Des assassins simplement .... des carrieristes qui mettent en danger de mort des militants. Des assasins qui se drapent dans la dignité de militants antiracistes ou féministes, un rôle qui sert avant tout leur carrière.
Encourager des délatrices à mettre en danger des juifs critiques de l'islam en révélant des informations qui permettent de les atteindre physiquement, puis se présenter en défenseurs des victimes du terrorisme antisémite .... Le cynisme de certains et certaines atteint des sommets.
La conduite de Merah était prévisible, tant la haine des juifs et la peur de l'enfer, auquel l'assassinat de juifs ou d'apostats permet d'échapper selon les textes de l'islam, sont virulentes parmi un certains nombres de musulmans, comme le jeune Mohammed Merah.
Des intellectuels qui se targuent d'etre les meilleurs specialistes de la lutte contre l'antisémitisme et le fanatisme religieux, ne peuvent prétendre l'ignorer.
Les responsables, manipulateurs émérites, utilisent la technique éprouvée du renversement des apparences, le manipulateur se faisant passer pour le pauvre et gentil offensé par la victime qui se plaint et se révolte et le juge.
Une poignée de féministes historiques ont aidé les délatrices, honteuse conduite là encore.
Ils et elles n'ont aucune excuse à leur conduite ignoble.
Mahomet a fait à l'échelle de l'Arabie et de sa petite population, et appeler à finir, ce que Hitler a fait en Russie et en Europe : JUDENREIN.
de 612 à 622, Mahomet multiplie les expéditions et assassinats contre les juifs qui l'avaient recueilli comme exilé de Médine, avec exécution collective et réduction du reste à "payer en étant humilié", modalité arabe du camp de travail, et appel à purifier l'Arabie définitivement, puis le monde ...
627 : "
« Dans la nuit, des fosses suffisamment grandes pour contenir les corps furent creusées de l’autre coté de la place du marché. Au matin, Mahomet ordonna que les hommes captifs soient emmenés par groupes de cinq ou six à la fois. On les faisaient asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe. On les décapitait et les corps étaient précipités dans la fosse… La boucherie, commencée tôt le matin, dura tout le jour et se prolongea dans la soirée à la lumière des torches. » ( Sir Muir The Life of Muhammad Edinburgh 1923, cité par Ibn Warraq Pourquoi je ne suis pas musulman L’âge d’homme 1999)
BabiYar
RAPPEL DE DOCUMENTS DE 2003 :
DHIMMITUDE : HUMILIES ET OFFENSES
« Les trois inégalités fondamentales, maître et esclave, homme et femme, croyant et non croyant, n’étaient pas simplement reconnues, elles étaient instaurées et reconnues par la loi sainte » Bernard Lewis
Dhimma : traité de guerre avec le non-musulman d’où : dhimmi : chrétien ou juif en pays musulman, et dhimmitude : statut du non-musulman , du moins du non athé , en terre d’islam.
Vous avez dit apartheid ?
LA THEORIE : LE CORAN, MAHOMET, LES JURISCONSULTES, LES « LOIS » …
Coran :
Sourate III : « Vous êtes le meilleur des peuples de l’humanité ; vous ordonnez ce qui est bon et interdisez ce qui est mauvais, et vous croyez en Dieu. Et si les gens du livre (juifs et chrétiens) avaient eu cette foi, cela aurait été préférable pour eux. Quelques uns sont croyants mais la plupart sont pervertis (…) L’ignominie sera leur lot s’ils ne cherchent pas une alliance avec Dieu. Et ils s’attireront la colère de Dieu et la misère s’étendra encore sur leur tête. Telles seront leurs souffrances parce qu’ils ont refusé de croire aux signes de Dieu et ont injustement assassiné les prophètes ; ce sera le prix de leur rébellion et de leurs iniquités. »
Sourate IX 29 : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier, ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ceux qui, parmi les gens du livre ne pratiquent pas la vraie religion, combattez les ! Jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribu après s’être humilié »
Sourate V 51 : « O vous qui croyez, ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont les amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis est des leurs… ». 82 « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants sont les juifs et les polythéistes »
Sourate IV 141 : « Dieu ne donnera pas aux infidèles l’avantage sur les croyants »
Sourate LXIII 8 « Force et puissance appartiennent à Dieu, à son prophète et aux croyants »
Injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés" : III/28, IV/144, V/57, IX/23, LX/13
M … :
« Dans la nuit, des fosses suffisamment grandes pour contenir les corps furent creusées de l’autre coté de la place du marché. Au matin, M.. ordonna que les hommes captifs soient emmenés par groupes de cinq ou six à la fois. On les faisaient asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe. On les décapitait et les corps étaient précipités dans la fosse… La boucherie, commencée tôt le matin, dura tout le jour et se prolongea dans la soirée à la lumière des torches. »
M = Milosévic ? non : M = Mahomet. Massacre commis en 627 contre une tribu juive de Médine qui avait refusé de se convertir. Parmi plusieurs autres massacres commis par le même envers les mêmes pour le même motif.
« En 628, M.. attaqua Khaybar ..Les agriculteurs juifs capitulèrent au terme d’un pacte, la dhimma. M.. les laissait cultiver l’oasis, moyennant la remise de la moitié de la récolte »
" Deux religions ne doivent pas coexister dans la péninsule arabique" Ce serment que rapporte la Tradition, Sunna, aurait été prononcé par le prophète sur son lit de mort"
Voilà qui s'appelle en langage actuel, de l'"épuration ethnique".
« On ne saurait compter le nombre de fois où le djihad et ses mérites sont exaltés par le Livre et la sunna. Le djihad est le meilleur des formes de service volontaire que l’homme consacre à Dieu. »
« Les juifs et les chrétiens doivent être combattus jusqu’à ce qu’ils embrassent l’islam ou paient la gizya sans récrimination »
« Le djihad est une obligation d’institution divine… Il est préférable de ne pas commencer les hostilités avec l’ennemi avant de l’avoir appelé à embrasser la religion d’Allah, à moins que l’ennemi ne prenne d’abord l’offensive. De deux choses l’une : ou bien ils se convertiront à l’Islamisme, ou bien ils paieront la capitation (jizya), sinon on leur fera la guerre. »
« Il n’est pas permis au représentant de l’Imam de consentir la paix à l’ennemi quand il a sur lui la supériorité des forces … Il appartient donc à l’Imam de faire la paix avec les polythéistes lorsque cela est avantageux à l’Islam et à la religion, et qu’il espère ainsi les amener par la douceur à se convertir. »
Dans la théorie et la pratique de Mahomet, le statut de « dhimmi », c'est-à-dire des non musulmans, n’est rien d’autre que la poursuite du rançonnage pratiqué à l’époque en Arabie par les tribus bédouines sur les agriculteurs sédentaires. « Protection », reconnaissance du droit de ne pas être tué, contre argent : en langage moderne on appelle cela racket. Les dhimmis n’échappent au massacre que parce qu’ils sont rentables, et que tant qu’ils le sont.
« Lois » :
" Dès Mahomet, une distinction fondamentale avait été établie entre le Dar el-Islam, "maison de l'islam", pays administré par l'Etat musulman, et le Dar el-Harb "maison de la guerre", pays à conquérir. La guerre étendit le Dar el-Islam au détriment du Dar-el Harb. (...) La loi prévoyait que les non musulmans jouissent d'un statut spécial (...) Le passage à l'islam prit des générations. On sait que la coercition en fut le plus souvent absente : elle n'arriva que par exception dans l'histoire de l'islam arabe (...) De nombreux historiens s'accordent à voir dans l'inégalité fiscale entre musulmans et non musulmans la principale incitation à la conversion.( ...) A mesure que la proportion de musulmans augmentait, le statut de non musulman se fit plus précaire. (...) Le statut d'exception des dhimmis avait radicalisé la société. Si l'Etat légalisait la différence, la société ne l'acceptait pas toujours. (...) L'autorité édicta parfois des mesures discriminatoires. Leur origine remonte à la fameuse "convention de Omar" (...) D'autres décrêts portèrent sur l'exclusion des non musulmans de la fonction publique. La doctrine officielle est sans la moindre ambiguité : le Coran lui-même a institué cette exclusion par de multiples injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés ."
« Pacte d’Omar » édicté par un des califes Omar (634-720) :
- Nous ne construirons ..ni monastère, ni église.. Nous ne réparerons pas ce qui est tombé en ruine ..
- Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous
- Nous n’organiserons pas de réunion publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire
- Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirerons s’asseoir
- Nous ne chercherons pas à leur ressembler, sous le rapport des vêtements..
- Nous ne chevaucherons pas sur des selles
- Nous ne porterons pas d’… arme.
- Nous nous habillerons toujours de la même manière..
- …
Décrêt promulgué au Yemen par l’imam Yahia en 1905 et demeuré en vigeur jusqu’en 1950 :
Au nom d’Allah .. voici le règlement que je donne pour tous les israelites …
Les juifs peuvent être tranquilles et être assurés de leur existence s’ils payent régulièrement la djizii
Les juifs ne doivent pas :
- Elever la voix devant un musulman
- Faire le même commerce que les musulmans
- Dire que la loi musulmane peut avoir un défaut
- Insulter les prophètes
- Monter les bêtes à califourchon
- Donner de l’argent à intérêt ce qui peut amener la destruction du monde
- Ils doivent toujours se lever devant les musulmans et les honorer en toutes circonstances…
Fatwa prononcée en Arabie Saoudite en 1993
« L’autorité d’un non-musulman sur un musulman n’est pas permise selon la parole d’Allah, sourate IV 141 . Dieu tout puissant a conféré aux musulmans le plus haut rang et l’autorité, sourate LXIII,8 »
« Que ce soit dans le secteur privé ou public, un infidèle ne peut, dans la mesure du possible, être supérieur à un musulman, parce qu’une telle situation impliquerait l’humiliation du musulman »
LA PRATIQUE
1835, Perse (Iran) : « Salomon a été brûlé vif : surpris par la pluie, il avait heurté un mollah que ce contact humide et partant « impur » avait souillé. »
1945 Amos près de Tripoli, en Libye. « On entendait hurler dans les rues. J’ai vu des hommes capturer un petit garçon et sa maman. Ils lui ont crevé les yeux , puis ont tué la mère. Ils capturèrent une mère et sa fille, les violèrent à maintes reprises, enroulèrent leurs corps dans un tapis, les aspergèrent de benzine et mirent le feu. Ils empalèrent vivante la belle-mère de ma sœur et la lièrent à un grand chien affamé pour qu’il la dévore »
1991, Yemen : « Le juif se distingue au premier coup d’œil car il ne peut arborer une arme, la djambiya, ce redoutable couteau recourbé qui orne le vêtement de chaque Yéménite musulman adulte. J’ai entendu les Yéménites les apostropher : « Juif, viens ici ! Juif, fais cela ! » La tête basse, le juif optempère.
« Les relations entre Arabes et Juifs se sont distingués, de tout temps, par leur grande diversité, changeant fréquemment d'aspect suivant un nombre incalculable de facteurs politiques, écologiques, économiques, sociaux et culturels. Cette diversité n'a pas empêché cependant la cristallisation dans l'opinion de deux grandes thèses contradictoires sur les relations entretenues, à travers l'histoire, entre Juifs et Arabes. La première, de nature « catastrophiste » considère ces relations comme une suite ininterrompue d'humiliations, de persécutions et de massacres (...). La seconde que l'on qualifiera d'« idéaliste » présente les relations entre Juifs et Arabes comme une sorte d'Age d'or sans fin, fondé sur la tolérance religieuse et la symbiose culturelle et qui, en dehors de quelques épisodes malheureux s'est poursuivi jusqu'à l'irruption de l'impérialisme européen au sud de la Méditerranée (...). Chacune de ces thèses renferme, sans aucun doute, une part certaine de vérité. Les moments de crise ayant été au moins aussi récurrents que les périodes d'épanouissement et de confiance mutuelle, dans les relations judéo-arabes. »
Michel Abitbol relate ces paroles d'ulema et de sultan au Maroc, en 1836 et 1842 :
« Etant donné (..) (qu'il faut) contraindre les dhimmi au respect et à l'humilité tant dans leurs paroles que dans leurs actes, afin qu'ils soient sous le talon de tout Musulman; étant donné qu'il faut leur interdire toute licence de ressembler à des musulmans ou à des chrétiens, parce qu'il y aurait là un motif susceptible de faire cesser leur infériorité et leur état d'avilissement... »
C’est en ces termes que « les 'Ulema' traditionalistes du Maroc continuent d'invoquer le Pacte d'Omar pour refuser aux Juifs de Fès en 1836 puis en 1898 le droit de construire unhammam dans leur Mellah ou encore la possibilité de se présenter au Palais royal - où ils sont venus apporter leur requête - chaussés de babouches, et non pieds nus, comme le veut l'usage religieux. »
Réponse du sultan Mawlay 'Abd al-Rahman au consul de France à Tanger, venu lui demander en 1842 d'améliorer là condition des Juifs de son pays 2 « Les Juifs de notre pays fortuné ont reçu des garanties (mu'ahidun) dont ils bénéficient moyennant l'exécution des conditions imposées par notre loi religieuse aux gens qui jouissent de la protection (dhimma)... Si les Juifs respectent ces conditions, notre loi défend de verser leur sang et ordonne de respecter leurs biens, mais s'ils violent une seule condition, notre loi bénie permet de verser leur sang et de prendre leurs biens. Notre religion glorieuse ne leur attribue que les marques de l'avilissement et de l'abaissement; aussi le seul fait pour un Juif d'élever la voix contre un Musulman constitue une violation des conditions de la protection. Si chez vous (en France), ils sont vos égaux en tout, s'ils sont assimilés à vous, c'est très bien dans votre pays, mais pas dans le nôtre. »
Il explique encore :
« Avilissement » et « abaissement » sont aussi les termes qui reviennent le plus souvent chez les Imams zaydites du Yémen, qui astreignent les Juifs aux travaux de nettoyage des lieux d'aisance ou encore convertissent de force les enfants juifs orphelins de père et de mère. Entrée en vigueur à la fin du XVIIIe siècle, cette mesure, dont l'application s'est poursuivie jusqu'au milieu du xxe siècle (avec néanmoins une interruption due à l'occupation ottomane du Yémen entre 1872 et 1918), est la cause de l'exode de dizaines de familles yéménites à destination d'Aden (sous occupation britannique à partir de 1839), d'Égypte et de la Palestine'. Plus à l'est, la conversion forcée est aussi le lot des 2 000 Juifs de la communauté de Mashad, en Perse, en 1839, à la suite d'un incident banal impliquant un guérisseur juif accusé d'avoir blasphémé l'islam.
La fin de l’histoire est simple : 940 000 juifs dans les pays arabes en 1948, 4000 aujourd’hui : ils étaient présents bien avant les Arabes, (en particulier en Judée..), ils ne sont pas partis pour rien...
Albert Memmi , qui a tant écrit sur la colonisation et milité contre, témoigne en 1974 :
« Les masses musulmanes ont été parmi les plus pauvres de la planète. Et les nôtres ? Qui a pu visiter l’un de nos ghettos sans effroi ?....Les arabes furent colonisés, c’est vrai. Mais nous donc ! Qu’avons-nous été, pendant des siècles , sinon dominés, humiliés, menacés et périodiquement massacrés ? Et par qui ? N’est-il pas temps que l’on nous entende là-dessus : par les Arabes musulmans ! Au point, le sait-on assez, que les colonisations françaises, anglaise et italienne, que la majorité des intellectuels juifs condamnent par morale politique, ont été ressenties par nos propres masses comme une garantie de survie. »
« Deuxième mythe à dissiper : ces exactions seraient les conséquences du sionisme, répondent les propagandistes arabes musulmans ; et répètent stupidement leurs ignares soutiens européens. C’est historiquement absurde : ce n’est pas le sionisme qui a été à l’origine de l’antisémitisme arabe, mais l’inverse, tout comme en Europe. Israel est une réplique à l’oppression subie par les juifs du monde entier, y compris notre oppression à nous, Juifs arabes. »
« Israel représente le résultat, encore fragile, de la libération du juif, tout comme la décolonisation représente la libération des peuples arabes et noirs d’Asie et d’Afrique. »
« La vérité est que pour la première fois depuis des siècles, les juifs, y compris les juifs arabes, essaient de parer aux coups, et cela s’appelle le sionisme. » « On ne peut pas sans hypocrisie, demander à un être, singulier ou collectif, de renoncer à se défendre s’il est menacé… Je ne peux réclamer moins que ce que je n’ai jamais cessé d’exiger pour les Arabes musulmans : .la libération et l’épanouissement national, pourquoi ne formerais-je pas les mêmes vœux pour les miens ? Si c’est cela être sioniste, alors je suis sioniste en effet. »
« La fameuse vie idyllique des Juifs dans les pays arabes, c’est un mythe ! La vérité … est que nous étions d’abord une minorité dans un milieu hostile. ..Aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfant, dans les récits de mon père, de mes grands-parents, de mes tantes et oncles, la cohabitation avec les Arabes n’était pas seulement malaisée, elle était pleine de menaces, périodiquement mises à exécution. Il faut tout de même rapport ce fait lourd de signification : la situation des juifs pendant la colonisation était plus sûre, parce que plus légalisée. » « Car sur la période qui a précédé la colonisation, la mémoire collective des juifs de Tunisie ne laisse aucun doute. Il suffit de reprendre les quelques récits, les quelques contes qui en restent : c'est une sombre histoire. Les communautés juives vivaient dans les ténèbres de l'histoire, l'arbitraire et la peur, sous des monarques tout-puissants, dont les décisions ne pouvaient être abolie ni même discutées. Tout le monde, direz vous, était soumis à ces monarques, sultans, beys ou deys. Oui, mais les juifs n'étaient pas seulement livrés au monarque, mais à l'homme de la rue. Mon grand-père portait encore des signes vestimentaires distinctifs, et il vivait à une époque où tout passant juif était susceptible de recevoir des coups sur la tête de tout musulman qu'il rencontrait. Cet aimable rituel avait même un nom : la chtaka, et comportait une formule sacramentelle, que j'ai oubliée. Un arabisant français m'a objecté, lors d'une réunion " En pays d'islam les chrétiens n'étaient pas mieux lotis". C'est vrai, et alors ? C'est un argument à double tranchant : il signifie en somme que personne, aucun minoritaire, ne vivait en paix et dans la dignité dans un pays à majorité arabe ! "
" Jamais, je dis bien jamais - à part peut-être deux ou trois époques très circonstancielles, comme la période andalouse et encore - les juifs n'ont vécu en pays arabes autrement que comme des gens diminués, exposés et périodiquement assommés, massacrés, pour qu'ils se souviennent bien de leur condition."
"Sous la colonisation donc, la vie des juifs acquiert un certain degré de sécurité, même pour les classes pauvres (...) Ceux là toutefois, restaient des citoyens de seconde zone, soumis de temps en temps à une explosion de colère populaire, que les colonisateurs (...) ne contenaient pas toujours à temps, par indifférence ou par tactique. J'ai vécu les alertes du ghetto, les portes et les fenêtres qui fermaient, mon père qui arrivait en courant après avoir verrouillé son magasin en hâte parce que des rumeurs sur l'imminence d'un pogrom s'étaient répandues."
" Après l'indépendance en tout cas (...) nous étions des citoyens tunisiens et nous avions décidé de "jouer le jeu". Mais qu'ont fait les Tunisiens ? Tout comme les Marocains et les Algériens, ils ont liquidé - avec intelligence et souplesse - leurs communautés juives. Ils ne se sont pas livrés à des brutalités ouvertes comme d'autres pays arabes, (...) mais ils ont étranglé économiquement la population juive. Pour les commerçants c'était facile, il suffisait de ne pas renouveler les patentes, de refuser les licences d'importation, en même temps on avantageat leurs concurrents musulmans. Dans l'administration, ce n'était pas plus compliqué : on n'engageait pas de juifs; ou on mettait les anciens agents dans des difficultés linguistiques insurmontables que l'on n'imposait guère aux musulmans. De temps en temps, on envoyait en prison un ingénieur, ou un grand commis, sur des accusations mystérieuses, kafkaiennes, qui affolaient tous les autres. Sans compter, évidemment, le rôle joué par la proximité relative du conflit israelo-arabe : à chaque crise, à chaque évènement un peu important, la populace déferlait, brûlait les magasins juifs. (...) il y avait toujours ce fameux "retard" qui faisait que la police n'arrivait que lorsque les magasins avaient été pillés et brûlés."
« Les Juifs arabes se méfient des musulmans plus encore et que les Européens, et rêvaient d’Eretz-Israël bient avant les Russes et les Polonais. »"L'état d'Israel n'est pas le résultat du seul malheur des juifs d'Europe."
" L'attitude des arabes à notre égard ne semble guère différente de ce qu'elle a toujours été. Les arabes n'ont jamais que toléré l'existence des minorités juives. Ils ne sont pas encore revenus de leur surprise de voir leurs anciens subalternes relever la tête et même vouloir conquérir leur indépendance nationale ! ...
Ils veulent la destruction d'Israel."
Albert Memmi égrène encore les pogroms récents. Au Maroc : 1907 Casablanca, 1912 Fez, 1948 Oujda et d'autres villes. En Algérie : 1934, Constantine. En Egypte, 1948. Aden, 1946. Irak, 1941. Libye : 1945 Tripoli, Zanzour etc.., 1967. Et il commente " On nous jette constamment à la figure l'erreur de Deir Yassine : ah ! Nous en avons subi cent, mille des Deir Yassine ! Et pas seulement en Russie, en Allemagne ou en Pologne, mais bel et bien de la part de populations arabes, sans que le monde s'en soit jamais ému ! ( Au moment où je corrige les épreuves de ce livre, nous parvient la nouvelle du massacre de Kyriat Schmoné : douleur et ironie de l'histoire, des malheureux mitraillés dans leur lits, ces enfants précipités des fenêtres, sont tous des réfugiés nord-africains ! Des "Juifs-arabes"!)
Contre tout cela, le geste d’un ( à notre sens) « vrai » imam, suffit :
Voila ce que raconte le rabbin René Samuel Sirat à propos du pogrom de Constantine.
En 1934, les « Français-musulmans » font un pogrom à Constantine. 27 morts. A l’époque: la presse antisémite « franco-française » se déchaînait en France et en Algérie...
Le climat politique de l’époque rappelle étrangement le climat politique aujourd’hui en France, qui a conduit des manifestants contre la guerre d’Irak aller chercher des jeunes juifs pacifistes (aux cris de ralliement de « y’ a des juifs, y’a des juifs ») et à les tabasser au printemps 2003 en plein Paris ... :
« J'ai présent à l'esprit ce que l'on m'a raconté à propos du pogrom de 1934. Alors que des dizaines de Juifs étaient assassinés par des Musulmans à Constantine, rien ne s'était passé à Bône. Il se trouve en effet que le grand rabbin Naouri et son ami le mufti de Bône avaient, la veille du pogrom, parcouru bras-dessus bras-dessous les rues où habitaient les Juifs et les Musulmans. La population, voyant que le grand rabbin et le mufti continuaient leurs promenades amicales comme par le passé, est rentrée chez elle et il n'y a pas eu de sang versé. C'est cela, le rôle d'un dirigeant religieux: envers et contre tout, donner l'exemple et prêcher en faveur de la paix. »
Michel Abitbol Le passé d’une discorde Juifs et arabes du VII ème siècle à nos jours Perrin 1999 et 2003
L’équipe de journalistes de « digipresse raconte - le Dimanche 23 Mars 2003 - : « Une dizaine de jeunes maghrébins bousculent soudain la foule qui déambule tranquillement en marge de la manifestation pour la paix boulevard Beaumarchais. Bâtons en main et keffiehs sur le visage, ils viennent de l’arrière du cortège et paraissent visiblement très énervés. Leur cri de ralliement résonne à nos oreilles comme une horreur que nous pensions ne plus jamais entendre en public et à Paris : «Y’a des juifs là bas».... » (« Là bas », c’est le local de l’organisation de jeunes pacifistes Hachomer Haltzair où de jeunes moniteurs s’occupent ce dimanche matin de 150 enfants.) Juché sur le toit d’une voiture, un jeune avec un mégaphone harangue la foule : «Nous, les musulmans, nous les Arabes, nous pouvons nous promener la tête haute dans la rue. Eux (jes juifs, ndlr) sont obligés de se cacher » http: // digipressetmp4.teaser.fr
René Samuel Sirat L’arche juin-juillet 2003
L'INTERVIEW DE DJEMILA BENHABIB confirme ce que j'écris depuis des années :
l'antisémitisme génocidaire enseigné aux enfants et le jihad judiciaire / juridique :
Djemila Benhabib : le djihad
tente d'imposer sa loi aux tribunaux
Vendredi 30
Septembre 2016 à 16:00
La journaliste et essayiste
Djemila Benhabib, Prix international de la laïcité, est traînée en justice par
les islamistes. Un procès symbole qui s'est ouvert à Montréal lundi et devrait
se conclure ce vendredi 30 septembre.
Les prétoires
aussi sont des champs de bataille. Précédant, provoquant et prolongeant le
terrorisme, une nuée d'avocaillons s'affaire depuis vingt ans, d'Orient en
Occident, à traquer le moindre zeste et geste de liberté. Faut-il rappeler que,
longtemps avant d'être massacrée, l'équipe de Charlie Hebdo avait été
poursuivie par la Mosquée de Paris et l'Union des organisations islamiques de
France ? Djemila Benhabib, qui publia naguère un salutaire Ma
vie à contre-Coran et
appelle au sursaut laïque dans Après Charlie (H&O éditions),
n'a rien oublié. Ni nos amis assassinés, ni son pays natal, l'Algérie,
laboratoire du totalitarisme islamique dans les années 90. Elle avait mis un
océan entre elle et la terreur, mais la terreur nous rattrape toujours.
Depuis le
26 septembre et jusqu'à ce vendredi 30 septembre, l'indomptable essayiste
passe donc en procès au Canada, poursuivie par l'association
Les Ecoles musulmanes de Montréal. Une affaire qui remonte à 2012. Djemila
Benhabib avait osé, dans une interview, se dire scandalisée par des méthodes
pédagogiques qu'elle a elle-même subies, enfant, en Algérie.
« J'ai
dénoncé le fait qu'on fait réciter à des petits enfants des versets coraniques
appelant à l'extermination des mécréants. A leur âge, on m'ordonnait de répéter
des phrases entières réclamant la destruction des juifs et la lapidation des
femmes adultères. Je me suis également insurgée contre le port du voile imposé
à des fillettes de moins de 9 ans. L'école qui me poursuit est l'établissement
islamique le plus important du Québec... »
Créées en 1985
à l'instigation d'un Pakistanais qui voulait importer le « modèle » du « Pays
des purs », Les Ecoles musulmanes accueillent toutes les sessions du Conseil de
la charia. Cet organisme, comme son nom l'indique, vise à influencer toutes les
institutions afin que le droit musulman soit pris en compte dans le droit
québécois. Djemila Benhabib se bat sans relâche contre l'offensive
obscurantiste, laquelle s'enfonce pourtant, comme un coin d'acier, dans la
mollesse du multiculturalisme nord-américain.
La détermination
de la jeune femme en fait une cible de choix pour ceux qui jouent le grand air
victimaire sur les violons grinçants de « l'islamophobie », ce mot
inventé « pour
permettre aux aveugles de rester aveugles », comme l'écrit si bien
Salman Rushdie. Djemila Benhabib a défendu la charte de la laïcité qu'aurait
fait passer le Parti québécois s'il avait gagné les élections de 2014. La
victoire du Parti libéral a éloigné, hélas, cette éventualité. « Mon procès, c'est le symbole
du djihad juridique », résume Djemila.
La religion contre le droit
Cette chasse à
l'homme et à la femme libres n'est pas neuve. Le djihad juridique a commencé
dans les pays arabes avant de se répandre en Occident. L'Egypte
fut l'un de ses premiers champs de manœuvres. Dans les années 90, au Caire, la lutte
contre le terrorisme va de pair avec une réislamisation de la société supposée
protéger le peuple de ce même terrorisme. Comme d'habitude - comme aujourd'hui
dans les sociétés occidentales -, ce raisonnement, qui allie l'inconscience à
la lâcheté, ne tient pas. Nasr Abu Zayd fut l'une de ses victimes.
(...)
Car le
djihad juridique se situe bien au cœur touffu de la charia, la loi islamique. Son objectif est d'invalider, au nom de l'islam majoritaire, la
loi civile que se sont
donnée les pays musulmans, ou de détourner, au nom des droits de l'islam
minoritaire, la loi régalienne des pays occidentaux. Dans le premier cas, il a
comme alliée une opinion publique musulmane conservatrice et peu éduquée. Dans
le second cas, il s'appuie sur les tenants d'une idéologie de compromis,
arc-boutés, toujours, sur le concept magique d'« islamophobie ».
(...)
Le
djihad juridique est donc une arme efficace de destruction. « On veut nous affaiblir, nous ruiner, nous effacer, nous empêcher
d'écrire, de parler, de participer au débat public, de diffuser nos idées », explique Djemila
Benhabib qui n'en est pas à son premier procès. Elle a gagné le précédent,
intenté par une mosquée, en 2015. Cette fois, si les avocats des Ecoles
musulmanes la font taire, d'autres voix résonneront-elles aussi fort ? Et
surtout aussi clair ?
« Qu'on ne
s'étonne pas si un enfant imprégné d'une culture de violence passe à l'acte. Il
y a une continuité entre l'idéologie véhiculée par de pseudo-pédagogues et
l'acte terroriste. Peut-on accepter de tels enseignants ? » Ces centres d'intoxication mentale sont subventionnés par le
ministère de l'Education : un demi-million de dollars par an. La classe
politique dort sur ses deux oreilles en ronronnant : laissez venir à nous les
petits djihadistes...
Prêcheurs de haine, je vous emmerde!
Réponse à mes détracteurs antisémites
Publié le 29
septembre 2016 / Monde Politique
Je
suis un rescapé de l’école algérienne. On m’y a enseigné à détester les juifs.
Hitler y était un héros. Des professeurs en faisaient l’éloge. Après le Coran, Mein Kampf et LesProtocoles des Sages de Sion sont les livres les plus lus dans le
monde musulman.