Krzysztof Charamsa n'est pas tout à fait n'importe qui dans l'Eglise. A la quarantaine, il fait partie d'une des plus importantes instances doctrinale du Vatican, il enseigne, il est passionné par la théologie, il en parle en parfaite connaissance de cause.
Il parle avec beaucoup de justesse de la souffrance infligée aux homosexuels par tant de prêches et de prêtres. Il leur reproche cette cruauté qui mène à la mort d'homosexuels.
La première pierre
Moi, prêtre gay, face à l'hypocrisie de l'église
Krzysztof CHARAMSA
À travers ses préceptes et doctrines, l’Église conditionne ses fidèles à ne pas vivre sereinement leur sexualité. Ainsi, et alors même qu’elle parvient à dissimuler parfaitement les crimes de pédophilie, elle alimente, dans le secret du confessionnal, le sentiment de soumission des femmes à leurs époux, la culpabilisation de l’amour, la stigmatisation des homosexuels et des transsexuels, qu’elle considère comme des pestiférés. Or, selon K. Charamsa, le clergé catholique est lui-même composé en très grande partie de prêtres homosexuels. Qui se trouvent réprimés et contraints à la clandestinité.
Démis de ses fonctions par le Vatican, K. Charamsa souhaite avec ce livre secouer les consciences et poser les bases d’un nécessaire renouveau de l’Église. Une institution en laquelle il veut toujours croire, mais qui, si elle veut continuer à exister comme guide spirituel, doit commencer par respecter chaque personne.
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