Ainsi donc Caroline Fourest se plaint de ce que je parle de collaboration avec les militants pro-charia. Bouh, je serais coupable d'avoir voulu l'insulter ... alors que je ne nomme ni ne désigne personne de reconnaissable par le public. Caroline m'accuse. Alors que la seule victime c'est moi et la seule agresseuse, c'est elle. Nième manipulation des faits par Caroline ... Mais ce ne serait pas le plus dégoutant. Non, le plus dégoutant concerne le sujet de la délation.
autre exemple de sa manipulation de l'histoire à des fins de propagande, Caroline publiait dans sa revue ce texte :
Heureusement que la loi sur le délit d'entrave numérique ne s'applique pas dans tous les domaines à toutes les " diffusion ou transmission d’allégations ou d’indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur ...en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation à l’encontre des personnes cherchant à s’informer sur ..."
par exemple dans le but de dissuader d'utiliser un terme, d'organiser son "bannissement symbolique" ou de salir ses utilisateurs.
Car oui le mot "islamophobie a une histoire, qui date de l'époque coloniale, quand déjà, il s'agissait d'oublier le contenu de l'islam pour imposer une colonisation sans évangélisation. ( ex :
Alain Quellien, La politique musulmane dans l’Afrique occidentale française, Paris, Émile Larose, 1910, p. 133. : « L’islamophobie – Il y a toujours eu, et il y a encore, un préjugé contre l’Islam répandu chez les peuples de civilisation occidentale et chrétienne. Pour d’aucuns, le musulman est l’ennemi naturel et irréconciliable du chrétien et de l’Européen, l’islamisme est la négation de la civilisation, et la barbarie, la mauvaise foi et la cruauté sont tout ce qu’on peut attendre de mieux des mohamétans.»
Mais le plus abject est ceci :
Caroline devrait m'approuver et condamner les délateurs au lieu de cela, elle me dénonce à la Justice pour avoir critiqué dans un texte de 2015 où je ne citais aucun nom mais seulement des types de conduites de collaboration objective ou volontaire avec les militants de l'islam, dont la délation :
elle devrait me soutenir puisqu'
elle sait parfaitement le danger mortel de signer des textes critiques de l'islam ...
la preuve : elle explique elle-même ce danger mortel et la réalité du caractère mortel dans ce texte de 2005 sur Ayaan Hirsi Ali ...
Sa plainte contre moi est une abjection, produit de sa haine folle contre moi.
[ c'est moi qui souligne en rouge ]
Extraits de :
Ayaan
Hirsi Ali, l'insoumise (par Caroline Fourest)
(portrait
paru dans Charlie Hebdo et ProChoix en 2005)
La
députée hollandaise d'origine somalienne, Ayaan Hirsi Ali, vit sous protection
policière depuis qu'elle a osé se proclamer athée et critiquer l'archaïsme de
la religion musulmane. Les meurtriers de Théo Van Gogh veulent la tuer pour son
film « Soumission ». Elle se réaffirme « Insoumise » dans
un livre qui vient de paraître en français*. Caroline Fourest l'a rencontrée.
La
première que j'ai rencontré Ayaan, nous devions intervenir ensemble à un
colloque sur les victimes de l'islamisme à Genève. Elle a parlé en premier et
elle m'a demandé : « As-tu reçu des menaces pour ton livre sur Tariq
Ramadan ? ». La scène avait quelque chose d'assez surréaliste. Car de
tous les participants à ce colloque — une Iranienne torturée sous les mollahs,
un ancien esclave chrétien soudanais, moi et d'autres — Ayaan Hirsi Ali était
de loin la plus menacée d'entre nous... Nous nous sommes revues à Paris pour
son livre, Insoumise. Jamais
titre n'a trouvé meilleure ambassadrice. Pas seulement parce qu'Ayaan est une
femme magnifique, mais parce qu'elle incarne mieux que personne la résistance à
l'intégrisme.
« Le
multiculturalisme est un système raciste »
Moins
d'une semaine plus tard, son histoire la rattrape et la percute en même temps
que les Twin Towers. Horrifiée par les crimes commis une fois de plus au nom de
l'islam, elle intervient dans le débat public. Elle se proclame
« athée » et dénonce l'« archaïsme » de la religion au nom
de laquelle on a toujours voulu la dresser. Les menaces fusent de partout, de
son clan, de la communauté musulmane qui ne lui pardonne pas cette
« trahison ». Depuis Londres, son père lui reproche de « souiller »
l'islam. On craint pour sa vie. Elle est désormais placée sous haute
surveillance et ne peut plus se déplacer sans ses gardes du corps, fournis par
l'etat Hollandais. Mais ce n'est pas le pire. Son droit à l'inventaire n'est
pas seulement refusé par les fanatiques. Les relativistes, pleins de bonnes
intentions paternalistes à l'égard des minorités, se disent gênés. Surtout au
sein de son parti. « Au début, ils étaient contents que je parle. Mais ils
ne voulaient pas que je critique l'islam en tant que religion. Ils mettaient
tout sur le compte de la pauvreté ou de la colonisation. Mais j'ai grandi avec
l'islam, j'ai appris le monde à travers ses yeux. C'est au nom de cette
religion qu'on m'a appris à haïr les non musulmans : les Juifs, les
homosexuels, les athées... »
Rien
ne l'agace plus que cette façon de tuer l'esprit critique envers la religion au
nom du respect quasi folklorique des cultures : « L'enfer est pavé de
bonnes intentions... » Elle s'explique : « Le multiculturalisme
aujourd'hui signifie réguler les gens en fonction de leur communauté, de leur
religion et de leur culture. Très bien. Mais que fait-on des individus ?
Les gays, les femmes, les enfants ? Ceux qui ne veulent pas suivre les
lois de la communauté ? Ce système est un cauchemar pour les femmes comme
moi qui se sont enfuis de pays où le système les subordonne aux hommes et qui
viennent dans cette société pour être égales. Soudainement, les
multicuturalistes vous rappellent à l'ordre et vous disent non pas vous !
Vous, vous devez rester avec votre communauté et écoutez votre père, votre
frère, votre mari. On ne vous aidera pas... C'est ça l'égalité ? Quand on
y réfléchit, le multiculturalisme est un système purement raciste ».
Depuis
janvier 2003, date de son entrée au Parlement, elle se bat pour faire voter des
amendements contre les mutilations sexuelles et les mariages forcés.
Inlassablement. Elle désespère du parti travailliste Hollandais. En tant que
défenseur du système multiculturel, donc communautaire, la gauche dépend du
vote musulman : une communauté d'un million de votants dont beaucoup
votent sur consignes pour le parti travailliste... Privée de sa liberté de
parole à gauche, elle a donc choisi de continuer à se battre depuis le parti
libéral, centre droit mais plus soucieux des libertés individuelles :
« le parti auquel j'appartiens désormais ne raisonne pas en termes de
communautés mais d'individus et pour moi c'est une question centrale ». Et
pourtant, même là, on lui demande mettre en sourdine ses griefs contre l'islam.
L'avant-propos de son livre, par exemple, celui où elle raconte avoir été
élevée dans la haine des non musulmans au nom de la religion ne figure que dans
les versions hors Hollande. Trop subversif.
Le
meutre de Van Gogh
En
assassinant Théo Van Gogh, les islamistes ont commis une grave erreur : on
commence enfin à l'écouter. Le meurtre de Van Gogh ou la désillusion
multiculturaliste Elle a fait la connaissance du réalisateur maudit en 2003,
par le biais de journalistes qui voulaient faire un film sur elle. Quelque
temps plus tard, Van Gogh s'est vu refusé d'animer un débat au dernier moment
sur pression d'un islamiste belge venu l'intimider avec son clan. Une
humiliation publique, à laquelle ont pris part plusieurs élus socialistes, et
qu'il n'a pas supporté. « Il était mortifié, il n'arrêtait pas de
m'appeler ». À peine rentrée de New-York, la députée tente de le
calmer : « Pourquoi es-tu si en colère ? Tu es réalisateur,
non ? Fait un film là-dessus au lieu de te mettre en colère ? »
Le réalisateur accepte... à condition qu'elle lui écrive le script.
Ce
sera Soumission, un texte qu'ayaan Hirsi Ali
a écrit à l'origine pour une pièce de théâtre. Quatre femmes victimes de la
religion, du voile, du viol et des châtiments corporels, avec pour seule
consolation des versets du Coran tatoués sur leurs corps. Une pièce hantée par
son histoire mais aussi par les récits qu'ayan devait traduire du temps où elle
faisait l'interprète pour les réfugiés, de 1995 à 2001. Comme ce jour où elle a
dû apprendre à une femme que son mari lui avait transmis le Sida. Son mari, qui
la trompait avec des prostituées, n'arrêtait pas de répéter : « C'est
impossible. Je suis musulman ». Van Gogh veut porter ce texte à l'écran,
mais Ayaan le met en garde : « C'est dangereux ». Elle ne veut
pas avoir sur la conscience la mort d'actrices que les islamistes pourraient
reconnaître. Le réalisateur lui propose de filmer de façon à garantir leur
anonymat et donc leur sécurité. Et eux ? Elle-même accepte de mettre son
nom, mais elle prévient de nouveau Van Gogh : « tu es fou de signer.
C'est dangereux. Tu as des enfants. Tu ne peux pas faire ça. » Il ne veut
rien entendre : « Si je fais un film en Hollande en 2004 sur lequel
je ne peux pas mettre mon nom sans mourir, cela veut dire que nous vivons en
pleine barbarie »...
Théo
Van Gogh est mort le 2 novembre 2004, assassiné d'un coup de couteau en pleine
rue par un militant appartenant à un réseau islamiste.Sous le couteau, un
papier rappelait la menace de mort à l'encontre de Hirsi Ali, obligée de partir
de cacher dans une base militaire. Elle et Van Gogh avaient tenté d'imaginer
d'où viendrait la menace : « Quand cela va-t-il arriver ?
Comment ? Est-ce que ce sera avec un couteau ou avec une bombe ?
Est-ce que ce sera un homme ou une femme ? » Cette question a trouvé
une réponse. Reste à savoir où va maintenant le modèle néerlandais,
passablement ébranlé ? « Nous avons des francophiles qui veulent
suivre l'exemple français, à l'image de la loi sur les signes religieux. Et
nous avons des anglophiles qui veulent rester au modèle communautaire ».
Ayaan Hirsi Ali, qui a appris les langues comme autant de passeport vers la
liberté, va peut-être se mettre au Français : « Je ne sais dire qu'un
seul mot en Français, mais c'est mon mot préféré... Laïcité ».
Caroline
Fourest
mercredi
25 mai 2005
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