Quelques réflexions…
Les très récents événements survenus en France sont la
démonstration, hélas sanglante, de l’échec total des politiques suivies par les
différents gouvernements de ce pays depuis cinquante ans. De lâchetés en
naïvetés successives, les pouvoirs publics n’ont jamais osé demander son avis
au peuple concernant le supposé bien-fondé d’une immigration de travailleurs
manuels, de masse, en provenance de pays musulmans. Aucun gouvernement français
ne s’est risqué à poser ouvertement la question d’une éventuelle
incompatibilité entre l’islam et la société judéo-chrétienne occidentale
d’accueil, où – rappelons-le – la femme est l’égale de l’homme, l’athée et
l’homosexuel acceptés, toutes choses rigoureusement scandaleuses dans les pays
du croissant.
Une question essentielle à débattre est celle de savoir dans
quelle mesure et à quelles conditions l’islam pourrait s’adapter à l’altérité.
L’expérience historique n’est guère convaincante (hormis, peut-être, pour
certaines sociétés swahilies de l’Afrique orientale et indonésiennes, jadis
orientées vers le commerce maritime). Précisons immédiatement qu’il convient,
bien entendu, de distinguer les peuples et les individus de l’idéologie. Tous
les Russes n’étaient pas bolcheviques et tous les Allemands n’étaient pas
nazis. Il en va de même pour les musulmans qu’il est impératif de ne pas
systématiquement confondre avec des « mahométans » (fanatiques intolérants
recourant sans cesse à la terreur intellectuelle et/ou physique, cf.
https://islam-connaissance.blogspot.com/2020/01/connaitre-lislam-tel-quil-est-par-le.html).
Pour répondre le plus sagement possible à la question du
paragraphe précédent, il faut – on ne le répétera jamais assez – lire, étudier
et réfléchir sur l’idéologie de l’islam. Celle-ci est portée, d’une part, par
le Coran, et d’autre part, par les faits et gestes de Mahomet rassemblés dans
des corpus de récits (hadîth حديث en arabe). L’analyse (sans concession à la
doxa du « vivre-ensemble ») d’un demi-siècle d’immigration musulmane dans
différents pays occidentaux n’incite guère à l’optimisme.
Qu’est-ce que nous disent le Coran et les traditions
prophétique de Mahomet ? Historiquement a-t-il existé en terre d’islam une
société libérant la femme, acceptant sur un pied d’égalité musulman et non
musulman ? L’islam a-t-il, ne serait-ce qu’une fois, été capable de faire
émerger une société réellement démocratique ?
Plutôt que de s’illusionner, tandis que les morts
s’accumulent et que des pans entiers du territoires échappent non pas à «
l’ordre républicain » mais à la France, il est grands temps que nos dirigeants
fassent, enfin, preuve de courage.
La faiblesse, l’abdication sont toujours la pire des
politiques car au lieu d’éloigner le danger, elles le précipitent en y joignant
le mépris de l’ennemi. On négocie rarement avec celui que l’on dédaigne !
Le courage c’est d’abord de regarder la réalité en face et
d’admettre qu’un abyme oppose l’islam à l’Occident judéo-chrétien. Le courage
c’est d’agir en conséquence. C’est pourquoi nous ne saurions trop conseiller
aux dirigeants français de suivre les sages recommandations de personnalités
aussi remarquables par leur clairvoyance que leur connaissance intime de
l’islam. Bornons-nous ici à n’en citer que trois : la Française Zineb
El-Rhazoui, l’Algérien Boualam Sansal et la Somalienne Ayaan Hirsi Ali.
Winston Belmonte
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