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COVID et CRIMES

" Pour les délateurs : pas de rédemption ! "




un malshin est un Juif délateur qui dénonce ses frères 

Il convient de différencier deux types de mosser [=dénonciateur]: 
il y a celui qui le fait pour une raison nécessaire, comme p. ex. dénoncer un trafiquant ou autre délinquant, et c'est souvent une mitzva [voir réponse 48728]. 

Et il y a celui qui le fait dans son intérêt personnel, p. ex. qui dénonce un juif aux autorités [antisémites] pour obtenir une prime ou tout autre avantage. 
C'est le délateur dont nous disons dans la prière: "lamalchinim al tehi tikva" [=pour les délateurs - pas d'espoir (de rédemption)]. 
La halakha a établi qu'un tel délateur, même s'il ne provoque qu'une perte financière, est passible de mort car toute dénonciation risque de mettre en danger le juif en question et souvent toute la communauté et tous les juifs [voir Shoul'han 'Aroukh 'Hochen Michpat chap.388 par.10]. 
Il est considéré comme rodef [=persécuteur], et -dit le Shoul'han 'Aroukh ['Hochen Michpat chap.425 par.1]- même de nos jours, il convient de le punir au moins par le 'herem [excommunication], ou tout châtiment corporel qui semblera nécessaire aux yeux du Beit-din. 

De nos jours, il est absolument interdit de lyncher un mosser ou de l'exécuter sans procès, et c'est seulement par l'intermédiaire d'un tribunal équitable [juif ou non-juif] qu'il sera jugé, et il n'y a là dessus aucune ma'hloket [=divergence d'opinion] entre les poskim [voir Te'houmim vol.5 page 356; et vol.19 page 40 et suivantes.]. 

Reouven Ouziel

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