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Agriculture durable et libre-échangisme/traite des êtres humains ... sont ils compatibles ?



Le Maroc s'efforce de favoriser l'agriculture durable. Le traité avec l'Union Européenne permettra-t-il dans les faits ce projet, alors que le coût de la main d'oeuvre est si différent ?  Ne faut il pas d'abord penser ICI et LA, de même qu'avec d'autres pays agricole, EN MEME TEMPS, des accords de localisation des approvisionnements alimentaires, pour assurer et la sécurité alimentaire et une éco-lo-nomie pérenne, et surtout, la possibilité pour les populations de vivre dans leur propre pays, au lieu de s'exiler pour des raisons économiques ?


Hack4Impact : Pour une agriculture durable au Maroc

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Hack4Impact a rassemblé pendant 3 jours une communauté d’experts, de professionnels, d’industriels, chercheurs, étudiants et citoyens de tout bord pour se pencher sur des solutions innovantes…
Le premier hackathon sur l’agro-environnement (Hack4Impact) a été clôturé le dimanche 18 septembre après trois jours de pitching, hacking, coaching… Organisé par le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime et Impact Lab, un incubateur de startups à fort impact social et environnemental, Hack4Impact a rassemblé pendant 3 jours une communauté d’experts, de professionnels, d’industriels, chercheurs, étudiants et citoyens de tout bord pour se pencher sur des solutions innovantes, pouvant être implémentées en réponse aux problèmes impactant la durabilité de l’agriculture au Maroc.
L’événement, qui s’est tenu dans les locaux d’Algo Consulting, une entreprise de services numériques fondée en 2007 par Tarik Fadili et basée à Rabat, avec deux filiales aux Etats-Unis et Emirats Arabes Unis, est labellisé COP22.
.«Notre ambition est que l’agriculture du pays soit une agriculture compétitive portée par les jeunes et en phase avec le développement technologique. C’est dans ce cadre que nous avons développé ce partenariat avec Impact Lab», déclare M. Bahaji.
«Le ministère de l’agriculture dispose d’un plan national de formation et de recherche. Nous avons formé dans ce cadre plus de 500 ingénieurs, 10.000 techniciens et nous œuvrons toujours pour l’insertion professionnelle des jeunes à travers notamment l’encouragement à la création d’entreprises. Cela se fait dans le cadre de partenariats avec des acteurs du secteur privé comme avec l’incubateur Impact Lab». Jaouad Bahaji ajoute que le ministère compte organiser des événements pareils dans plusieurs régions du Maroc avec une approche inclusive qui associe le secteur public et privé, dans le but de former des jeunes, les pousser à innover et les accompagner dans la réalisation de leurs projets.
Les technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont des conséquences importantes sur le secteur agroalimentaire.«Les NTIC permettent d’améliorer la qualité du produit et de réduire le coût. Les entreprises agro-alimentaires mais aussi les agriculteurs doivent aujourd’hui les exploiter en mettant en œuvre de nouvelles formes de management», affirme Abdullah, propriétaire d’une ferme bio et pédagogique dans les régions de Casablanca. Pour cet «ageekculteur» ou «geekculteur» comme il se définit, les professionnels du secteur agricole doivent avoir des connaissances techniques et numériques pour augmenter la compétitivité de leurs productions. Les NTIC  permettent en effet de mieux approcher et de manière plus directe le consommateur tout en améliorant le business model et les techniques utilisées durant les processus de production et de commercialisation.
Dans ce sens le ministère de l’agriculture et du secteur maritime multiplie les efforts pour créer un écosystème qui permettra de mettre ces services aux niveaux de tous les agriculteurs, à travers le Plan Maroc Vert notamment. C’est un tournant majeur pour le Royaume, qui devient sur le plan africain une référence dans le domaine, vu les avancées réalisées au cours de ces dernières années. Le partenariat public-privé contribue déjà à ce développement. Startups, incubateurs et accélérateurs, cabinet de consulting… les initiateurs de l’innovation ne cessent de se multiplier.

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