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COVID et CRIMES

Les chinois à Paris -Jean Yanne 1973

Le parrallèle avec les "chinois" ne concerne ni les chinois, ni exactement les partisans de la charia présents ici, mais il est tout à fait exact pour tous ceux des français qui acceptent la soumission ...


http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18787134&cfilm=33113.html


 


René Viénet, sinologue dans la revue Le Monde Chinois :


Jean Yanne a réalisé non pas une pochade sur une fantasmagorique irruption de l’APL en Europe, mais une remarquable (et, par moments, effrayante de réalisme) peinture d’archétypes français alors abondants dans les couloirs des universités, et à chaque carrefour de la société française, plus précisément encore une évocation de leurs grands-parents dans une époque plus sanglante. Michel Serrault, Daniel Prévost, Jacques François, Bernard Blier et des dizaines d’autres grands comédiens – sans oublier Nicole Calfan – furent remarquables pour restituer toutes les nuances d’un subtil scénario signé par Jean Yanne (1933-2003), Gérard Sire (1927-1977), et Robert Beauvais (1911- 1982). Mais ce qui réjouit peut-être plus encore les spectateurs chinoisqui achètent ce DVD, aujourd’hui, en Chine, c’est la parodie des opéras- ballets-modèles, l’irrésistible Carmen dansé comme dans une mise en scène kitsch de Mme Mao (ne pas oublier de relire Camarade Jiang Qing, de Roxane Witke, qui est une sorte de Rozenkranz ' Guildenstern sont morts en regard des soliloques hamletiens de Mao reproduits dans Vive la pensée du Président Mao).

À ceux qui chipoteraient en écrivant dans leur thèse de doctorat que Jean Yanne a eu la main lourde dans la satire, on ne peut que recommander de relire Sollers, Badiou et, plus encore, les célèbres pages dythirambiques de Roland Dumas et François Mitterrand à leurs retours de Chine, en extase prolongée devant le “ Grand bond en avant” ; puis de visionner les anciennes bandes d’actualités que la Chine libère peu à peu pour vacciner les uns (en Chine) et les autres (hors de Chine) sur les “ quadrilles de la loyauté” que tous, pilotes d’avions et tireurs d’élite compris, devaient danser devant les bustes de Mao, en dessinant avec leurs bottines le caractère “ loyauté” [au président Mao]. » 


 Mon commentaire :
la lâcheté décrite par Yanne est bien celle qui s'étale aujourd'hui face aux musulmans militants

elisseievna

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