Christiane Rochefort parle du vrai amour des enfants
Quand Christiane Rochefort parlait du vrai amour des enfants ...
http://archives.radio-canada.ca/arts_culture/cinema/clips/14419/
Et quand ses amies parlent d'elle :
http://www.jacquelinepeker.com/blog/2008/04/24/le-petit-siecle-de-rochefort/
Le petit siècle de Rochefort…
le 24 avril 2008
“Ce qui me manque c’est un autre monde.
Cette pauvre planète quand j’y pense.
Ce joyau.
Ce qu’on en a fait, ça me brise le coeur. Je ne le dirai jamais assez.
Et ce sera encore pire quand elle ne m’aura plus.”
Dix ans que Christiane est morte, et je ne m’en console pas.
Dix ans d’absence, d’éclipse, c’est trop long.
Son dernier livre, “Conversation sans parole” commence par ces mots terribles :”Je vais te faire un aveu, ma mère me manque.” Eh bien, on en est tous là, même si on en a que moindrement conscience…Par les temps qui courent, Christiane nous manque.
Moi, je l’aimais d’amour, Christiane.
Son sourire de voyou quand elle vous balançait une vacherie. Ah ça, on en aura bouffé des langoustes pour faire passer la pilule, l’âge, les maladies, la douleur…
En plus d’un très grand écrivain, c’était un sacré combattant. Pour ses idées. Parce qu’elle s’était donné la peine d’avoir des idées et de les organiser. Et elle s’est battue pour ses idées avec les armes qu’elle a fourbi toute sa vie, le Roman.
Auteur d’une oeuvre véritable, d’un univers romanesque complet. Au point que même amies comme nous fûmes, il était difficile de parler d’autre chose que de ses livres ou de littérature.
Dans l’oeuvre complète d’un grand écrivain, il y a toujours un livre phare, un livre qui les résume tous. Un livre somme. Celui que Rochefort publie en 1988 est le plus rochefortien de tous. Il dit dans une langue incroyablement écrite la terrifiante oppression de l’enfance assassinée. Dernier combat d’un écrivain, qui n’a sans doute jamais combattu pour autre chose, que, mettre un terme à l’assassinat des enfances de toutes les manières possibles. “La porte du fond” résume l’oeuvre et la contient toute.
Sophie Chauveau
Christiane Rochefort est née à Paris en 1917. Elle est partie le 24 avril 1998, dans un petit village du Var. Relisez ses livres…ils sont tellement d’actualité.
J’ai soigné ses chats mais c’est Sophie qui me l’a présentée…je leur devais bien cette présence sur mon blog.
Jacqueline Peker
http://archives.radio-canada.ca/arts_culture/cinema/clips/14419/
Et quand ses amies parlent d'elle :
http://www.jacquelinepeker.com/blog/2008/04/24/le-petit-siecle-de-rochefort/
Le petit siècle de Rochefort…
le 24 avril 2008
“Ce qui me manque c’est un autre monde.
Cette pauvre planète quand j’y pense.
Ce joyau.
Ce qu’on en a fait, ça me brise le coeur. Je ne le dirai jamais assez.
Et ce sera encore pire quand elle ne m’aura plus.”
Dix ans que Christiane est morte, et je ne m’en console pas.
Dix ans d’absence, d’éclipse, c’est trop long.
Son dernier livre, “Conversation sans parole” commence par ces mots terribles :”Je vais te faire un aveu, ma mère me manque.” Eh bien, on en est tous là, même si on en a que moindrement conscience…Par les temps qui courent, Christiane nous manque.
Moi, je l’aimais d’amour, Christiane.
Son sourire de voyou quand elle vous balançait une vacherie. Ah ça, on en aura bouffé des langoustes pour faire passer la pilule, l’âge, les maladies, la douleur…
En plus d’un très grand écrivain, c’était un sacré combattant. Pour ses idées. Parce qu’elle s’était donné la peine d’avoir des idées et de les organiser. Et elle s’est battue pour ses idées avec les armes qu’elle a fourbi toute sa vie, le Roman.
Auteur d’une oeuvre véritable, d’un univers romanesque complet. Au point que même amies comme nous fûmes, il était difficile de parler d’autre chose que de ses livres ou de littérature.
Dans l’oeuvre complète d’un grand écrivain, il y a toujours un livre phare, un livre qui les résume tous. Un livre somme. Celui que Rochefort publie en 1988 est le plus rochefortien de tous. Il dit dans une langue incroyablement écrite la terrifiante oppression de l’enfance assassinée. Dernier combat d’un écrivain, qui n’a sans doute jamais combattu pour autre chose, que, mettre un terme à l’assassinat des enfances de toutes les manières possibles. “La porte du fond” résume l’oeuvre et la contient toute.
Sophie Chauveau
Christiane Rochefort est née à Paris en 1917. Elle est partie le 24 avril 1998, dans un petit village du Var. Relisez ses livres…ils sont tellement d’actualité.
J’ai soigné ses chats mais c’est Sophie qui me l’a présentée…je leur devais bien cette présence sur mon blog.
Jacqueline Peker
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