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COVID et CRIMES

Avortement et toujours plus ?

" 4 mois, 3 semaines, 2 jours "



Réponse de Naibed à mon précédent message (http://elisseievna.blogspot.com/2010/03/le-8-mars-pour-le-gouvernement-se.html ):

http://naibed.blogspot.com/2010/03/droits-des-femmes-avortement-et.html


Droits des femmes, avortement, et gramscisme

Intéressant coup de gueule de mon amie Elisseievna sur son blog, intitulé :

Le 8 mars pour le gouvernement, se résume à ... plus pour l'avortement

(...)

Réponse à Éli : difficile débat que celui sur les droits des femmes et l'avortement !

Récemment, j'ai presque provoqué un tollé en illustrant ce thème, lors d’une journée consacrée au féminisme. J'avais en effet commencé mon exposé en rappelant qu'en la matière, le droit des femmes, c'est *aussi* le droit de ne *pas* avorter si elles ne le souhaitent pas ! Stupéfaction dans la salle, où certaines "féministes" n'en croyaient pas leurs oreilles. Pourtant ce droit incontestable non seulement importe, lui aussi, mais il est régulièrement enfreint : des femmes sont poussées à avorter, subissent une pression terrible de leur compagnon ou de leur entourage, sans que beaucoup de féministes ne s'en soucient. Si, malgré tout, elles décident de garder l’enfant, elles manquent souvent de support, qu’il soit psychologique, social ou financier. J’avais ensuite embrayé sur votre sujet, en ajoutant que ce manque de support frappait particulièrement les femmes qui travaillent, mais aussi les entreprises, et que le pendant du droit des femmes à un salaire égal pour un travail égal impliquait, pour les entreprises, un droit d’être soutenues, elles aussi pendant cette période. Et que la société dans son ensemble devait réfléchir à un soutien financier, mais aussi soutien organisationnel pendant cette période, pour assurer au mieux tant la transition pendant l’absence de la jeune mère, que sa réinsertion au mieux pour elle mais aussi pour l’entreprise, à la fin de son repos d’accouchement. Sans oublier, bien sûr de favoriser les crèches d’entreprises (qui sont une partie, mais pas la totalité, de la solution). Bien entendu, nos "féministes", sans doute vaguement culpabilisées, se sont empressées de s’emparer de ce dernier point en édulcorant tout le reste….

En ce qui concerne nombre de féministes de gauche, nul doute n’est plus permis aujourd’hui : leur combat était d’abord un combat gramscien, une lutte fantasmée de tous les groupes opprimés autoproclamés (enfants, femmes, homosexuels, noirs, sans-papiers, immigrés, musulmans….) contre la culture d’un groupe que nos gauchistes décrètent « dominant », même si ils et elles se gardent d’expliciter d’avantage, mais dont on comprend, après élimination de toutes les autres possibilités, qu’il s’agit du groupe des hommes blancs, occidentaux, hétérosexuels, et d’origine judéo-chrétienne. La bévue de Miss Gros Bourrin d’Areva, Miss "autre-chose-que-le-mâle-blanc", aura au moins eu le mérite de désigner clairement et sans fard, la cible de toutes ces attaques racistes gramsciennes.

Nous savions déjà, vous et moi, Éli, que nombre de « féministes » ont toujours confondu féminisme et guerre des sexes ! Mais nous savons maintenant *qui* plus précisément est visé par cette guerre des sexes. Et ce n’est ni – par exemple - le président noir qui plastronne au milieu de ses épouses (dont une s’est d’ailleurs suicidée), ni le barbu musulman qui bâche sa femme et la bat (voire la lapide) à l’occasion. Tout ça, ce n’est pas grave : c’est culturel et d’ailleurs, s’ils font ça, c’est parce qu’ils sont « opprimés » !

Ce qui ramène à un autre point que j’ai souvent développé par le passé : la nécessité pour le féminisme de ne pas seulement défendre le droit des femmes à l’égalité, mais aussi celui des hommes, lorsqu’il est bafoué (notamment en matière de divorce). Non seulement pour une question d’équité et de logique (si le féminisme défend l’égalité des sexes, il doit le faire de façon cohérente et non partisane), mais aussi pour couper l’herbe sous les pieds du masculinisme, ce suce-roue, cet ersatz de féminisme. Las, non seulement je n’ai jamais été écoutée, mais je me suis fait virer (des CDG notamment) comme une malpropre !

Aujourd’hui, non seulement le féminisme, en tant que mouvement humaniste, a perdu toute crédibilité auprès de beaucoup pour s’assimiler exclusivement à un lobby pro-femmes (légitimant, du même coup le masculinisme, comme seul mouvement à défendre les hommes), mais il se révèle aujourd’hui que même cette définition réductrice n’était pas vraie pour nombre de femmes de gauche, qui l’ont toujours considéré comme un simple accessoire de la « lutte des classes », un accesoire que l’on pouvait tout simplement remiser au rayon des articles démodés lorsqu’on n’en a plus besoin, ou que cela risque de gêner d’autres « groupes z’opprimés ».

Je crains qu'il ne me reste plus qu'à entamer ma complainte, à la manière de Rutebeuf !


Que sont mes amies féministes devenues
Que j'avais de si près tenues,
Et tant aimées ?
Je crois qu'elles sont trop clairsemées
Elles ne furent pas bien semées
Elles m'ont failli.
De telles amies m'ont bien trahie
Lorsque Allah m'a assailli
De tous côtés.
N'en vit une seule en mon logis
Le vent je crois, me les a prises,
L' amour est morte.

Ce sont amies que vent emporte,
Et celui qui ventait devant ma porte
Les emporta...

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Ma réponse sur le blog de Naibed :

bonjour Naibed,

je suis d'accord avec toi dans les grandes lignes : il me parait évident qu'au fond bien des féministes n'en ont rien à faire des femmes en comparaison de la révolution et puis aussi finalement, des petits copains qui leur permettent d'avoir un poste quelconque en tant que feministes,

quant aux autres, les "immatérielles", celles qui se font passer pour si queer et si théoriquement fortes qu'elles nous proposent comme seule solution ... de ne plus être des femmes en cloques, c'est à dire, solution éminemment brillante : de supprimer le probleme (!), je les trouve plutot défaillantes, ou peut etre plus interressees par des élucrubations qui leur permettent de se faire passer pour brillantes par d'autres petits copains, que par les réels problemes des femmes, ( et des hommes sinceres qui soutiennent les femmes ..),

bref, non des feministes, je n'en vois pas beaucoup en fait !!!

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Le magazine l'Express publie une enquête sur " les nouveaux féministes ".

Quand on voit les jeunes femmes citées, on se dit que le féminisme français est bien perdu.

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