Article épinglé

COVID et CRIMES

Le chantage contre moi




https://youtu.be/U-lUoZkLU0o


Certains me font clairement comprendre le message suivant : tais toi ou tu vivras comme Zineb El Rhazoui.

Effectivement je partage ses idées, que j'énonce depuis plus de dix ans. Comme elle le demande d'ailleurs, disant qu'il faut que nous soyons nombreux à dénoncer "l'islam", mot entendu comme la doctrine de l'islam et non comme désignant les populations sous loi islamique.

Je gène : je suis défenseuse des droits humains fondamentaux des personnes quelles que puissent être leurs opinions ou origine, je suis féministe, je suis athée, je suis juive et métèque russkof pur sucre. Il faudrait que les seuls dénonciateurs de "l'islam en soi", puissent être désignés comme racistes fascistes ou musulmanes excisées perturbées par les persécutions ou musulmans détraqués racistes envers eux mêmes...
Comme Zineb El Rhazoui (certes moins qu'elle), j'ai étudié l'islam en lisant à la source les textes et ouvrages classiques d'enseignement du droit islamique.

D'autres féministes originaires de pays conquis par l'islam, d'autres hommes d'autres femmes venus de ces pays, pensent depuis des décennies comme Zineb El Rhazoui et me demandent de ne pas les abandonner en me taisant.
Aquila de France, Zohra Needamal, Nonie Darwish, et d'autres hommes et femmes qui n'osent pas parler en public.

Je crois comme Wafa Sultan et Aquila de France qu'il faut agir pour un "monde sans islam",
 je crois qu'il n'y a pas plus grossière "essentialisation" des personnes des pays conquis par l'islam que celle qui consiste à dire qu'ils ne pourraient pas changer d'opinion, qu'ils "seraient" "intrinsèquement" et non pas seulement historiquement, et intellectuellement pour certains, "musulmans",

or l'islam est une opinion, ni plus ni moins, une opinion récente relativement, un fascisme comme un autre, comme notre Europe a su si bien en inventer également, comme il y en a eu et il y en aura ailleurs et d'autres, tant que l'"humain" sera "humain" ..

et je crois au contraire qu'il serait bénéfique pour tout le monde que les personnes dites ou se disant "musulmanes"cessent d'être soumis de force à l'islam ou cessent de croire que le message du coran et de la sunna de "Muhammad" serait divin, sans quoi la violence venue des textes, certes peut être tempérée par moment, mais elle perdurera,

je pense en tout état de cause, que si l'existence de réformes profondes de l'islam peut éventuellement être envisagée, elles passent d'abord par la reconnaissance précisément de la liberté de critiquer l'islam sans le payer de sa vie, liberté consubstancielle à une religion ou une idéologie pacifique.




Zineb El Rhazoui : la femme la plus protégée de France

Par Chloé Aeberhardt   Publié le 

Article et entretien datant de janvier 2016 

Il y a un an, le 7 janvier 2015, la journaliste de « Charlie Hebdo » Zineb El Rhazoui, en vacances, échappait à la tuerie. Quelques jours après les attentats de Paris, nous avons demandé à celle que les islamistes ont menacée de mort sa réaction et le récit de sa vie sous contrôle.
(...)
. « Pouvez-vous m'envoyer un message deux jours avant notre rendez-vous pour préciser l'endroit ? Je dois le dire à l'avance à l'équipe de protection », nous demandait-elle par texto. Elle préfère que nous nous voyions ailleurs que chez elle. Son domicile est un « bunker » dont elle ne tient pas à communiquer l'adresse. Longtemps restée discrète dans les médias français, Zineb a repris la parole après les attentats du 13 novembre. « Je me suis décidée à m'exprimer quand j'ai commencé à entendre des aberrations, explique-t-elle. Comme s'il suffisait de bombarder Raqqa pour éradiquer le terrorisme en France. » 
(...)

« L'engagement de Zineb est né au lycée public, croit savoir son amie. C'était dans une petite ville plutôt défavorisée. Les cours obligatoires d'éducation religieuse ont agi sur elle comme un déclencheur. Il ne faut pas se voiler la face, on y enseignait la haine et la misogynie. »
(...)
Depuis, Zineb n'en finit pas d'ouvrir sa grande gueule, au sein de Mali, puis à Ni Putes Ni Soumises et à « Charlie Hebdo ». Après l'année noire qu'a été 2015, on ne s'étonnera pas qu'elle ait beaucoup de choses à dire. Et ce ne sont pas les fous d'Allah qui l'empêcheront de parler.
  • Marie Claire : Vous avez accepté cette interview pour réagir aux « aberrations » que vous entendez dans les médias depuis le 13 novembre. De quelles aberrations s'agit-il ?
Zineb El Rhazoui : Je ne supporte plus ces gens qui passent leur temps à dédouaner les vrais coupables. Il y a ceux qui justifient les actes des terroristes en les présentant comme des victimes de la crise économique. Au sein de l'extrême gauche, notamment, on prétend que les attentats de novembre sont une conséquence de la politique extérieure de la France. En janvier 2015, les mêmes nous expliquaient qu'en dessinant le Prophète, la rédaction de « Charlie Hebdo » l'avait bien cherché… Pour ces gens-là, les terroristes ont toujours une excuse.

  • D'où vient le problème, alors ?  Tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais tous les terroristes sont musulmans. Cette idéologie de la mort trouve son origine dans l'islam, dans le rapport qu'on entretient avec ses textes.(...)
  • Vos détracteurs vous accusent d'islamophobie. Ils n'ont donc pas tort ?
Je suis contre l'islam, car l'islam est contre moi. En tant que femme, je suis considérée comme un être inférieur au regard de la loi. Au Maroc, où l'islam est religion d'État, l'héritage auquel peuvent prétendre les femmes correspond à la moitié de celui des hommes. Pourquoi voulez-vous que je respecte l'islam ? Je respecte les individus et les idées que j'estime dignes de respect. Le drame, c'est qu'en France, si vous critiquez l'islam, vous passez immédiatement pour un raciste. Pourtant, ce ne sont pas leurs origines qu'on reproche aux radicaux, mais leur bêtise. Si être islamophobe c'est être raciste, alors je suis raciste contre qui, contre moi-même ?
(...)
  • En février 2015, vous avez été victime d'une campagne de menaces de mort sur les réseaux sociaux. Il était question de vous « broyer le crâne avec des grosses pierres » et de vous « trancher la gorge ». Pourquoi les islamistes en ont-ils autant après vous ?
Parce que je suis une femme d'origine musulmane qui, à leurs yeux, devrait être une épouse docile, occupée à préparer le tajine. Pour ne rien arranger, je parle parfaitement l'arabe et je connais mieux le Coran que les frères Kouachi, qui ont dû lire « L'islam pour les nuls » sur le tard. Lorsque je critique leur religion, je la critique en connaissance de cause, et cela leur est insupportable.
  • Cela fait presque un an que vous êtes protégée en permanence. N'êtes-vous jamais seule ?
Si, quand je dors ! Je ne peux pas vous dire combien de personnes me protègent, ni quelle est la nature exacte du dispositif, ce serait mâcher le travail des types qui veulent ma mort.
Zineb se tourne en direction du chef de groupe. « Quelqu'un m'a dit hier que j'étais la femme la plus protégée de France, c'est vrai ou ce n'est pas vrai ? Il doit y avoir des ministres plus protégés que moi, non ? » Il réfléchit. Non, il n'y en a pas.
  • Y a-t-il des choses que, depuis que vous vivez sous protection, vous ne pouvez plus faire ?
J'ai la chance d'habiter en France où, contrairement aux Etats-Unis, les gardes du corps ne soustraient pas la personne qu'ils protègent au monde. Je vis dans une prison, mais c'est une prison mobile. Réaliser des reportages reste compliqué, mais j'ai le droit de sortir avec mes copines. Cet été, on a bu des coups en terrasse, au Carillon, justement.
L'espace d'une seconde, la flamme dans sa voix vacille. Puis elle se reprend et plaisante avec un des policiers qui la protègent : « Voilà pourquoi tu nous engueules quand on reste trop longtemps en terrasse. Trois verres, tu dis OK. Trois bouteilles, c'est non. » Le chef de groupe sourit. « Nous non plus on ne veut pas mourir, confie-t-il. Alors quand elle nous met en danger, on le lui dit. »


https://youtu.be/6y_zB5Qmt2E



https://youtu.be/1qHgnBI3J54



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