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COVID et CRIMES

Les cas de non choix de l'avortement


Il faudrait arrêter le déni, tout déni, toute occultation, est dol, privation par principe du droit de décider en toute lucidité.

La vie humaine, la vie commence à la fécondation, les premières cellules nées de la première forment un individu vivant et unique au monde.

Incitation à l'avortement, droit de décider de la vie d'autrui, obligation des soignants ...

La quantité et la gravité des situations de contrainte, de pression, de mépris de la vie d'autrui, dans les récits qui suivent sont frappants.

Les femmes sont victimes de pressions diverses, les médecins et soignants aussi,
certains hommes sont oubliés.

Les auteurs des pressions sont dans l'impunité la plus totale aussi violente qu'ait été leur action, dès lors qu'ils évitent la contrainte physique.

Les médecins et militant-e-s vivent au quotidien ce qu'on leur enjoint d'épargner aux femmes de vivre : voir les embryons vivants puis morts.

Suffit il de ne pas voir pour ne pas imaginer et vivre émotionnellement ?

La loi donnant un droit à l'avortement est indispensable pour reconnaître que personne mieux que la femme concernée ne peut décider de sa grossesse. Quels effets a -t-elle ?
Elle permet d'éviter les situations d'avortements les plus dangereux et tardifs, et encore pas toujours, d'une part.
Mais d'un autre côté, en légitimant un acte dans le principe, elle a aussi pour résultat un manque de réflexion des adultes, dont certains s'aperçoivent seulement au moment où ils se retrouvent parents inattendus, des questions soulevées par leur situation.

Le droit à la sexualité "libre", sans frein, nécessite le droit d'avorter. Aucun moyen de contraception n'est totalement efficace.

Dès lors il y a un choix éthique à faire, et ce choix doit être clair. Sans quoi la sexualité sans frein n'est pas une sexualité réellement libre.

Des femmes meurent d'avorter, les unes parce qu'elles l'ont fait sans aide médicale, ou malgré l'aide médicale, les autres parce qu'elles n'ont pas voulu avorter ou se sont rendu compte trop tard qu'elles ne l'auraient pas voulu.

Des hommes souffrent de la perte d'un enfant, même quand sur le moment ils ne l'ont pas voulu.

Le droit à la sexualité sans limite est prioritaire.

Le droit des hommes à la sexualité sans limite surtout. Les femmes se sentent obligées de prendre des hormones à vie pour ce droit des hommes. Qui eux mêmes se sentent obligés d'exercer ce droit pour cause d'identité masculine.

Telle est la vision dominante actuelle. Seuls des fêlés, les allumé-e-s lesbiennes radicales ou écolos ou cathos y dérogent.

Sommes nous réellement libres ?
Sommes nous réellement féministes ?

La fureur des partisans du droit à la sexualité sans limite - dès lors qu'il y a "consentement" des partenaires - lors que la réalité biologique est simplement énoncée, la répression de plus en plus intense contre les soignants qui ne supportent pas de tuer des êtres humains commençant, l'interdit fait aux jeunes de réaliser, de voir, la simple réalité biologique que représente un début de vie humaine et sa fin, lorsqu'il leur est "enseigné" comment se comporter et choisir dans leur vie, me paraissent aussi effarant que la violence et la répression contre les femmes qui veulent choisir avec qui elles vivent, qui veulent décider ce qu'elles font de leur propre corps, et le déchaînement de mépris et de sadisme contre celles qui se sentent incapables de vivre une grossesse.

Dans les deux cas, il s'agit d'imposer la "réalisation de soi" par l'asservissement ou la mort d'autrui, dans les deux cas il s'agit d'une logique attribuant aux uns plus de valeur et de droit à être qu'aux autres.




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