Homosexualité-S
Quand la soit-disant avant garde la plus avancée rejoint les pires des esclavagistes antiques, il est permis de s'interroger sur la confusion des "luttes" des "gays" et des filles de Lesbos.
Ce sont bien en effet des militants "gays" qui osent réclamer le retour à l'exploitation des mères porteuses. Soutenues par de braves lesbiennes pas trop féministes ou drôles de féministes, qui, n'osent pas les décevoir (ha, cette oblativité féminine ...).
Voici le probleme posé dans cet article, comme il l'avait été aussi par Michèle Causse ( http://www.lestoilesroses.net/article-pourquoi-les-gays-ne-peuvent-ils-etre-les-allies-objectifs-des-lesbiennes-par-michele-causse-38619445.html )
et Marie-Jo Bonnet :
" http://www.ainfos.ca/03/jan/ainfos00537.html
Gays, lesbiennes, même combat ?
Les discriminations homophobes valent pour les gays comme pour les lesbiennes.Cela signifie t'il que les uns et les autres ont ce même et unique fléau à combattre, l'homophobie ? Pas si simple. Car il reste une différence de taille : les gays sont des hommes, et les lesbiennes des
femmes. Les premiers appartiennent au groupe dominant, les secondes au groupe dominé. Le fait d'appartenir à un groupe discriminé n'empêche pas forcément les gays d'être sexistes. Ils n'identifient pas tous l'homophobie comme un avatar de la tyrannie patriarcale, qui n'admet pas la moindre fausse note dans l'ordonnance des rapports sociaux de sexe
(Pourquoi les gays ne peuvent-ils être les alliés objectifs des lesbiennes ?, Michèle Causse)."
A lire sur le sujet de la grossesse, pour réfléchir aux notions d'essentialisme et de matérialisme : le chapitre " L'amour est un besoin physiologique " de Jean-Jacques Servan Schreiber "Gérer son stress, où il est rappelé que même les bébés rats cessent de grandir quand ils sont privés de l'amour maternel.
Autrement dit : l'utérus artificiel n'est pas pour demain. Le quasi déni de maternité auquel conduit la situation de mère portesuse est une forme de maltraitance prénatale. Quant à l'homme "enceint" dont rèvent certain(e)s, c'est ... un homme qui serait devenu physiquement femme pour "l'essentiel".
MEMO : ancien article sur les droits des femmes et certains militants gays :
ARENE
Il y a un an et demi , pendant la préparation des Assises pour les Droits des Femmes, Irène Théry nous expliquait que nous avions tort de crier au loup, que l’Ordre Moral c’était fini et bien fini, que même la droite ne voulait plus d’un retour au shéma ancien de la famille...
C’était quelques temps après la parution de « La tentation de l’Innocence » de Pascal Bruckner, critique d’un infantilisme ambiant qui se manifesterait entre autres par le sentiment hypertrophié d’être victime: tiens, par exemple, le cliché de la femme victime tel que les féministes « américaines » le développent...
Aujourd’hui, pendant la journée de l’ANEF consacrée aux CUCS, PACS etc..., le 13 juin dernier, Irène Théry nous dit sa surprise devant la virulence des attaques que ses propositions pour établir l’égalité entre concubins homos et hétéros ont déclenchées. Attaques des réactionnaires, des défenseurs de la famille « traditionnelle » s’entend. Car il y a eu aussi les agressions verbales des « copains » gays : par exemple, lancé par un journaliste connu (pas par n’importe quel petit taré) « On te fermera ton clapet, conasse ! »; mais ceci est une autre histoire.
Bref, descendue dans l’arène avec les « marginales », défendant, appliquée mais insouciante, des propositions qui lui paraissaient couler de source, aller de soi, dans les temps modernes et éclairés que nous vivons, Irène Théry s’aperçoit, hé oui, que les tenants de l’Ordre familial existent, et qu’ils tapent dur.
C’est fou ce que l’on voit mieux la m... quand on est dedans.
Elisseievna 1998
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