If the Russian love their children too
Dans les années 80 un chanteur demandait aux Russes d'enrayer la machine infernale l'Oppenheimer, "s'ils aimaient leurs enfants aussi". Question odieuse, et qui se posait pourtant.
Aujourd'hui, Wafa Sultan, syrienne devenue athée et affirmant que l'islam ne peut pas être réformé, pose en quelque sorte la même question, lorsqu'elle dit "nos aieux ne nous ont tranmis que des problèmes, pourquoi transmettre les mêmes problèmes à la génération suvante, pourquoi ? Nous devons faire quelque chose".
La chanson de Idir résonne dans le même sens, un père qui s'interroge sur ce qu'il a imposé à sa fille ... "Lettre à ma fille" :
"Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir,
Ajusté ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu’à ce soir
Tu m’as dit au revoir d’un regard, avant de quitter la maison
Le bus t’emmène à la fac, où tu te construis un horizon.
Je suis resté immobile, j’ai pensé très fort à toi
Réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit
C’est vrai, je ne te l’ai jamais dit -ni trop fort, ni tout bas
Mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas.
Je t’ai élevée de mon mieux, et j’ai toujours fait attention
À perpétuer les règles, à respecter la tradition
Comme l’ont faits mes parents (crois moi sans riposter)
Comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée.
Je t’ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres
Mais étais-ce pour ton bien ? Ou pour faire comme les autres ?
Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse :
C’est moi qui t’ai élevée, mais es tu seulement « heureuse » ?
...
Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève
Mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres ?
Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi
...
Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent ?
Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent ?
Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux,
Si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux…"
Que les parents musulmans se demandent avec lui, et avec Wafa Sultan : la loi islamique, ses inégalités, ses cruautés et les "problèmes" qu'elle entraîne : est ce cela qu'ils et elles veulent transmettre à leurs filles, à leurs enfants ?
Aujourd'hui, Wafa Sultan, syrienne devenue athée et affirmant que l'islam ne peut pas être réformé, pose en quelque sorte la même question, lorsqu'elle dit "nos aieux ne nous ont tranmis que des problèmes, pourquoi transmettre les mêmes problèmes à la génération suvante, pourquoi ? Nous devons faire quelque chose".
La chanson de Idir résonne dans le même sens, un père qui s'interroge sur ce qu'il a imposé à sa fille ... "Lettre à ma fille" :
"Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir,
Ajusté ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu’à ce soir
Tu m’as dit au revoir d’un regard, avant de quitter la maison
Le bus t’emmène à la fac, où tu te construis un horizon.
Je suis resté immobile, j’ai pensé très fort à toi
Réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit
C’est vrai, je ne te l’ai jamais dit -ni trop fort, ni tout bas
Mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas.
Je t’ai élevée de mon mieux, et j’ai toujours fait attention
À perpétuer les règles, à respecter la tradition
Comme l’ont faits mes parents (crois moi sans riposter)
Comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée.
Je t’ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres
Mais étais-ce pour ton bien ? Ou pour faire comme les autres ?
Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse :
C’est moi qui t’ai élevée, mais es tu seulement « heureuse » ?
...
Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève
Mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres ?
Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi
...
Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent ?
Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent ?
Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux,
Si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux…"
Que les parents musulmans se demandent avec lui, et avec Wafa Sultan : la loi islamique, ses inégalités, ses cruautés et les "problèmes" qu'elle entraîne : est ce cela qu'ils et elles veulent transmettre à leurs filles, à leurs enfants ?