Le crime, car à la fin c'est bien un crime, de nos élites et de gauche, et de la droite libérale "commerçante", est d'avoir voulu cacher "au peuple" cette connaissance de l'islam.
La connaissance rend libre !
Le crime, car à la fin c'est bien un crime, de nos élites et de gauche, et de la droite libérale "commerçante", est d'avoir voulu cacher "au peuple" cette connaissance de l'islam.
Qu'on ne s'étonne pas alors que les plus "mobilisés" aujourd'hui soient la droite "nationaliste" (raciste ou pas), et les catholiques "traditionnels", qui eux n'avaient pas de raison de cacher à leurs militants ou adeptes ces réalités.
A qui la faute ? ...
Je ne suis pas totalement inculte : JAMAIS je n'ai entendu de critique de l'islam avant que des Delcambre et autres ne tentent de rendre cette information "grand public".
SI j'avais été au FN, ... j'aurais entendu un Le Pen en parler : est ce que c'est normal ?!
Est ce que les autres hommes politiques et intellectuels de sa génération, la génération guerre d'Algérie, n'auraient pas du se poser des questions sur la "religion" des Algériens et des immigrés ?
Au lieu de cela ils ont SCIEMMENT, les uns à gauche par facilité politique, les autres à droite pour faire leur petit commerce de main d'oeuvre bon marché, ils ont SCIEMMENT enterré la question et diabolisé ceux qui la posaient, en disant à peine qu'ils "posaient les bonnes questions et donnaient les mauvaises réponses", mais sans jamais, eux-mêmes, creuser cette question ou seulement permettre d'en parler...
Alors maintenant, DANS L'URGENCE, on nous accuse d'avoir de "mauvaise fréquentations" ... est ce que celles qui ont CACHE LA VERITE valent mieux finalement ...!!!
Aujourd'hui il faut agir avec les gens qui ont compris, que ce soit initialement pour de bonnes ou de moins bonnes raisons ! Car il y a urgence !
Et il faut faire comprendre l'enjeu de la sauvegarde des droits de base de notre société au plus grand nombre, avec les recrues qui sont là.
Tenue décente exigée, mais même avec "les douze salopards", il faut crever maintenant l'abcès.
La connaissance de l'islam NE REND PAS RACISTE, elle NE REND PAS "ANTI-MUSULMANS", elle nous rend juste LIBRES, nous, que nous soyons de famille, d'origine catho, athée, ou .. musulmane, oui ou musulmane bien sûr, de choisir notre avenir.
Liberté religieuse : le point de vue d'un juriste catholique
Mon ami Denis Merlin, rencontré à l'occasion de discussions "animées" sur l'avortement et divers sujets sur un forum catholique, explique sa conception de la liberté religieuse, inspirée par le point de vue de l'Eglise catholique.
Je ne sais pas si ses propos peuvent être compris à l'heure où la conception de la liberté qui parait inspirer nos "intellectuels" se résume à : " d'abord je fais ce que je veux !"
http://denismerlin.blogspot.com/2007/10/affaire-truchelut-les-magistrats-et-la.html
http://denismerlin.blogspot.com/2007/10/affaire-truchelut-une-interprtation.html
http://denismerlin.blogspot.com/2007/10/libert-religieuse-affaire-truchelut.html
Je ne sais pas si ses propos peuvent être compris à l'heure où la conception de la liberté qui parait inspirer nos "intellectuels" se résume à : " d'abord je fais ce que je veux !"
http://denismerlin.blogspot.com/2007/10/affaire-truchelut-les-magistrats-et-la.html
http://denismerlin.blogspot.com/2007/10/affaire-truchelut-une-interprtation.html
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Chahdortt et les chats persans
Du voile comme un crime contre la beauté
Des féminites se préoccupent d'appeler un chat un chat ...
en effet, Chahdortt Djavann aussi ...
présentation par Christine Tasin pour Riposte Laïque (extraits) :
"Comment peut-on être Français ?", de Chahdortt Djavann
C’est le titre d’un excellent livre, paru en 2006, de Chahdortt Djavann.
Voici quelques-unes de ses phrases, lourdes de sens : "Voiler les femmes, c’est diffuser la vision du monde islamiste" ; " le fascisme islamique est pire que le nazisme car il se revendique de Dieu , de la légitimité suprême" ; "Où sont ces intellectuels de salon complices de la barbarie islamique quand, en France, on force des fillettes à se murer dans une prison portative ?" ; "Le problème n’est pas seulement le fait que l’islam soit la religion d’État, le problème est que l’islam est l’État. Cette idéologie, pire que celle du communisme ou du nazisme, a des ambitions mondiales et veut implanter le drapeau de l’islam politique dans le monde" …
Dans "Comment peut-on être Français", qui présente de très nombreux éléments autobiographiques, ....
"Quoi ? […] Aucune police des moeurs ne décidait à votre place de ce qu’il vous était loisible de dire ou de faire ? […] Marcher tête nue sous la brume d’automne ou au premier soleil du printemps, prendre un verre à la terrasse d’un café … […] toutes ces attitudes, tous ces gestes qui paraissent naturels aux jeunes Parisiennes d’aujourd’hui sont impensables dans le pays dont je viens, le pays de la peur et de la honte. […] En Iran, les plaisirs et les joies sont toujours graves et sévères, et on n’y goûte qu’en risquant d’être puni par l’autorité. Ni les femmes ni les hommes n’ont la gaieté des Français. Ils n’ont point de liberté d’esprit."
Christine Tasin
http://christinetasin.over-blog.fr/
Des féminites se préoccupent d'appeler un chat un chat ...
en effet, Chahdortt Djavann aussi ...
présentation par Christine Tasin pour Riposte Laïque (extraits) :
"Comment peut-on être Français ?", de Chahdortt Djavann
C’est le titre d’un excellent livre, paru en 2006, de Chahdortt Djavann.
Voici quelques-unes de ses phrases, lourdes de sens : "Voiler les femmes, c’est diffuser la vision du monde islamiste" ; " le fascisme islamique est pire que le nazisme car il se revendique de Dieu , de la légitimité suprême" ; "Où sont ces intellectuels de salon complices de la barbarie islamique quand, en France, on force des fillettes à se murer dans une prison portative ?" ; "Le problème n’est pas seulement le fait que l’islam soit la religion d’État, le problème est que l’islam est l’État. Cette idéologie, pire que celle du communisme ou du nazisme, a des ambitions mondiales et veut implanter le drapeau de l’islam politique dans le monde" …
Dans "Comment peut-on être Français", qui présente de très nombreux éléments autobiographiques, ....
"Quoi ? […] Aucune police des moeurs ne décidait à votre place de ce qu’il vous était loisible de dire ou de faire ? […] Marcher tête nue sous la brume d’automne ou au premier soleil du printemps, prendre un verre à la terrasse d’un café … […] toutes ces attitudes, tous ces gestes qui paraissent naturels aux jeunes Parisiennes d’aujourd’hui sont impensables dans le pays dont je viens, le pays de la peur et de la honte. […] En Iran, les plaisirs et les joies sont toujours graves et sévères, et on n’y goûte qu’en risquant d’être puni par l’autorité. Ni les femmes ni les hommes n’ont la gaieté des Français. Ils n’ont point de liberté d’esprit."
Christine Tasin
http://christinetasin.over-blog.fr/
Constitution Européenne le retour : Etienne Chouard aussi
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/286518.FR.php?rss=true
Etienne Chouard s'était fait connaître en 2005 grâce à son site internet qui décortiquait et dénonçait la Constitution européenne. Il revient aujourd’hui à la charge contre le nouveau traité européen de Lisbonne. Pour ce professeur d’économie, de droit et d’informatique d’un lycée du sud de la France, il s’agit sur le fond de la même Constitution, pourtant rejetée par les Français et les Hollandais. Et appelle à la combattre. Entretien.
Le nouveau traité européen a été adopté vendredi à Lisbonne. Ce texte ressemble-t-il à la Constitution rejetée en 2005 ?
Ce n’est pas une version édulcorée, c’est la même version et je la combats violemment.
On a retiré trois détails sans importance : le drapeau, l’hymne, la référence à la monnaie, le mot Constitution, comme si le fait de retirer l’étiquette retirait le danger. Et puis on nous impose par voie parlementaire ce qu’on vient de refuser par référendum. Pour moi, c’est un viol. Un viol politique, c’est une cause de guerre civile.
...sur le fond, tout ce qui est dangereux est là :
la confusion des pouvoirs dans les mains de l’exécutif, avec les «procédures législatives spéciales» ou les «actes non législatifs». Le Parlement ne les contrôle pas et ce sont des normes obligatoires qui s’appliquent à tout le monde. C’est incroyable.
Et cela peut concerner la concurrence, le marché intérieur, la circulation de capitaux, des choses très importantes, qui sont hors contrôle !
Deuxième point : la dépendance des juges européens vis-à-vis de l’exécutif pour leur carrière. Ils sont nommés pour six ans par les gouvernements, et renouvelables. Dans les démocraties, ça ne se fait pas comme ça. L’indépendance des magistrats est l’un des fondements de la démocratie.
Troisièmement : l’article 104 de Maastricht, c’est-à-dire l’interdiction pour les Etats de créer la monnaie. On est fou d’accepter ça. Les Etats l’ont accepté à Maastricht, c’est toujours là aujourd’hui. Maintenant, ils doivent s’endetter quand ils ont besoin d’argent et payer un intérêt aux banques. Mais on est fou ! C’est contraire à l’intérêt général. La souveraineté politique dépend de la souveraineté monétaire. Si vous l’abandonnée, vous avez tout perdu.
Autre point : la révision de la Constitution. Elle se fait sans les peuples.
Et enfin, dans cette Constitution, aucun organe n’est responsable de ses actes. A part la motion de censure, qui est théorique, parce qu’à la majorité des 2/3, il n’y a pas de mécanisme de responsabilité. Le Conseil des ministres, le Conseil européen, le Parlement ne peuvent être renversés ou dissous par personne. La Banque centrale n’a de compte à rendre à personne. Mais qui est responsable de ses actes là-dedans ?
__________________________________________________________
Mon commentaire : un système politique dans lequel un groupe restreint a le pouvoir sans comptes à rendre à personne, cela s'appelle une oligarchie, pour ne pas dire une dictature.
Etienne Chouard s'était fait connaître en 2005 grâce à son site internet qui décortiquait et dénonçait la Constitution européenne. Il revient aujourd’hui à la charge contre le nouveau traité européen de Lisbonne. Pour ce professeur d’économie, de droit et d’informatique d’un lycée du sud de la France, il s’agit sur le fond de la même Constitution, pourtant rejetée par les Français et les Hollandais. Et appelle à la combattre. Entretien.
Le nouveau traité européen a été adopté vendredi à Lisbonne. Ce texte ressemble-t-il à la Constitution rejetée en 2005 ?
Ce n’est pas une version édulcorée, c’est la même version et je la combats violemment.
On a retiré trois détails sans importance : le drapeau, l’hymne, la référence à la monnaie, le mot Constitution, comme si le fait de retirer l’étiquette retirait le danger. Et puis on nous impose par voie parlementaire ce qu’on vient de refuser par référendum. Pour moi, c’est un viol. Un viol politique, c’est une cause de guerre civile.
...sur le fond, tout ce qui est dangereux est là :
la confusion des pouvoirs dans les mains de l’exécutif, avec les «procédures législatives spéciales» ou les «actes non législatifs». Le Parlement ne les contrôle pas et ce sont des normes obligatoires qui s’appliquent à tout le monde. C’est incroyable.
Et cela peut concerner la concurrence, le marché intérieur, la circulation de capitaux, des choses très importantes, qui sont hors contrôle !
Deuxième point : la dépendance des juges européens vis-à-vis de l’exécutif pour leur carrière. Ils sont nommés pour six ans par les gouvernements, et renouvelables. Dans les démocraties, ça ne se fait pas comme ça. L’indépendance des magistrats est l’un des fondements de la démocratie.
Troisièmement : l’article 104 de Maastricht, c’est-à-dire l’interdiction pour les Etats de créer la monnaie. On est fou d’accepter ça. Les Etats l’ont accepté à Maastricht, c’est toujours là aujourd’hui. Maintenant, ils doivent s’endetter quand ils ont besoin d’argent et payer un intérêt aux banques. Mais on est fou ! C’est contraire à l’intérêt général. La souveraineté politique dépend de la souveraineté monétaire. Si vous l’abandonnée, vous avez tout perdu.
Autre point : la révision de la Constitution. Elle se fait sans les peuples.
Et enfin, dans cette Constitution, aucun organe n’est responsable de ses actes. A part la motion de censure, qui est théorique, parce qu’à la majorité des 2/3, il n’y a pas de mécanisme de responsabilité. Le Conseil des ministres, le Conseil européen, le Parlement ne peuvent être renversés ou dissous par personne. La Banque centrale n’a de compte à rendre à personne. Mais qui est responsable de ses actes là-dedans ?
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Mon commentaire : un système politique dans lequel un groupe restreint a le pouvoir sans comptes à rendre à personne, cela s'appelle une oligarchie, pour ne pas dire une dictature.
A-M Le Pourhiet, prof. de droit constitutionnel
Haute trahison
par Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, auteur de Droit constitutionnel (Economica, 2007).
Article paru dans Marianne.
Le projet de « traité modificatif » (reform treaty) européen a été rendu public le vendredi 5 octobre. On comprend à sa lecture pourquoi ses rédacteurs ont renoncé aux expressions de « mini-traité » ou de « traité simplifié » puisqu'il ne comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages et qu'en matière de complexité rédactionnelle on peut difficilement faire pire.
Dans la mesure où ce texte se borne en réalité à recopier sous une autre forme les trois quarts des dispositions du traité établissant une constitution pour l'Europe, il eût certainement été plus simple de reprendre le texte initial en en rayant seulement les dispositions symboliques abandonnées.
On comprend cependant que cette formule ait été écartée car elle aurait manifesté de façon trop criante que l'on se moquait ouvertement de la volonté des peuples français et néerlandais.
Les rédacteurs ont donc préféré concocter une formule compliquée qui modifie d'une part le traité sur l'Union européenne (traité UE) et d'autre part le traité instituant la communauté européenne (traité CE), lequel s'intitulera désormais « traité sur le fonctionnement de l'Union ».
La supercherie apparaît clairement avec la Charte des droits fondamentaux qui n'est plus incluse dans les traités mais apparaît dans l'article 6 du texte de la façon suivante : « L'Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits fondamentaux du 7 décembre 2000, laquelle a la même valeur juridique que les traités » …
Un traité affirme donc qu'une charte qui lui reste extérieure a cependant la même valeur juridique que les traités qu'il modifie !
On n'a jamais vu de procédé juridique plus tordu, même dans les récentes révisions de la Constitution française qui ont pourtant révélé au plus haut niveau normatif l'invasion de notre pays par le « maldroit ».
Le protocole n°7 prévoyant cependant que la Charte ne permet ni à la Cour de justice européenne ni aux juridictions britanniques et polonaises d'écarter l'application d'actes nationaux de ces deux pays jugés incompatibles avec ladite charte, provoque un pincement de cœur.
Tout se passe comme si le « non » des Français avait servi à d'autres mais pas à eux, quelle humiliation !
Le « traité modificatif » modifie bien le traité constitutionnel rejeté en 2005 puisqu'il en enlève un certain nombre de dispositions explicites et dispense la Pologne et le Royaume-Uni du respect de certains engagements.
C'est donc une modification par simple soustraction en ce sens que l'on s'apprête à faire ratifier par le parlement français un traité partiel aux lieu et place du traité complet initial.
Une question fondamentale se pose dès lors : comment le président de la République peut-il décider seul, alors que le peuple français a juridiquement rejeté l'intégralité du traité, de faire cependant ratifier par voie parlementaire la majeure partie des dispositions qu'il contenait au motif que celles-ci « n'auraient pas fait l'objet de contestations » ?
Chacun a pu constater, durant la campagne référendaire, que toutes les dispositions étaient critiquées : les uns se focalisaient davantage sur la charte des droits fondamentaux et les politiques communautaires, les autres sur les transferts de compétence, le passage de l'unanimité à la majorité et le déficit démocratique, d'autres encore s'offusquaient des principes et symboles fédéraux.
On pouvait peut-être apercevoir que le « non » de gauche déplorait davantage la menace sur l'Etat-providence et le « non » de droite la perte de l'Etat régalien, mais il est certainement impossible et inconcevable de sonder le cerveau de chaque Français en prétendant y déceler des dispositions qu'il aurait rejetées et d'autres qu'il aurait approuvées.
La démarche du président de la République prétendant interpréter seul la volonté du peuple français est totalement arbitraire et confine à la dictature.
Lorsque l'on sait que la Constitution californienne prévoit qu'une norme adoptée par référendum ne peut être par la suite abrogée ou modifiée que par une autre décision populaire et que la Cour constitutionnelle italienne adopte le même principe, on ne peut qu'être bouleversé par le coup d'Etat ainsi perpétré en France.
Si le président a la conviction que les dispositions restant dans le traité modificatif ont fait l'objet d'une approbation implicite des Français, encore faut-il qu'il s'en assure en organisant un nouveau référendum tendant à obtenir leur accord explicite.
Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d'Etat ?
Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n'y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres ».
La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s'y conformer et de se tourner plutôt vers l'article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l'actuelle Constitution, range aussi la résistance à l'oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l'homme.
Notre texte constitutionnel affirme encore que le principe de la République est « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » et que son président est élu au suffrage universel direct pour veiller au respect de la Constitution, assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l'Etat et garantir l'indépendance nationale.
Le terme qui vient à l'esprit pour désigner le mépris présidentiel de la volonté populaire est évidemment celui de haute trahison.
Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l'Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l'antique et belle formule de haute trahison, l'expression affadie et banale de « manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l'exercice de son mandat ».
Cela manque singulièrement d'allure et de force mais l'on s'en contentera cependant en proposant aux parlementaires, au lieu de commettre eux-mêmes une forfaiture en autorisant la ratification d'un traité rejeté par leurs mandants, de se constituer en Haute Cour pour sanctionner le coupable.
Sans insurrection ni destitution, nous n'aurons alors plus qu'à pleurer sur notre servitude volontaire en réalisant que nos élus représentent bien ce que nous sommes nous-mêmes devenus : des godillots.
par Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, auteur de Droit constitutionnel (Economica, 2007).
Article paru dans Marianne.
Le projet de « traité modificatif » (reform treaty) européen a été rendu public le vendredi 5 octobre. On comprend à sa lecture pourquoi ses rédacteurs ont renoncé aux expressions de « mini-traité » ou de « traité simplifié » puisqu'il ne comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages et qu'en matière de complexité rédactionnelle on peut difficilement faire pire.
Dans la mesure où ce texte se borne en réalité à recopier sous une autre forme les trois quarts des dispositions du traité établissant une constitution pour l'Europe, il eût certainement été plus simple de reprendre le texte initial en en rayant seulement les dispositions symboliques abandonnées.
On comprend cependant que cette formule ait été écartée car elle aurait manifesté de façon trop criante que l'on se moquait ouvertement de la volonté des peuples français et néerlandais.
Les rédacteurs ont donc préféré concocter une formule compliquée qui modifie d'une part le traité sur l'Union européenne (traité UE) et d'autre part le traité instituant la communauté européenne (traité CE), lequel s'intitulera désormais « traité sur le fonctionnement de l'Union ».
La supercherie apparaît clairement avec la Charte des droits fondamentaux qui n'est plus incluse dans les traités mais apparaît dans l'article 6 du texte de la façon suivante : « L'Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits fondamentaux du 7 décembre 2000, laquelle a la même valeur juridique que les traités » …
Un traité affirme donc qu'une charte qui lui reste extérieure a cependant la même valeur juridique que les traités qu'il modifie !
On n'a jamais vu de procédé juridique plus tordu, même dans les récentes révisions de la Constitution française qui ont pourtant révélé au plus haut niveau normatif l'invasion de notre pays par le « maldroit ».
Le protocole n°7 prévoyant cependant que la Charte ne permet ni à la Cour de justice européenne ni aux juridictions britanniques et polonaises d'écarter l'application d'actes nationaux de ces deux pays jugés incompatibles avec ladite charte, provoque un pincement de cœur.
Tout se passe comme si le « non » des Français avait servi à d'autres mais pas à eux, quelle humiliation !
Le « traité modificatif » modifie bien le traité constitutionnel rejeté en 2005 puisqu'il en enlève un certain nombre de dispositions explicites et dispense la Pologne et le Royaume-Uni du respect de certains engagements.
C'est donc une modification par simple soustraction en ce sens que l'on s'apprête à faire ratifier par le parlement français un traité partiel aux lieu et place du traité complet initial.
Une question fondamentale se pose dès lors : comment le président de la République peut-il décider seul, alors que le peuple français a juridiquement rejeté l'intégralité du traité, de faire cependant ratifier par voie parlementaire la majeure partie des dispositions qu'il contenait au motif que celles-ci « n'auraient pas fait l'objet de contestations » ?
Chacun a pu constater, durant la campagne référendaire, que toutes les dispositions étaient critiquées : les uns se focalisaient davantage sur la charte des droits fondamentaux et les politiques communautaires, les autres sur les transferts de compétence, le passage de l'unanimité à la majorité et le déficit démocratique, d'autres encore s'offusquaient des principes et symboles fédéraux.
On pouvait peut-être apercevoir que le « non » de gauche déplorait davantage la menace sur l'Etat-providence et le « non » de droite la perte de l'Etat régalien, mais il est certainement impossible et inconcevable de sonder le cerveau de chaque Français en prétendant y déceler des dispositions qu'il aurait rejetées et d'autres qu'il aurait approuvées.
La démarche du président de la République prétendant interpréter seul la volonté du peuple français est totalement arbitraire et confine à la dictature.
Lorsque l'on sait que la Constitution californienne prévoit qu'une norme adoptée par référendum ne peut être par la suite abrogée ou modifiée que par une autre décision populaire et que la Cour constitutionnelle italienne adopte le même principe, on ne peut qu'être bouleversé par le coup d'Etat ainsi perpétré en France.
Si le président a la conviction que les dispositions restant dans le traité modificatif ont fait l'objet d'une approbation implicite des Français, encore faut-il qu'il s'en assure en organisant un nouveau référendum tendant à obtenir leur accord explicite.
Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d'Etat ?
Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n'y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres ».
La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s'y conformer et de se tourner plutôt vers l'article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l'actuelle Constitution, range aussi la résistance à l'oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l'homme.
Notre texte constitutionnel affirme encore que le principe de la République est « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » et que son président est élu au suffrage universel direct pour veiller au respect de la Constitution, assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l'Etat et garantir l'indépendance nationale.
Le terme qui vient à l'esprit pour désigner le mépris présidentiel de la volonté populaire est évidemment celui de haute trahison.
Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l'Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l'antique et belle formule de haute trahison, l'expression affadie et banale de « manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l'exercice de son mandat ».
Cela manque singulièrement d'allure et de force mais l'on s'en contentera cependant en proposant aux parlementaires, au lieu de commettre eux-mêmes une forfaiture en autorisant la ratification d'un traité rejeté par leurs mandants, de se constituer en Haute Cour pour sanctionner le coupable.
Sans insurrection ni destitution, nous n'aurons alors plus qu'à pleurer sur notre servitude volontaire en réalisant que nos élus représentent bien ce que nous sommes nous-mêmes devenus : des godillots.
Une enseignante refuse !
".... Elue Les Verts aux municipales de 2001 à Paris 13ème mais démissionnaire de ce parti pour ses prises de position contre la laïcité, faisant néanmoins toujours parti de "Ecologie et Laicité", ....
Ayant exercé en ZEP pendant 25 ans comme prof de lettres, je tiens à dire que nous les enseignants de terrain nous sommes sentis bien seuls lorsque M.Jospin ,en 1989, alors ministre de l’Education Nationale,n’a pas eu le courage, face aux 2 filles voilées , de rappeler les lois de la République ; l’on voit où cela nous a menés.
En ce qui me concerne , j’avais dès cette époque, prévenu mon chef d’établissement que je ne ferais pas plus cours devant un voile que devant une croix gammée !
Je me permets de vous envoyer un texte que j’ai écrit en réponse à ceux et celles qui pensent qu’il est "normal" de céder à celles et ceux qui ,sans relâche essaient d’affaiblir nos lois, que ce soit pour des problèmes de nourriture, que ce soit pour l’accompagnement scolaire par des mères voilées..."
Mireille Kukawka Paru dans "Riposte Laïque"
Ayant exercé en ZEP pendant 25 ans comme prof de lettres, je tiens à dire que nous les enseignants de terrain nous sommes sentis bien seuls lorsque M.Jospin ,en 1989, alors ministre de l’Education Nationale,n’a pas eu le courage, face aux 2 filles voilées , de rappeler les lois de la République ; l’on voit où cela nous a menés.
En ce qui me concerne , j’avais dès cette époque, prévenu mon chef d’établissement que je ne ferais pas plus cours devant un voile que devant une croix gammée !
Je me permets de vous envoyer un texte que j’ai écrit en réponse à ceux et celles qui pensent qu’il est "normal" de céder à celles et ceux qui ,sans relâche essaient d’affaiblir nos lois, que ce soit pour des problèmes de nourriture, que ce soit pour l’accompagnement scolaire par des mères voilées..."
Mireille Kukawka Paru dans "Riposte Laïque"
Anne Marie Delcambre et le Père Samuel
http://youtube.com/watch?v=P9jpNm3h9GM
http://youtube.com/watch?v=8kF5qIxsYCI
PLAIDOYER POUR LE PERE SAMUEL
Si vous parlez du génocide arménien, vous risquez d'inciter à la haine d'un peuple, par là même vous incitez à la haine de la religion de ce peuple, et partant vous donnez une mauvaise image et des Turcs et de l'islam. Vous empêchez donc l'intégration harmonieuse des Turcs de Belgique , en les stigmatisant. Mais faut-il refuser de parler du génocide arménien ? C'est tout le problème de la confrontation entre le droit qu'a chaque religion à être respectée... et la protection de la collectivité composée aussi de gens appartenant à d'autres religions et de gens sans religion. Ne pas dire la Vérité historique, ne pas dénoncer le danger que recèlent les textes religieux ou politiques, acheter la paix sociale par des mensonges c'est se préparer à un avenir EXPLOSIF. Pourquoi ? Parce que les choses longtemps tenues cachées explosent avec plus de force que celles qui sont venues normalement à la connaissance du public. Les laïcs considèrent que le Père Samuel mène un combat religieux. Il mène un combat religieux , c'est certain, mais ce combat sert également aux athées, aux laïcs, aux non croyants car il faut savoir que l'islam n'acceptera jamais l'athéisme, de même qu'il ne tolèrera les religions du livre (christianisme et judaïsme) qu'avec l'espoir que les adeptes, fatigués d'appartenir à des religions de seconde zone , se convertissent, à la fin. La patience est une vertu de cette religion. Dieu est avec les patients. Le père Samuel a vraiment peur pour l'Europe car si l'islam est passé à l'Ouest (comme aime à le dire Olivier Roy), ce n'est pas dans la nature de l'islam d'être une religion de minoritaires. Rien n'est prévu pour cela dans ses textes sacrés. Alors c'est logique que les musumans tentent de convertir les occidentaux non musulmans. Si tous les Européens avaient des connaissances sur l'arabe et sur l'islam, si tous avaient une solide culture religieuse, le père Samuel ne serait pas inquiet. Mais l'Europe est fragilisée, par sa démocratie, par le respect des droits de l'homme et elle se trouve face à un fascisme, face à un terrorisme qui ne disent pas leur nom car il s'agit en fait d'un fascisme, d'un terrorisme religieux. Et personne n'ose appeler cela fascisme, totalitarisme ou terrorisme parce que tout est couvert et recouvert par le manteau de la religion. C'est pour cela que le Procès du Père Samuel est si compliqué et si mal compris. - C'est le procès d'une laïque - représentant le Centre pour l'Egalité des Chances- / contre un prêtre catholique oriental accusé de "RACISME". Ce dernier est accusé d'inciter à la haine des arabo-musulmans. Cette laïque est de bonne foi . Elle considère qu'il faut à tout prix empêcher que ne s'instaure , dans l'espace laïc, une différence entre les religions. Il faut que chaque tradition religieuse et ses adeptes soient respectés, au nom de l'égalité , au nom des droits de l'homme, au nom de la démocratie. Seulement l'islam est une théocratie ! Ce sont les droits de Dieu qui sont importants. Pas les droits de l'Homme. Ce dernier n'a que des devoirs , et le non croyant n'est en aucune façon égal au croyant, de même que le musulman est au-dessus du non musulman. Ce que la représentante du centre pour l'égalité des chances se refuse à comprendre, c'est qu'il y a des différences entre religions qui sont inacceptables, au niveau du danger que présentent les textes de ces religions. Si un texte bouddhiste demande de méditer, une fleur dans le nez, face à un lac , cela ne présente AUCUN DANGER pour le reste de la société. En revanche si un texte religieux demande de supprimer tout juif qui se trouve dans les parages , cela présente un ENORME DANGER. Si une religion demande de tuer l'infidèle, l'athée, celui qui sème la corruption , (c'est-à-dire la pourriture) sur la terre, si une religion demande de lapider la femme adultère, si une religion demande la mise à mort des homosexuels, si une religion interdit l'apostasie sous peine de mort CELA PRESENTE UN IMMENSE DANGER pour une société qui a mis l'égalité, la liberté et le respect des droits de l'homme comme principes fondamentaux. Le combat du Père Samuel n'est pas un combat pour sa propre chapelle. Il accepte que dans les villes de Belgique des disciples de Krishna se promènent pieds nus, le crane rasé en chantant des cantiques ; il accepte que les chinois bouddhistes célèbrent la fête du Dragon; il comprend que des militants de la libre pensée critiquent férocement les religions. Seulement lui, un homme de religion n'accepte pas que des choses importantes soient tues et cachées , s'agissant d'une autre religion qu'il connait si bien , puisque sa famille a été massacrée , en Orient, au nom de cette religion. Car cette religion qu'il connaît trop bien , voici qu'en Occident elle a revêtu un costume occidental, celui de la démocratie et des droits de l'homme. Elle emploie le vocabulaire et les méthodes du christianisme, pour les chrétiens. Elle se fait laïque et en faveur de la défense des droits de l'homme, pour les laïcs. Elle se présente comme mystique, pleine de douceur et de tolérance. Elle a gommé son aspect combattif et se défend d'être violente. Le combat du Père Samuel, dans ses propos et dans ses livres, c'est de dénoncer ce visage angélique. Le combat du Père Samuel c'est de dire que cette religion qu'est l'islam, lorsqu'elle est en occident, cache toute une partie de ses textes. Les occidentaux l'ont d'ailleurs implicitement compris puisqu'ils ont appelé islamisme cet aspect qui leur paraît dangereux, décidant d'appeler islam, la partie "comestible" de cette religion. Le père Samuel n'est coupable que d'avoir voulu informer , prévenir, instruire : il a voulu dire qu'il fallait être prudent sinon c'est plusieurs jeunes femmes occidentales , ayant épousé des musulmans et les idées de ces musulmans, qui se feraient exploser en Irak ; ce seraient des jeunes gens qui seraient tentés par le jihadisme et qui mettraient des bombes dans les capitales occidentales. Ceci pour obéir aux ordres d'Allah et établir Son royaume sur la terre. Tout comme des idéologies totalitaires, pour établir le règne du Prolétariat, ont procédé parfois à d'horribles massacres. Ce que fait le Père Samuel c'est révéler ce que personne n'ose dire , de peur de blesser l'Autre, l'Etranger, le Minoritaire. Seulement il ne s'agit pas du respect des personnes. C'est de sécurité publique pour les sociétés non musulmanes dont il est question, en disant : ATTENTION. Tous les textes totalitaires qui appellent à l'exclusion des autres sont dangereux. C'est uniquement cela le combat du Père Samuel. Rien que cela. Et c'est pour cela qu'il serait condamné ? Anne-Marie Delcambre Plaidoyer qui aurait dû être prononcé devant le tribunal de Charleroi (Belgique), le vendredi 19 octobre 2007
http://youtube.com/watch?v=8kF5qIxsYCI
PLAIDOYER POUR LE PERE SAMUEL
Si vous parlez du génocide arménien, vous risquez d'inciter à la haine d'un peuple, par là même vous incitez à la haine de la religion de ce peuple, et partant vous donnez une mauvaise image et des Turcs et de l'islam. Vous empêchez donc l'intégration harmonieuse des Turcs de Belgique , en les stigmatisant. Mais faut-il refuser de parler du génocide arménien ? C'est tout le problème de la confrontation entre le droit qu'a chaque religion à être respectée... et la protection de la collectivité composée aussi de gens appartenant à d'autres religions et de gens sans religion. Ne pas dire la Vérité historique, ne pas dénoncer le danger que recèlent les textes religieux ou politiques, acheter la paix sociale par des mensonges c'est se préparer à un avenir EXPLOSIF. Pourquoi ? Parce que les choses longtemps tenues cachées explosent avec plus de force que celles qui sont venues normalement à la connaissance du public. Les laïcs considèrent que le Père Samuel mène un combat religieux. Il mène un combat religieux , c'est certain, mais ce combat sert également aux athées, aux laïcs, aux non croyants car il faut savoir que l'islam n'acceptera jamais l'athéisme, de même qu'il ne tolèrera les religions du livre (christianisme et judaïsme) qu'avec l'espoir que les adeptes, fatigués d'appartenir à des religions de seconde zone , se convertissent, à la fin. La patience est une vertu de cette religion. Dieu est avec les patients. Le père Samuel a vraiment peur pour l'Europe car si l'islam est passé à l'Ouest (comme aime à le dire Olivier Roy), ce n'est pas dans la nature de l'islam d'être une religion de minoritaires. Rien n'est prévu pour cela dans ses textes sacrés. Alors c'est logique que les musumans tentent de convertir les occidentaux non musulmans. Si tous les Européens avaient des connaissances sur l'arabe et sur l'islam, si tous avaient une solide culture religieuse, le père Samuel ne serait pas inquiet. Mais l'Europe est fragilisée, par sa démocratie, par le respect des droits de l'homme et elle se trouve face à un fascisme, face à un terrorisme qui ne disent pas leur nom car il s'agit en fait d'un fascisme, d'un terrorisme religieux. Et personne n'ose appeler cela fascisme, totalitarisme ou terrorisme parce que tout est couvert et recouvert par le manteau de la religion. C'est pour cela que le Procès du Père Samuel est si compliqué et si mal compris. - C'est le procès d'une laïque - représentant le Centre pour l'Egalité des Chances- / contre un prêtre catholique oriental accusé de "RACISME". Ce dernier est accusé d'inciter à la haine des arabo-musulmans. Cette laïque est de bonne foi . Elle considère qu'il faut à tout prix empêcher que ne s'instaure , dans l'espace laïc, une différence entre les religions. Il faut que chaque tradition religieuse et ses adeptes soient respectés, au nom de l'égalité , au nom des droits de l'homme, au nom de la démocratie. Seulement l'islam est une théocratie ! Ce sont les droits de Dieu qui sont importants. Pas les droits de l'Homme. Ce dernier n'a que des devoirs , et le non croyant n'est en aucune façon égal au croyant, de même que le musulman est au-dessus du non musulman. Ce que la représentante du centre pour l'égalité des chances se refuse à comprendre, c'est qu'il y a des différences entre religions qui sont inacceptables, au niveau du danger que présentent les textes de ces religions. Si un texte bouddhiste demande de méditer, une fleur dans le nez, face à un lac , cela ne présente AUCUN DANGER pour le reste de la société. En revanche si un texte religieux demande de supprimer tout juif qui se trouve dans les parages , cela présente un ENORME DANGER. Si une religion demande de tuer l'infidèle, l'athée, celui qui sème la corruption , (c'est-à-dire la pourriture) sur la terre, si une religion demande de lapider la femme adultère, si une religion demande la mise à mort des homosexuels, si une religion interdit l'apostasie sous peine de mort CELA PRESENTE UN IMMENSE DANGER pour une société qui a mis l'égalité, la liberté et le respect des droits de l'homme comme principes fondamentaux. Le combat du Père Samuel n'est pas un combat pour sa propre chapelle. Il accepte que dans les villes de Belgique des disciples de Krishna se promènent pieds nus, le crane rasé en chantant des cantiques ; il accepte que les chinois bouddhistes célèbrent la fête du Dragon; il comprend que des militants de la libre pensée critiquent férocement les religions. Seulement lui, un homme de religion n'accepte pas que des choses importantes soient tues et cachées , s'agissant d'une autre religion qu'il connait si bien , puisque sa famille a été massacrée , en Orient, au nom de cette religion. Car cette religion qu'il connaît trop bien , voici qu'en Occident elle a revêtu un costume occidental, celui de la démocratie et des droits de l'homme. Elle emploie le vocabulaire et les méthodes du christianisme, pour les chrétiens. Elle se fait laïque et en faveur de la défense des droits de l'homme, pour les laïcs. Elle se présente comme mystique, pleine de douceur et de tolérance. Elle a gommé son aspect combattif et se défend d'être violente. Le combat du Père Samuel, dans ses propos et dans ses livres, c'est de dénoncer ce visage angélique. Le combat du Père Samuel c'est de dire que cette religion qu'est l'islam, lorsqu'elle est en occident, cache toute une partie de ses textes. Les occidentaux l'ont d'ailleurs implicitement compris puisqu'ils ont appelé islamisme cet aspect qui leur paraît dangereux, décidant d'appeler islam, la partie "comestible" de cette religion. Le père Samuel n'est coupable que d'avoir voulu informer , prévenir, instruire : il a voulu dire qu'il fallait être prudent sinon c'est plusieurs jeunes femmes occidentales , ayant épousé des musulmans et les idées de ces musulmans, qui se feraient exploser en Irak ; ce seraient des jeunes gens qui seraient tentés par le jihadisme et qui mettraient des bombes dans les capitales occidentales. Ceci pour obéir aux ordres d'Allah et établir Son royaume sur la terre. Tout comme des idéologies totalitaires, pour établir le règne du Prolétariat, ont procédé parfois à d'horribles massacres. Ce que fait le Père Samuel c'est révéler ce que personne n'ose dire , de peur de blesser l'Autre, l'Etranger, le Minoritaire. Seulement il ne s'agit pas du respect des personnes. C'est de sécurité publique pour les sociétés non musulmanes dont il est question, en disant : ATTENTION. Tous les textes totalitaires qui appellent à l'exclusion des autres sont dangereux. C'est uniquement cela le combat du Père Samuel. Rien que cela. Et c'est pour cela qu'il serait condamné ? Anne-Marie Delcambre Plaidoyer qui aurait dû être prononcé devant le tribunal de Charleroi (Belgique), le vendredi 19 octobre 2007
Ayaan Hirsi Ali à la France, pays des Lumières
Il semblerait, Chère Ayaan Hirsi Ali, que la lumière nous vienne plutôt aujourd'hui du Benglasdesh, avec Taslima Nasreen, ou de Somalie, avec vous, il y a peu de monde autour de Fanny Truchelut, ou Louis Chagnon, de Robert Redecker ... vous êtes nos Diderot, nos Voltaire, nos Zola ...
Nos juges, dont le parquet dirigé par notre gouvernement , nos dirigeants, nos médias, nos "intellectuels", nos "militants", préfèrent cracher sur ces hommes et femmes courageux, les qualifier de raciste, de haineux, les condamner moralement, pénalement, financièrement, et le peuple a décidé de fermer les yeux, et de ne pleurer à la limite que sur des personnes, pardonnez moi "exotiques" comme vous.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3214,36-968808%4051-968927,0.html
LE MONDE 19.10.07
HIRSI ALI : "....la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de l'islam sur le continent européen. L'état d'esprit actuel de l'élite implique d'éviter tout débat par peur d'offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s'il s'agit de faire taire les gens comme moi.
La critique de l'islam est un tabou inscrit au coeur même de la religion.
Mais que les sociétés européennes, héritières des Lumières, s'imposent à elles-mêmes ce tabou, voilà qui est totalement nouveau. Et stupéfiant ! "
LE MONDE : La décision du gouvernement hollandais résonne-t-elle comme un avertissement pour tous ceux qui, en Europe, souhaitent débattre de l'islam ?
HIRSI ALI : Evidemment ! Mon cas fait passer la question de la liberté d'expression de la théorie à la pratique. Vous pouvez exprimer votre opinion, mais votre tête sera coupée. Si vous êtes musulman et que vous devenez un ex-musulman, si vous êtes une femme et que vous critiquez l'islam et son oppression, le prix à payer est la vie. Vivre dans une démocratie ne change rien à l'affaire. C'est un enjeu majeur pour nos pays, qu'aucun personnage politique d'envergure n'a encore osé prendre à bras-le-corps. Comme si ce n'était qu'un simple incident, alors que c'est rien de moins que la liberté d'expression qui se joue !
...C'est à la France d'être à l'origine du sursaut, d'ouvrir le débat. A la France de prendre la tête d'un mouvement visant à faire comprendre à tous les Européens que, ce qui se joue, c'est leur socle de valeurs et de principes les plus fondamentaux.
...Et parce qu'elle a hérité à la fois des Lumières et du système de la laïcité, qu'elle a une histoire et un rayonnement particuliers, la France a un rôle à jouer. C'est le pays de Voltaire ! Le pays de celui qui a dit : je ne suis pas d'accord avec vos idées, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez les exprimer.
...ne soyons pas naïfs : si les islamistes parviennent à réduire au silence un individu, voire un pays, ils ne s'arrêteront pas là. Et ils passeront au suivant, puis au suivant, puis au suivant..."
Nos juges, dont le parquet dirigé par notre gouvernement , nos dirigeants, nos médias, nos "intellectuels", nos "militants", préfèrent cracher sur ces hommes et femmes courageux, les qualifier de raciste, de haineux, les condamner moralement, pénalement, financièrement, et le peuple a décidé de fermer les yeux, et de ne pleurer à la limite que sur des personnes, pardonnez moi "exotiques" comme vous.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3214,36-968808%4051-968927,0.html
LE MONDE 19.10.07
HIRSI ALI : "....la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de l'islam sur le continent européen. L'état d'esprit actuel de l'élite implique d'éviter tout débat par peur d'offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s'il s'agit de faire taire les gens comme moi.
La critique de l'islam est un tabou inscrit au coeur même de la religion.
Mais que les sociétés européennes, héritières des Lumières, s'imposent à elles-mêmes ce tabou, voilà qui est totalement nouveau. Et stupéfiant ! "
LE MONDE : La décision du gouvernement hollandais résonne-t-elle comme un avertissement pour tous ceux qui, en Europe, souhaitent débattre de l'islam ?
HIRSI ALI : Evidemment ! Mon cas fait passer la question de la liberté d'expression de la théorie à la pratique. Vous pouvez exprimer votre opinion, mais votre tête sera coupée. Si vous êtes musulman et que vous devenez un ex-musulman, si vous êtes une femme et que vous critiquez l'islam et son oppression, le prix à payer est la vie. Vivre dans une démocratie ne change rien à l'affaire. C'est un enjeu majeur pour nos pays, qu'aucun personnage politique d'envergure n'a encore osé prendre à bras-le-corps. Comme si ce n'était qu'un simple incident, alors que c'est rien de moins que la liberté d'expression qui se joue !
...C'est à la France d'être à l'origine du sursaut, d'ouvrir le débat. A la France de prendre la tête d'un mouvement visant à faire comprendre à tous les Européens que, ce qui se joue, c'est leur socle de valeurs et de principes les plus fondamentaux.
...Et parce qu'elle a hérité à la fois des Lumières et du système de la laïcité, qu'elle a une histoire et un rayonnement particuliers, la France a un rôle à jouer. C'est le pays de Voltaire ! Le pays de celui qui a dit : je ne suis pas d'accord avec vos idées, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez les exprimer.
...ne soyons pas naïfs : si les islamistes parviennent à réduire au silence un individu, voire un pays, ils ne s'arrêteront pas là. Et ils passeront au suivant, puis au suivant, puis au suivant..."
Sacrifier la démocratie pour construire l'Europe ?!
Montesquieu
(1689-1755)
http://referendumeurope2007.free.fr/ (pétition)
http://www.traite-simplifie.org/
"C'est pour bientôt !!
18 et 19 Octobre 2007 :Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des 18 et 19 octobre 2007 devrait adopter formellement le projet final.
Avant Juin 2009 ( élections européennes) : processus de ratification par les 27 membres de l'Union
MAIS, en France , il va et il peut se passer des choses entre Octobre 2007 et Juillet 2008.
Que l'on juge ce traité modificatif positivement ou pas, tous nous pouvons nous accorder sur l'idée qu'un référendum s'impose, alors même que le Président de la République compte faire passer l'adoption de ce nouveau traité par la voie parlementaire. Tous nous pouvons penser cela, par simple souci de la démocratie: que serait une Europe qui s'imposerait aux peuples sans que ceux-ci soient consultés sur sa raison d'être et les modalités de sa construction? A moins de ne considérer le peuple comme un éternel mineur, le débat - fondement de la démocratie - s'impose.
Chacun peut donc peser en demandant par tous les moyens possibles un référendum - en signant par exemple la pétition électronique là."
"C'est bien eux qui le disent ! ( trouvé sur Agoravox là )
Ce sont eux qui le disent : c’est le même texte que la Constitution rejetée par référendum
Allemagne
"La substance de la Constitution est maintenue. C’est un fait." Angela Merkel, chancelière d’Allemagne, The Daily Telegraph, 29 juin 2007
Espagne
"Nous n’avons pas abandonné un seul point essentiel de la Constitution... C’est sans aucun doute bien plus qu’un traité. C’est un projet de caractère fondateur, un traité pour une nouvelle Europe." Jose Luis Zapatero, Premier ministre du Royaume d’Espagne, discours du 27 juin 2007
Irlande
"90% [de la Constitution] sont toujours là... ces changements n’ont apporté aucune modification spectaculaire à l’accord de 2004." Bertie Ahern, Premier ministre de la République d’Irlande, Irish Independent, 24 juin 2007
Républiquetchèque
"Seuls des changements cosmétiques ont été opérés et le document de base reste le même."Vaclav Klaus, président de la République tchèque, The Guardian, 13 juin 2007)
Finlande
"Il n’y a rien du paquet institutionnel originel qui ait été changé."
Astrid Thors, ministre des Affaires européennes de la République de Finlande, TV-Nytt, 23 juin 2007
Danemark
"Ce qui est positif c’est (...) que les éléments symboliques aient été retirés et que ce qui a réellement de l’ importance - le cœur - soit resté." Anders Fogh Rasmussen, Premier ministre du Royaume du Danemark, Jyllands-Posten, 25 juin 2007
France
"Toute la Constitution est là ! Il n’y manque rien !"Jean-Louis Bourlanges, ancien membre de la Convention sur l’Avenir de l’Europe, député européen (UDF), France Culture, 24 juin 2007
Autriche
"Le traité pour une Constitution a été conservé en substance." Site du gouvernement de la République d’Autriche, 25 juin 2007
Belgique
"Le nouveau traité reprend les éléments les plus importants du Traité constitutionnel."
Guy Verhofstadt, Premier ministre du Royaume de Belgique, Agence Europe, 24 juin 2007
Italie
"En ce qui concerne nos conditions, j’ai souligné trois ’lignes rouges’ portant sur le respect du texte de la Constitution : conserver un président permanent de l’Union, un seul responsable de la politique étrangère et un service diplomatique commun, préserver l’extension du vote à la majorité, la personnalité juridique unique de l’Union. Tous ces éléments ont bien été conservés." Romano Prodi, président du Conseil italien, ancien président de la Commission européenne, La Repubblica, 24 juin 2007
Lituanie
"La Lituanie a rempli 100% des objectifs qu’elle s’était fixés avant la réunion, y compris celui essentiel du maintien de la substance du Traité constitutionnel." Bureau du président de la République de Lituanie, communiqué de presse
Luxembourg
"La substance a été préservée du point de vue du Luxembourg." Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Grand Duché de Luxembourg, Agence Europe, 24 juin 2007
Slovénie
"Avec ce nouveau traité, l’UE préserve un contenu qui n’est pas essentiellement différent du Traité constitutionnel... Toutes les solutions institutionnelles importantes demeurent... Certains éléments symboliques ont été effacés et certaines formulations atténuées." Janez Jansa, Premier ministre de la République de Slovénie, Cellule de communication du gouvernement
Le principal auteur de la Constitution
"Ce texte est en fait, le retour d’une grande partie de la substance du Traité constitutionnel."Valéry Giscard d’Estaing, The Daily Telegraph, 27 juin 2007
Le Parlement européen "se félicite (...) que le mandat préserve en grande partie la substance du Traité constitutionnel." Article 8 de la résolution adoptée par le Parlement européen le 11 juillet 2007 - Rapport Leinen A6-0279/2007
La Commission européenne
"C’est essentiellement la même proposition que l’ancienne Constitution."Margot Wallstrom, commissaire européen, Svenska Dagbladet, 26 juin 2007
Sur la transparence de la méthode et la lisibilité du nouveau texte :
Le principal auteur de la Constitution :
"Une dernière trouvaille consiste à vouloir conserver une partie des innovations du Traité constitutionnel, et à les camoufler en les faisant éclater en plusieurs textes. Les dispositions les plus innovantes feraient l’objet de simples amendements aux traités de Maastricht et de Nice. Les améliorations techniques seraient regroupées dans un Traité devenu incolore et indolore. L’ensemble de ces textes serait adressé aux Parlements, qui se prononceraient par des votes séparés. Ainsi l’opinion publique serait-elle conduite à adopter, sans le savoir, les dispositions que l’on n’ose pas lui présenter ’en direct !’" Valéry Giscard d’Estaing, Le Monde, 14 juin 2007
Italie
"Il a été décidé que le document devrait être illisible. S’il est illisible, c’est qu’il n’est pas constitutionnel ; c’était là l’idée... Si vous parvenez à comprendre le texte au premier abord, on risquerait des appels à référendum, parce que cela signifierait qu’il y a quelque chose de nouveau." Giuliano Amato, ancien président du Conseil Italien, ancien vice-président de la Convention sur l’Avenir de l’Europe, Réunion du Center for European Reform à Londres, 12 juillet 2007
Belgique
"Le but du Traité constitutionnel était d’être plus lisible... Le but de ce traité est d’être illisible... La Constitution voulait être claire alors que ce traité devait être obscur. C’est un succès."Karel de Gucht, ministre belge des Affaires étrangères, Flandre info, 23 juin 2007
Luxembourg
"Bien entendu, il y aura des transfert de souveraineté. Mais serais-je intelligent d’attirer l’attention du public sur ce fait ?"Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg, Telegraph, 3 juillet 2007
France
"C’est incroyable tout ce qu’on a glissé sous le tapis !"Gérard Onesta, député européen (Vert) devant la Commission des Affaires constitutionnelles du Parlement européen, 25 juin 2007 "
Hirsi Ali et Rushdie
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-967071,0.html
Quand l'Europe est lâche, par Sam Harris et Salman Rushdie
LE MONDE 15.10.07
Pendant que vous lisez ces lignes, Ayaan Hirsi Ali est terrée dans une maison gardée par des hommes en armes. Aujourd'hui l'un des défenseurs les plus posés, intelligents et compatissants des libertés d'expression et de conscience, elle est, pour cette raison, méprisée dans les communautés musulmanes du monde entier.
...
Il est important de réaliser que Mme Hirsi Ali pourrait être la première réfugiée d'Europe occidentale depuis l'Holocauste.
...
Mme Hirsi Ali connaît chaque centimètre du chemin qui permet de sortir du désert moral et intellectuel que constitue l'islam traditionnel. Il est difficile de ne pas admirer son courage.
...
de manière honteuse, Jan Peter Balkenende, le premier ministre, a déclaré, d'une part, qu'il serait préférable qu'Hirsi Ali quitte tout simplement les Pays-Bas, et, d'autre part, s'est refusé à lui accorder ne serait-ce qu'une protection d'une semaine à l'étranger, le temps qu'elle collecte des fonds pour assurer elle-même sa sécurité. S'agit-il d'une lâche tentative visant à apaiser les musulmans fanatiques du pays ? D'une mise en garde adressée à d'autres dissidents hollandais afin qu'ils ne créent pas de remous en parlant trop franchement de l'islam ? Ou s'agit-il d'une pure et simple inconscience ?
Une telle situation est scandaleuse.
Quand l'Europe est lâche, par Sam Harris et Salman Rushdie
LE MONDE 15.10.07
Pendant que vous lisez ces lignes, Ayaan Hirsi Ali est terrée dans une maison gardée par des hommes en armes. Aujourd'hui l'un des défenseurs les plus posés, intelligents et compatissants des libertés d'expression et de conscience, elle est, pour cette raison, méprisée dans les communautés musulmanes du monde entier.
...
Il est important de réaliser que Mme Hirsi Ali pourrait être la première réfugiée d'Europe occidentale depuis l'Holocauste.
...
Mme Hirsi Ali connaît chaque centimètre du chemin qui permet de sortir du désert moral et intellectuel que constitue l'islam traditionnel. Il est difficile de ne pas admirer son courage.
...
de manière honteuse, Jan Peter Balkenende, le premier ministre, a déclaré, d'une part, qu'il serait préférable qu'Hirsi Ali quitte tout simplement les Pays-Bas, et, d'autre part, s'est refusé à lui accorder ne serait-ce qu'une protection d'une semaine à l'étranger, le temps qu'elle collecte des fonds pour assurer elle-même sa sécurité. S'agit-il d'une lâche tentative visant à apaiser les musulmans fanatiques du pays ? D'une mise en garde adressée à d'autres dissidents hollandais afin qu'ils ne créent pas de remous en parlant trop franchement de l'islam ? Ou s'agit-il d'une pure et simple inconscience ?
Une telle situation est scandaleuse.
L'enjeu juridique de l'affaire du gîte des Vosges - Riposte Laique
Riposte Laique http://www.ripostelaique.com/
GITE DES VOSGES
L’enjeu juridique de l’affaire du gîte des Vosges
mercredi 17 octobre 2007, par Elisseievna
Du point de vue juridique, deux points importent dans l’affaire du gîte des Vosges :
1 : Fanny Truchelut n’a pas commis de délit ;
2 : L’enjeu de cette affaire est la conservation du droit de s’opposer à un comportement prescrit par la loi islamique.
Un ancien président du MRAP, Alain Callès estime que « la loi contre le racisme ne peut pas être dévoyée de sa fonction et de son esprit par un tour de passe-passe sémantique qui aboutirait à cette situation paradoxale : condamner les adultes qui combattent le sexisme et l’obscurantisme qui le sous-tendent ! ». Je montrerai que ce « tour de passe-passe sémantique » consiste en une confusion entre « pensée » et « acte », qui sont – sauf à revenir à la pensée magique primitive – deux réalités distinctes, auxquelles le droit français donne des effets tout à fait différents.
L’enjeu de l’affaire du gîte des Vosges n’est pas seulement le nombre de lieux où le voile devrait être accepté. Si Mme Fanny Truchelut devait être condamnée définitivement, c’est toute opposition à un comportement d’observance de la loi islamique, y compris les actes tendant à l’instauration d’un ordre islamique en France, qui deviendrait punissable.
LE DROIT ACTUEL
Ecartons tout d’abord une idée fausse trop répandue à la suite de la loi de 2004 sur l’interdiction du voile à l’école. Le fait que la loi interdise le voile à l’école, ne signifie pas qu’il serait interdit de l’interdire ailleurs.
Le principe du droit français est la liberté, y compris la liberté du commerce. Les hôteliers sont libres d’exiger une tenue « de soirée » lorsqu’ils organisent des fêtes, tout comme ils étaient libres jusqu’à récemment d’interdire ou d’autoriser de fumer. Il n’y a pas à ce jour de loi interdisant d’interdire le voile, donc la liberté d’interdire le voile existe.
Mme Fanny Truchelut est accusée d’avoir refusé un service à une personne en raison de sa religion.
Code pénal :
Article 225-1 :
« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de (...)de leurs opinions politiques, (...) de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
Article 225-2 :
« La discrimination définie à l’article 225-1, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 Euros d’amende lorsqu’elle consiste : 1º A refuser la fourniture d’un bien ou d’un service ; (...)
4º A subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ; (...)
Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1º est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d’en interdire l’accès, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 Euros d’amende. »
Une infraction pénale est définie par un certain nombre d’éléments. Cette définition doit être entendue dans un sens limitatif, et non étendue par analogie à des actes voisins ou liés aux éléments de l’infraction, mais qui n’en font pas partie. Pour que l’infraction soit commise, il faut que tous les éléments de l’infraction soient présents. Or ils ne le sont pas ici.
Fanny Truchelut a pris la réservation de Horia Demiati, sans s’inquiéter de savoir si son nom pouvait laisser supposer une foi musulmane ou pas. Elle avait déjà accueilli des musulmans dans son gîte. Lorsque Horia Demiati et une autre femme de sa famille se sont présentées voilées, elle leur a dit que le voile devait être retiré dans la salle commune du gîte. Elle ne leur a pas refusé de location. Horia Demiati a décidé de partir, alors qu’elle aurait pu rester en enlevant son voile. Il n’y a pas de refus de service de la part de Fanny Truchelut.
Examinons le deuxième élément : distinction à raison de la religion, croyance (ou de l’opinion politique). Ce que la loi désigne ici, c’est une pensée, une croyance, une « opinion » religieuse, et non tout acte lié à cette foi, non tout acte d’observance d’une loi « religieuse ».
Il n’a en effet jamais jusqu’à présent en France été question d’autoriser tout comportement « justifié » par la loi « de dieu ». Les sacrifices humains, l’anthropophagie, ou l’instauration d’une dictature théocratique (califat), ne sont pas autorisés sous prétexte qu’ils seraient une obligation religieuse aztèque, kanaque ou autre ; islamique, par exemple.
La plainte portée contre Fanny Truchelut indique qu’elle est poursuivie « aux Motifs : ... Refus de la fourniture d’un service .. à raison de son appartenance ou non à une religion déterminée, au motif que les deux femmes portaient le voile ». (Les accusations de discrimination à raison de la race ou de l’ethnie n’auraient pas été retenue par le tribunal.)
Cette formulation est en elle-même l’aveu de l’absence d’un des éléments constitutifs : ce n’est pas en raison de la religion qu’il y aurait eu refus de service, mais « au motif que les deux femmes portaient le voile », autrement dit pour une autre raison que celle dont la loi fait un élément de l’infraction.
On peut ainsi déduire de la rédaction de la plainte elle-même que les accusateurs « savent » que la véritable raison de la demande de Fanny Truchelut ne tient pas à la croyance, à la religion en elle-même de Horia Demiati, mais à un autre fait.
Certes on peut se demander si le refus d’accepter le voile, acte d’observance de l’islam (du moins selon la conception de Horia Demiati), n’est pas « l’indice » d’une raison autre qui serait la foi, l’opinion religieuse ou politique elle-même. Mais dans ce cas, il incomberait à l’accusation de prouver que la véritable raison de l’attitude de Fanny Truchelut n’est pas celle qu’elle a indiquée.
Ce que signifie cette rédaction, c’est que selon les accusateurs :
d’une part, la « religion », la croyance serait la « même chose » que l’acte d’observance de cette religion qu’est le port du voile. Il y a ici une confusion entre pensée et acte.
d’autre part, le refus d’accepter un acte d’observance d’une religion constituerait une présomption irréfragable ( une présomption dont on ne peut apporter la preuve contraire), d’une discrimination en raison de la croyance, de la pensée religieuse elle-même.
Certains, entrant dans la première de ces confusions entre pensée et acte, en viennent à se poser la question de savoir si le port du voile est une obligation de la loi musulmane, pensant que si tel n’était pas le cas, alors il n’y aurait pas de discrimination. Mais cette question « théologique » et de droit musulman, n’a rien à faire dans le débat. Quelle que soit l’opinion de Horia Demiati sur le voile et sa validité au regard du droit islamique, aucun service ne saurait lui être refusé en raison de cette opinion quelle que soit sa véracité.
La seule question qui est posée est de savoir si son comportement, le port du voile en l’occurrence, rendait ou non sa demande de service acceptable, ou abusive.
En effet, la rédaction de l’article 225 qui met en parallèle « religion » et « opinion politique », montre bien que le critère dont la loi refuse qu’il soit discriminant, est bien la pensée de la personne, et non les actes qui peuvent en découler.
Si une femme enlève son voile, elle ne perd pas sa foi pour autant. Fanny Truchelut en demandant d’enlever le voile signifiait par là même qu’elle accepte la présence d’une femme dont elle connaît la confession musulmane, dès lors que son comportement est compatible avec la résidence dans un gite.
Or c’est bien là que le problème se posait. Le voile n’est pas compatible avec la convivialité à préserver dans un lieu de vie commune qu’est un gîte.
A l’évidence le voile est en soi la négation de la mixité, qui représente un usage très ancien en France, un aspect essentiel de la convivialité.
Le voile est surtout un comportement angoissant pour les autres, une violence psychologique, une agression quasi sensorielle. En imposant la vision d’une femme dont le corps est ainsi enfermé, c’est cette angoisse d’enfermement que l’on fait ressentir par identification, au corps et à la conscience des autres ...
L’angoisse que provoque cette vision vient aussi du fait que chacun sait, depuis les luttes féministes, que l’inégalité des droits, du droit d’être libre dans son corps notamment, est liée aux violences envers les femmes.
Cette relation est confirmée lorsque l’on connaît la loi islamique qui prescrit de « frapper » les femmes récalcitrantes (coran IV, 34 ou 38), et qui prend la peine de détailler (coran II, 223, cf jurisprudence ou « tradition » islamique l’explicitant) quelle position sexuelle humiliante peut être imposée à une femme, et quelle autre ne le peut pas ...
Toute l’actualité rappelle au simple spectateur du « 20 h » que « le voile est tâché de sang » (André Glusckmann), du sang de celles qui refusent le porter ou de se soumettre aux lois islamiques discriminatoires.
L’angoisse, le malaise créé par la vision d’une femme voilée est accrue par l’autre aspect du voile : celui d’étendard de l’islam dans ses aspects politiques.
Ici il faut faire un aparté pour expliquer quelques aspects du contenu de la doctrine politico-religieuse islamique : en effet sans cette connaissance, le sens du port du voile que nous allons indiquer ci- dessous, pourrait paraître extravagant.
L’islam est un mouvement politico-religieux qui vise à l’instauration de « l’ordre islamique », la loi islamique, loi de dieu, la « charia », une loi prônant l’inégalité entre hommes et femmes, ainsi qu’en musulmans et non musulmans. L’islam fait obligation aux musulmans de « lutter/ faire des efforts » (Jihad) pour que « la Religion entière soit à Allah », efforts par le corps (combat / qital), par les biens, ou par la langue. La lutte pour l’expansion de l’islam sur le monde entier par de multiples moyens fait donc partie des obligations religieuses du musulman, de l’observance de la foi musulmane. Mahomet alla jusqu’à se vanter d’avoir vaincu ses adversaires « par la terreur ».
Que signifie donc le port du voile compte tenu de cette doctrine islamique.
Les juristes musulmans répondent aux mêmes : pour eux le port du voile est une obligation, en raison à la fois de la pudeur à préserver, et de l’obligation de se distinguer des non musulmans, de ne pas faire partie de leur peuple : « le Message d’Allah m’a vu porter deux habits teints en rouge, il m’a dit « ceci fait partie des habits des mécréants, ne les porte plus » car « quiconque imite un peuple en fait partie ».
Certains de nos juristes ont estimé que le port du voile n’était pas en soi un acte prosélyte. Si l’on entend par « prosélyte » le fait de porter la bonne parole, alors certes le voile n’est pas prosélyte : il est en fait le signe d’un marquage « communautariste » ( la « oumma ») et d’une présence « en force » sur un territoire, il est un acte d’intimidation.
D’autres parmi nos juristes ont estimé pour leur part, que « le port du foulard islamique, est, par la signification qu’il a nécessairement, incompatible avec l’ordre public français », l’ordre public étant entendu comme « l’ensemble des normes qui correspondant aux exigences fondamentales, sociales, politiques et morales, qu’une société considère comme lui étant consubstantielles et qui sont les principes mêmes de son ordre juridique. ». La signification qu’ils attribuent au voile étant :
« la signification d’un acte, non de prosélytisme, mais de pression sur les correligionaires ou supposées telles de celles qui arborent ce foulard ; une signification politique ; la signification d’une communion idéologique avec des mouvements qui même s’ils ne sont pas toujours extrémistes dans les moyens qu’ils prônent ont pour projet la subversion de nos principes politiques ; et la signification de l’affirmation par celles qui le portent d’un système de valeurs incompatibles avec l’ordre public au sens précédemment exposé. »
Si l’on additionne ces deux aspects du voile, l’agression psychologique et la menace politique, et si l’on connaît le discours méprisant de nombre d’ « islamistes » pour les moeurs et les femmes « occidentales » (tel cet imam prétendant que les femmes occidentales s’accouplent avec des singes et des chiens et que plus de la moitié des Danoises ne connaît pas l’identité du père de leurs enfants ...), on peut résumer en ces termes le message du voile :
« Ici règne la loi qui fait des femmes des inférieures, devant cacher leur corps, voici cette femme qui obéit à cette loi et bientôt ce sera à toi, la putain qui refuse de rester à ta place, d’y obéir".
Ce message outrageant est tout ce qu’il y a de contraire à la politesse la plus élémentaire, à toute ambiance de convivialité.
Faut il penser que seuls des érudits en matière d’islam ou de géopolitique peuvent comprendre la signification de ce message, et qu’une femme non spécialiste comme Mme Truchelut n’aurait pas pu lui attribuer un tel sens ? Aucunement, car tout le sens est donné par le fait de « résumer » la loi islamique en montrant l’inégalité « en action », « sur pied », dans le corps des femmes recouvertes.
Le voile est un symbole facile à comprendre par toute personne et choisi par les "islamistes" pour sa simplicité. Il est fait pour être compris immédiatement par tout le monde. En bon propagandistes, les musulmans militants savent que "le viol des foules par la propagande politique" passe par l’utilisation de tels symboles.
En réalité si les lois antiracistes ont pu faire l’objet d’un tel « tour de passe- passe sémantique », c’est que la réalité recouverte par le mot « Religion » en Europe est bien différente de celle de la doctrine islamique. Refuser de louer à un chrétien parce qu’il porte une croix peut raisonnablement être vu comme une présomption d’une discrimination à raison de sa foi. Mais le fait de porter une croix ou de refuser le poisson le vendredi, n’a rien à voir avec l’observance de la foi selon l’islam, qui va, comme on l’a dit jusqu’au combat pour renverser la démocratie, y compris par l’utilisation de moyens d’intimidation et de démoralisation des infidèles, tel que le port du voile ou des procès abusifs...
LA PORTEE D’UNE JURISPRUDENCE TRUCHELUT
Dès lors, que l’on prenne bien la mesure de la portée qu’aurait une « jurisprudence Truchelut » si nos cours d’appel et de cassation l’entérinaient.
Ce que les musulmans militants veulent faire dire à la Halde et aujourd’hui à nos juges, ce serait que tout acte accompli dans l’observance de l’islam, doit être accepté en tant que simple croyance : cette prétention repose sur la confusion entre la conscience et les actes.
S’ils parvenaient à leur fin, cela voudrait dire que l’instauration de la loi islamique en France devrait être admise au nom du respect des croyances, (car ce qu’un bon musulman doit croire et promouvoir selon l’islam, c’est l’instauration de la loi islamique sur le monde entier), et que tout acte s’opposant à l’instauration et à la mise en oeuvre du droit islamique en France, serait un acte réputé de haine envers les musulmans, et condamné par nos propres lois anti-haine, anti-racistes et anti-discrimination.
La confusion entre pensée intime et actes est une aberration totale pour un juriste français.
Nos textes sur la liberté de conscience reposent sur la distinction entre l’intime de la pensée, de la croyance interne, et les actes
La distinction du droit et de la morale qui existe dans le droit français ne signifie pas que le droit n’aurait pas son substrat dans une ou des conceptions morales, mais elle signifie que les individus sont protégés de l’immixtion de l’Etat dans leur conscience intime, que la pureté de leurs intentions morales ou de leurs croyances n’a pas à être prise en compte par l’Etat. Autrement dit en clair : qu’on ne les brûlera pas parce qu’ils n’ont pas telle ou telle croyance, et que quand bien même ils adoreraient Satan ou l’anti-monde, ils ne seront pas torturés pour l’avouer, ils ne seront pas brûlés en place publique : l’Etat doit y être indifférent, cela ne concerne pas le droit d’un Etat de droit.
Par contre, les actes concernent le droit, les actes concernent l’Etat.
Les actes subversifs tendant à renverser nos libertés et droits démocratiques sont à combattre par nos Etats. Les actes blessants autrui sont condamnés et sanctionné par l’Etat, que ce soit, dans un nombre de cas limités, pénalement, ou bien civilement.
Refuser que l’on utilise un lieu commercial, en portant le voile ou en faisant le salut hitlérien, c’est s’opposer à un acte insultant, agressif, subversif, cela n’est pas refuser un service à raison des convictions intimes musulmanes ou nazie de la personne demandant à acheter un service.
Nos loi anti-racistes et anti-discriminations interdisent que l’on tienne compte des convictions intimes religieuses ou politiques, ou de l’origine « raciale », pour refuser un service, mais en aucun cas elles n’interdisent que l’on tienne compte du comportement des clients et que l’on refuse un service à des clients dont le comportement rend la demande abusive.
L’attitude de Fanny Truchelut, n’est pas seulement conforme à la loi française, elle est IR-RE-PRO-CHA-BLE.
Elle n’est pas « naïve », elle est au contraire profondément imprégnée de l’intelligence du droit français. Mme Truchelut a suffisamment d’expérience professionnelle et de conscience historique pour comprendre l’essentiel du droit français, et de son sens.
La voie de la confusion entre acte et pensée a malheureusement été ouverte au moment du débat sur le voile à l’école, par ceux qui refusaient de reconnaître dans le voile un comportement sexiste, un acte politique de prosélytisme contre les droits des femmes. La misogynie de certains laïcards, nous la payons aujourd’hui.
En réduisant le voile à un « signe d’appartenance », à un pur symbole, en gommant, en niant l’acte attentatoire à la liberté qu’il constitue, on est entré dans l’enchaînement de la négation des actes commis par les musulmans, de l’assimilation insensée entre leurs actes et la simple croyance à l’islam, ce qui nous mène tout droit à une prétendue obligation de tolérer tous les actes – et donc d’accepter l’application par eux de la loi islamique - au nom d’une tolérance envers leur croyance.
Comprenons bien ceci :
Si tout acte réalisé en accord avec la loi islamique devait être nié en tant qu’acte, et assimilé à une simple « croyance intime », à une simple « conviction religieuse ou politique », et donc, si toute personne s’opposant à un tel comportement, devait être condamnée pour « racisme anti-musulman », alors c’est tout acte d’opposition à l’instauration de la charia en France qui serait déclaré punissable.
Aussi aberrante que soit la situation à laquelle aboutit une telle jurisprudence, elle est bien celle là. Il faut que nos juristes comprennent bien la portée de leur décision. Ce qui est plus aberrant encore est qu’elle ne leur soit pas apparue déjà.
Le port d’un voile est un acte, un acte condamnable, moralement et par le droit, car il est contraire à notre ordre public.
Tous les actes tendant à instaurer un rapport de force permettant l’instauration de la loi islamique doivent pareillement être reconnus – et non déniés – comme des actes tendant à renverser nos institutions et il est non seulement légitime de les condamner, mais il est du devoir de nos Etats, de ses juges et de chaque citoyen de s’y opposer.
Si des lois anti-racistes et anti-discrimination doivent être utilisées, ce doit être pour condamner les textes et actes prônant le racisme et les discriminations, et à ce titre, ce sont quantité de textes islamiques, dont le coran et nombre de hadiths, qui devraient faire l’objet de poursuites pour incitation à la haine et à la violence.
ELISSEIEVNA
GITE DES VOSGES
L’enjeu juridique de l’affaire du gîte des Vosges
mercredi 17 octobre 2007, par Elisseievna
Du point de vue juridique, deux points importent dans l’affaire du gîte des Vosges :
1 : Fanny Truchelut n’a pas commis de délit ;
2 : L’enjeu de cette affaire est la conservation du droit de s’opposer à un comportement prescrit par la loi islamique.
Un ancien président du MRAP, Alain Callès estime que « la loi contre le racisme ne peut pas être dévoyée de sa fonction et de son esprit par un tour de passe-passe sémantique qui aboutirait à cette situation paradoxale : condamner les adultes qui combattent le sexisme et l’obscurantisme qui le sous-tendent ! ». Je montrerai que ce « tour de passe-passe sémantique » consiste en une confusion entre « pensée » et « acte », qui sont – sauf à revenir à la pensée magique primitive – deux réalités distinctes, auxquelles le droit français donne des effets tout à fait différents.
L’enjeu de l’affaire du gîte des Vosges n’est pas seulement le nombre de lieux où le voile devrait être accepté. Si Mme Fanny Truchelut devait être condamnée définitivement, c’est toute opposition à un comportement d’observance de la loi islamique, y compris les actes tendant à l’instauration d’un ordre islamique en France, qui deviendrait punissable.
LE DROIT ACTUEL
Ecartons tout d’abord une idée fausse trop répandue à la suite de la loi de 2004 sur l’interdiction du voile à l’école. Le fait que la loi interdise le voile à l’école, ne signifie pas qu’il serait interdit de l’interdire ailleurs.
Le principe du droit français est la liberté, y compris la liberté du commerce. Les hôteliers sont libres d’exiger une tenue « de soirée » lorsqu’ils organisent des fêtes, tout comme ils étaient libres jusqu’à récemment d’interdire ou d’autoriser de fumer. Il n’y a pas à ce jour de loi interdisant d’interdire le voile, donc la liberté d’interdire le voile existe.
Mme Fanny Truchelut est accusée d’avoir refusé un service à une personne en raison de sa religion.
Code pénal :
Article 225-1 :
« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de (...)de leurs opinions politiques, (...) de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
Article 225-2 :
« La discrimination définie à l’article 225-1, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 Euros d’amende lorsqu’elle consiste : 1º A refuser la fourniture d’un bien ou d’un service ; (...)
4º A subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ; (...)
Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1º est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d’en interdire l’accès, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 Euros d’amende. »
Une infraction pénale est définie par un certain nombre d’éléments. Cette définition doit être entendue dans un sens limitatif, et non étendue par analogie à des actes voisins ou liés aux éléments de l’infraction, mais qui n’en font pas partie. Pour que l’infraction soit commise, il faut que tous les éléments de l’infraction soient présents. Or ils ne le sont pas ici.
Fanny Truchelut a pris la réservation de Horia Demiati, sans s’inquiéter de savoir si son nom pouvait laisser supposer une foi musulmane ou pas. Elle avait déjà accueilli des musulmans dans son gîte. Lorsque Horia Demiati et une autre femme de sa famille se sont présentées voilées, elle leur a dit que le voile devait être retiré dans la salle commune du gîte. Elle ne leur a pas refusé de location. Horia Demiati a décidé de partir, alors qu’elle aurait pu rester en enlevant son voile. Il n’y a pas de refus de service de la part de Fanny Truchelut.
Examinons le deuxième élément : distinction à raison de la religion, croyance (ou de l’opinion politique). Ce que la loi désigne ici, c’est une pensée, une croyance, une « opinion » religieuse, et non tout acte lié à cette foi, non tout acte d’observance d’une loi « religieuse ».
Il n’a en effet jamais jusqu’à présent en France été question d’autoriser tout comportement « justifié » par la loi « de dieu ». Les sacrifices humains, l’anthropophagie, ou l’instauration d’une dictature théocratique (califat), ne sont pas autorisés sous prétexte qu’ils seraient une obligation religieuse aztèque, kanaque ou autre ; islamique, par exemple.
La plainte portée contre Fanny Truchelut indique qu’elle est poursuivie « aux Motifs : ... Refus de la fourniture d’un service .. à raison de son appartenance ou non à une religion déterminée, au motif que les deux femmes portaient le voile ». (Les accusations de discrimination à raison de la race ou de l’ethnie n’auraient pas été retenue par le tribunal.)
Cette formulation est en elle-même l’aveu de l’absence d’un des éléments constitutifs : ce n’est pas en raison de la religion qu’il y aurait eu refus de service, mais « au motif que les deux femmes portaient le voile », autrement dit pour une autre raison que celle dont la loi fait un élément de l’infraction.
On peut ainsi déduire de la rédaction de la plainte elle-même que les accusateurs « savent » que la véritable raison de la demande de Fanny Truchelut ne tient pas à la croyance, à la religion en elle-même de Horia Demiati, mais à un autre fait.
Certes on peut se demander si le refus d’accepter le voile, acte d’observance de l’islam (du moins selon la conception de Horia Demiati), n’est pas « l’indice » d’une raison autre qui serait la foi, l’opinion religieuse ou politique elle-même. Mais dans ce cas, il incomberait à l’accusation de prouver que la véritable raison de l’attitude de Fanny Truchelut n’est pas celle qu’elle a indiquée.
Ce que signifie cette rédaction, c’est que selon les accusateurs :
d’une part, la « religion », la croyance serait la « même chose » que l’acte d’observance de cette religion qu’est le port du voile. Il y a ici une confusion entre pensée et acte.
d’autre part, le refus d’accepter un acte d’observance d’une religion constituerait une présomption irréfragable ( une présomption dont on ne peut apporter la preuve contraire), d’une discrimination en raison de la croyance, de la pensée religieuse elle-même.
Certains, entrant dans la première de ces confusions entre pensée et acte, en viennent à se poser la question de savoir si le port du voile est une obligation de la loi musulmane, pensant que si tel n’était pas le cas, alors il n’y aurait pas de discrimination. Mais cette question « théologique » et de droit musulman, n’a rien à faire dans le débat. Quelle que soit l’opinion de Horia Demiati sur le voile et sa validité au regard du droit islamique, aucun service ne saurait lui être refusé en raison de cette opinion quelle que soit sa véracité.
La seule question qui est posée est de savoir si son comportement, le port du voile en l’occurrence, rendait ou non sa demande de service acceptable, ou abusive.
En effet, la rédaction de l’article 225 qui met en parallèle « religion » et « opinion politique », montre bien que le critère dont la loi refuse qu’il soit discriminant, est bien la pensée de la personne, et non les actes qui peuvent en découler.
Si une femme enlève son voile, elle ne perd pas sa foi pour autant. Fanny Truchelut en demandant d’enlever le voile signifiait par là même qu’elle accepte la présence d’une femme dont elle connaît la confession musulmane, dès lors que son comportement est compatible avec la résidence dans un gite.
Or c’est bien là que le problème se posait. Le voile n’est pas compatible avec la convivialité à préserver dans un lieu de vie commune qu’est un gîte.
A l’évidence le voile est en soi la négation de la mixité, qui représente un usage très ancien en France, un aspect essentiel de la convivialité.
Le voile est surtout un comportement angoissant pour les autres, une violence psychologique, une agression quasi sensorielle. En imposant la vision d’une femme dont le corps est ainsi enfermé, c’est cette angoisse d’enfermement que l’on fait ressentir par identification, au corps et à la conscience des autres ...
L’angoisse que provoque cette vision vient aussi du fait que chacun sait, depuis les luttes féministes, que l’inégalité des droits, du droit d’être libre dans son corps notamment, est liée aux violences envers les femmes.
Cette relation est confirmée lorsque l’on connaît la loi islamique qui prescrit de « frapper » les femmes récalcitrantes (coran IV, 34 ou 38), et qui prend la peine de détailler (coran II, 223, cf jurisprudence ou « tradition » islamique l’explicitant) quelle position sexuelle humiliante peut être imposée à une femme, et quelle autre ne le peut pas ...
Toute l’actualité rappelle au simple spectateur du « 20 h » que « le voile est tâché de sang » (André Glusckmann), du sang de celles qui refusent le porter ou de se soumettre aux lois islamiques discriminatoires.
L’angoisse, le malaise créé par la vision d’une femme voilée est accrue par l’autre aspect du voile : celui d’étendard de l’islam dans ses aspects politiques.
Ici il faut faire un aparté pour expliquer quelques aspects du contenu de la doctrine politico-religieuse islamique : en effet sans cette connaissance, le sens du port du voile que nous allons indiquer ci- dessous, pourrait paraître extravagant.
L’islam est un mouvement politico-religieux qui vise à l’instauration de « l’ordre islamique », la loi islamique, loi de dieu, la « charia », une loi prônant l’inégalité entre hommes et femmes, ainsi qu’en musulmans et non musulmans. L’islam fait obligation aux musulmans de « lutter/ faire des efforts » (Jihad) pour que « la Religion entière soit à Allah », efforts par le corps (combat / qital), par les biens, ou par la langue. La lutte pour l’expansion de l’islam sur le monde entier par de multiples moyens fait donc partie des obligations religieuses du musulman, de l’observance de la foi musulmane. Mahomet alla jusqu’à se vanter d’avoir vaincu ses adversaires « par la terreur ».
Que signifie donc le port du voile compte tenu de cette doctrine islamique.
Les juristes musulmans répondent aux mêmes : pour eux le port du voile est une obligation, en raison à la fois de la pudeur à préserver, et de l’obligation de se distinguer des non musulmans, de ne pas faire partie de leur peuple : « le Message d’Allah m’a vu porter deux habits teints en rouge, il m’a dit « ceci fait partie des habits des mécréants, ne les porte plus » car « quiconque imite un peuple en fait partie ».
Certains de nos juristes ont estimé que le port du voile n’était pas en soi un acte prosélyte. Si l’on entend par « prosélyte » le fait de porter la bonne parole, alors certes le voile n’est pas prosélyte : il est en fait le signe d’un marquage « communautariste » ( la « oumma ») et d’une présence « en force » sur un territoire, il est un acte d’intimidation.
D’autres parmi nos juristes ont estimé pour leur part, que « le port du foulard islamique, est, par la signification qu’il a nécessairement, incompatible avec l’ordre public français », l’ordre public étant entendu comme « l’ensemble des normes qui correspondant aux exigences fondamentales, sociales, politiques et morales, qu’une société considère comme lui étant consubstantielles et qui sont les principes mêmes de son ordre juridique. ». La signification qu’ils attribuent au voile étant :
« la signification d’un acte, non de prosélytisme, mais de pression sur les correligionaires ou supposées telles de celles qui arborent ce foulard ; une signification politique ; la signification d’une communion idéologique avec des mouvements qui même s’ils ne sont pas toujours extrémistes dans les moyens qu’ils prônent ont pour projet la subversion de nos principes politiques ; et la signification de l’affirmation par celles qui le portent d’un système de valeurs incompatibles avec l’ordre public au sens précédemment exposé. »
Si l’on additionne ces deux aspects du voile, l’agression psychologique et la menace politique, et si l’on connaît le discours méprisant de nombre d’ « islamistes » pour les moeurs et les femmes « occidentales » (tel cet imam prétendant que les femmes occidentales s’accouplent avec des singes et des chiens et que plus de la moitié des Danoises ne connaît pas l’identité du père de leurs enfants ...), on peut résumer en ces termes le message du voile :
« Ici règne la loi qui fait des femmes des inférieures, devant cacher leur corps, voici cette femme qui obéit à cette loi et bientôt ce sera à toi, la putain qui refuse de rester à ta place, d’y obéir".
Ce message outrageant est tout ce qu’il y a de contraire à la politesse la plus élémentaire, à toute ambiance de convivialité.
Faut il penser que seuls des érudits en matière d’islam ou de géopolitique peuvent comprendre la signification de ce message, et qu’une femme non spécialiste comme Mme Truchelut n’aurait pas pu lui attribuer un tel sens ? Aucunement, car tout le sens est donné par le fait de « résumer » la loi islamique en montrant l’inégalité « en action », « sur pied », dans le corps des femmes recouvertes.
Le voile est un symbole facile à comprendre par toute personne et choisi par les "islamistes" pour sa simplicité. Il est fait pour être compris immédiatement par tout le monde. En bon propagandistes, les musulmans militants savent que "le viol des foules par la propagande politique" passe par l’utilisation de tels symboles.
En réalité si les lois antiracistes ont pu faire l’objet d’un tel « tour de passe- passe sémantique », c’est que la réalité recouverte par le mot « Religion » en Europe est bien différente de celle de la doctrine islamique. Refuser de louer à un chrétien parce qu’il porte une croix peut raisonnablement être vu comme une présomption d’une discrimination à raison de sa foi. Mais le fait de porter une croix ou de refuser le poisson le vendredi, n’a rien à voir avec l’observance de la foi selon l’islam, qui va, comme on l’a dit jusqu’au combat pour renverser la démocratie, y compris par l’utilisation de moyens d’intimidation et de démoralisation des infidèles, tel que le port du voile ou des procès abusifs...
LA PORTEE D’UNE JURISPRUDENCE TRUCHELUT
Dès lors, que l’on prenne bien la mesure de la portée qu’aurait une « jurisprudence Truchelut » si nos cours d’appel et de cassation l’entérinaient.
Ce que les musulmans militants veulent faire dire à la Halde et aujourd’hui à nos juges, ce serait que tout acte accompli dans l’observance de l’islam, doit être accepté en tant que simple croyance : cette prétention repose sur la confusion entre la conscience et les actes.
S’ils parvenaient à leur fin, cela voudrait dire que l’instauration de la loi islamique en France devrait être admise au nom du respect des croyances, (car ce qu’un bon musulman doit croire et promouvoir selon l’islam, c’est l’instauration de la loi islamique sur le monde entier), et que tout acte s’opposant à l’instauration et à la mise en oeuvre du droit islamique en France, serait un acte réputé de haine envers les musulmans, et condamné par nos propres lois anti-haine, anti-racistes et anti-discrimination.
La confusion entre pensée intime et actes est une aberration totale pour un juriste français.
Nos textes sur la liberté de conscience reposent sur la distinction entre l’intime de la pensée, de la croyance interne, et les actes
La distinction du droit et de la morale qui existe dans le droit français ne signifie pas que le droit n’aurait pas son substrat dans une ou des conceptions morales, mais elle signifie que les individus sont protégés de l’immixtion de l’Etat dans leur conscience intime, que la pureté de leurs intentions morales ou de leurs croyances n’a pas à être prise en compte par l’Etat. Autrement dit en clair : qu’on ne les brûlera pas parce qu’ils n’ont pas telle ou telle croyance, et que quand bien même ils adoreraient Satan ou l’anti-monde, ils ne seront pas torturés pour l’avouer, ils ne seront pas brûlés en place publique : l’Etat doit y être indifférent, cela ne concerne pas le droit d’un Etat de droit.
Par contre, les actes concernent le droit, les actes concernent l’Etat.
Les actes subversifs tendant à renverser nos libertés et droits démocratiques sont à combattre par nos Etats. Les actes blessants autrui sont condamnés et sanctionné par l’Etat, que ce soit, dans un nombre de cas limités, pénalement, ou bien civilement.
Refuser que l’on utilise un lieu commercial, en portant le voile ou en faisant le salut hitlérien, c’est s’opposer à un acte insultant, agressif, subversif, cela n’est pas refuser un service à raison des convictions intimes musulmanes ou nazie de la personne demandant à acheter un service.
Nos loi anti-racistes et anti-discriminations interdisent que l’on tienne compte des convictions intimes religieuses ou politiques, ou de l’origine « raciale », pour refuser un service, mais en aucun cas elles n’interdisent que l’on tienne compte du comportement des clients et que l’on refuse un service à des clients dont le comportement rend la demande abusive.
L’attitude de Fanny Truchelut, n’est pas seulement conforme à la loi française, elle est IR-RE-PRO-CHA-BLE.
Elle n’est pas « naïve », elle est au contraire profondément imprégnée de l’intelligence du droit français. Mme Truchelut a suffisamment d’expérience professionnelle et de conscience historique pour comprendre l’essentiel du droit français, et de son sens.
La voie de la confusion entre acte et pensée a malheureusement été ouverte au moment du débat sur le voile à l’école, par ceux qui refusaient de reconnaître dans le voile un comportement sexiste, un acte politique de prosélytisme contre les droits des femmes. La misogynie de certains laïcards, nous la payons aujourd’hui.
En réduisant le voile à un « signe d’appartenance », à un pur symbole, en gommant, en niant l’acte attentatoire à la liberté qu’il constitue, on est entré dans l’enchaînement de la négation des actes commis par les musulmans, de l’assimilation insensée entre leurs actes et la simple croyance à l’islam, ce qui nous mène tout droit à une prétendue obligation de tolérer tous les actes – et donc d’accepter l’application par eux de la loi islamique - au nom d’une tolérance envers leur croyance.
Comprenons bien ceci :
Si tout acte réalisé en accord avec la loi islamique devait être nié en tant qu’acte, et assimilé à une simple « croyance intime », à une simple « conviction religieuse ou politique », et donc, si toute personne s’opposant à un tel comportement, devait être condamnée pour « racisme anti-musulman », alors c’est tout acte d’opposition à l’instauration de la charia en France qui serait déclaré punissable.
Aussi aberrante que soit la situation à laquelle aboutit une telle jurisprudence, elle est bien celle là. Il faut que nos juristes comprennent bien la portée de leur décision. Ce qui est plus aberrant encore est qu’elle ne leur soit pas apparue déjà.
Le port d’un voile est un acte, un acte condamnable, moralement et par le droit, car il est contraire à notre ordre public.
Tous les actes tendant à instaurer un rapport de force permettant l’instauration de la loi islamique doivent pareillement être reconnus – et non déniés – comme des actes tendant à renverser nos institutions et il est non seulement légitime de les condamner, mais il est du devoir de nos Etats, de ses juges et de chaque citoyen de s’y opposer.
Si des lois anti-racistes et anti-discrimination doivent être utilisées, ce doit être pour condamner les textes et actes prônant le racisme et les discriminations, et à ce titre, ce sont quantité de textes islamiques, dont le coran et nombre de hadiths, qui devraient faire l’objet de poursuites pour incitation à la haine et à la violence.
ELISSEIEVNA
Danger de famine en Europe
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Un agronome explique la destruction des sols et donc des végétaux alimentaires et autres.
Ajoutez cela à la mort des abeilles ...
Un agronome explique la destruction des sols et donc des végétaux alimentaires et autres.
Ajoutez cela à la mort des abeilles ...
Liberté comme devoir
Avant l’orage (Les nuages)
1890
Musée-réserve national de Smolensk
"Liberté non pas comme un droit de l'homme mais comme une obligation et un devoir, la liberté n'est pas facile, c'est un fardeau"
"Ce n'est pas l'homme qui exige de Dieu sa liberté, mais Dieu qui exige de l'homme qu'il soit libre car cette liberté est le signe de la dignité de l'homme, créé à l'image de Dieu."
La liberté selon Dostoievsky, "L'idée russe" Nicolas Berdaiev.
"Ce n'est pas l'homme qui exige de Dieu sa liberté, mais Dieu qui exige de l'homme qu'il soit libre car cette liberté est le signe de la dignité de l'homme, créé à l'image de Dieu."
La liberté selon Dostoievsky, "L'idée russe" Nicolas Berdaiev.
L'enjeu de l'affaire Truchelut
L'enjeu du procès de Fanny Truchelut, c'est de conserver le droit de s'opposer à un comportement prescrit par la loi islamique.
L'enjeu du procès de Fanny Truchelut est de savoir si ceux qui s'opposent à l'avancée de la loi islamique imposant le voile, seront désormais punis ou pas.
Actuellement la loi française punit l'acte de faire une discrimination à raison de l'opinion des clients, mais elle n'interdit pas de refuser un service en fonction de leur comportement si on le juge non souhaitable ou abusif vis à vis du prestataire ou des autres clients.
Ce que veulent les musulmans militants, c'est voir dire qu'il est interdit de s'opposer à tout comportement prescrit par la loi islamique, la charia.
Après avoir obtenu toute une "jurisprudence" élaborée par la Halde, ce comité de non juristes, dont Fadela Amara et sa successeur à la Halde venant de "Ni putes ni soumise", qui interdit de s'opposer au port du voile, ils se présentent devant les tribunaux, pour faire entériner ce dévoiement des lois anti-racistes, pour reprendre les termes de l'ex président du MRAP, Alain Calles.
Notre droit prescrit à tous les employeurs d'afficher la loi sur l'égalité professionnelle entre hommes femmes : cette prescription est conforme à l'esprit de nos lois, au principe fondamental d'égalité. Le voile est l'affichage de l'attachement au principe antagoniste : coran IV/34 "les hommes ont autorité sur les femmes". Entre les deux il faut choisir !
Il est tout à fait normal d'interdire le port du voile dans un lieu commercial, ce que la loi interdit ce serait de refuser une femme non voilée parce qu'on la sait musulmane.
Réaction aux derniers numéros de Riposte laique et Respublica :
Caroline n'a encore rien compris
La question posee au tribunal n'était pas "est il souhaitable d'interdire le voile dans les lieux commerciaux" : cette question serait a poser au législateur.
la question était : " faut il punir ceux qui s'opposent à son port dans leur établissement " et la réponse doit être "non, car empêcher le port du voile, n'est pas un refus de vente à raison des sentiments religieux de la cliente ( définition de l'acte punissable), mais à raison de son comportement contraire au bon usage d'un lieu de convivialité ".
Considérer que ce comportement est contraire au bon usage d'un lieu de convivialité pour être discuté, mais ne saurait être puni.
L'UFAL n'a rien compris non plus : la question est justement que le lieu n'est pas "privé" mais commercial, d'ou la question du refus de service,
et d'autre part, que l'UFAL arrête de prendre les féministes pour des connes "à la remorque" de cathos décrits comme de vicieux croisés : c'est Mahomet qui a déclaré la guerre a l'humanité non musulmane, comme le dit Wafa Sultan, et si nous sommes à la remorque de certains, c'est de personnes comme Wafa Sultan, qui connaissent le contenu de l'islam et savent qu'il est irréformable et conquérant.
Elisseievna
L'enjeu du procès de Fanny Truchelut est de savoir si ceux qui s'opposent à l'avancée de la loi islamique imposant le voile, seront désormais punis ou pas.
Actuellement la loi française punit l'acte de faire une discrimination à raison de l'opinion des clients, mais elle n'interdit pas de refuser un service en fonction de leur comportement si on le juge non souhaitable ou abusif vis à vis du prestataire ou des autres clients.
Ce que veulent les musulmans militants, c'est voir dire qu'il est interdit de s'opposer à tout comportement prescrit par la loi islamique, la charia.
Après avoir obtenu toute une "jurisprudence" élaborée par la Halde, ce comité de non juristes, dont Fadela Amara et sa successeur à la Halde venant de "Ni putes ni soumise", qui interdit de s'opposer au port du voile, ils se présentent devant les tribunaux, pour faire entériner ce dévoiement des lois anti-racistes, pour reprendre les termes de l'ex président du MRAP, Alain Calles.
Notre droit prescrit à tous les employeurs d'afficher la loi sur l'égalité professionnelle entre hommes femmes : cette prescription est conforme à l'esprit de nos lois, au principe fondamental d'égalité. Le voile est l'affichage de l'attachement au principe antagoniste : coran IV/34 "les hommes ont autorité sur les femmes". Entre les deux il faut choisir !
Il est tout à fait normal d'interdire le port du voile dans un lieu commercial, ce que la loi interdit ce serait de refuser une femme non voilée parce qu'on la sait musulmane.
Réaction aux derniers numéros de Riposte laique et Respublica :
Caroline n'a encore rien compris
La question posee au tribunal n'était pas "est il souhaitable d'interdire le voile dans les lieux commerciaux" : cette question serait a poser au législateur.
la question était : " faut il punir ceux qui s'opposent à son port dans leur établissement " et la réponse doit être "non, car empêcher le port du voile, n'est pas un refus de vente à raison des sentiments religieux de la cliente ( définition de l'acte punissable), mais à raison de son comportement contraire au bon usage d'un lieu de convivialité ".
Considérer que ce comportement est contraire au bon usage d'un lieu de convivialité pour être discuté, mais ne saurait être puni.
L'UFAL n'a rien compris non plus : la question est justement que le lieu n'est pas "privé" mais commercial, d'ou la question du refus de service,
et d'autre part, que l'UFAL arrête de prendre les féministes pour des connes "à la remorque" de cathos décrits comme de vicieux croisés : c'est Mahomet qui a déclaré la guerre a l'humanité non musulmane, comme le dit Wafa Sultan, et si nous sommes à la remorque de certains, c'est de personnes comme Wafa Sultan, qui connaissent le contenu de l'islam et savent qu'il est irréformable et conquérant.
Elisseievna
Rappel de propos du CERF sur le voile
"Le foulard est le symbole de l'ordre moral/politique islamiste, du système de pensée qui a aboutit au totalitarisme iranien, c'est pourquoi il faut le combattre. Comme on interdit la croix gammée." le CERF été 2003
"Lorsque nous avons écrit le présent volume, nous demandions, (étant donné notamment que le Conseil d'Etat, malgré le code de l'éducation, malgré la convention européenne des "droits de l'homme", avait cru bon de sanctionner les enseignants qui s'opposent au port du foulard), une loi interdisant le port du voile et plus généralement de toutes les tenues religieuses sexistes, quelle que soit la religion concernée, dans toutes les écoles, privées comme publiques. (voir le détail de nos analyses et de nos revendications dans la première partie, ainsi que dans l'article de l'association "Femmes Contre les Intégrismes" - qui pour sa part refuse de mettre l'accent sur le voile). Nous regrettons vivement que la loi ne porte pas sur deux points essentiels : l'interdiction des signes religieux sexistes dans l'entreprise[8] et dans l'école privée."
le CERF
"Les politiques, et la plupart des militants, ont refusé de s'intéresser à la différence entre les signes religieux directement sexistes et les autres signes religieux, et nous ont opposé plus ou moins hautainement, que la problématique de la laïcité "dépassait" la question féministe. Nous ne pouvons que constater qu'en refusant de considérer l'aspect sexiste des phènomènes, en l'occultant par leur inclusion dans la notion de "laicité", les politiques se sont mis une fois de plus dans l'incapacité d'agir de façon adéquate face à l'action des intégristes (ce qui confirme ce que nous écrivions dans l'article "Egalité des sexes et laïcité") et encouragent les écoles religieuses intégristes."
Le CERF
"Par ailleurs, nos revendications peuvent se résumer simplement : appliquer la loi française ! (...) Appliquer le code de l'Education qui oblige les écoles à promouvoir le principe d'égalité des sexes, (...) Et plus généralement, appliquer la constitution et les traités déclarant les droits fondamentaux de la personne humaine : la République a le devoir d'empêcher les actes qui visent à détruire les droits et libertés fondamentales de la personne humaine. C'est pourquoi nous ne voulons ni d'islamisme, ni de racisme, nous ne voulons ni être voilées ni être exhibées, nous tenons à pouvoir être "sexy si je veux, quand je veux", et nous dénonçons l'enseignement du fait religieux, en dehors des cours de philosophie et d'histoire, comme un piège. Enfin, il faut que "nous", Français-e-s, de toutes origines, 1er, 2eme, 20eme, 50eme génération, sachions ce que nous voulons. La liberté, les principes juridiques qui permettent de la conserver, de ne pas tomber dans le totalitarisme... Il faut savoir pourquoi l'on ne doit pas sacrifier la liberté à l'identité, pourquoi l'on a LE DEVOIR D'ETRE LIBRE. C'est cet idéal, que nous devons transmettre à tous les enfants de France, à propos duquel nous publions un article à la fin de ce volume."
le CERF été 2003
"Le terme "islamophobie" est trompeur. Ce n'est pas la "phobie" de la religion musulmane qui peut être critiquée. On peut avoir peur de l'islam et le dire, et expliquer pourquoi. Par contre, on ne doit pas jeter l'opprobre sur les musulmans, inciter à la haine envers eux, on ne doit pas être "musulmano-phobe"."
Le CERF été 2003
"Lorsque nous avons écrit le présent volume, nous demandions, (étant donné notamment que le Conseil d'Etat, malgré le code de l'éducation, malgré la convention européenne des "droits de l'homme", avait cru bon de sanctionner les enseignants qui s'opposent au port du foulard), une loi interdisant le port du voile et plus généralement de toutes les tenues religieuses sexistes, quelle que soit la religion concernée, dans toutes les écoles, privées comme publiques. (voir le détail de nos analyses et de nos revendications dans la première partie, ainsi que dans l'article de l'association "Femmes Contre les Intégrismes" - qui pour sa part refuse de mettre l'accent sur le voile). Nous regrettons vivement que la loi ne porte pas sur deux points essentiels : l'interdiction des signes religieux sexistes dans l'entreprise[8] et dans l'école privée."
le CERF
"Les politiques, et la plupart des militants, ont refusé de s'intéresser à la différence entre les signes religieux directement sexistes et les autres signes religieux, et nous ont opposé plus ou moins hautainement, que la problématique de la laïcité "dépassait" la question féministe. Nous ne pouvons que constater qu'en refusant de considérer l'aspect sexiste des phènomènes, en l'occultant par leur inclusion dans la notion de "laicité", les politiques se sont mis une fois de plus dans l'incapacité d'agir de façon adéquate face à l'action des intégristes (ce qui confirme ce que nous écrivions dans l'article "Egalité des sexes et laïcité") et encouragent les écoles religieuses intégristes."
Le CERF
"Par ailleurs, nos revendications peuvent se résumer simplement : appliquer la loi française ! (...) Appliquer le code de l'Education qui oblige les écoles à promouvoir le principe d'égalité des sexes, (...) Et plus généralement, appliquer la constitution et les traités déclarant les droits fondamentaux de la personne humaine : la République a le devoir d'empêcher les actes qui visent à détruire les droits et libertés fondamentales de la personne humaine. C'est pourquoi nous ne voulons ni d'islamisme, ni de racisme, nous ne voulons ni être voilées ni être exhibées, nous tenons à pouvoir être "sexy si je veux, quand je veux", et nous dénonçons l'enseignement du fait religieux, en dehors des cours de philosophie et d'histoire, comme un piège. Enfin, il faut que "nous", Français-e-s, de toutes origines, 1er, 2eme, 20eme, 50eme génération, sachions ce que nous voulons. La liberté, les principes juridiques qui permettent de la conserver, de ne pas tomber dans le totalitarisme... Il faut savoir pourquoi l'on ne doit pas sacrifier la liberté à l'identité, pourquoi l'on a LE DEVOIR D'ETRE LIBRE. C'est cet idéal, que nous devons transmettre à tous les enfants de France, à propos duquel nous publions un article à la fin de ce volume."
le CERF été 2003
"Le terme "islamophobie" est trompeur. Ce n'est pas la "phobie" de la religion musulmane qui peut être critiquée. On peut avoir peur de l'islam et le dire, et expliquer pourquoi. Par contre, on ne doit pas jeter l'opprobre sur les musulmans, inciter à la haine envers eux, on ne doit pas être "musulmano-phobe"."
Le CERF été 2003
Taslima Nasreen menacée d'expulsion
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20071009.OBS8865/talisma_nasreen_lance_un_appelpour_ne_pas_etre_expulsee.html
INDE
Talisma Nasreen lance un appelpour ne pas être expulsée
L'écrivaine bangladaise Taslima Nasreen .. vit dans la peur d'être expulsée d'Inde, depuis qu'elle y a été menacée de mort par des islamistes radicaux.
Taslima Nasreen décrit l'impasse dans laquelle elle se trouve : "Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m'expulser".
Déjà au Bangladesh, des islamistes l'avaient menacée, en 1994, ce qui l'avait contrainte à quitter son pays natal pour l'Inde. Désireuse de s'établir au Bengale occidental, Taslima Nasreen avait alors émis la demande d'obtenir la citoyenneté indienne, ce qui lui avait été refusé. Au mois d'août, Taslima Nasreen a été agressée en public par des islamistes indiens.Elle est en outre poursuivie par la justice indienne, qui lui reproche d'avoir semé "la discorde, la haine et la malveillance entre les groupes religieux". Elle encourt jusqu'à 3 ans de réclusion.
Au Bangladesh, la romancière a déjà été condamnée, en 2002, à un an d'emprisonnement pour son roman "Lajja", dans lequel elle dépeint les sévices endurés par la communauté hindoue, victime de la majorité musulmane.(avec AFP)
INDE
Talisma Nasreen lance un appelpour ne pas être expulsée
L'écrivaine bangladaise Taslima Nasreen .. vit dans la peur d'être expulsée d'Inde, depuis qu'elle y a été menacée de mort par des islamistes radicaux.
Taslima Nasreen décrit l'impasse dans laquelle elle se trouve : "Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m'expulser".
Déjà au Bangladesh, des islamistes l'avaient menacée, en 1994, ce qui l'avait contrainte à quitter son pays natal pour l'Inde. Désireuse de s'établir au Bengale occidental, Taslima Nasreen avait alors émis la demande d'obtenir la citoyenneté indienne, ce qui lui avait été refusé. Au mois d'août, Taslima Nasreen a été agressée en public par des islamistes indiens.Elle est en outre poursuivie par la justice indienne, qui lui reproche d'avoir semé "la discorde, la haine et la malveillance entre les groupes religieux". Elle encourt jusqu'à 3 ans de réclusion.
Au Bangladesh, la romancière a déjà été condamnée, en 2002, à un an d'emprisonnement pour son roman "Lajja", dans lequel elle dépeint les sévices endurés par la communauté hindoue, victime de la majorité musulmane.(avec AFP)
Affaire Truchelut : MRAP contre MRAP
Fanny Truchelut a été condamnée mardi à quatre mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel d'Epinal.
Elle devra également verser 3.000 euros de dommages et intérêts à la plaignante, Horia Demiati et à deux membres de sa famille (1.000 euros chacun) et 800 euros chacune à la Ligue des droits de l'homme (LDH), à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et au Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples (Mrap), qui s'étaient portés partie civile.
Or l'ancien président du MRAP, Alain Calles, avait proclamé son soutien à Fanny Truchelut :
J’apporte tout mon soutien à Fanny Truchelut
"La liberté d’expression ne peut servir de faire valoir à ceux qui cousent symboliquement la bouche des femmes en y jetant un voile. La loi contre le racisme ne peut pas être dévoyée de sa fonction et de son esprit par un tour de passe-passe sémantique qui aboutirait à cette situation paradoxale : condamner les adultes qui combattent le sexisme et l’obscurantisme qui le sous-tendent ! La justice ne peut pas tomber dans le piège tendu par ceux qui pratiquent le double langage et provoquent les situations pour se victimiser. C’est pour ces raisons que j’apporte mon soutien à Fanny qui a refusé que ses enfants intègrent comme une normalité, dans des lieux partagés, ces symboles d’oppression et de soumission. En faisant ainsi, Fanny s’est inscrite dans la continuité de l’enseignement républicain porté par l’école publique."
Cherchez l'erreur.
Elle devra également verser 3.000 euros de dommages et intérêts à la plaignante, Horia Demiati et à deux membres de sa famille (1.000 euros chacun) et 800 euros chacune à la Ligue des droits de l'homme (LDH), à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et au Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples (Mrap), qui s'étaient portés partie civile.
Or l'ancien président du MRAP, Alain Calles, avait proclamé son soutien à Fanny Truchelut :
J’apporte tout mon soutien à Fanny Truchelut
"La liberté d’expression ne peut servir de faire valoir à ceux qui cousent symboliquement la bouche des femmes en y jetant un voile. La loi contre le racisme ne peut pas être dévoyée de sa fonction et de son esprit par un tour de passe-passe sémantique qui aboutirait à cette situation paradoxale : condamner les adultes qui combattent le sexisme et l’obscurantisme qui le sous-tendent ! La justice ne peut pas tomber dans le piège tendu par ceux qui pratiquent le double langage et provoquent les situations pour se victimiser. C’est pour ces raisons que j’apporte mon soutien à Fanny qui a refusé que ses enfants intègrent comme une normalité, dans des lieux partagés, ces symboles d’oppression et de soumission. En faisant ainsi, Fanny s’est inscrite dans la continuité de l’enseignement républicain porté par l’école publique."
Cherchez l'erreur.
If the Russian love their children too
Dans les années 80 un chanteur demandait aux Russes d'enrayer la machine infernale l'Oppenheimer, "s'ils aimaient leurs enfants aussi". Question odieuse, et qui se posait pourtant.
Aujourd'hui, Wafa Sultan, syrienne devenue athée et affirmant que l'islam ne peut pas être réformé, pose en quelque sorte la même question, lorsqu'elle dit "nos aieux ne nous ont tranmis que des problèmes, pourquoi transmettre les mêmes problèmes à la génération suvante, pourquoi ? Nous devons faire quelque chose".
La chanson de Idir résonne dans le même sens, un père qui s'interroge sur ce qu'il a imposé à sa fille ... "Lettre à ma fille" :
"Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir,
Ajusté ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu’à ce soir
Tu m’as dit au revoir d’un regard, avant de quitter la maison
Le bus t’emmène à la fac, où tu te construis un horizon.
Je suis resté immobile, j’ai pensé très fort à toi
Réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit
C’est vrai, je ne te l’ai jamais dit -ni trop fort, ni tout bas
Mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas.
Je t’ai élevée de mon mieux, et j’ai toujours fait attention
À perpétuer les règles, à respecter la tradition
Comme l’ont faits mes parents (crois moi sans riposter)
Comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée.
Je t’ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres
Mais étais-ce pour ton bien ? Ou pour faire comme les autres ?
Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse :
C’est moi qui t’ai élevée, mais es tu seulement « heureuse » ?
...
Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève
Mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres ?
Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi
...
Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent ?
Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent ?
Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux,
Si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux…"
Que les parents musulmans se demandent avec lui, et avec Wafa Sultan : la loi islamique, ses inégalités, ses cruautés et les "problèmes" qu'elle entraîne : est ce cela qu'ils et elles veulent transmettre à leurs filles, à leurs enfants ?
Aujourd'hui, Wafa Sultan, syrienne devenue athée et affirmant que l'islam ne peut pas être réformé, pose en quelque sorte la même question, lorsqu'elle dit "nos aieux ne nous ont tranmis que des problèmes, pourquoi transmettre les mêmes problèmes à la génération suvante, pourquoi ? Nous devons faire quelque chose".
La chanson de Idir résonne dans le même sens, un père qui s'interroge sur ce qu'il a imposé à sa fille ... "Lettre à ma fille" :
"Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir,
Ajusté ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu’à ce soir
Tu m’as dit au revoir d’un regard, avant de quitter la maison
Le bus t’emmène à la fac, où tu te construis un horizon.
Je suis resté immobile, j’ai pensé très fort à toi
Réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit
C’est vrai, je ne te l’ai jamais dit -ni trop fort, ni tout bas
Mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas.
Je t’ai élevée de mon mieux, et j’ai toujours fait attention
À perpétuer les règles, à respecter la tradition
Comme l’ont faits mes parents (crois moi sans riposter)
Comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée.
Je t’ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres
Mais étais-ce pour ton bien ? Ou pour faire comme les autres ?
Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse :
C’est moi qui t’ai élevée, mais es tu seulement « heureuse » ?
...
Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève
Mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres ?
Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi
...
Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent ?
Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent ?
Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux,
Si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux…"
Que les parents musulmans se demandent avec lui, et avec Wafa Sultan : la loi islamique, ses inégalités, ses cruautés et les "problèmes" qu'elle entraîne : est ce cela qu'ils et elles veulent transmettre à leurs filles, à leurs enfants ?
Procès Truchelut : à raison d'une OPINION politico-religieuse ou à raison d'un ACTE contraire à l'ordre public ? Telle est la question.
La loi française interdit de discriminer à raison de la religion ou des opinions politiques (art 225 code pénal).
Autrement dit, elle interdit de refuser à une personne un service en raison des OPINIONS religieuses ou politiques de cette personne.
Fanny Truchelut n'a pas refusé un service, elle a juste énoncé les règles d'utilisation du lieu qu'elle louait. Pour cette seule raison, le tribunal doit considérer que le délit n'est pas constitué.
Mais, par ailleurs, la loi n'interdit évidemment pas, de tenir compte des ACTES que cette personne commet à raison de ses opinions ou pour toute autre raison ou déraison, et qui sont contraires à la loi, à l'ordre public, et, ou, à l'usage correct d'un lieu.
La loi interdit de refuser de louer à une personne dont on connait les convictions nazie ou des gouts sado-maso. Elle n'interdit pas, au contraire, de refuser que l'on vienne dans un hotel en tenue de nazi ou de pratiquant du sadisme ou du masochisme.
Que les hotes d'un hotel croient en leur for interieur qu'il y a un dieu et qu'il s'appelle Jesus, Allah ou Vishnou ou la grande Paquerette, ou qu'ils croient à la supériorité du peuple Arabe ou "blanc" ou autre, n'a aucune importance en soi pour ce qui concerne la location d'une chambre ou l'utilisation d'un salon.
Par contre, avoir une tenue incorrecte, agressive pour les autres, manifestant son mépris pour l'ordre public français qui lui, fait de l'égalité en général, et de l'égalité des sexes en particulier, un principe fondamental, manifestant son mépris pour les droits des femmes :
cela est un acte dont un gérant d'hotel peut et même doit, par égard pour lui ou elle-même et pour les autres hotes, tenir compte, et qu'il peut et même doit interdire pour la bonne tenue de son établissement.
Quel est le sens du voile ?
Même des lycéennes, faisait observer André Gluksmann, savent que leur voile est tâché de sang, tâché du sang de tous les femmes, qui, de Paris aujourd'hui à Kaboul, sont traitées de "putain", persécutées, battues, égorgées parce qu'elles refusent de le porter.
Quel est le sens du voile ?
Les musulmans pratiquants savent fort bien que c'est de soutenir la loi islamique, la charia, qui prône le port du voile non seulement par pudeur mais pour se distinguer des non-musulmans.
Quel est le sens du voile ?
Pour toute une personne "ignorante" (ou non) de l'islam, c'est le "symbole" simple à comprendre de l'inégalité en droit des femmes, un symbole que même les analphabêtes peuvent comprendre, un symbole fait pour être compris même par les analphètes, et qui veut dire :
"ici règne la loi qui fait des femmes des inférieures, devant cacher leur corps, voici cette femme qui obéit à cette loi et bientôt ce sera à toi, la putain qui refuse de rester à ta place, d'y obéir".
Ce message outrageant pour les femmes et pour la République et son principe d'égalité, est simple à comprendre.
Le voile est un symbole facile à comprendre par toute personne et choisi par les "islamistes" pour sa simplicité. En bon propagandistes, les musulmans militants savent que "le viol des foules par la propagande politique" passe par l'utilisation de tels symboles.
Ce message et son symbole n'ont pas leur place dans la République, le voile est une "tenue incorrecte" devant être enlevé pour la bonne tenue des établissements.
Autrement dit, elle interdit de refuser à une personne un service en raison des OPINIONS religieuses ou politiques de cette personne.
Fanny Truchelut n'a pas refusé un service, elle a juste énoncé les règles d'utilisation du lieu qu'elle louait. Pour cette seule raison, le tribunal doit considérer que le délit n'est pas constitué.
Mais, par ailleurs, la loi n'interdit évidemment pas, de tenir compte des ACTES que cette personne commet à raison de ses opinions ou pour toute autre raison ou déraison, et qui sont contraires à la loi, à l'ordre public, et, ou, à l'usage correct d'un lieu.
La loi interdit de refuser de louer à une personne dont on connait les convictions nazie ou des gouts sado-maso. Elle n'interdit pas, au contraire, de refuser que l'on vienne dans un hotel en tenue de nazi ou de pratiquant du sadisme ou du masochisme.
Que les hotes d'un hotel croient en leur for interieur qu'il y a un dieu et qu'il s'appelle Jesus, Allah ou Vishnou ou la grande Paquerette, ou qu'ils croient à la supériorité du peuple Arabe ou "blanc" ou autre, n'a aucune importance en soi pour ce qui concerne la location d'une chambre ou l'utilisation d'un salon.
Par contre, avoir une tenue incorrecte, agressive pour les autres, manifestant son mépris pour l'ordre public français qui lui, fait de l'égalité en général, et de l'égalité des sexes en particulier, un principe fondamental, manifestant son mépris pour les droits des femmes :
cela est un acte dont un gérant d'hotel peut et même doit, par égard pour lui ou elle-même et pour les autres hotes, tenir compte, et qu'il peut et même doit interdire pour la bonne tenue de son établissement.
Quel est le sens du voile ?
Même des lycéennes, faisait observer André Gluksmann, savent que leur voile est tâché de sang, tâché du sang de tous les femmes, qui, de Paris aujourd'hui à Kaboul, sont traitées de "putain", persécutées, battues, égorgées parce qu'elles refusent de le porter.
Quel est le sens du voile ?
Les musulmans pratiquants savent fort bien que c'est de soutenir la loi islamique, la charia, qui prône le port du voile non seulement par pudeur mais pour se distinguer des non-musulmans.
Quel est le sens du voile ?
Pour toute une personne "ignorante" (ou non) de l'islam, c'est le "symbole" simple à comprendre de l'inégalité en droit des femmes, un symbole que même les analphabêtes peuvent comprendre, un symbole fait pour être compris même par les analphètes, et qui veut dire :
"ici règne la loi qui fait des femmes des inférieures, devant cacher leur corps, voici cette femme qui obéit à cette loi et bientôt ce sera à toi, la putain qui refuse de rester à ta place, d'y obéir".
Ce message outrageant pour les femmes et pour la République et son principe d'égalité, est simple à comprendre.
Le voile est un symbole facile à comprendre par toute personne et choisi par les "islamistes" pour sa simplicité. En bon propagandistes, les musulmans militants savent que "le viol des foules par la propagande politique" passe par l'utilisation de tels symboles.
Ce message et son symbole n'ont pas leur place dans la République, le voile est une "tenue incorrecte" devant être enlevé pour la bonne tenue des établissements.
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