquette moins flatteuse, car il y a certaines choses pour lesquelles on ne doit pas montrer de tolérance.» Margareth II, reine du Danemark

Livre : Martin Gray

"J’ai vécu la barbarie, elle m’a blessé, elle a tué les miens. Attention, tout peut recommencer ! Tout recommence déjà ! Je pense qu’il faut simplement, difficilement, dire ce qu’il en est, voir le monde tel qu’il est pour pouvoir échapper à la barbarie."
Martin Gray : "Au nom de tous les hommes"

Livre : Nathan Weinstock

http://www.editions-fayard.fr/Nouveaute/FrNouveaute.asp?Base=/Nouveaute/Nouv_MaiJuin04/Mai04_11.htm

Nathan WEINSTOCK : Histoire de chiens

Parallèlement à son activité professionnelle d'avocat au barreau de Bruxelles, Nathan Weinstock poursuit inlassablement depuis une vingtaine d'années des recherches approfondies sur l'histoire juive dans le cadre de sa collaboration scientifique à l'Institut d'Etudes Juives.

Ce n'est pas à l'aide de schémas artificiels et réducteurs que l'on parviendra à appréhender les ressorts profonds du conflit israélo-palestinien. Impossible, en effet, d'en saisir les enjeux complexes sans prendre en compte l'arrière-plan historique et le contexte géographique.
... c'est l'existence même d'un Etat juif qui est vécue comme une souillure et une humiliation permanentes.

Weinstock cite un slogan dit lors d'émeutes en Palestine :
" La Palestine est à nous, les Juifs sont nos chiens (al-Yahoud klabna), la loi de Mahomet, c’est l’épée, et le gouvernement n’est que vanité"


" Souchiens" = "blancs"

La vidéo :

Houria Bouteldja : "il faut éduquer les sous-chiens : les blancs !!!".
"Il faut rééduquer le reste de la société, la société occidentale. Nous, on les appelle les sous-chiens, puisqu'il faut bien leur donner un nom : les Blancs !"
http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoaftBpH.html
http://ma-tvideo.france3.fr/search/?q=souchien

L'argumentaire de Bouteldja :

http://lmsi.net/spip.php?article659
Petite leçon de français d’une sous-sous-chienne aux souchiens malentendants, Réponse à Alain Finkielkraut, Marianne et Respublica
Par Houria Bouteldja, 6 juillet

Bouteldja se permet ici des propos des plus racistes et insultants envers les Français autochtones : comment se fait il qu'aucune autorité judiciaire ou morale ne la poursuive ?

Allemagne : Assoc. d'ex-Musulmans

Mina Ahadi: "Impossible de moderniser l'Islam"

DER SPIEGEL - Interview avec la fondatrice du Conseil des Ex-Musulmans d'Allemagne.

Des activistes des droits de l'hommes ont formé un "Conseil Central des Ex-Musulmans d'Allemagne" afin d'aider les femmes à renoncer à la foi islamique si elles se sentent oppressées par ses lois.
Sa fondatrice d'origine iranienne Mina Ahadi est sous protection de la police après avoir reçu des menaces de mort. Elle se confie à Der Spiegel sur les objectifs du Conseil. [...]

Mina Ahadi, 50 ans d'origine iranienne a fondé le groupe afin de mettre en lumière les difficultés de renoncer à la foi islamique qu'elle considère misogyne. Elle veut que le groupe devienne un contrepoids aux organisations musulmanes qui selon elle ne représentent pas les immigrants Musulmans laïcs de manière adéquate.

Ahadi a été placée sous protection policière ces jours-ci. Renoncer à l'Islam peut valoir la peine de mort dans un certain nombre de pays dont l'Iran, l'Arabie Saoudite, l'Afghanistan, le Pakistan, le Soudan et la Mauritanie. Dans d'autres pays, les gens qui se détournent de cette religion ne sont pas punis par les tribunaux mais sont souvent mis à l'index par la famille et les amis. C'est un sujet délicat parmi les communautés musulmanes en Europe également. [...]

(Selon Ahmadi, les Musulmans) "veulent forcer les femmes à porter le foulard. Ils créent un climat dans lequel les jeunes filles ne sont pas autorisées à avoir un petit ami ou à aller en discothèque et dans lequel l'homosexualité est diabolisée. Je connais l'Islam et pour moi cela signifie la mort et la douleur." [...] Je ne pense pas qu'il soit possible de moderniser l'Islam. Nous voulons former un contrepoids aux organisations musulmanes. Le fait que nous faisons cela sous protection de la police montre combien notre initiative est nécessaire."

http://www.spiegel.de/international/spiegel/0,1518,468828,00.html

Pétition : l'Allemagne dit non

Pétition : l'Allemagne dit non aux menaces de mort contre Ralph Giordano

http://www.aidanederland.nl/agenda/2006-2007/We%20say%20no.html

Nous aussi disons «NON et trois fois NON»!

http://www.PetitionOnline.com/noagain/petition.html


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Nous aussi disons «Non et trois fois non»!

Après l'assassinat du cinéaste Theo van Gogh et les menaces de mort contre Salman Rushdie, Ayaan Hirsi Ali, Ibn Warraq, le cabaretiste Ewoud Jansen et bien d'autres, la démence d'origine islamique a atteint l'Allemagne depuis longtemps déjà.

Des Musulmans fanatisés en veulent à la vie de Hans-Peter Raddatz, de Seyran Ates et d'Ekin Deligöz et prennent maintenant Ralph Giordano pour cible:
l'écrivain a reçu des menaces de mort pour avoir demandé que «soit stoppé le projet de construction d'une grande mosquée centrale à Cologne-Ehrenfeld, lequel, en regard de l'échec des efforts d'intégration, donne une image faussée des relations effectives entre la minorité musulmane et la majorité de la société».

Nous demandons, avec Ralph Giordano: 7.

- En sommes-nous vraiment arrivés à devoir nous demander si nos entreprises et notre comportement plaisent ou pas aux Musulmans radicaux?
- En sommes-nous vraiment arrivés à nous laisser dicter docilement par des fanatiques religieux et autres ce que nous sommes autorisés à dire et à ne pas dire?
- En sommes-nous vraiment arrivés à plier systématiquement l'échine devant la fureur et l'indignation collectives provoquées par un quelconque imam entre le Caire, l'Iran et Bali, comme l'affaire des caricatures de Mahomet en a apporté la démonstration?

Nous en avons plus qu'assez, avec Ralph Giordano, «des traditions, des coutumes et des usages qui travestissent toutes les critiques en autant d'insultes alors que tout cela regorge d'injures verbales à l'égard des croyants d'autres fois».
Et nous nous élevons aussi contre le «chantage potentiel qui veut nous placer sous surveillance islamique et a maintenant étendu ses tentacules jusqu'en Europe centrale depuis l'Asie centrale et occidentale».

Nous l'affirmons donc résolument:
Nous ne soumettrons pas la liberté d'expression à la charia!
Il ne saurait exister de quelconque légitimité pour les menaces de mort, l'antisémitisme et la négation de la Shoah!

C'est pourquoi nous exigeons des politiciens et des médias:

1. la préservation sans compromis des droits et des libertés acquis en Europe au cours des 200 dernières années tels que la liberté personnelle et d'expression sans restriction. Personne n'a le droit de menacer autrui de mort parce que son opinion ne lui convient pas;
2. une attitude exempte de tabous face aux circonstances contraires à la constitution, et par là-même à l'intégration, régnant au sein de la minorité musulmane, surtout en ce qui concerne l'inacceptable statut de la femme;
3. une démarche critique envers les imams et les responsables d'associations qui profitent des conditions-cadres et de la constitution libérales de notre pays pour imposer dans leurs enclaves des visions totalitaires de l'État et de la religion qui sapent les règles de l'État de droit, répandent un enseignement doctrinaire antioccidental basé sur la charia et rejettent les standards démocratiques tels que la coéducation, l'éducation sexuelle, le sport, les excursions scolaires et l'égalité des sexes;
4. une approche critique du Coran et de la biographie de Mahomet;
5. le soutien de tous les Musulmans laïques qui souhaitent ouvrir la voie de l'intégration par des réformes authentiques;
6. une attitude à la fois ferme et franche devant les efforts officiels d'intégration et de lutte contre l'antisémitisme et l'extrémisme de droite au niveau national et fédéral allemand.

Nous aussi disons «Non et trois fois non»!

Rôle des minorités musulmanes

Le rôle des minorités musulmanes en Occident selon Al-Alwani


TAha Jabir Al-Alwani

"Introduction au statut des minorités - vers un fiqh des minorités musulmanes en Occident"

édité par IIIT France, Paris 2007.

Ce livre est une illustration de la "taqqya" et il donne des raisons de croire qu'il faut "défendre le monde libre".

En lisant Taha Jabir Al-Alwany on a confirmation de ce qui transparait dans le discours de Tariq Ramadan aux jeunes :
toute l'explication tient dans les "Leçons à tirer de l'émigraton vers l'Abyssinie", chapitre de la fin de petit livret : "Nous avons prié Dieu d'aider le Négus à vaincre ses rivaux et à affermir sa loi sur le pays. La conséquence logique de cette relation fut qu'un jour le Négus embrassa la religion islamique".

Dans ce livre les musulmans sont incités à devenir des citoyens de pays musulmans, et à y respecter la loi du pays, et même à y prendre des responsabilités politiques, en vue d'appliquer les "buts finaux" de l'islam.

Où est la taqqya dans ses propos ? Les émigrés musulmans en Abyssinie n'ont ils pas réussi parce qu'ils ont effectivement et sincèrement aidé le Négus à "affermir sa loi sur son pays".
Oui, mais ce qui n'est pas dans le chapitre, c'est que la conversion entraine le changement de la loi d'Abyssinie, et son remplacement par la loi islamique.

C'est ce que l'on appellerait en droit français, un dol par rétention d'information. Ce qui signifie appliqué à la France par exemple : conduisez vous bien les enfants, respectez la loi Française, cela entrainera la conversion des Français, donc le remplacement de la loi française par la loi de Mayotte, c'est à dire la charia, sur tout le territoire et cette fois ... la loi de Mayotte non amputée par la loi de 2003 et la restriction des lois pénales ... la charia intégrale quoi.

Voilà ... nul besoin de "diaboliser" Al-Alwani pour expliquer son point du vue et le danger de sa vision du monde pour la France et "le monde libre" en général.

Alors : que tous les gens qui attaquent Mme Delcambre prennent la peine de répondre à ma question simple : Taha Jabir Al-Alwani, doctorat obtenu à Al-Azhar, professeur d'Usul al-Fiqh à l'université de Ryad etc ... qui prône le RESPECT de la loi du pays d'émigration :

- est il un théoricien de l'islam ou de l'islamisme ?
- à partir de son texte, expliquez votre théorie de la distinction que vous supposez des deux ?

La conclusion en ce qui me concerne, c'est que la thèse de Mme Delcambre est renforcée par de tels textes : c'est à dire si j'ai bien compris : l'islamisme n'est aucunement une dérive de l'islam, c'est juste l'islam, qui de tout temps a prôné la conversion, par différents moyens et pressions, pour établir sa loi, islamique, sur le monde.

Si l'on veut défendre le monde libre, voilà ce qu'il faut faire entre autres : que l'on prenne la peine de répondre aux arguments de Al Alwani.

Laïcardes puisque féministes

par Anne Vigerie et Anne Zelensky

La question du voile islamique qui réapparaît dans le débat inquiète depuis longtemps les féministes.

Les jeunes filles ou femmes le portent au nom d'une liberté, celle d'exercer leur religion. Le port du voile n'est pas qu'un signe d'appartenance à une religion.
Il symbolise la place de la femme dans l'islam tel que le lit l'islamisme. Cette place est dans l'ombre, la relégation, la soumission à l'homme. Que des femmes le revendiquent ne change rien au sens qui l'affecte. Il n'est plus à prouver que les dominé(e)s sont les plus fervents supporteurs de leur mise sous tutelle. Il n'est plus sûre oppression que l'auto-oppression. Mais les jeunes filles qui s'accrochent à leur voile ne veulent pas pour autant renoncer aux bienfaits d'un Etat laïque et officiellement égalitaire.
Or c'est là que réside le noeud du problème. La France est une nation qui respecte deux principes : la laïcité, qui suppose la séparation du religieux et du politique, et l'égalité des sexes. Ces principes sont l'aboutissement de longues luttes qui, tout au long de notre histoire, ont tenté de donner le pas à la loi humaine sur la loi divine et de faire triompher la raison sur la foi. Le droit français s'est construit au cours des siècles, depuis les lois fondamentales du royaume et les Parlements, sur la conciliation et l'équilibrage entre des libertés contradictoires. La laïcité suppose un espace public neutre, libre de toute croyance religieuse, où évoluent des citoyens soumis au même traitement, qui partagent des droits, des devoirs communs et un bien commun, qui les placent au- delà des différences discriminantes.
Tant que le port du voile restait dans la sphère de l'intime conviction personnelle, il ne contrevenait pas aux principes qui gouvernent la France. Chacun, chacune est libre en effet de croire en son for intérieur en un dieu, de penser que les femmes seraient des êtres inférieurs qu'il faut voiler pour éviter aux hommes la tentation, qu'on peut marier de force, lapider si elles sont adultères. C'est cela aussi, la liberté de pensée. Afficher ce symbole dans l'espace public, régi par les principes de laïcité et d'égalité des sexes, marque une remise en cause de ces principes. On peut encore autoriser un tel affichage au nom de la liberté d'expression. Mais à condition qu'il ne soit pas l'instrument insidieux d'un prosélytisme intégriste qui range les femmes en deux camps : soumises ou putes. Là où commence la violence sociale, morale ou physique contre les femmes qui ne portent pas le voile doit s'arrêter la liberté de le porter.
Comment en sommes-nous arrivés à douter de ce qui fait la structure et la fierté de notre démocratie ? L'affaire du voile est un symptôme parmi d'autres de la grande confusion qui règne sur les esprits et des régressions à l'oeuvre. La régression a lieu sous l'effet conjugué d'un individualisme mal compris et d'un complexe d'ex-colonisateur. L'individualisme : le refus crispé de toute norme, qui renvoie à la phobie du moule, conduit à rejeter toute limite, au prétexte qu'elle brimerait la "liberté". Chacun est "libre" dans notre système libéralo-libertaire. Libre tout seul ? Toutes ces libertés additionnées, ça donne quoi ? La grande chienlit ? Ou la prévalence de la liberté de certains sur les autres ? Ainsi, nous avons eu abondamment droit, nous les féministes, aux brames indignés de la gent publicitaire et médiatique sur les atteintes à la "liberté d'expression" dès que nous prétendions faire entendre notre son de cloche sur les débordements des représentations sexistes. Ces indignations hypocrites protègent en fait les intérêts de ceux qui remplissent leurs tiroirs-caisses avec ces images. Idem pour la "liberté" supposée de porter le voile : qui sert-elle en réalité ? Un voile peut cacher une barbe... Mais pas touche à mon "droit à la différence" ! Dans notre société postcoloniale, travaillée par une culpabilité mal assumée, la phobie d'être accusé de racisme par "refus de l'autre" conduit à la sacralisation irraisonnée de la différence. Nous vivons ainsi sous la coupe d'une bien-pensance héritée des réflexes de "gauche", dont même la droite est victime. Voilà comment, au nom du respect des coutumes, on nous a fait honte quand nous avons décidé de dénoncer l'excision et de porter devant la justice les cas d'excision. De cet état d'esprit apeuré qui se réfugie dans une tolérance tous azimuts, les islamistes jouent à fond, sans états d'âme.
Le drame est, en réalité, que cette bien-pensance-là est un véritable racisme, qui ne se voit plus, mais survit et se réincarne dans l'antiracisme apparent du "droit à la différence". Le bigotisme islamiste, dont l'équivalent chrétien nous indignerait, c'est "bon pour les maghrébin(e)s"...
Il est vrai en un sens que le voile n'est qu'un épiphénomène : il n'est que la partie émergée de l'iceberg. L'iceberg, c'est la politique de mainmise des "réseaux d'Allah" sur les populations issues de l'immigration, et en particulier sur les jeunes. Grâce à leurs moyens financiers, ils offrent soutien scolaire, aide aux familles en difficulté, persuadent les élus que les jeunes islamisés seront moins délinquants...
Ne pas abandonner nos jeunes à un endoctrinement aussi mortifère devrait être considéré comme une priorité, un devoir "sacré" de l'Etat. Mais il laisse faire, justifié d'avance par les idées de respect des différences et de libertés absolues...
Les obscurantismes ont la vie dure. Mais ne nous laissons pas tirer insidieusement en arrière : les religions doivent être soumises à la loi, donc au principe de l'égalité des sexes. Evidemment, nous sommes "laïcardes", puisque féministes.
En pratique, nous demandons :
- L'interdiction du voile dans les lieux d'enseignement et de vie commune (école, fac, entreprise, administration).
- Si les agressions envers les femmes non voilées se perpétuaient : l'interdiction du voile dans la rue.
- D'une façon générale, l'application la plus stricte de la loi de 1905.
- La fin de l'enseignement des religions hors des cours d'histoire et de philosophie.
- Un enseignement des principes du droit des libertés publiques et de leurs bornes.
- Un enseignement sur les discriminations : sexisme, antisémitisme, racisme, homo-lesbophobie.

Anne Vigerie est membre du Cercle d'étude de réformes féministes.
Anne Zelensky est présidente de la Ligue du droit des femmes.

ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU MONDE DU 30.05.03

Anti-fasciste, antiraciste, donc anti-islam

Etre anti-islam, ce n’est pas être anti-musulmans, (au contraire).

Les personnes désignées ou qui se désignent comme "musulmanes", peuvent avoir chacune, une connaissance, une vision, une application, bref des rapports très différents les unes des autres avec l'"islam".

Elles ont pour la plupart des préceptes "moraux" qui sont à la fois "islamiques" et ....les mêmes que les nôtres ( honnêteté, charité, travail ...), ou forts peu éloignés de nos préceptes moraux "anciens" (et dépassés pour certains).

Elles aspirent pour la plupart comme nous simplement à vivre en paix, avec leurs proches, avec un minimum de confort matériel.

Bref "les musulman-e-s" sont nos "frères et soeurs humain-e-s".


Malheureusement ...

L’islam lui meme, et non pas simplement un “islamisme” qui est un fantome, qui n’a jamais eu d’existence distincte de celle de l’islam, l’islam dans ses fondements, à savoir :

- suivre le modele de Mahomet qui a mené guerre et razzia, assassinats politiques, massacre de prisonniers, etc
- le statut d’apartheid et de racket envers les non musulmans vaincus, dhimmis,
- l’ordre de tuer les polytheistes
- l’infériorité en droit des femmes,
- la croyance dans le fait que le jour du Mehdi, le messie, ne viendra qu’avec la mort du dernier juif,
- l’ordre de combattre pour convertir, soit par la parole et l’argent, soit si on n’y parvient pas ainsi, par les armes :

tout ceci, toute cette ideologie est une ideologie FASCISTE !

Les militants de cette cause, les barbus (et les voilées) sont des FASCISTES, FASCISTES car adeptes d’une ideologie pronant le meurtre de masse, le statut d’exploité pour ceux qui n’ont pas la meme foi …

Les benêts qui pensent que cette doctrine leur apporterait plus de justice, omettent de dire que pour les non musulmans, c’est l’exploitation - jusqu’à l’esclavage sexuel…
- et oublient qu’on n’a jamais vu une dictature apporter la prospérité aux plus faibles, car elles sont faites pour permettre des les exploiter justement…

L’ISLAM comme le nazisme se présente a la fois comme “social” et mystique,
sauf que depuis le début les “arabes” de Mahomet, les musulmans d’aujourd’hui, sont censés “réussir” non pas en créant de la richesse, mais par le “BUTIN”
… exactement comme les nazis et les fascistes étaient censés faire dominer leurs peuples en leur donnant un empire sur des peuples inférieurs.

LE FASCISME ISLAMIQUE - pas plus que les autres fascismes - NE PASSERA PAS.


Voir le "Manifeste du 31 juillet" http://precaution.ch/wp/?page_id=3
et l'arrêt de la Cour Européenne des droits de l'homme
http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/view.asp?action=html&documentId=702044&portal=
hbkm&source=externalbydocnumber&table=1132746FF1FE2A468ACCBCD1763D4D8149

Essentialisme et islamophobie : même sophisme

ESSENTIALISME ET ISLAMOPHOBIE : MEME SOPHISME


Les musulmans militants ont un avantage sur nous : ils connaissent notre philosophie et notre droit, nous ne connaissons rien à l’islam.
Notre droit nous permet de défendre la démocratie, (il nous permet de limiter certaines libertés pour préserver globalement plus de libertés : ex art 30 de la déclaration de 1948), mais pour qu’un droit soit utilisable, il faut que les juristes prennent connaissance des faits, que ces faits soit des réalités matérielles, ou qu’ils soit des textes et des discours.
Il faut aussi que les intellectuels dont le discours pèse sur la pensée des juges, ne tombent pas dans le premier sophisme venu.
Or nous ne connaissons rien à l’islam et nous tombons dans les premiers sophismes venus tels ceux liés aux notions d’ « islamophobie » et d’ « essentialisme », ce dernier sophisme visant d’ailleurs à nous interdire à la fois de connaitre l’islam et de dire ce que l’on en connait.

Le sophisme du terme islamophobie est bien connu : il consiste à introduire une confusion entre islam et musulmans, entre critique de l’islam et haine des musulmans, entre blaspheme et racisme.

J’expliquerai ici la manipulation du terme « essentialisme ».
Son but est de faire passer aux antiracistes de gauche le message suivant : quiconque ne dit pas "il y a plusieurs islams", est « raciste ».


QU’EST CE QUE L’ESSENTIALISME ?


Pour les antiracistes, dont je fais partie, lecteurs ou lectrices de Sartre et Beauvoir entre autres, (mais aussi de Marc-Alain Ouaknin) enfermer l'"homme" qui est "libre" de son existence dans une essence c'est tomber dans le racisme qui estime que l'être humain nait avec un code génétique déterminant tout.
Les féministes, dont je fais partie, ont repris le thème pour refuser « l’essentialisation » de « la » femme. « On ne nait pas femme on le devient ».
Les « universalistes » ( ceux qui croient à des universaux communs à toute l’humanité plutôt qu’à des « essences » différentes de diverses catégories humaines –races, sexes, etc), dont je fais partie, récusent bien entendu toute « essentialisation ».

C’est le refus de tout déterminisme génétique ou de tout prétendu « ordre naturel », juste ou pas ( Bien entendu la présentation que je fais ici de ces concepts est très schématique). Pour certains cela va très loin dans le refus de toute « nature » ou réalité physique.
Certains universalistes tels Elisabeth Badinter, mais surtout Eric Borillo ou Marcella Jacub (juristes CNRS) appliquent de manière très excessive ce refus de l’essentialisation à leur réflexion sur les droits des femmes et des homosexuel-les, allant pour Marcella Jacub jusqu’à qualifier toute prise en compte de la grossesse, comme un « essentialisme » exécrable. Ce qui les amène à militer pour des contrats de « mères porteuses » en France. Avancez qu’au commencement le lien entre la mère et l’enfant n’est pas tout à fait le même que le lien entre le père et l’enfant du fait de la grossesse, et hop : vous voilà dans le même sac que les racistes.


Aujourd’hui, c’est l’islam que certains refusent que l’on « essentialise ».
Je suis bien entendu d’accord pour le refus d’ « essentialiser » « les » musulmans. Mais certains disent : « Comment ! Vous vous obstinez à dire que l'islam n'est pas une auberge espagnole susceptible de toutes les interprétations - vous vous obstinez à "essentialiser" cette pauvre religion qui ne demande qu'a VIVRE LIBRE EN FEMME LIBRE !!!!!, et bien cela prouve que vous n'etes en tout qu'une "essentialiste", qui "essentialise" tout, c'est à dire que vous "etes" une raciste. »
Là on ne peut que rire ... sauf quand on voit à quel point ceci est pris au sérieux. Une doctrine ou une religion n’est pas une femme, pas un être humain. Osons le rappeler...

Le sophisme de l’utilisation de la critique « d’essentialisme » contre certains islamologues ou critiques de l’islam, repose sur la confusion entre les personnes humaines, que sont les musulman-e-s, qu’il ne faut bien entendu pas « essentialiser », et la doctrine, le droit, la religion qu’est l’islam.
Il joue donc exactement sur la même confusion que le néologisme « islamophobie ».

L'islam est un droit, un système juridique et une législation avec une jurisprudence multiséculaire déjà existante et cohérente, un droit que les "islamistes" appliquent au plus près et non par "dérive".

Quand j'étudie le droit français et que j'en décris le contenu et les principes, tel qu'il résulte des textes, je décris bien une "essence", un "sens", en présentant ses principes et ses effets : je ne fais pour autant aucun "racisme" pro ou antifrançais. Le reproche d'essentialisation est inepte appliqué à un droit.

Décrire un droit, ses textes, son histoire, sa cohérence et ses conséquences à un instant T, et en déduire les conséquences humaines et politiques, dire quels sont ceux qui appliquent ce droit et ceux qui ne l'appliquent pas, donner un avis sur les évolutions possibles logiquement dans l'interprétation de textes compte tenu de leur contenu et des jurisprudences antérieures : cela n'a rien à voir avec un quelconque jugement sur l'"essence" de ceux qui s'y soumettent, cela n'empêche aucunement ses adeptes d'évoluer s'ils le veulent, cela consiste juste à dire la réalité à un instant T au lieu de prendre ses désirs pour la réalité ... et de porter des accusations de racisme à tort et à travers.


COMMENT L’EXISTENTIALISME VIENT A DES ECRIVAINS MUSULMANS

Voici comment la notion d’ « essentialisation » apparait sous la plume de différents musulmans, pour la désavouer bien entendu, car eux, même lorsqu’ils viennent d’Egypte, ont pris la peine de connaître nos concepts philosophiques et juridiques.

Tariq Ramadan dit : « Il faut éviter les réductions chez vous et chez moi de même que l’essentialisme ; l’islam ne se transmettant pas dans les gènes, par le sang, mais dans les têtes. »(1). Il a raison.

Abdennour Bidar, auteur de « Self Islam » dit : « "Rien, aujourd’hui en Europe, ne ressemble moins à un musulman qu’un autre musulman (…) Il n’y a plus ici de musulman type ; nous sommes tous devenus des musulmans atypiques."(2) Jusque là il a raison.
Il ajoute : « Prenons la mesure philosophique du phénomène: dans l’islam d’Europe comme dans la société moderne tout entière, l’existence précède l’essence, autrement dit c’est l’homme qui fait l’islam, et non l’islam qui fait l’homme. Il n’y a pas un islam préétabli qui dicte à tous comment ils doivent vivre et penser, mais des individus qui - chacun en son âme et conscience - essaient de trouver le rapport à l’islam qui leur convient, et font éclore 'des islams', 'des façons d’être musulman', 'des modes multiples d’attachement à la culture musulmane'. La société européenne entière, et les musulmans eux-mêmes, doivent réaliser que nous sommes entrés dans l’ère de l’existentialisme musulman."

Là commence la confusion : chaque personne est libre dans son rapport avec l’islam et libre d’inventer l’islam qu’elle souhaite ou de croire à la version de ce qu’elle appelle islam qu’elle pense vraie, c’est sa liberté, son existence et aussi sa responsabilité. Mais nier l’islam en tant que réalité historique, en tant qu’ensemble de textes « sacrés » et de jurisprudence, ayant une existence passée et attestée, et ayant un contenu bien défini, ce n’est pas être « existencialiste », c’est être négationiste de l’histoire de cette pensée (rien à voir avec le « négationisme » d’un génocide), ou c’est être « ignorant volontaire » ...

Bidar ajoute encore : « il y a le terrible essentialisme colonialiste de notre représentation occidentale de l’islam: nous n’avons pas extirpé de notre imaginaire d’anciens impérialistes la vision de ces sociétés musulmanes d’Orient vivant un islam monolithique où tout le monde priait, jeûnait, se voilait, aimait et mourait selon les mêmes règles (y avait-il d’ailleurs, on peut se le demander, une telle uniformité dans ces sociétés) ? Nous continuons à partir du préjugé que l’islam est par nature un système holiste, une religion communautaire, imposant une loi collective. C’est pourquoi, bien qu’ayant sous les yeux un Self Islam, nous demeurons dans l’incapacité culturellement entretenue de le voir et de le prendre en considération.
Ensuite, contribuant aussi à nous masquer cette réalité sociologiquement établie du Self Islam, il y a la façon dont les musulmans eux-mêmes, en dépit des changements qui s’opèrent dans leur propre rapport à l’islam, ont intériorisé l’image d’une communauté homogène, régie par les mêmes règles et unie autour des mêmes représentations religieuses. La plupart persistent à entretenir le mythe fondateur d’ 'un seul vrai islam'. Dès qu’on ose parler de remise en question individuelle de la shari‘a (loi religieuse) et d’interprétations plurielles du Coran, c’est la levée de boucliers: 'l’islam n’est pas à la carte', 'l’islam ne saurait être qu’un, le même pour tous, dogme unique énoncé par le Dieu unique'. Même les musulmans ayant, de fait, un rapport très libre aux prescriptions de l’islam traditionnel, restent souvent persuadés qu’en droit on ne touche pas au sacré: dissociation totale, chez la plupart, entre théorie (dogmatique) et pratique (libérée) (…) Vis-à-vis de cela, le rôle de l’intellectuel musulman est clair. Il s’agit non seulement de dénoncer cette double illusion essentialiste, pour prévenir son risque politique majeur qui est la création d’un ghetto culturel musulman, terreau propice de l’intégrisme et du terrorisme, mais également de réfléchir de façon positive sur le phénomène du Self Islam pour l’amener à une pleine conscience de lui-même. La question est ici: que vaut - humainement, moralement, socialement, politiquement, spirituellement - le Self Islam que sont en train d’expérimenter les musulmans d’Europe ? »

Ici, on est en pleine confusion entre doctrine et personnes, ou plus précisément, entre doctrine et rapport des personnes avec cette doctrine.
Cette confusion amène Bidar à accuser Ramadan d’essentialisme :

"Souvent, ce phénomène de construction personnelle d’une identité musulmane est décrit comme un 'bricolage'.( ...) Ce terme traduit une situation d’abandon: chaque musulman européen est aujourd’hui livré à lui-même, dans une société où les normes de conduite qui servaient autrefois n’ont plus cours. Chacun doit inventer, improviser, composer, au cas par cas et dans l’absence totale de référence objective. Inévitablement, ce vide et cette solitude créent une situation de désarroi psychologique qui attire tous les 'marchands de réponse': les Tariq Ramadan et autres Conseil - autoproclamé - des oulémas d’Europe pour les avis religieux, qui fournissent des réponses toutes faites, du type 'l’islam c’est ça', 'l’islam c’est faire ça dans telle situation'. Revoilà l’essentialisme."

Effectivement, comme l’avoue l’auteur, il n’y a plus de « référence objective », ce qui peut être bon dans certains domaines, mais ici, en ce qui concerne la pensée islamique, il n’y pas même de référence objective sur l’histoire du contenu de cette pensée : c’est là que l’on rejoint le révisionisme historique (encore une fois dans un domaine littéraire, rien à voir avec des génocides) et l’ignorance.

Abdennour Bidar accuse ici Tariq Ramadan d’essentialisme parce Ramadan dit que oui, l’islam a un contenu bien connu, Ramadan met lui en garde contre l’essentialisation des musulmans : tout ceci crée dans la cervelle souvent bien confuse de certains à gauche une vraie terreur : attention, nous risquons de tomber dans l’ « essentialisme », ne sommes nous pas déjà racistes en pensée, l’enfer nous guette ...

Or au delà de Ramadan, est visée toute personne se permettant de dire que l’islam a un contenu bien défini qui « existe » historiquement, et que d’autres pensées éventuellement nommées islam existent peut être mais pour l’instant ont très peu d’ « existence », toute personne y compris les islamologues les plus émérites connaissant les textes de l’islam pour les avoir lus dans le texte en arabe « langue du paradis » ...

Dès lors toute personne ayant étudié d’islam doit bien se garder de le décrire .... C’est donc un véritable interdit de savoir, interdit de connaître qui est posé là, basé sur le simple mot « essentialisme ». Autant interdire l’islamologie, science raciste par nature...


SCIENCE, MORALE, POLITIQUE ET ISLAMOLOGIE

D’autres attaques visent les islamologues qui récusent la dichotomie « islam/islamisme ». Certains leur reprochent de "donner raison aux Ramadan ou a Ben laden en disant que ce qu'ils disent est conforme aux textes. » et d’avoir ce faisant un comportement irresponsable.

Cette critique ne tient pas debout. La seule responsabilité des savants, est de donner les resultats de leurs recherches, sans les déformer en fonction des problemes sociaux du moment, car c'est la seule façon de rendre possible une solution reelle aux problemes sociaux. Il incombe aux politiques de trouver des solutions aux problemes en fonction de la vérité, en fonction de la réalité, mais ils ne peuvent le faire que si les chercheurs leurs donnent les données sur la réalité, pas sur les "reves". Personne ne peut trouver de solutions aux problemes humains en pratiquant le "wishful thinking" le "penser en fonction de ce que l'on voudrait qui soit" et non en fonction de ce qui « est ». Ce que ces conseilleurs prônent , c'est d'agir comme Lissenko (le pseudo savant sovietique qui pour ne pas dire que la genetique jouait un role, a pretendu que les caracteres des plantes etaient "acquis"...) : c'est la confusion des fonctions et des types de responsabilités !
Il ne faut donc pas oublier le principe de réalité, de plus il n'y a pas à confondre "science " et "morale », « ce qui est » avec « ce qui doit être ». Autrement dit, ce n'est pas parce que les islamologues (ceux qui ne sont pas comme le reproche Finkielkraut à ceux d'entre eux qui "enjolivent", des "baratinologues") disent que les discours et comportements des "islamistes" sont conformes aux textes, qu'ils justifieraient en quoi que ce soit le comportement dédits "islamistes". Les islamologues disent que les "islamistes" ont raison selon le coran, ils ne disent pas que le coran a "raison", que ses prescriptions sont justifiées moralement, ils disent justes : voici quelles sont ses prescriptions. Dire "les prescriptions du coran sont telles et telles, tel les suit, tel les enfreint" : c'est le rôle du « scientifique » islamologue. Dire "les prescriptions du coran sont immorales ou morale, donc ,tel qui les suit ou ne les suit pas, est moral ou immoral" : c'est le role du « moraliste ». Il est totalement hors de question de confondre les deux. Si ceux qui tentent de "séculariser" les pays musulmans, rencontrent des difficultés parce que les textes sont ce qu'ils sont : c'est à eux de trouver une solution ! Ils ne la trouveront pas parce que seuls auraient le droit de parler, ceux qui diraient de "pieux mensonges" sur les textes. Et qu’on ne prétende pas avoir trouvé une solution viable, en invoquant des mensonges et en oubliant une partie de la réalité. Sans quoi la réalité risque de se rappeler cruellement à notre souvenir.



LA LOGIQUE RELIGIEUSE DES LAIQUES

L’amusant de l’histoire, c’est que parler d’une religion comme d’un être vivant, une « lalangue » qui se parle toute seule, un contenu « ouvert » vivant à travers chaque génération ou personne ... c’est entrer dans la démarche du croyant. En effet, pour un croyant, « le message » divin, soit n’est connu dans sa vérité que de Dieu, soit n’a pas encore été révélé, il croit à un « message vivant » quand ce n’est pas à un verbe fait Dieu ». Nos laiques anti-racistes sont donc en vérité croyants, en vérité, ils le sont...

Ce type de « terrorisme intellectuel » par un simple sophisme, par la menace d’être étiqueté d’un titre infâmant (raciste), ne devrait pas fonctionner. Si nos contemporains avaient un tant soit peu de rigueur intellectuelle, de capacité d’analyse logique, ils ne se laisseraient pas berner par de telles confusions. S’ils avaient un tant soit peu le souci du sérieux intellectuel et de la présomption d’innocence, ils ne se laisseraient pas intimider par des menaces reposant sur de si faibles prétendues preuves. Et pourtant, ils sont si nombreux à rester « sidérés » par ces intimidations intellectuelles. L’humanité a-t-elle réellement progressé depuis les chasses aux sorcières ? L’inquisition semble être réssucitée, en vérité, elle semble être ressuscitée...


ELISSEIEVNA

Militante féministe antitotalitaire


(1) Citation de Tariq Ramadan :

Notez la finesse amusante de Ramadan : on lui demande « Il y a –t-il une différence entre islam et islamisme ? » et il répond en substance « Bien sûr qu’il y a une différence entre islam et islamisme ... mais tous sont musulmans ».

Entretien avec Tariq Ramadan
Nous ne sommes pas ce que vous croyez
http://www.cairn.be/article.php?ID_REVUE=OUTE&ID_NUMPUBLIE=OUTE_003&ID_ARTICLE=OUTE_003_0113
Yasmina Dahim
Outre-Terre : Faites-vous une distinction entre islam et islamisme ?
T.R. : Oui, je pense qu’ici il faut être clair. Il y a ceux qui disent que « l’islamisme c’est l’islam » ou encore que les thèses fondamentales de l’islam politique, de l’islamisme sont en fait les thèses de l’islam. Donc, ceux qui ont peur de l’islamisme auraient au fond peur de l’islam. Faisons le point sur les origines conceptuelles. Islamisme, cela vient d’islamiyun dont vous trouvez très tôt deux ou trois occurrences dans la littérature arabe, mais sans la connotation. Le mot désigne alors une dynamique historiquement attestée, celle du mouvement des années 1950 dans les prisons égyptiennes : des hommes qui se qualifient eux de musulmans, déniant par contre le qualificatif à ceux qui acceptaient l’autorité du despote, soit à l’époque Nasser ; il y avait donc en ce sens les musulmans et ceux qui ne l’étaient plus.
Et puis les membres d’un autre groupe, dans la lignée d’Hassan al-Banna et des réformistes, se définissaient comme islamiyîn, c’est-à-dire simplement plus engagés sur un projet social et politique, dans un environnement qui restait musulman. Voilà la bonne distinction : on peut être musulman de rituel ou musulman par l’action sans que les seconds excluent les premiers. Et puis l’islam, au plan sociologique, n’a rien de monolithique : vous avez les musulmans de culture, de la shahâda; ils clament qu’il n’y a qu’un seul Dieu et reconnaissent le dernier prophète, sans être forcément engagés dans une pratique. Ma position est la suivante : quiconque se sent musulman et dit la shahâda est considéré comme musulman. Ce n’est en effet pas à nous de trancher et de dire que seule l’action, la pratique définit les gens comme tels. Vous avez l’adhésion de cœur, strictement culturelle et civilisationnelle. Prenez par exemple le cas d’Abdelwahab Meddeb qui a écrit un livre et pour qui l’islam n’est pas une religion mais une civilisation. Même si pour 99,9% des gens l’islam est de fait une religion, un Dieu, un rite. Selon cet auteur, ce serait une culture centrée, je ne sais pas, autour d’un motif littéraire ou artistique et on a le droit d’être musulman de cette façon-là.
Et puis vous avez les pratiquants qui ont un projet social, de solidarité. L’islamisme actuel, lui aussi, se caractérise d’ailleurs par une diversité de postures; il n’a rien non plus de monolithique. Ce sont par exemple les gens qui ont, à l’instar des Frères musulmans des années 1930 ou 1940, un projet d’éducation, social, une certaine façon de concevoir l’école, la loi, la société qui va jusqu’au projet politique. Par contre, d’autres types d’islamisme de nature très radicale, en face à face avec une société que l’on veut frapper à la tête, donc avec un projet politique violent, ont émergé après la répression nassérienne. Vous avez les plus radicaux et puis des « littéralistes », même parfois des soufis (mystiques) avec un projet politique ! On ne comprend rien à ce qui s’est passé au siècle dernier en Tchétchénie, par exemple, si on ne sait pas que la résistance politique à la mainmise russe était soufie ! Vous voyez que les choses vont bien au-delà, dans la complexité, des deux catégories énoncées plus haut, chacune d’entre elles comportant des nuances, des variations compliquées. Voilà qui exige de l’analyste une certaine humilité. Rien de mieux, au demeurant, pour quiconque approche une civilisation, que l’humilité intellectuelle. »
« Outre-Terre : Y a-t-il une stratégie des islamistes en Europe et en France ?
T.R. : Ce qui me semble important, c’est qu’il y a eu, indéniablement, en Europe et en France particulièrement comme aux États-Unis, à partir des années 1950,1960,1970 des gens qui sont venus et qui sont issus de l’immigration. (....) Et puis naissent les enfants et on change. Et les enfants dont je suis voient tout à coup la réalité de façon différente : on ne reste pas attaché, de génération en génération, monolithiquement à une école de pensée, à une stratégie. Il faut éviter les réductions chez vous et chez moi de même que l’essentialisme ; l’islam ne se transmettant pas dans les gènes, par le sang, mais dans les têtes. »

(2) http://www.memri.org/bin/french/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA35007