Article épinglé

COVID et CRIMES

Encore des députés pour imposer la résidence alternée .... !


Pour mémoire mon article de 2014 sur le sujet :

http://www.bvoltaire.fr/proposition-de-loi-pour-residence-alternee-des-parents/


Au nom de l’égalité… des parents, principalement, et sous prétexte du droit d’être élevé par ses deux parents, comme si le devoir et droit de visite n’existaient pas, le Code civil a instauré, pour des enfants souffrant déjà de la séparation de leurs géniteurs, la peine de nomadisme à perpétuité.
Premier coup : papa et maman ne s’aiment plus. Deuxième coup : une vie avec un sac de voyage. À se demander ce que l’on fait sur cette terre…
Souvenons-nous que c’est au nom de l’égalité que la loi sur la garde alternée a été instaurée en France en 2002 alors que les pédiatres ont montré ses effets désastreux, d’autant plus désastreux que l’enfant est petit. Beaucoup ont parlé à son propos de « premier jugement de Salomon ». Peu se sont élevés pour contester l’enfant coupé en deux. Et un certain nombre de féministes ont mené un débat qui, à mon avis, ne les a pas honorées, en accusant les opposants à cette loi de vouloir perpétuer l’obligation faite aux femmes d’avoir la charge principale des enfants. Bien sûr, le fait que des hommes tentent de faire peser cette charge principale sur elles est une réalité et doit être critiqué… mais pas aux dépens des enfants.
D’autant que la loi de 2002 est un bel instrument pour les pères pervers pour maltraiter leurs ex. Cette loi a en effet été instaurée en France, avec sa pire version, permettant au juge d’imposer cette alternance contre la volonté d’un des parents. « C’est pour leur bien », objectent les parents la bouche en cœur, « nos enfants ont besoin de nous deux, épanouis, vivant nos nouvelles passions, chacun dans nos nouveaux petits chez-nous ».
Je propose, devant tant de bonne volonté, de remettre les choses à leur place, chacun dans son rôle, et d’inverser la loi. Si résidence alternée il y a, ce sont les parents qui devraient alterner leur résidence, et c’est l’enfant qui devrait avoir une maison unique, une résidence permanente.
Je propose donc que l’article 373-2-9 soit ainsi rédigé : « En application des deux articles précédents, si les deux parents en sont d’accord, la résidence de l’enfant étant fixée au domicile d’un des parents, chacun des parents pourra y résider alternativement pour exercer son devoir de garde de l’enfant. Si les deux parents en sont d’accord, la résidence de l’autre parent pourra être utilisée comme résidence secondaire par le parent chez lequel est fixée la résidence de l’enfant, durant la présence de l’autre parent au domicile de l’enfant. »
Je me demande combien il y aura de volontaires pour vivre la valise à la main.

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