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COVID et CRIMES

La révolte de Krzysztof Charamsa





Krzysztof Charamsa n'est pas tout à fait n'importe qui dans l'Eglise. A la quarantaine, il fait partie d'une des plus importantes instances doctrinale du Vatican, il enseigne, il est passionné par la théologie, il en parle en parfaite connaissance de cause.

Il parle avec beaucoup de justesse de la souffrance infligée aux homosexuels par tant de prêches et de prêtres. Il leur reproche cette cruauté qui mène à la mort d'homosexuels.

Il explique que la condamnation actuelle de l'homosexualité par l'"Eglise" s'étend à l'homoaffectivité et pas seulement à homogenitalité, dont il est question dans la Bible. 

Il est très important qu'il le dise, qu'il le reconnaisse, même si son livre est en fait assez bref et n'entre peu être pas dans toutes les explications et précision qui seraient utiles pour donner une image complète de la réalité contemporaine de l'attitude des prêtres.

Il cite des propos terribles de la part de leur part. Il rappelle la décision à mon avis très nocive de Benoît XVI d'interdire la prêtrise aux homosexuels. 

Il est impossible de savoir, pour quelqu'un de l'extérieur, dans quelle mesure ses propos sur l'intérieur de l'Eglise, sur l'ensemble des prêtres, sont ou pas exactes ou justes.

Un livre passionnant.

Bémol concernant sa référence à Kinsey, plus que douteuse. 

La première pierre 

Moi, prêtre gay, face à l'hypocrisie de l'église

Krzysztof CHARAMSA

La pierre angulaire est la première à être posée quand on construit un édifice. C’est la plus importante, celle qui doit tout soutenir. Pour Krzysztof Charamsa, cette première pierre a été son coming out du 3 octobre 2015. Alors qu’il exerçait depuis de nombreuses années de hautes fonctions au sein du Vatican, ce prêtre polonais a annoncé publiquement son homosexualité à la veille du synode sur la famille, afin de dénoncer l’hypocrisie de l’Église catholique. Une institution qui, depuis des siècles, instrumentalise les questions sexuelles pour imposer son propre pouvoir.
À travers ses préceptes et doctrines, l’Église conditionne ses fidèles à ne pas vivre sereinement leur sexualité. Ainsi, et alors même qu’elle parvient à dissimuler parfaitement les crimes de pédophilie, elle alimente, dans le secret du confessionnal, le sentiment de soumission des femmes à leurs époux, la culpabilisation de l’amour, la stigmatisation des homosexuels et des transsexuels, qu’elle considère comme des pestiférés. Or, selon K. Charamsa, le clergé catholique est lui-même composé en très grande partie de prêtres homosexuels. Qui se trouvent réprimés et contraints à la clandestinité.
Démis de ses fonctions par le Vatican, K. Charamsa souhaite avec ce livre secouer les consciences et poser les bases d’un nécessaire renouveau de l’Église. Une institution en laquelle il veut toujours croire, mais qui, si elle veut continuer à exister comme guide spirituel, doit commencer par respecter chaque personne.

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