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COVID et CRIMES

Ayaan Hirsi Ali à la France, pays des Lumières

Il semblerait, Chère Ayaan Hirsi Ali, que la lumière nous vienne plutôt aujourd'hui du Benglasdesh, avec Taslima Nasreen, ou de Somalie, avec vous, il y a peu de monde autour de Fanny Truchelut, ou Louis Chagnon, de Robert Redecker ... vous êtes nos Diderot, nos Voltaire, nos Zola ...
Nos juges, dont le parquet dirigé par notre gouvernement , nos dirigeants, nos médias, nos "intellectuels", nos "militants", préfèrent cracher sur ces hommes et femmes courageux, les qualifier de raciste, de haineux, les condamner moralement, pénalement, financièrement, et le peuple a décidé de fermer les yeux, et de ne pleurer à la limite que sur des personnes, pardonnez moi "exotiques" comme vous.


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3214,36-968808%4051-968927,0.html

LE MONDE 19.10.07

HIRSI ALI : "....la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de l'islam sur le continent européen. L'état d'esprit actuel de l'élite implique d'éviter tout débat par peur d'offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s'il s'agit de faire taire les gens comme moi.

La critique de l'islam est un tabou inscrit au coeur même de la religion.
Mais que les sociétés européennes, héritières des Lumières, s'imposent à elles-mêmes ce tabou, voilà qui est totalement nouveau. Et stupéfiant ! "

LE MONDE : La décision du gouvernement hollandais résonne-t-elle comme un avertissement pour tous ceux qui, en Europe, souhaitent débattre de l'islam ?

HIRSI ALI : Evidemment ! Mon cas fait passer la question de la liberté d'expression de la théorie à la pratique. Vous pouvez exprimer votre opinion, mais votre tête sera coupée. Si vous êtes musulman et que vous devenez un ex-musulman, si vous êtes une femme et que vous critiquez l'islam et son oppression, le prix à payer est la vie. Vivre dans une démocratie ne change rien à l'affaire. C'est un enjeu majeur pour nos pays, qu'aucun personnage politique d'envergure n'a encore osé prendre à bras-le-corps. Comme si ce n'était qu'un simple incident, alors que c'est rien de moins que la liberté d'expression qui se joue !

...C'est à la France d'être à l'origine du sursaut, d'ouvrir le débat. A la France de prendre la tête d'un mouvement visant à faire comprendre à tous les Européens que, ce qui se joue, c'est leur socle de valeurs et de principes les plus fondamentaux.
...Et parce qu'elle a hérité à la fois des Lumières et du système de la laïcité, qu'elle a une histoire et un rayonnement particuliers, la France a un rôle à jouer. C'est le pays de Voltaire ! Le pays de celui qui a dit : je ne suis pas d'accord avec vos idées, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez les exprimer.

...ne soyons pas naïfs : si les islamistes parviennent à réduire au silence un individu, voire un pays, ils ne s'arrêteront pas là. Et ils passeront au suivant, puis au suivant, puis au suivant..."