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COVID et CRIMES

Samantha Geimer et Roman Polansky









Contrairement à ce que dit Finkielkraut, le viol de Samantha Geimer, agée de 13 ans par Roman Polansky était une violence terrible et impardonnable, 
mais il est aussi évident que le fait de systématiquement gommer que Polansky a écrit une lettre d'excuse à Geimer, (après des années pour operer une prise de conscience de la part de cet homme), 
montre une mauvaise foi de la part de ses accusateurs, souvent visiblement du a l'antisémitisme, ou a un mépris envers sa victime, ou les deux.


Aujourd'hui, Samantha Geimer félicite Roman Polansky pour son film :




 Par Marc Fourny
Publié le 11/09/2019 à 15:42 | Le Point.fr

« Félicitations, Roman… » Voilà un message qui devrait embarrasser les ligues féministes. Alors qu'elles s'étaient scandalisées de voir un film de Roman PolanskiJ'accuse, présenté à la Mostra de Venise, elles n'ont pu qu'assister au sacre du cinéaste, qui a reçu ce week-end le Lion d'argent (grand prix), avec en prime un tweet de félicitations de son ancienne victime, Samantha Geimer. En 1977, alors qu'elle était âgée de 13 ans, Samantha avait été abusée par Polanski dans la villa californienne de Jack Nicholson, en marge d'une séance de photos. C'est d'ailleurs en raison de cette affaire que le cinéaste n'avait pas fait le déplacement à la Mostra, envoyant son épouse Emmanuelle Seigner le représenter sur place. Le réalisateur, âgé de 86 ans, fait en effet toujours l'objet de poursuites internationales et craignait d'être extradé vers les États-Unis, qui refusent de fermer le dossier.
Pourtant, voilà longtemps que Samantha Geimer, aujourd'hui quinquagénaire, a pardonné à Roman Polanski. Dans un premier temps, ce dernier avait plaidé coupable de détournement de mineure, fait quarante-deux jours de prison, avant de partir vers la France pour plus de sûreté, craignant que le juge ne modifie sa sentence. Cela a conduit la justice à le considérer comme un fugitif… Pour Samantha Geimer, qui affirme n'avoir « aucune rancœur » contre lui, l'affaire est close : Polanski a payé sa dette, fait de la prison, présenté ses excuses et payé 500 000 euros de dommages et intérêts. Lassée de voir son nom mêlé à cette histoire depuis quarante ans, elle a même demandé plusieurs fois à la justice d'abandonner définitivement les poursuites « pour que ce chapitre se referme » – à chaque rebondissement, elle dit recevoir 500 coups de fil pour lui arracher un commentaire.
D'où le ton très remonté de son dernier message qu'elle a posté sur son compte Twitter, comme pour régler ses comptes : « À tous ceux qui m'insultent, me dénigrent et se servent de moi, qui tweetent au sujet de mon viol comme s'il s'agissait de pornographie, excités par l'usage de mots vulgaires, excités par leur propre haine. Félicitations, Roman. Je me désole pour nous deux que la corruption qui règne au sein de la cour de justice de Los Angeles semble ne jamais devoir prendre fin. »
Cette dernière phrase fait allusion aux nombreuses critiques dont Samantha Geimer accable les différents juges qui se sont occupés du dossier, les soupçonnant de « vouloir faire leur pub » par médias interposés. « Moi, j'aimerais qu'une enquête soit ouverte à propos de la mauvaise conduite de mon affaire », insistait-elle il y a 2 ans, dans un documentaire réalisé par la chaîne britannique ITV. « Pour qu'on puisse montrer que le juge a menti, que Roman a purgé sa peine et qu'il a essayé de bien agir ! Il s'est excusé, il a avoué, il a purgé sa peine. »

elisseievna

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