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COVID et CRIMES

Féministes et islam

Les féministes se sont peu interessées au droit, aujourd'hui ceci les affaiblit encore pour comprendre le problème de l'islam, qui est un régime politique et un système juridique.

La plupart des féministes "les plus avancées" dans la lutte contre l'"islamisme" tiennent encore à distinguer "islam" et "islamisme" au nom d'idées fausses sur l'essentialisme ( cf mon article sur "Essentialisme et islamophobie : même sophisme).

Les exceptions les plus connues étant Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali, et plus récemment Mina Ayadi.

Quelques autres protestent (dont nous au C.E.R.F.)

Des féministes ont déjà protesté contre l'inertie des féministes contre "l'islamisme".
Phillis Chesler ( "la Mort du Feminisme"), Elisabeth Badinter ("Fausse route"), Liliane Kandel ("Un foulard qui suscite d'étranges cécités" Le Monde 7.07.03)
Elle écrivait :
"Le plaidoyer de nos nouveaux "féministes" ressemble fort à ces analyses qui, autrefois, expliquaient que "du point de vue des femmes", le IIIe Reich ne différait guère de la République de Weimar ou des pays démocratiques voisins : la dénonciation vertueuse du machisme et de la "domination masculine" permettait d'oublier, tout simplement, les différences entre totalitarismes et démocraties...Comment se résigner à de telles méprises ? Pour celles et ceux, nous étions nombreux, aux yeux de qui le féminisme était d'abord une exigence de liberté, un désir d'histoire et une passion politique, il est pour le moins ironique de le voir ainsi utilisé au bénéfice de rhétoriques aveugles au politique, à la violence des temps et aux bouleversements de l'histoire. "

D'où la question : étrange aveuglement féministe. Etrange par exemple que l'hymne des femmes soit ... la reprise du "Chant des Marais" des prisonniers des camps, comme si l'un venait remplacer l'autre.

Ce blog présente quelques tentatives pas si premières d'un féminisme qui rime avec Liberté, Emancipation, anti-totalitarisme ...